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Histoire de la force terrestre belge depuis 1945

L’histoire de la force terrestre belge depuis 1945 retrace l'historique de la Composante terre, appelĂ©e aussi « force terrestre », de l'armĂ©e belge depuis 1945 et la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Composante Terre
Image illustrative de l’article Histoire de la force terrestre belge depuis 1945
FV107 Scimitar CVR(T) de l'armée belge sous livrée de l'ONU (Somalie) conservé au Musée royal de l'armée à Bruxelles

CrĂ©ation 1830-Époque actuelle
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Allégeance OTAN
Type Infanterie, Cavalerie, Artillerie
RĂŽle DĂ©fense nationale, missions de maintien de la paix
Effectif plusieurs dizaines de milliers
Fait partie de OTAN
Composée de Chasseurs ardennais
Ancienne dénomination Force terrestre
Devise L'Union fait la force
Guerres Guerre de Corée
Batailles Opération Dragon Rouge
Commandant Roi des Belges selon la Constitution
Commandant historique Philippe de Belgique (actuel)

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les forces armĂ©es belges sont constituĂ©es par les unitĂ©s ayant combattu au sein des Forces belges libres, comme la Brigade Piron ou les fusiliers de la compagnie belge du 5e rĂ©giment de SAS. Ces unitĂ©s sont Ă©quipĂ©es de matĂ©riel et d'Ă©quipements militaires (uniformes, armement individuel...) britanniques et amĂ©ricains - certains de ces matĂ©riels restant en service jusqu'au dĂ©but des annĂ©es 1960 comme les Halftracks amĂ©ricains de la Seconde Guerre mondiale.

Avec le commencement de la Guerre froide, la Belgique va bénéficier du Military Assistance Program, mis en place dans le cadre du Mutual Defense Assistance Act aprÚs la création en 1949 de l'OTAN. DÚs le début des années 1950, les forces armées belges prennent part à la Guerre de Corée (Corps de Volontaires pour la Corée).

Depuis la fin de celle-ci et la chute des régimes communistes en Europe, la Belgique a participé, sous mandat de l'ONU ou de l'OTAN, à de nombreuses missions de maintien de la paix: KFOR au Kosovo, ISAF en Afghanistan, FINUL au Sud-Liban...

Évolution de la « composante terrestre » de l'armĂ©e belge depuis 1945

La fin de la Seconde Guerre mondiale marque un tournant dans l'histoire des forces armées européennes. Celles-ci sont désormais organisées et équipées en tenant compte des leçons technologiques, tactiques et stratégiques du conflit: rÎle primordial du char de combat, mécanisation des forces armées (en dehors de l'armée suisse, le cheval a définitivement disparu des armées), utilisation d'unités de combat inter-armes...

Forces terrestres belges Ă  la fin de la Seconde Guerre mondiale

« À la fin de la guerre, cinq des brigades crĂ©Ă©es par la Belgique au moment de la libĂ©ration par la levĂ©e de 57 bataillons de fusiliers (infanterie), quatre bataillons du gĂ©nie et quatre bataillons de pionniers ainsi que 34 bataillons de transport motorisĂ© d’octobre 1944 Ă  juin 1945[1] - [note 1] et la brigade Piron - qui avait contribuĂ© Ă  la libĂ©ration de la cĂŽte française du nord - formĂšrent deux divisions de la nouvelle armĂ©e belge qui furent utilisĂ©es en Ardenne et dans les combats de 1945 en Allemagne. Les commandos et les membres belges des SAS formĂšrent le RĂ©giment des paracommandos. D'autres Ă©lĂ©ments de la nouvelle armĂ©e belge seront par ailleurs reconstituĂ©s Ă  partir des Brigades d'Irlande ».

En , le Royaume–Uni accorde Ă  la Belgique l’assistance en Ă©quipement dont elle a besoin pour mettre sur pied trois divisions d’infanterie et un embryon d’armĂ©e de l’air[2].

Les Liberated Manpower Units, crĂ©Ă©es par l’accord Erskine-Demets du , voient le jour. La mission de ces unitĂ©s Ă©quipĂ©s par le Royaume-Uni qui sont Ă  la disposition des 21e Groupe d’armĂ©es britannique et 12e Groupe d'armĂ©es des États-Unis rĂ©side alors dans le maintien de l’ordre derriĂšre le front et la sĂ©curitĂ© des voies de communications. Au , les 142 unitĂ©s prĂ©vues n'Ă©taient pas toutes opĂ©rationnelles mais les LMU disposaient de 71 000 hommes. Une fois qu'une LMU n'Ă©tait plus requise par le Supreme Headquarters Allied Expeditionary Force il est retournĂ© en Belgique et a Ă©tĂ© dissous quelques semaines plus tard. Ainsi, pratiquement tous les LMU ont Ă©tĂ© dissous Ă  la fin de [3].

Un total de 75 000 militaires belges se trouvent en Allemagne le [4]

Organisation, personnels et moyens

Un transport de troupes M75

Fin 1983, la force terrestre aligne 69 667 combattants (en incluant les effectifs de la composante mĂ©dicale) dont 27 525 appelĂ©s[5]. Ils sont rĂ©partis dans une brigade blindĂ©e et trois brigades d'infanterie mĂ©canisĂ©es composant deux divisions, un rĂ©giment de commandos parachutistes, trois bataillons de reconnaissances, un bataillon de chars, deux bataillons d'infanterie motorisĂ©e, trois bataillons d'artillerie, un bataillon de missiles balistiques sol-sol, quatre bataillons de dĂ©fense antiaĂ©rienne (deux de missiles sol-air, deux de Flakpanzer Gepard), cinq bataillons du gĂ©nie militaire et quatre escadrons d'aviation lĂ©gĂšre. Elle dispose de 160 000 rĂ©servistes[6].

Leurs principaux matériels à cette date sont[7]:

Elle à des missions nucléaires avec des armes nucléaires tactiques (mines de démolitions, obus atomiques, missiles sol-sol et sol-air) de 1959 à 1992 des forces américaines mit à leur disposition dans le cadre du Partage nucléaire de l'OTAN[10].

En 1989, l'effectif est de 68 700 militaires; En cas de mobilisation gĂ©nĂ©rale, elle pouvait mettre en ligne six brigades et une vingtaine de bataillons[11].

AprÚs l'instauration de la « structure unique » qui chapeaute les forces armées belges depuis le , la force terrestre est devenue la « Composante Terre » de celles-ci.

Service militaire obligatoire

La suppression du service militaire obligatoire a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ©e en , au profit d'une armĂ©e de mĂ©tier qui devait alignĂ© 40 000 professionnels en 1997. Les 819 derniers appelĂ©s du contingent (contre 35 000 au dĂ©but des annĂ©es 1990) libĂ©rĂ©s le , Ă©taient tous affectĂ©s Ă  des tĂąches militaires sans caractĂšre opĂ©rationnel. Depuis 1993, la durĂ©e du service militaire Ă©tait de huit mois en Belgique et six mois pour les appelĂ©s envoyĂ©s en Allemagne[12].

Garnisons, Ă©coles, centres d'instruction et infrastructures

Écoles

À partir de 2021, tous les officiers de la force terrestre belge (une quarantaine par an pour l'infanterie, une centaine au total) seront formĂ©s dans les Ă©coles d'armes françaises[13].

Centres d'instruction

Les centres d'instruction ont pour mission d'assurer la formation militaire de base des hommes du rang, engagés volontaires ou appelés.

Un centre d'instruction pour l'infanterie était installé à Saive dans la province de LiÚge

Polygones de tir
Champs de manƓuvre

L'armĂ©e belge dispose de deux champs de manƓuvre: ceux de Bourg-LĂ©opold dans la Province du Limbourg et de Marche-en-Famenne en Province de Luxembourg.

HĂŽpitaux militaire
Villes de garnison

Parachutistes, commandos et unités spéciales (ESR)

« Paras » et « Cdos »

RĂ©giment Para-Commando (Belgique)

Brigade Para-Commando
ESR
Forces spéciales

La force terrestre au sein de l'OTAN

Un camion Unimog d'un poste de commandement belge en Croatie lors d'un exercice de l’OTAN en 2008.
Secteurs de responsabilité des corps d'armées de l'OTAN en Allemagne de l'Ouest depuis le retrait de la France du commandement intégré. Le Corps d'armée belge tenait le secteur sud du Norhag.

La Belgique Ă©tant l'un des membres fondateurs de l'OTAN, ses forces armĂ©es sont donc intĂ©grĂ©es dans le systĂšme de dĂ©fense globale de l'Europe de l’Ouest. En cette qualitĂ©, son armĂ©e a donc prit part, penfant la Guerre Froide, Ă  de nombreuses manƓuvres et exercices comme les manƓuvres « REFORGER » (acronyme anglo-saxon pour « REturn of FOrces in GERmany ») ou le Canadian Army Trophy.

Le 1(BE)Corps au sein du Northern Army Group[14]

Les Forces belges en Allemagne ont existé de 1946 à 2002.

Organigramme du 1er corps d'armée belge en 1989.

Équipement et armement

Fusils d'assauts

  • FN FAL (remplacĂ© par le FNC)
    FN FAL (remplacé par le FNC)
  • FN FNC (en cours de remplacement en 2018)
    FN FNC (en cours de remplacement en 2018)
  • FN SCAR L (remplaçant du FNC)
    FN SCAR L (remplaçant du FNC)

Armes de poing

Pistolets mitrailleurs et mitraillettes

Armement collectif

Armes d'appui
Mortiers et obusiers
Antichars
Drones
  • Drone B-Hunter
    Drone B-Hunter

VĂ©hicules de combats

Chars

Char Léopard I cédé par la Belgique aux forces armées brésiliennes.
Sherman Firefly

Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, l'armée blindée belge est équipée de chars M4 Sherman et notamment de sa version améliorée par les Britanniques MkVc Firefly.

M24 Chaffee
M26 Pershing
M41 Walker Bulldog
M47 Patton

Le char M47 est entrĂ© en service aux États-Unis en 1952. Quelque 8 676 M47 ont Ă©tĂ© produits aux dĂ©buts de la guerre froide, principalement pour Ă©quiper les partenaires de l'OTAN contre les forces du pacte de Varsovie dont 784 pour la Belgique[15], ils sont retirĂ©s des premiĂšres lignes en 1968.

LĂ©opard I

En 1966, l'armée belge décide de s'équiper du char Léopard 1 en remplacement de ses M47. 334 Léopard 1BE sont réceptionnés entre 1968 et 1971 équipant un maximum de 8 régiments blindés à 40 chars par unité ainsi qu'une école. En service jusqu'au pour les 83 ultimes exemplaires destinés au combat[16] - [17], ce véhicule va devenir l'un des symboles de la force terrestre. La Belgique sera ainsi le premier pays à acquérir à l'exportation cet engin. Ne différant que fort peu de la version allemande (FN MAG à la place de la MG3, coffrets latéraux modifiés), ces « léos » sont dénommés Léopard 1(BE).

Kanonenjagdpanzer

80 exemplaires de ce chasseur de chars furent acquis par la Belgique à partir de 1973. Ayant équipé jusqu'à 8 bataillons d'infanterie, ils resteront en service dans l'armée belge jusqu'en 1989.

Transports d'infanterie

Un AIFV-B belge Ă  bord d'un camion Iveco EuroTrakker en 2010.
AIFV

En 1979, la Belgique a passé une commande de 514 AIFV-B à produire localement. Les premiers véhicules sont livrés en 1982 et entrent en service actif en 1985[18].

M113

525 M113A-B (similaire au M113A2) sont commandĂ©s en mĂȘme temps que l’AIFV.

CVR(T)

Les véhicules de la famille des CVR(T) ont rejoint le service opérationnel en 1973 et ont quitté la force terrestre belge en 2003. Plus de 700 CVR(T) dans les différentes versions ont été construits localement sous licence britannique, afin de remplacer le char M41 Walker Bulldog et le VTT AMX-13 dans les unités de reconnaissance. La plupart des véhicules étaient engagés au sein des régiments de Chasseurs à Cheval déployés le long du Rideau de fer. « Ce n'est qu'à la fin de leur carriÚre opérationnelle que les CVR(T) ont pu déployer toutes leurs possibilités, notamment lors de missions en Somalie, au Rwanda, au Congo et dans les Balkans »[19].

Véhicules légers

Ancienne Land Rover Série III sous livrée belge

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le parc de vĂ©hicules lĂ©gers des armĂ©es belges est essentiellement constituĂ© de Jeeps Willys et par des utilitaires lĂ©gers britanniques. Ce matĂ©riel ayant atteint ses limites, il fut remplacĂ© par la Land Rover (SĂ©rie I (1949-1958) d'abord) fabriquĂ©e sous licence par la « SociĂ©tĂ© Nouvelle Minerva » Ă  partir de 1952, les utilitaires lĂ©gers Ă©tant quant Ă  eux remplacĂ©s par l'Unimog. Au parc de Land Rover/Minerva viendront Ă©galement s'adjoindre des Volkswagen 181.

Les unités para-commandos disposeront d'un véhicule assez particulier, l'AS 24 Trike, un véhicule tricycle aérotransportable et largable produit par la Fabrique nationale de Herstal dans les années 1960.

VĂ©hicules de servitude du temps de paix

Renault « R2087 », version militaire la Goélette, ici sous livrée de l'armée française.

Les différentes branches de la Force terrestre (Infanterie, Logistique, Administration, ..) se sont vues également équipées d'un important parc de voitures, camionnettes et utilitaires pour les missions de liaison, de transport de personnels, de livraison de piÚces détachées, etc. Ce parc comprenait notamment à une époque des Renault 4 dans différentes versions, des Volkswagen Combis, la Renault Goélette...

Aviation légÚre

HĂ©licoptĂšre Agusta A.109

Gendarmerie 1945-2000

Article détaillé: Gendarmerie (Belgique)

Campagnes et opérations

Afrique centrale (Congo belge, Zaïre, République démocratique du Congo, Rwanda)

Notes et références

Notes

  1. L’essentiel des bataillons d’infanterie fut utilisĂ© dans les zones de l’arriĂšre. Cette tĂąche acquit de plus en plus d’importance au fur et Ă  mesure que de grandes parties de l’Allemagne Ă©taient conquises en 1945. La prĂ©sence de troupes belges lĂ©gĂšrement Ă©quipĂ©es permettait aux unitĂ©s mieux Ă©quipĂ©es des principaux AlliĂ©s de poursuivre les opĂ©rations de combat sans avoir Ă  dĂ©tacher des Ă©lĂ©ments chargĂ©s de veiller Ă  la sĂ©curitĂ© de leurs lignes de communication. Toutefois, environ vingt de ces bataillons d’infanterie furent utilisĂ©s dans les combats lors de la bataille des Ardennes, aux Pays-Bas, dans la tĂȘte de pont de Remagen ainsi qu’à Pilsen en TchĂ©coslovaquie. En Belgique, le 5e bataillon de fusiliers jouit d’une reconnaissance particuliĂšre en raison de ses actions avec l’armĂ©e amĂ©ricaine au cours de la bataille des Ardennes.

Références

  1. (en) Foreign Volunteers of the Allied Forces, 1939 - 45, p. 16
  2. Pascal Deloge, « L’implication britannique dans l’armĂ©e belge au lendemain de la Seconde Guerre mondiale », Cahiers d'Histoire du Temps PrĂ©sent, no 7,‎ , p. 239-263 (lire en ligne).
  3. (en) Jean-Marie Van Wijnsberghe, « THE SHAEF UNITS 1944 - 1946 », sur http://www.be4046.eu/ (consulté le ).
  4. Christoph BrĂŒll, « Entre ressentiment et rĂ©-Ă©ducation. L'ArmĂ©e belge d'Occupation et les Allemands, 1945-1952 », Cahiers d'Histoire du Temps PrĂ©sent, no 23,‎ , p. 55-94 (lire en ligne).
  5. Military Technology, Vol.VII, Issue 12-1983,p. 59.
  6. Xavier Palson, La guerre de demain : Est/Ouest Les forces en présence, Taillandier, , 258 p. (ISBN 2235016006), p. 116.
  7. (en) The International Institute for Strategic Studies, The Military Balance 1983-1984, London, IISS, 152 p. (ISBN 0860790738), p. 26
  8. Pierre Arcq, « Le renouvellement des transporteurs de troupes de l'armĂ©e belge », Courrier hebdomadaire du CRISP, no 905,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  9. « Tableau des Honest-john », sur honest.john.free.fr (consulté le ).
  10. AndrĂ© Dumoulin et Quentin Michel, « La Belgique et les armes nuclĂ©aires », Courrier hebdomadaire du CRISP,‎ , p. 15 (lire en ligne).
  11. Joseph Henrotin, « L’agonie des forces armĂ©es belges », sur www.areion24.news, (consultĂ© le ).
  12. « Fin du service militaire obligatoire en Belgique », sur Libération, (consulté le ).
  13. Olivier Berger, « Programme Scorpion et rapprochement avec la France, " une révolution culturelle " pour l'armée de terre belge », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
  14. (de) « BSD/FBA 89 Gliederung und Stationierung der belgischen StreitkrÀfte in Deutschland im Jahre 1989 » [PDF], (consulté le ).
  15. (en) « 90mm Gun Tank M47 Patton II », sur http://www.tanks-encyclopedia.com/, (consulté le ).
  16. Guy Verbruggen, « Derniers coups de canon pour le Léopard », sur Armée belge, (consulté le )
  17. « L'armée belge se sépare du char Léopard », sur Radio-télévision belge de la Communauté française, (consulté le ).
  18. (en) < « FMS AIFV (Armored Infantry Fighting Vehicle) / (M113A1)United States (1975) », sur https://www.militaryfactory.com/ (consulté le ).
  19. Site du Musée de l'Armée

Voir aussi

Bibliographies

  • Jacques Champagne: L'artillerie Ă  l'ArmĂ©e belge Volume I: 1941-2001, Uigevrij De Krijger, 96 pages, Erpe 2001 (ISBN 9072547713)
  • (en) Nigel Thomas & Ronald Volstad: NATO Armies Today, Osprey Publishing, collection « Elite » no 16, 64 pages, 1987 (ISBN 9780850458220)
  • (en) Nigel Thomas: Foreign Volunteers of the Allied Forces 1939-45, Osprey Publishing, 1998.
  • Jean-Pierre Cunibert, De Vos L. et Strobbe M., La force terrestre belge, 1945-1980, Bruxelles, Forum de la Force Terrestre, , 175 p.

Liens externes

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