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Hermes (Oise)

Hermes est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Hermes
Eglise Saint Vincent de Hermes
Blason de Hermes
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Oise
Arrondissement Beauvais
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Beauvaisis
Maire
Mandat
Grégory Palandre
2020-2026
Code postal 60370
Code commune 60313
DĂ©mographie
Population
municipale
2 510 hab. (2020 en augmentation de 1,91 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 214 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 21â€Č 30″ nord, 2° 14â€Č 48″ est
Altitude Min. 43 m
Max. 139 m
Superficie 11,72 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Hermes
(ville-centre)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Mouy
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Hermes
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Hermes
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Hermes
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Hermes

    L'abbaye cistercienne de Froidmont, dépendant du diocÚse de Beauvais, se trouvait sur le territoire de cette commune.

    GĂ©ographie

    DominĂ©e par le Mont de Hermes (139 m), la zone habitĂ©e est limitĂ©e naturellement par la forĂȘt de Hez-Froidmont au nord, et une zone marĂ©cageuse au sud. La majoritĂ© de la zone habitĂ©e se trouve dans le creux de la vallĂ©e du ThĂ©rain.

    Communes limitrophes

    AccolĂ©e Ă  Berthecourt avec laquelle elle partage une gare, Hermes est sĂ©parĂ©e topologiquement de ses autres voisines. La dĂ©partementale 12 la relie Ă  Bailleul-sur-ThĂ©rain et Saint-Felix. Bresles et La Neuville-en-Hez sont sĂ©parĂ©es de Hermes par l'avancĂ©e de la forĂȘt de Hez-Froidmont, tandis que Heilles et Mouchy-le-ChĂątel se trouvent de l'autre cĂŽtĂ© d'une zone marĂ©cageuse.

    Hameaux et Ă©carts

    Le Thérain à Hermes.

    Hermes est un regroupement d'anciens hameaux fédérés en une seule unité administrative, à savoir : Blainville, Carville, Friancourt, Hermes, Granville, Méhécourt, Marguerie. Ces hameaux sont soit connexes le long du Thérain, soit des écarts situés au milieu d'une portion cultivée de la commune.

    Hydrographie

    Le Thérain traverse la commune.

    RĂ©seau routier

    La commune est traversée par la départementale 12 reliant Beauvais à Creil dans la partie nord de l'agglomération. La départementale 125 traverse toute la longueur de Hermes pour franchir le Thérain en centre-bourg, en direction de Noailles et la nationale 1.

    Réseau ferré

    La commune est desservie par la gare d'Hermes-Berthecourt. La ligne de Creil à Beauvais a été construite de 1855 à 1857 pour le compte de la Compagnie des chemins de fer du Nord. Elle comportait deux voies jusqu'en 1947. Aujourd'hui, les croisements de TER se font en gares de Hermes et de Mouy - Bury. Cette ligne a été empruntée par la célÚbre Micheline, un autorail sur pneus, de 1936 à l'entrée en guerre.

    Climat

    Hermes est située en Picardie, et bénéficie d'un climat océanique.

    On constate une relativement faible amplitude thermique entre l'hiver et l'Ă©tĂ©, la tempĂ©rature moyenne restant comprise entre O°C et 23 °C. On a toutefois constatĂ© des records historiques de −19,6 °C le 29 janvier 1954 et de 36,6 °C le 4 aoĂ»t 1990.

    Les précipitations mensuelles enregistrées sont relativement uniformes tout au long de l'année et oscillent autour de 56mm en moyenne.

    MoisJanv.Fév.MarsAvr.MaiJuinJuil.AoûtSept.Oct.Nov.Déc.Année
    Températures maximales moyennes (°C) 5,4 6,8 9,9 13,3 17,2 20,4 22,7 22,7 20,8 15,2 9,3 6,2 14,1
    Températures minimales moyennes (°C) 0,3 0,6 2,1 4,1 7,3 10,2 11,1 11,8 9,8 7 3,1 1,1 5,8
    Températures moyennes (°C) 2,9 3,7 6 8,7 12,3 15,3 17,4 17,3 14,8 11,1 6,2 3,7 9,9
    Insolation(h) 54 81,2 122,1 164,9 195,7 209,2 221,1 208,4 160,5 114,9 70,7 47,2 1649,9
    Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 57 46.4 54.2 46,6 58,5 57 50,1 51,4 51,5 60,5 63 60,4 656,8
    Source : Climatologie mensuelle - Beauvais-Tillé, France.

    Urbanisme

    Typologie

    Hermes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Hermes, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 3 communes[6] et 5 133 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[7] - [8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[9] - [10].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (53 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (50,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (46,6 %), terres arables (29,3 %), zones urbanisĂ©es (7,4 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (6,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (6 %), prairies (4,3 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[12].

    Toponymie

    Le nom d'origine Mons Hermarum (ou mont d'HermÚs) viendrait du culte de ce dieu, rencontré en Belgique et dans le Nord de la France (Belgica romaine)[13].

    Histoire

    Préhistoire

    Hermes est un lieu habité depuis des millénaires. Avec la commune de Bailleul-sur-Thérain, elle constitue l'un des deux pÎles prouvés d'habitation néolithique dans la vallée moyenne du Thérain. Un dolmen-ossuaire contenant quelque 400 restes y a été trouvé en 1837.

    Avant J.-C.

    Implantée en plein pays bellovaque, la bourgade est le seul gué à la ronde sur le Thérain, dont le cours était plus important qu'aujourd'hui. Le village était à l'extrémité d'une route gauloise le reliant à Clermont, et une étape sur la route reliant Beauvais à Senlis. Elle a vu se dérouler en 51 av. J.-C. un des épisodes guerriers de la campagne de César contre les Belges sur une proéminence toute proche, aujourd'hui encore appelée Mont-César (située sur le territoire de Froidmont). Elle fera l'objet par la suite d'une occupation gallo-romaine. Ce vicus romain est désigné sous le nom de Ratumagus[14], d'aprÚs le nom retrouvé sur une statue équestre exhumée lors des fouilles de l'abbé Hamard (dÚs 1877).

    Période mérovingienne

    Les mĂȘmes fouilles effectuĂ©es par l'abbĂ© Hamard sur le Mont de Hermes mettent au jour une nĂ©cropole mĂ©rovingienne qui livrera plusieurs milliers d'objets.

    Moyen Âge

    Le territoire de la future Hermes est contrÎlé par les moines cisterciens de l'abbaye de Froidmont, abbaye-fille de l'abbaye Notre-Dame d'Ourscamp fondée en 1134. On trouve trace en 1143 d'un Mons Hermarum qui devient en 1170 Harmae. Il semble faire l'objet d'une lutte d'influence entre les pouvoirs seigneurial et religieux.

    • Messire Goramus, chapelain de Merlemont et Pierre Doyen d'Hermes interviennent, en 1202, dans une querelle entre les habitants de Merlemont et les religieux de Froidmont, Ă  propos du droit de passage dans la ruelle aux Vacques (ce hameau dĂ©pend aujourd'hui de la commune de Villers-Saint-SĂ©pulcre).

    Sous protection des comtes de Clermont, Harmae voit se construire en 1187 une forteresse sur ordre de Catherine de Clermont, future Ă©pouse de Louis, comte de Blois. L'Ă©vĂȘque de Beauvais Philippe de Dreux fera dĂ©truire cette forteresse peu aprĂšs. Une nouvelle fois relevĂ©e, elle perdurera jusqu'au XVe siĂšcle. Elle est connue comme un repaire de brigands lors de la guerre de Cent Ans et la grande Jacquerie, et sera dĂ©finitivement dĂ©truite en 1431.

    Depuis le XVIIIe siĂšcle

    La date d'apparition de la dénomination moderne Hermes est inconnue, mais est déjà constatée sur la carte de Cassini, dont les relevés ont été terminés en 1789. La Révolution française marque la fin de la domination abbatiale, et crée la commune.

    Un chemin de fer secondaire Ă  voie mĂ©trique appelĂ© « Chemin de fer de Hermes Ă  Beaumont ou « HB » acheminait de 1880 Ă  1949 marchandises (essentiellement des briques fabriquĂ©es Ă  Noailles et des betteraves) et voyageurs sur les 32 km de ligne sĂ©parant Hermes de Beaumont. L'Ă©cartement spĂ©cifique des rails de cette ligne obligeait Ă  un transbordement en gare de Hermes pour acheminer les marchandises.

    Durant la seconde Guerre mondiale, la gare de Hermes-Berthecourt a subi de nombreux bombardements alliés, l'armée allemande utilisant la voie ferrée pour transporter les V1 entreposés dans les carriÚres de Saint-Maximin[15].

    Fin 2016, les maires de Berthecourt et d'Hermes envisagent la fusion de leurs communes sous le régime de la commune nouvelle, soulignant les liens anciens liant leurs habitants et la nécessité de concevoir de maniÚre coordonnée l'aménagement du quartier de la gare[16].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxiÚme circonscription de l'Oise.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Noailles[17]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Mouy

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la communauté de communes Rurales du Beauvaisis (CCRB), créée le .

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique (Loi NOTRe) du 7 aoĂ»t 2015, prĂ©voyant que les Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale (EPCI) Ă  fiscalitĂ© propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[18], le prĂ©fet de l'Oise a publiĂ© en octobre 2015 un projet de nouveau schĂ©ma dĂ©partemental de coopĂ©ration intercommunale, qui prĂ©voit la fusion de plusieurs intercommunalitĂ©s, et en particulier de la communautĂ© d’agglomĂ©ration du Beauvaisis et de la communautĂ© de communes rurales du Beauvaisis, de maniĂšre Ă  crĂ©er un nouvel EPCI rassemblant 44 communes pour 93 341 habitants[19]. MalgrĂ© les rĂ©ticences du prĂ©sident de la CCRB[20], le schĂ©ma est entĂ©rinĂ©[21] - [22].

    La fusion prend effet le , et la commune est dĂ©sormais membre de la communautĂ© d’agglomĂ©ration du Beauvaisis (CAB).

    Politique locale

    L'Ă©lection municipale de 2014 a Ă©tĂ© annulĂ©e par le tribunal administratif d'Amiens puis le Conseil d’État en raison du trĂšs faible Ă©cart de voix (5 bulletins) obtenues par les listes et d'une propagande irrĂ©guliĂšre de M. Pagny[23], mais l'Ă©quipe municipale Ă©lue est restĂ©e en fonction jusqu'Ă  la notification de la dĂ©cision du Conseil d’État, date Ă  laquelle une dĂ©lĂ©gation spĂ©ciale a Ă©tĂ© mise en place par le prĂ©fet. Le premier tour des Ă©lections municipales partielles a vu la victoire de l'Ă©quipe de GrĂ©gory Palandre sur celle de Laurent Pagny[24], et le conseil municipal a Ă©lu le nouveau maire le 4 juillet 2015[25].

    Liste des maires

    De 1789 Ă  1799, les maires Ă©taient Ă©lus pour un mandat de deux ans et rĂ©Ă©ligibles, ce qui explique le nombre de mandats de M. Isore. Par la suite, les prĂ©fets nommĂšrent les maires jusqu'en 1871, d'oĂč les mandats de longueur irrĂ©guliĂšre constatĂ©s sur cette pĂ©riode. Le mandat moderne (six ans, renouvelable) remonte Ă  cette date.

    Liste des maires successifs depuis la Libération de la France[Note 3].
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1944 1945 Georges Levasseur
    1945 1947 Fernand Ruelle
    1947 1953 LĂ©on Derebergue
    1953 1960 Amand Brault PCF Ouvrier tourneur sur bois, journaliste
    Membre de l'Assemblée constituante de 1946
    DĂ©putĂ© de l'Oise (1946 → 1955)
    Décédé en fonction
    1960 1964 Marius Bressieux
    1964 1965 Lucien Ansotte
    1965 1977 Guillaume Vandenplas
    1977 2008 Roland Caron PCF puis MDC
    puis SE
    Technico-commercial
    22 mars 2008[26] 18 mai 2015 Laurent Pagny PRG MĂ©canicien
    Élection de 2014 annulĂ©e par le Conseil d'État[23] - [27]
    4 juillet 2015[24] - [25] - [28] En cours
    (au 9 février 2017)
    Gregory Palandre SE Cadre commercial

    Conseiller dĂ©lĂ©guĂ© au tourisme Ă  la communautĂ© d’agglomĂ©ration du Beauvaisis. Vice prĂ©sident du SIVT

    DĂ©mocratie participative

    La commune s'est doté en 2014 d'un conseil municipal des jeunes[29].

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[31].

    En 2020, la commune comptait 2 510 habitants[Note 4], en augmentation de 1,91 % par rapport Ă  2014 (Oise : +1,35 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    570663650750750759768754754
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    7608549421 0911 2021 2741 3471 3511 306
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3901 4911 5771 5611 5571 4741 4061 3121 295
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    1 6351 5881 8021 8281 9642 3312 3902 3912 539
    2014 2019 2020 - - - - - -
    2 4632 5092 510------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee Ă  partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  38,5 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 20,7 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 22,8 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 1 233 hommes pour 1 271 femmes, soit un taux de 50,76 % de femmes, lĂ©gĂšrement infĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,11 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[33]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,2
    90 ou +
    0,5
    4,5
    75-89 ans
    6,4
    14,8
    60-74 ans
    14,9
    21,1
    45-59 ans
    20,7
    19,7
    30-44 ans
    20,0
    17,7
    15-29 ans
    17,0
    22,0
    0-14 ans
    20,5
    Pyramide des ùges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[34]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,3
    75-89 ans
    7,5
    15,1
    60-74 ans
    15,8
    20,9
    45-59 ans
    20,1
    19,5
    30-44 ans
    19,4
    17,9
    15-29 ans
    16,5
    20,8
    0-14 ans
    19,4

    Santé

    Afin de réduire les coûts des soins, la municipalité a organisé en 2016 une mutuelle communale, permettant ainsi la souscription à un tarif de groupe une complémentaire santé[35]

    Culture locale et patrimoine

    Monuments historiques

    L'Ă©glise Saint-Vincent.
    Vestiges de l'abbaye de Froidmont.

    Hermes compte deux monuments historiques sur son territoire :

    • L'Ă©glise Saint-Vincent, rue du 11-Novembre (RD 125) (inscrite monument historique par arrĂȘtĂ© du [36]) : Hermes est l'un des bourgs les plus anciens du Beauvaisis, et son Ă©glise possĂšde ainsi l'une des plus anciennes nefs du dĂ©partement. Elle remonte en partie au XIe siĂšcle, comme l'indique l'appareil en petits moellons cubiques du mur mĂ©ridional. Cette nef a toutefois perdu son authenticitĂ© avec l'installation d'un plafond Ă  caissons en 1722 et une reconstruction partielle pendant la seconde moitiĂ© du XIXe siĂšcle, qui concerne les portails, les fenĂȘtres latĂ©rales, et l'unique bas-cĂŽtĂ©, ajoutĂ© Ă  la pĂ©riode gothique flamboyante au nord de la nef. Mais l'Ă©glise Saint-Vincent Ă©tait surtout rĂ©putĂ©e pour son beau clocher roman Ă  deux Ă©tages de beffroi. BĂąti sur un terrain instable et repris en sous-Ɠuvre au milieu du XVIe siĂšcle, il s'est malheureusement effondrĂ© en 1919, et emporta dans sa chute la premiĂšre travĂ©e du chƓur et la chapelle latĂ©rale nord. En 1927, il fut remplacĂ© par un clocher moderne assis sur la toiture de la nef. Restent encore indemnes l'abside et la chapelle latĂ©rale sud du deuxiĂšme quart du XVIe siĂšcle, qui sont bĂąties avec soin et reflĂštent de maniĂšre exemplaire la transition du style flamboyant vers la Renaissance. Quelques autres Ă©lĂ©ments peu Ă©vocateurs sont d'un intĂ©rĂȘt purement archĂ©ologique : ce sont les vestiges du transept primitif contemporain de la nef, dont trois arcades ; une baie bouchĂ©e du XIIIe siĂšcle dans le mur occidental de la chapelle latĂ©rale nord ruinĂ©e ; et deux chapiteaux ioniques antiques rĂ©employĂ©s vers 1559 pour l'arcade mĂ©ridionale de l'ancienne base de clocher[37].
    • L'abbaye de Froidmont (inscrite comme monument historique par arrĂȘtĂ© du , grange ruinĂ©e classĂ©e par dĂ©cret du 4 dĂ©cembre 1995[38]) : Cet Ă©tablissement religieux est fondĂ© en 1134 par Eudes (ou Odon) II, Ă©vĂȘque de Beauvais, et Alix de Dammartin. L'abbaye est peuplĂ©e par douze moines venant de l'Ourscamp. Elle est soutenue au fil des siĂšcles par le roi Louis VII, l'Ă©vĂȘchĂ© du Beauvaisis, par les seigneurs de Bulles et par de nombreux autres seigneurs. C'est l'une des neuf abbayes cisterciennes que compte l'actuel dĂ©partement de l'Oise sous l'Ancien RĂ©gime. À son apogĂ©e au XIIIe siĂšcle, le nombre de moins atteint les cent cinquante, dont une centaine de convers. La guerre de Cent Ans et les incursions anglaises du XIVe et XVe siĂšcle mettent Ă  mal l'abbaye. Un total de trente-quatre abbĂ©s in titulum se succĂšdent jusqu'en 1528, quand le rĂ©gime de la commende est instaurĂ© avec le premier abbĂ© commendataire, Claude de BĂšze. Dans un premier temps, cette phase est marquĂ©e par un renouveau, car l'ensemble des bĂątiments sont reconstruits, et une nouvelle Ă©glise est consacrĂ©e en 1534. Mais le nombre de moines ne cesse de diminuer et n'est plus que de dix en 1790, un an avant la suppression des ordres religieux sous la RĂ©volution française. L'abbaye est alors vendue comme bien national, et presque tous les bĂątiments sont rapidement dĂ©molis. Ne subsistent que le mur d'enceinte, remarquablement bien conservĂ©, et les vestiges de quelques locaux voĂ»tĂ©s, pressier et celliers. De l'autre cĂŽtĂ© de la rue, la ferme de l'abbaye est encore presque complĂšte, mais ses bĂątiments se trouvent dans un Ă©tat de dĂ©labrement avancĂ©, et la charpente de la grange dĂźmiĂšre s'est en partie Ă©croulĂ©e, le classement aux monuments historiques Ă©tant venu trop tard pour prĂ©server l'Ă©difice[39].
    • Le chĂąteau de La Trye, domaine de Froidmont, est situĂ© dans un parc de 6,5 hectares, en lisiĂšre de la forĂȘt domaniale de Hez-Froidmont.

    Autres éléments du patrimoine

    • La mairie d'Hermes : Les dimensions imposantes de cette bĂątisse construite en 1884 sont hors de proportions du nombre d'habitants de l'Ă©poque. La massivitĂ© du bĂątiment, opposĂ©e Ă  celle de l'Ă©glise situĂ©e de l'autre cĂŽtĂ© de la rue, rappelle le fort antagonisme existant alors entre les autoritĂ©s civile et religieuse.
    • La chapelle Notre-Dame de Bon-Secours, rue du 8-Mai.
    • Le Lavoir de MĂ©hĂ©court, dans l'ancien hameau du mĂȘme nom, rue de MĂ©hĂ©court / rue de la Place-des-FĂȘtes
    • Le lavoir de CaillouĂ«l, au hameau du mĂȘme nom, rue Dupille
    • L'exposition de matĂ©riel agricole ancien, rue Dupille
    • La croix monolithique prĂšs de l'abbaye de Froidmont.
    • La fontaine couverte sur le chemin forestier de Froidmont, dans la forĂȘt de Hez-Froidmont
    • Chapelle Notre-Dame de Bon-Secours.
      Chapelle Notre-Dame de Bon-Secours.
    • Lavoir de MĂ©hĂ©court.
      Lavoir de Méhécourt.
    • Lavoir de CaillouĂ«l.
      Lavoir de Caillouël.
    • Vieille charrue Ă  CaillouĂ«l.
      Vieille charrue à Caillouël.
    • Croix monolithique.
      Croix monolithique.
    • Fontaine dans la forĂȘt.
      Fontaine dans la forĂȘt.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason de Hermes Blason
    Tiercé en pairle renversé : au 1er de gueules à six rais d'or posés en étoile, au 2e d'azur à une fleur de lys épanouie d'or, au 3e d'or à un oiseau contourné, regardant, essorant, au naturel, becqué et membré de gueules[40].
    Devise
    Vaillance - Justice - Constance
    DĂ©tails
    Reprend, dans l'ordre, les sceaux suivants : de Pierre Prevost de Hermes, datant d' ; de Pierre Le Prevost, datant de et de Pierre Decani de Hermes, datant d'.

    Adopté en 1982.

    Annexes

    Bibliographie

    • AbbĂ© Hamard, Fouilles de Hermes (Oise) : Notice sur la dĂ©couverte du Vicus romain Ratumagus, deuxiĂšme Ă©dition, augmentĂ©e d’une prĂ©face sur l’occupation gauloise et suivie de la dĂ©couverte d’une nĂ©cropole romaine Ă  Bury (Oise), Flers-de-l’Orne, Imp. Catholique, 1912, 37 p.
    • AbbĂ© Hamard, abbĂ© Renet, Mont de Hermes : Les Francs et les Romains. Fouilles exĂ©cutĂ©es en 1878 et 1879, imprimerie Trezel-Russel, Beauvais, vers 1880.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Le comité des loisirs de Hermes édite un ouvrage :Une belle page de France : Hermes, Comité des loisirs de Hermes disponible en mairie qui compile les éléments vérifiables de son histoire moderne. Y sont notamment recensés les maires en place depuis la Révolution française
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Communes limitrophes de Hermes » sur Géoportail..
    2. « Communes limitrophes de Hermes » sur Géoportail..
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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 la CommunautĂ© d’AgglomĂ©ration du Beauvaisis» a-t-il dĂ©clarĂ© ».
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    22. Patrick Caffin, « Beauvaisis : une fusion qui manque de dynamisme mais qui se prĂ©pare », Le Parisien, Ă©dition de l'Oise,‎ (lire en ligne) « C’est dommage que le prĂ©fet n’ait pas Ă©tĂ© plus dynamique pour mettre la pression afin que davantage de communes fusionnent. Il y en a 8 autour de CrĂšvecƓur-le-Grand qui sont candidates pour nous rejoindre. Nous estimons que pour exister et rĂ©sister en termes de projets dans la nouvelle grande rĂ©gion, il faut atteindre au minimum 100 000 habitants. Avec ces communes, nous les aurions. Avec la CCRB, nous y sommes presque (NDLR : 93 000 habitants). » Mais ce ne sera que partie remise puisqu’aprĂšs 2017, les communes pourront faire acte de candidature pour rallier l’entitĂ© qu’elles souhaiteront ».
    23. « L’élection du maire finit au tribunal administratif d’Amiens », L'Observateur de Beauvais, no 843,‎ , p. 20 (ISSN 1287-7565).
    24. Farida Chadr, « Municipales Ă  Hermes : inversion des rĂŽles entre GrĂ©gory Palandre et Laurent Pagny », Le Parisien, Ă©dition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
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    28. Fanny DollĂ©, « Passage de relais tendu entre l’ancien et le nouveau maire : Samedi 4 juillet, c’est dans une ambiance tendue que s’est dĂ©roulĂ©e l’installation du nouveau maire GrĂ©gory Palandre. Son opposant lui a reprochĂ© ses tĂątonnements », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne).
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