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Panzerfaust 3

Le Panzerfaust 3 est un lance-roquettes allemand destiné à la lutte antichar mais pouvant être engagé également contre des bâtiments. Fabriqué par la firme allemande DAG, cette arme est en service dans différentes armées.

Panzerfaust 3
Image illustrative de l'article Panzerfaust 3
Présentation
Pays d'origine Allemagne de l'Ouest Allemagne de l'Ouest
Type Lance-roquettes
Concepteur Dynamit Nobel AG
Fabricant Dynamit Nobel AG
IHI Aerospace (licence)
Date de création 1978–85
Poids et dimensions
Masse (non chargé) 2,3 kg (dispositif de visée et de mise à feu)
Masse (chargé) 12,9 kg avec ogive à charge creuse
13,3 kg (ogive à charge creuse en tandem)
13,3 kg (ogive antibunker)
Longueur(s) 0,95 m
Diamètre 60 mm (tube)
110 mm (ogive)
Caractéristiques techniques
Portée pratique 300 m contre une cible mouvante
400 m contre une cible fixe
Vitesse initiale 115 m/s

Description

Le tube est à usage unique, permettant son abandon sur le champ de bataille, dans un souci d'encombrement moindre en cas de changement rapide de position après un tir révélant sa position à l'ennemi. Seuls les dispositifs de visée et de mise à feu sont réutilisables. En 2022, un Panzerfaust 3 coûte 9 994 $ pour la version standard, et 11 108 $ pour la version IT-600 (version munie d'une assistance électronique). Un obus antichar standard coûte 297 $ et un obus anti-bunker coûte 202 $[1].

Pays en dotation

Opérateurs (en bleu) du Panzerfaust 3 en 2022.

Douze pays ont acquis officiellement cette arme en mars 2022[2]:

Utilisation

En Suisse

Panzerfaust HL Patrone 95 (PzF HL Pat 95) de l'Armée suisse avec une ogive de 124 mm construit en Suisse .

L'Armée suisse l'introduisit en écoles de recrues dès 1994 où il remplaça le tube roquette 58/80. À l'exercice, il tire la munition d'exercice « UPAT » (abréviation de l'allemand « Übung Patrone »), sans charge creuse et n'explosant pas à l'impact. Avant de former la recrue à cette munition, l'Armée suisse utilise une cartouche de 7,5 mm GP11 avec balle traçante comme munition d'exercice pour le tir d'exercice préparatoire au Panzerfaust 3, avant de passer à la munition UPAT. Depuis la fin des années 2010, il est remplacé progressivement par le MATADOR dans l'infanterie et par le NLAW au sein des grenadiers.

En Irak

Lors de la bataille de Mossoul, en , les peshmergas kurdes ont employé des Panzerfaust 3 pour lutter contre les véhicules piégés de l'État islamique[6].

Culture Populaire

Notes et références

  1. (en) Jon Guttman, « Panzerfaust 3: The Cold War weapon wrecking Russian tanks in Ukraine », sur Military Times, (consulté le )
  2. « Panzerfaust 3 (PzF 3) », sur Guide sur les Armes légères et de petit calibre (consulté le )
  3. (en) Gordon Arthur, « Weapons of the JGSDF », (consulté le ).
  4. (en) ARG, « Panzerfaust 3 Anti-Tank Rocket Launcher / Military-Today.com », sur military-today.com (consulté le ).
  5. Ludovic Monnerat, « Les armes antichars de notre armée doivent correspondre aux conditions du combat moderne! », sur https://www.checkpoint-online.ch/, (consulté le ).
  6. Mantoux 2016.
  7. (en) « Ukraine continues to receive military aid », sur www.army-technology.com, (consulté le ).

Liens externes

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