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RĂ©giment Para-Commando (Belgique)

Le rĂ©giment Para-Commando est l'unitĂ© d'Ă©lite de l'armĂ©e belge qui a Ă©tĂ© constituĂ©e dès 1952 Ă  partir des unitĂ©s parachutiste et commando crĂ©Ă©es, dix ans auparavant, en Grande-Bretagne, durant la Seconde Guerre mondiale. En 1989, le dĂ©mantèlement du rideau de fer entraĂ®ne la restructuration complète des armĂ©es occidentales et la disparition du service militaire. En 1991, la professionnalisation est en route et le rĂ©giment, complètement transformĂ©, est reconverti en brigade. Aujourd'hui, il est devenu le Special Operations Regiment.

RĂ©giment Para-Commando (Belgique)
Image illustrative de l’article Régiment Para-Commando (Belgique)
Écusson du régiment para-commando

Création 1952
Dissolution
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Allégeance Armée belge
Branche Composante terre
Type Unité d'élite
Devise Nec jactantia, nec metu
(Sans forfanterie, sans peur)

Instruction de base et brevets

La formation para-commando a, d'une manière gĂ©nĂ©rale, toujours compris une instruction de base d'une durĂ©e de 3 Ă  4 mois suivie du camp commando et du stage parachutiste. L'instruction de base comprend une formation de fusilier accompagnĂ©e d'une formation physique (marche rapide de 16 km avec arme et Ă©quipement de base en moins de 100 minutes, pistes d'obstacles et de corde chronomĂ©trĂ©es...). Auparavant, le bĂ©ret rouge ou vert Ă©tait remis Ă  l'issue de tests en fin de cette pĂ©riode. Par la suite, il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© de le remettre après le camp commando en mĂŞme temps que le brevet du mĂŞme nom.

Le camp commando comprend les activités suivantes : rocher, techniques amphibies, close combat, techniques commando... La durée est de un mois. Le camp se termine par un raid d'une semaine (le plus connu étant le raid de Corse partant de la base de Solenzara en direction de l'Incudine et des aiguilles de Bavella). Les candidats ayant réussi les épreuves obtiennent le brevet A Commando dont l'insigne est un triangle noir, pointe en bas, avec un poignard blanc porté sur la manche droite à hauteur de l'épaule.

Le stage parachutiste d'une durée d'un mois forme le candidat au saut à ouverture automatique de jour comme de nuit et avec l'équipement opérationnel (arme, sac, gaine). On y apprend également la constitution de colis parachutables (mitrailleuse, mortier, radio...) et certaines activités tactiques à l'atterrissage. À l'issue du stage qui comprend 8 sauts, est remis le brevet A Para dont l'insigne, appelé "wings" consiste en deux ailes bleues encadrant un parachute blanc. L'insigne se porte sur la poitrine au-dessus de la poche droite.

Le personnel

Les para-commandos ont toujours Ă©tĂ© recrutĂ©s sur base volontaire y compris les miliciens (VCCT / volontaires de carrière Ă  court terme) qui devaient y effectuer un service militaire plus long (15 mois) mais plus exaltant. Pour pallier le manque de personnel d'active, des volontaires fĂ©minins sont incorporĂ©s en 1975 (total de 10 en 1977-78). Comme le but est de leur assigner des fonctions non combattantes (employĂ©es, plieuses et rĂ©paratrices de parachutes…), les critères physiques pour l'obtention du bĂ©ret et du brevet commando sont adaptĂ©s. On constata que dans ce type d'unitĂ©, l'expĂ©rience n'Ă©tait guère concluante et en 1988, il ne restait plus que 5 para-commandos fĂ©minins au rĂ©giment. En 1988, le rĂ©giment comprenait 160 officiers, 450 sous-officiers et 1 600 caporaux et soldats ; le nombre de miliciens avait drastiquement chutĂ© Ă  300 Ă  la suite des impĂ©ratifs de « professionnalisation » imposĂ©s par les « hautes autoritĂ©s ».

Défilé du Pl TS du 3 Para à Courtrai en 1971 après remise des bérets lie-de-vin.

Historique

Création du Régiment (1952)

Le Lieutenant-Colonel Georges Danloy est désigné le 3 novembre 1951 pour commander le nouveau régiment. Le premier contingent de miliciens est incorporé le 30 janvier 1952.

Le régiment comprend alors l'État-Major Régiment (Namur), le 1 Bataillon Para (Bourg-Léopold), le 2 Bataillon Commando (Seilles), les deux centres d'entraînement (Schaffen et Marche-les-Dames) et le Centre d'Instruction Para-Cdo (Namur).

À Namur, les miliciens suivent pendant quatre mois une formation de base. Ensuite, ils sont divisés en deux groupes : les uns reçoivent une formation commando; les autres une formation parachutiste.

La base de Kamina

En 1947, la Belgique dĂ©cide d'installer une base mĂ©tropolitaine au Congo belge.  Le lieu choisi est Kamina et les travaux dĂ©butent en 1950.

La base (qui sera appelée Baka) est immense et comprend l'infrastructure d'une école de pilotage (piste, hangars), des installations de logements et de loisirs, un hôpital, une centrale électrique autonome et même un raccordement au réseau de chemins de fer.

Pour y transporter des troupes, la Belgique vient de renflouer un navire qui est tout naturellement appelĂ© T.N.A. KAMINA (Transport Naval Auxiliaire).  Dès 1950, il sert d'abord Ă  amener les volontaires de guerre en CorĂ©e.

En mai 1953, après 16 jours de voyage, ce navire dĂ©pose un dĂ©tachement de reconnaissance fort de 44 paras et commandos Ă  Banane, le port du Congo belge.  Ces hommes sont ensuite transfĂ©rĂ©s Ă  Baka pour prĂ©parer l'arrivĂ©e des gros dĂ©tachements.  Leurs mises en place se feront aussi par le T.N.A. KAMINA et par avion de Kitona Ă  Kamina ou mĂŞme en chemin de fer Ă  partir de l'Angola, alors colonie portugaise.

Les bataillons et les détachements

En 1953, le 1 Bataillon Para s'installe Ă  la citadelle de Diest.  Le 2 Bataillon Commando, toujours Ă  Seilles, prendra ses quartiers Ă  Namur en 1956.  L'instruction des dĂ©tachements se fait en Belgique avant leur dĂ©part pour Kamina.  Les premiers dĂ©tachements sont constituĂ©s d'une compagnie Para et d'une compagnie Commando coiffĂ©es par un petit commandement.

Au Congo, réside un cadre permanent. L'immensité du territoire impose pour tous les membres du nouveau régiment la formation au saut en parachute. En 1954, pour des raisons d'homogénéité, il est décidé que dorénavant tout le monde recevra les deux formations : para et commando. Elle ne sera complète qu'en 1958.

En 1955, par rationalisation, un bataillon est crĂ©Ă© Ă  Kamina; il est appelĂ© 3 Bataillon Para-Commando et absorbera les dĂ©tachements qui suivront.  Au mĂŞme moment un Centre de parachutage est installĂ© sur place.  Les dĂ©tachements suivants seront fournis alternativement par le 1 Para et le 2 Commando et intègreront le 3 Bataillon Para-Commando. Ă€ la suite des Ă©meutes du 4 janvier 1959, sera crĂ©Ă© le 4 Bataillon Commando Ă  Kitona et le 3 Bataillon sera renommĂ© 3 Bataillon Para. La situation de 1960 amènera les autoritĂ©s Ă  crĂ©er un 5e et un 6e bataillon.

Entraînement au Congo

Le sĂ©jour en Afrique dure 6 mois.  Le premier mois est une pĂ©riode d'adaptation avec des exercices et des bivouacs dans la rĂ©gion de Kamina.  Il y a ensuite la conversion sur Dakota.  En Belgique, les Para-commandos avaient Ă©tĂ© brevetĂ©s sur C-119 mais au Congo, on utilisait toujours le DC-3 "Dakota".  Il fallait donc apprendre un autre drill. La mĂ©tĂ©o du Congo Ă©tait bien sĂ»r plus propice aux sauts en parachute.

Les trois derniers mois étaient réservés aux grands exercices et en particulier :

"Sweep and kill" se dĂ©roulait pendant plusieurs jours dans la vallĂ©e au relief très accidentĂ© de la Lujima (au nord de Kamina).  Après le parachutage du bataillon avec tout son matĂ©riel et armement, il y avait des regroupements de compagnie suivis de longues marches tactiques et de deux attaques. Le premier objectif Ă©tait tenu par des "miliciens coloniaux" et les tirs Ă©taient, bien entendu, Ă  blanc.  Pour la seconde attaque, des cibles avaient Ă©tĂ© disposĂ©es sur le terrain et les tirs se faisaient Ă  balles rĂ©elles.  Celles-ci, avec des vivres, Ă©taient livrĂ©es, après la première attaque, par un ravitaillement par air sur une zone choisie et balisĂ©e par les troupes au sol.

"Tungulu" (exercice survie) fut créé par le capitaine Militis. Après un parachutage, les hommes, par équipes de 10, doivent parcourir 120 km en dix jours à travers la savane et les galeries forestières. Ils disposent du minimum mais ni eau ni vivres. Ils doivent se débrouiller avec les fruits et plantes qu'ils trouvent ou, pour de rares chanceux, de produits de la chasse ou de la pêche. Pour les conseiller, ils sont accompagnés d'un instructeur et d'un guide indigène.

La période de troubles

Ă€ la suite des Ă©meutes de janvier 1959 Ă  LĂ©opoldville, le 3e Bataillon Para-Commando participe au rĂ©tablissement de l'ordre.  Il est renforcĂ© par le 2e Bataillon Commando envoyĂ© de Belgique ainsi que par un dĂ©tachement qui Ă©tait de retour au pays et fit demi-tour.  Après rĂ©organisation et changement d'appellation, le 4e Commando s'installe Ă  Kitona et un Ă©phĂ©mère 5e Para-Commando Ă  Kamina.

En novembre 1959, le 3e Bataillon Para (nouvelle appellation) est envoyé au Rwanda.

Ă€ la veille du 30 juin 1960, deux bataillons sont au Congo (le 1 et le 6) , un au Rwanda (le 4) et un en Urundi (le 3).

En septembre 1960, les para-commandos ont évacué le Congo et à la mi-1962, le Rwanda et l'Urundi.

Retour au pays

Le commandement se rĂ©tablit entièrement Ă  la citadelle de Namur. Le 1er Bataillon Para regagne son quartier de Diest en aoĂ»t 1962, le 2 Bataillon Commando celui de Flawinne oĂą il s'Ă©tait installĂ© en 1961.  Le 3 Bataillon Para s'installe Ă  Lombardsijde et y incorpore ses nouvelles recrues le .  Le 4 Bataillon Commando est dissous le et passe Ă  la rĂ©serve. Les Centres d'entraĂ®nement continuent leurs activitĂ©s.

Dans les annĂ©es 1960 et 70, le RĂ©giment compte 2,500 hommes dont 1.500 miliciens. Ces derniers prestent une pĂ©riode de 15 mois dont les 3 derniers (ou 5 selon la durĂ©e du service militaire) comme volontaires de carrière court terme. Comme il y a trois bataillons, afin d'assurer une certaine continuitĂ©, tous les 5 mois, un bataillon incorpore environ 500 miliciens. La langue ne pose aucun problème. Les bataillons ont deux compagnies de combat d'un mĂŞme rĂ©gime linguistique et une de l'autre; l'Ă©tat-major et la compagnie Ă©tat-major sont bilingues. L'instruction n'a pas changĂ© : 4 mois pour gagner le bĂ©ret suivis des brevets para et commando. Chaque centre d'entraĂ®nement a la capacitĂ© d'accueillir un demi-bataillon.

L'entraînement

Le retour de toutes les unités permet au Régiment d'organiser de grandes manœuvres en Belgique. Ceci ne l'empêche toutefois pas de chercher des possibilités hors frontières. Un premier accord avec la France aboutit à la possibilité d'exécuter des raids en Corse et, en hiver, des sauts dans la région de Pau où la météo est beaucoup plus favorable. L'entraînement aux opérations héliportées peut s'effectuer grâce à l'appui des Américains et des Allemands. Aux Pays-Bas, les "mariniers" accueillent les para-commandos pour des exercices amphibies.

Une véritable formation au combat ne peut toutefois s'acquérir que par des exercices d'unité à feux réels. Le Régiment obtient l'autorisation du Royaume-Uni d'accéder régulièrement au camp militaire d'Otterburn situé aux portes de l’Écosse. Le camp est immense et le relief des monts Cheviot permet d'exécuter, entre autres, des attaques à feux réels aux niveaux peloton et compagnie. Les exercices sont très réalistes grâce à un ingénieux système de cibles cachées commandées par câbles souterrains. À partir de 1963, toutes les recrues para-commando iront donc s'aguerrir à Otterburn.

La composante terrestre de la Force Mobile de l'OTAN est créée en 1960. Elle doit pouvoir intervenir rapidement en cas de menace sur les flancs du Commandement allié en Europe. C'est une brigade multinationale avec un état-major permanent basé à Seckenheim en Allemagne. Divers pays y participent : l'Allemagne, le Canada, les États-Unis, l'Italie, le Luxembourg, le Royaume-Uni et la Belgique qui y affecte le bataillon para-commando dont les miliciens sont les plus anciens. Des exercices ont lieu en Norvège, au Danemark en Grèce et en Turquie.

L'Ă©volution et la professionnalisation

En 1963, est créée à Flawinne une compagnie antichar équipée de missiles ENTAC montés sur jeeps. Cette compagnie s'articule en trois pelotons de deux sections. Chacune est équipée de deux postes de tir. La même année, est discrètement constitué à Lombardsijde un peloton frogmen (nageurs de combat). Ce petit détachement se compose uniquement de professionnels qui se spécialisent dans l'infiltration en kayak et sous l'eau avec des appareils respiratoires à oxygène ne laissant rien paraître en surface. La mer et les multiples canaux de la région de Nieuport sont propices à l'entraînement de cet embryon de force spéciale.

En 1974, une batterie d'artillerie légère (obusiers de 105 mm tractés) est formée à Brasschaat. Elle est affectée à la Force mobile de l'OTAN dont les unités d'artillerie sont entraînées à opérer de manière intégrée. Des périodes de tir appelées "Ardent Ground" sont organisées régulièrement. En 1975, un Escadron de reconnaissance est constitué à Stockem. Il est équipé de blindés légers de type CVRT. La formation de ces deux unités se fera au détriment des bataillons qui perdront leurs unités Recce et mortiers 81 mm.

En 1977, le 3 Bataillon Para aura complètement quitté Lombardsijde et sera regroupé à Tielen près de Turnhout.

Le Régiment est, bien entendu, amené à suivre l'évolution de l'armée belge vers la professionnalisation. L'incorporation directe des miliciens devenus moins nombreux dans les bataillons n'est plus possible. L'instruction de base est désormais donnée dans une compagnie instruction créée au Centre d'Entraînement Commando.

En 1991, le RĂ©giment devient Brigade.

Les engagements

Novembre 1964, Crise congolaise : Parachutistes belges partant de Kamina pour secourir les otages de Stanleyville.
Soldat belge couché devant des cadavres d’otages, en novembre 1964 à Stanleyville. Le soldat du premier plan a admis près de 50 ans plus tard avoir été requis de prendre cette pose (très peu tactique) pour la photo.
Un mortier de 81 mm du Régiment Para-Commando lors de manœuvres de l’OTAN en Angleterre en 1987.
Actions diverses à la suite de l'indépendance.
Sauts opérationnels sur Stanleyville et Paulis.
Sauvetage et sĂ©curisation de plus de 2 375 otages.
Acheminement de vivres pour les populations touchées par la famine au Sahel.
  • Mai 1978 : opĂ©ration de secours Red Bean au ZaĂŻre (ex-Congo Belge, actuellement RĂ©p. DĂ©m. du Congo).
Atterrissage d'assaut sur Kolwezi.
Sauvetage et sécurisation de populations et expatriées occidentaux au Shaba (ex-Katanga).
  • FĂ©vrier 1979 : mission de coopĂ©ration militaire Green Apple au ZaĂŻre (ex-Congo Belge, actuellement RĂ©p. DĂ©m. du Congo).
Instruction des Forces Armées Zaïroises à Kitona.
Une Ă©quipe de tir MILAN Ă  bord d'un navire de la Force Navale belge.
  • Novembre 1990 : opĂ©ration de secours Green Beam au Rwanda.
Sauvetage et sécurisation des expatriés.
  • Mai Ă  juin 1991 : mission d'aide humanitaire Blue Lodge en Irak.
Participation à l'action d’aide internationale Provide Comfort mise sur pied par les États-Unis dans le nord de l’Irak
  • Sept. Ă  nov. 1991 : opĂ©ration de sĂ©curisation Blue Beam au ZaĂŻre.

Les commandants

remarque : BEM signifie breveté d'état-major (brevet délivré par l'École de Guerre)
1951 – 53 : Lieutenant-colonel Danloy
1953 – 56 : Lieutenant-colonel BEM Vivario
1956 – 60 : Lieutenant-colonel BEM Delperdange
1960 – 63 : Lieutenant-colonel BEM Van der Heyden
1963 – 65 : Colonel Laurent
1965 – 68 : Colonel BEM P. Roman
1968 – 71 : Lieutenant-colonel Lemasson
1971 – 73 : Lieutenant-colonel BEM Segers
1973 – 76 : Colonel BEM Rousseaux
1976 – 78 : Colonel BEM Depoorter
1978 – 80 : Colonel BEM Wilmotte
1980 – 82 : Colonel BEM Kesteloot
1982 – 84 : Colonel BEM Verstraeten
1984 – 87 : Colonel BEM De Clerck
1987 – 90 : Colonel BEM Malherbe
1990 – 93 : Colonel BEM De Smet

Les chefs d'Ă©tat-major

1952 – 195? : Major Laurent
195? – 1962 : Major Lessire
1962 – 1966 : Lieutenant-colonel Janssens
1966 – 1968 : Lieutenant-colonel BEM Segers
1968 – 1970 : Lieutenant-colonel BEM Rousseaux
1970 – 1973 : Lieutenant-colonel BEM / BAM Evraert
1973 – 1974 : Lieutenant-colonel BEM Depoorter
1974 – 1975 : Major du Bois de Vroylande
1975 – 1978 : Lieutenant-colonel BEM Kesteloot
1978 – 1980 : Lieutenant-colonel Verbeke
1980 – 1982 : Lieutenant-colonel BEM Jeunehomme
1982 – 1985 : Lieutenant-colonel Uyttersprot
1985 – 1988 : Lieutenant-colonel BEM Ix
1988 – 1990 : Lieutenant-colonel Ghesquiere
1990 – 1993 : Lieutenant-colonel Brijs

Les unités du Régiment

  • un Ă©tat-major et compagnie QG
  • trois bataillons de combat d'active : 1Para, 2Cdo, 3Para
  • un bataillon de combat de rĂ©serve : 4Cdo
  • un centre d'entraĂ®nement au parachutage
  • un peloton de ravitaillement par air (intĂ©grĂ© au centre d'entraĂ®nement au parachutage)
  • un centre d'entraĂ®nement commando
  • une compagnie Ă©cole (intĂ©grĂ©e ultĂ©rieurement au centre d'entraĂ®nement commando)
  • une compagnie antichar (avec missiles ENTAC) crĂ©Ă©e en 1963
  • une batterie d'artillerie (avec obusiers 105 mm tractĂ©s) crĂ©Ă©e en 1974
  • un escadron de reconnaissance (sur chenillĂ©s lĂ©gers CVRT) crĂ©Ă© en 1975
  • un dĂ©tachement de nageurs de combat, officialisĂ© en 1971 (intĂ©grĂ©s ultĂ©rieurement au centre d'entraĂ®nement commando)
  • un noyau mobilisateur
  • un centre mĂ©dical

Bibliographie

  • Fascicule Paracommando 1942-1967 - Impr R. POOT Strombeek 1967
  • Le RĂ©giment Para-Commando de 1952 Ă  nos jours – de Pierpont – Lefèvre 1977
  • Paras du Monde entier – Pierre Vandevoorde 1981
  • BĂ©rets rouge BĂ©rets verts… - E. Genot 1986

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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