Guillermo Patricio Kelly
Guillermo Patricio Kelly (Avellaneda, province de Buenos Aires, 1921 â Buenos Aires, 2005) Ă©tait un activiste, journaliste et homme politique argentin.
Guillermo Patricio Kelly | |
Kelly au Venezuela, aprĂšs son Ă©vasion dâune prison chilienne en 1958. | |
Fonctions | |
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PrĂ©sident de lâAlliance libĂ©ratrice nationaliste (ALN) | |
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Prédécesseur | Juan Queraltó |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Avellaneda, province de Buenos Aires |
Date de décÚs | |
Lieu de décÚs | Buenos Aires |
Nature du décÚs | Naturelle (cancer de la prostate) |
SĂ©pulture | CimetiĂšre JardĂn de Paz, Buenos Aires |
Nationalité | Argentin |
Parti politique | ANL, aile droite du Justicialisme |
Profession | Activiste, homme politique, journaliste |
Dans la dĂ©cennie 1950, il milita dans le mouvement fascisant Alliance libĂ©ratrice nationaliste (ALN), avant dâen prendre le contrĂŽle par une rĂ©volution de palais en 1953, en Ă©vinçant le prĂ©sident-fondateur du mouvement, Juan QueraltĂł. Il entreprit alors de modĂ©rer le discours du mouvement, lui faisant en particulier abjurer son virulent antisĂ©mitisme, et le subordonna dĂ©sormais entiĂšrement au pouvoir pĂ©roniste. Lors des tentatives de coup dâĂtat contre PerĂłn en juin et septembre 1955 (avortĂ©e pour la premiĂšre, aboutie pour la seconde), lui et ses militants seront parmi les dĂ©fenseurs Ă outrance du gouvernement en place. EmprisonnĂ© en Patagonie par le nouveau rĂ©gime militaire, il rĂ©ussit Ă sâenfuir pour rejoindre PerĂłn au Venezuela en 1958. Revenu en Argentine la mĂȘme annĂ©e, il fut bientĂŽt repĂ©rĂ© et incarcĂ©rĂ© Ă nouveau Ă UshuaĂŻa, avant dâĂȘtre libĂ©rĂ© dĂ©finitivement en 1963 ; as de lâĂ©vasion et du dĂ©guisement, il aura nĂ©anmoins passĂ© ainsi au total prĂšs de huit ans en prison. Son travail journalistique consista notamment Ă publier une revue, Allianza, dans les annĂ©es 1960, et Ă animer des Ă©missions de radio aprĂšs la restauration de la dĂ©mocratie en 1983, souvent en adoptant des postures de provocateur, sa marque de fabrique.
Un observateur de la vie politique argentine nota Ă son sujet :
« Kelly [fut] lâhomme le plus polĂ©mique, le plus dithyrambique, le plus dĂ©nonciateur et le plus dĂ©bridĂ© de la politique argentine de la deuxiĂšme moitiĂ© du siĂšcle passĂ© [âŠ]. Bretteur agressif, politiquement imprĂ©dictible, il fut accusĂ© dâavoir travaillĂ© pour le compte de tous les services de renseignements qui vinrent Ă passer sous ces lattitudes â de la CIA jusquâau Mossad israĂ©lien [âŠ]. Kelly nâĂ©tait pas un martien ; comme personnage outrancier, il Ă©leva jusquâĂ lâexagĂ©ration nombre de caractĂ©ristiques avec lesquelles la politique se fait en Argentine[1]. »
Biographie
Militantisme dans lâAlliance libĂ©ratrice nationaliste
De grand-pĂšre irlandais et de mĂšre suisse[2], Guillermo Patricio Kelly milita de bonne heure dans le mouvement fascisant Alliance libĂ©ratrice nationaliste (en espagnol Alianza Libertadora Nacionalista, sigle ALN), crĂ©Ă© en 1937 par Juan QueraltĂł sous la dĂ©nomination dâAlliance de la jeunesse nationaliste (AJN), et prĂ©sidĂ© par celui-ci depuis sa fondation. Kelly, en dĂ©saccord avec lâantisĂ©mitisme virulent du mouvement, en fut exclu pour « actions dĂ©lictueuses », mais sera rĂ©intĂ©grĂ© quelque temps plus tard.
Trois jours aprĂšs lâattentat Ă la bombe sur la place de Mai dâavril 1953, Kelly Ă©vinça QueraltĂł de la direction de lâALN, lorsque par une action de commando, jusquâici mal Ă©lucidĂ©e, et apparemment avec lâappui de la police, il rĂ©ussit Ă pĂ©nĂ©trer dans le siĂšge de lâALN, dĂ©sarmant la garde et sâemparant du bĂątiment[3] - [4] - [5]. AprĂšs ce coup de force, Kelly convoqua une assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale au thĂ©Ăątre Augusteo, oĂč il changea le nom du mouvement en Alianza Popular Nacionalista et en proscrivit toute forme de discrimination raciale. QueraltĂł fut ensuite expĂ©diĂ© au Paraguay, oĂč il restera, sous la protection du prĂ©sident Stroessner, jusquâĂ son retour en Argentine en 1973[3].
LâarrivĂ©e de Kelly Ă la tĂȘte de lâAlliance fut suivie dâun changement radical dâorientation. En plus dâune infĂ©odation totale au gouvernement de PerĂłn, le mouvement sâinterdisait dĂ©sormais toute saillie antisĂ©mite, prĂ©fĂ©rant Ă prĂ©sent prĂŽner la fraternitĂ© entre chrĂ©tiens et juifs, au moyen notamment dâun pĂ©riodique homonyme[3]. Kelly sâattacha Ă purger le parti de son passĂ© antisĂ©mite et rencontra lâambassadeur dâIsraĂ«l en Argentine, le Dr Arie Kubovy, assurant celui-ci que lâALN avait renoncĂ© Ă son antisĂ©mitisme dâantan[6]. Kelly fera mĂȘme le voyage dâIsraĂ«l et aura des entretiens avec des membres Ă©minents de la communautĂ© juive de Buenos Aires[3]. En 1954 enfin, lâantisĂ©mitisme fut abjurĂ© par le parti[4]. Entre-temps, lâALN sâĂ©tait totalement subordonnĂ©e au pouvoir pĂ©roniste et lui servait essentiellement de troupe de choc.
Le survint le bombardement de la place de Mai, par lequel un groupe de militaires opposĂ©s au gouvernement de PerĂłn tenta (en vain) de lâassassiner et de mener un coup dâĂtat. Pendant que plusieurs escadrilles dâavions de lâaĂ©ronavale, utilisant des munitions anti-aĂ©riennes, bombardaient la place de Mai, le palais gouvernemental Casa Rosada et le siĂšge de la CGT, tout en mitraillant la foule prĂ©sente sur la place, causant la mort de plus de 200 personnes, en majoritĂ© civiles[7], et que dans le mĂȘme temps des troupes putschistes de lâinfanterie de marine, aidĂ©s de supplĂ©tifs civils antipĂ©ronistes dits Commandos civils, tentaient sans succĂšs de sâemparer dâĂ©difices publics stratĂ©giques autour de la place de Mai, Kelly et ses militants de lâANL furent aux avant-postes de la rĂ©sistance, se battant en duel avec les fusiliers marins et les Commandos civils[8].
Chute de Perón, exil et séjour à Caracas
De mĂȘme en , lors du coup dâĂtat qui renversa PerĂłn et Ă lâissue duquel fut instaurĂ© le rĂ©gime dictatorial civico-militaire dit RĂ©volution libĂ©ratrice, les militants de Kelly seront parmi les dĂ©fenseurs Ă outrance du gouvernement pĂ©roniste, Ă telle enseigne que le siĂšge portĂšgne de lâorganisation, sis Ă lâangle de la rue San MartĂn et de lâAvenida Corrientes, dut, pour en dĂ©gager ses occupants, ĂȘtre dĂ©truit Ă coups de canon par un char Sherman. Kelly, dĂ©tenteur dâun faux passeport, fut apprĂ©hendĂ© et inculpĂ© de participation Ă incendie volontaire de temples chrĂ©tiens, dâassociation illicite, de vol qualifiĂ©, dâhomicide, en plus dâautres dĂ©lits mineurs. IncarcĂ©rĂ© dâabord dans le pĂ©nitencier dâUshuaia, il fut ensuite transfĂ©rĂ© pour raisons de sĂ©curitĂ© Ă la prison de RĂo Gallegos, en Patagonie, dâoĂč il rĂ©ussit Ă sâenfuir une nuit de 1957, dans des conditions rocambolesques, avec pour compagnons de cavale John William Cooke, Jorge Antonio, JosĂ© Espejo, HĂ©ctor CĂĄmpora et dâautres prisonniers politiques. AprĂšs avoir franchi les Andes, il sollicita lâasile politique au Chili, mais, Ă la diffĂ©rence de ses camarades de fuite, se vit opposer un refus. Comme les autoritĂ©s de ce pays sâapprĂȘtĂšrent Ă lâextrader vers lâArgentine, il sâĂ©chappa Ă nouveau, cette fois dĂ©guisĂ© en femme, et Ă destination du Venezuela, oĂč se trouvait dĂ©jĂ PerĂłn. Pour faire le voyage du Chili Ă Caracas, il adopta une nouvelle identitĂ©, se muant en « docteur Vargas, psychanalyste »[9].
Au Venezuela, Kelly accomplit quelques missions de renseignement pour le compte de PerĂłn. Avant peu, il devint de notoriĂ©tĂ© publique quâil travaillait pour la police secrĂšte du rĂ©gime vĂ©nĂ©zuĂ©lien et quâil assistait les autoritĂ©s dans leur rĂ©pression Ă lâencontre des opposants, et quâen outre il mettait en garde contre le risque de voir Ă©clater au Venezuela la premiĂšre rĂ©volution communiste dâAmĂ©rique latine. Les Ă©tudiants de lâuniversitĂ© centrale commencĂšrent Ă Ă©tablir un lien entre Kelly et les tortures pratiquĂ©es par lâappareil rĂ©pressif. La colĂšre contre le militant nationaliste se rĂ©percuta aussi sur le gĂ©nĂ©ral PerĂłn, qui sâĂ©tait en effet vu offrir toute commoditĂ© de la part du rĂ©gime de Marcos PĂ©rez JimĂ©nez[10].
Le , le quotidien El Nacional titra « PerĂłn dirigiĂł la represiĂłn contra el pueblo venezolano » (PerĂłn a dirigĂ© la rĂ©pression contre le peuple du Venezuela), et identifia lâancien prĂ©sident argentin, au mĂȘme titre que Kelly, comme un « auxiliaire de torture de la SĂ»retĂ© nationale », et publia des lettres fraternelles de PerĂłn adressĂ©es au directeur de cet organisme. Le gĂ©nĂ©ral en exil ne tarda pas Ă se trouver dans le collimateur des rĂ©volutionnaires et sera pendant quatre jours cernĂ© par les cabecitas negras dĂ©ferlant dĂ©jĂ en grand nombre des montagnes, au cri de « mort aux dictateurs », et manifestant leur dĂ©sir de le lyncher, lui ainsi que tous les Argentins qui lâentouraient. PerĂłn Ă©tait devenu lâun des ennemis du peuple[11].
Lorsque la rĂ©volution Ă©clata au Venezuela, PerĂłn fut ainsi lâune des cibles des insurgĂ©s, et avec lui tous ses collaborateurs, dont Kelly. Les Argentins cependant trouvĂšrent refuge dans lâambassade de la RĂ©publique dominicaine. Dehors, devant lâambassade, plus dâun millier de personnes secouaient le portail dâentrĂ©e ; les Argentins sây trouvaient dĂ©jĂ enfermĂ©s depuis deux jours, mais la foule Ă lâextĂ©rieur ne dĂ©semparait pas. Tous les Argentins prĂ©sents rendaient Kelly responsable de ce qui leur arrivait (« ils nous tueront Ă cause de lui », grommelaient-ils), et plusieurs se proposaient dĂ©jĂ de lâexpulser de lâambassade et de le livrer Ă la foule. Cependant, quelquâun suggĂ©ra de mettre au vote lâobligation pour Kelly de quitter le bĂątiment. Kelly alors acquiesça et dĂ©cida de faire face, y mettant seulement deux conditions : quâon lui fournĂźt une paire de lunettes noires et un chapeau, en plus dâune somme dâargent. Quand enfin il sortit nonchalamment de lâambassade et alla se mĂ©langer Ă la foule, personne ne le reconnut. Tandis que le pays Ă©tait en pleine convulsion rĂ©volutionnaire, Kelly prit contact avec deux agents de la CIA, les avertissant que les communistes Ă©taient sur le point de pĂ©nĂ©trer dans lâambassade et de tuer PerĂłn, et que la mort de PerĂłn serait la porte ouverte Ă une prise de pouvoir des communistes sur tout le continent. Les Ătats-Unis finirent par consentir Ă sauver PerĂłn, en intercĂ©dant auprĂšs du gouvernement rĂ©volutionnaire et sollicitant celui-ci de faire dĂ©gager les environs du bĂątiment et de faciliter le dĂ©part de PerĂłn pour la RĂ©publique dominicaine[12].
Retour en Argentine
Kelly pour sa part rĂ©ussit Ă fuir en HaĂŻti et, Ă lâissue dâun sĂ©jour turbulent oĂč il fut emprisonnĂ©, traversa la frontiĂšre en direction de la RĂ©publique dominicaine, oĂč il resta quelques jours. La mĂȘme annĂ©e 1958, il retourna en Argentine, dotĂ© du passeport quâil avait dĂ©robĂ© Ă Roberto GalĂĄn, mais fut arrĂȘtĂ© au bout de six mois et transfĂ©rĂ© Ă nouveau Ă la prison d'UshuaĂŻa, dans lâextrĂȘme sud du pays[13]. Au long de sa vie, Kelly aura passĂ© ainsi, dans diffĂ©rentes circonstances, prĂšs de huit annĂ©es en prison.
De son exil, Kelly avait inaugurĂ© la deuxiĂšme Ă©poque de la revue de lâALN, Alianza, qui paraĂźtra dans les annĂ©es 1960 sous le titre de Alianza del peronismo rebelde. Le , aprĂšs quâil eut finalement obtenu sa remise en libertĂ©, il accorda un entretien au journal Compañeros, oĂč il dĂ©clara que ni lâALN ni Tacuara (association de la droite nationaliste anti-pĂ©roniste, publiant une revue du mĂȘme nom) nâĂ©taient la solution et que ces deux mouvements devaient ĂȘtre dissous. Ce nonobstant, il continua de faire partie de la direction de la revue Alianza jusquâĂ au moins 1967, annĂ©e oĂč il cessa de lâĂ©diter et oĂč il rĂ©solut de suivre sa propre voie, en manifestant une certaine prise de distance vis-Ă -vis de PerĂłn et en faisant paraĂźtre la revue Marchar, Ă laquelle allaient contribuer peu ou prou les mĂȘmes auteurs que ceux qui avaient auparavant collaborĂ© Ă Alianza[14].
En 1966, il occupa pendant quelques heures le siĂšge du ComitĂ© de coordination nationale du PJ, dâoĂč il lança une virulente proclamation contre le dirigeant syndical Augusto Vandor. Deux annĂ©es plus tard, pendant une cĂ©rĂ©monie dâhommage au lieutenant-gĂ©nĂ©ral Arturo Ossorio Arana au cimetiĂšre de La Recoleta, il chahuta la cĂ©rĂ©monie par ses cris du haut du clocher de lâĂ©glise Notre-Dame-du-Pillier[15]. AprĂšs le coup dâĂtat militaire de 1976, il dirigea Ă New York une revue favorable Ă la politique menĂ©e par le rĂ©gime dictatorial autodĂ©nommĂ© Processus de rĂ©organisation nationale[15].
DerniÚres années de la dictature et démocratie restaurée
En 1981, encore en pleine dictature militaire, Kelly dĂ©nonça le vol, fait aux dĂ©pens de lâArgentine, de 60 millions de dollars, sous la forme de dettes dĂ©tenue Ă raison de 10% par le gĂ©nĂ©ral Guillermo SuĂĄrez Mason, qualifiĂ© par Kelly dâ« assassin du peuple ». Selon lui, Mason Ă©tait impliquĂ© dans le pillage de la sociĂ©tĂ© pĂ©troliĂšre dâĂtat YPF au cours de la dĂ©cennie 1980. Ătait Ă©galement partie prenante de ce vol, selon Kelly, lâancien juge Pedro Narvaez, qui sâenfuit Ă Rio de Janeiro, puis en Espagne. Kelly affirma dâautre part que Mason travaillait comme mercenaire et entretenait des troupes de mercenaires dans les CaraĂŻbes[16] - [17].
En 1983, toujours sous la dictature, il se fit une notoriĂ©tĂ© en formulant une sĂ©rie de dĂ©nonciations en rapport avec la loge italienne P2, avec le pillage de la sociĂ©tĂ© pĂ©troliĂšre dâĂtat YPF et avec lâassassinat du chef dâentreprise Fernando Branca, et en saisissant en outre la justice contre le meneur putschiste Emilio Eduardo Massera. Peu aprĂšs, en aoĂ»t de la mĂȘme annĂ©e, Kelly fut enlevĂ© et violemment molestĂ© par une bande emmenĂ©e par AnĂbal Gordon, qui dĂ©clara ensuite avoir agi sur ordre du dernier des dictateurs militaires, Reynaldo Bignone, et du 1er corps dâarmĂ©e[15].
En 1991, sous la prĂ©sidence de Carlos Menem, il dirigea sur la chaĂźne publique ATC une Ă©mission de tĂ©lĂ©vision intitulĂ©e Sin Concesiones (littĂ©r. Sans concessions), dans laquelle il annonça vouloir rĂ©vĂ©ler « dâoĂč viennent les enfants des âdames Nobleâ », allusion aux enfants adoptĂ©s par la directrice du journal ClarĂn, Ernestina Herrera de Noble. Lors dâune rĂ©union entre Herrera de Noble, HĂ©ctor Magnetto et Carlos Menem, tenue dans le manoir dâOlivos le , ClarĂn et le gouvernement conclurent un pacte aux termes duquel Kelly verrait son Ă©mission dĂ©programmĂ©e sur ATC en contrepartie de la dĂ©programmation de lâĂ©mission de la journaliste Liliana LĂłpez Foresi, Revista 13, Periodismo con opiniĂłn, oĂč Menem se faisait rĂ©guliĂšrement Ă©reinter[18] - [19] - [20]. Sur le mĂȘme sujet des enfants de Herrera de Noble, Kelly Ă©crivit un ouvrage publiĂ© par la maison dâĂ©dition Arkel en 1993 et intitulĂ© Noble: Imperio Corrupto (littĂ©r. Noble : empire corrompu), dont ne seront toutefois tirĂ©s que 200 exemplaires, quoique lâauteur en offrĂźt plusieurs Ă des bibliothĂšques publiques aux Ătats-Unis[21]. Ă son retour dâun voyage Ă Washington, il fit savoir quâil sâĂ©tait affiliĂ© Ă lâanticommuniste FundaciĂłn Nacional Cubano Americana, que dirigeait Jorge Mas Canosa, Cubain exilĂ© Ă Miami et travaillant pour la CIA. Deux ans avant sa mort, il prĂ©senta une Ă©mission de radio, mais nâeut pas lâaudience des annĂ©es antĂ©rieures[1].
Kelly sâĂ©teignit le , victime dâun cancer terminal, Ă lâHospital AlemĂĄn de Buenos Aires[1] - [15].
Bibliographie
- (es) Horacio De Dios, Kelly cuenta todo, Buenos Aires, Editorial Atlåntida, coll. « Gente », , 170 p. (ISBN 950-08-0370-4)
Corrélats
Notes et références
- (es) Luis Bruschtein, « El desaforado de la politique (littĂ©r. Le DĂ©sinvolte de la politique », PĂĄgina/12, Buenos Aires,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- Dates de naissance issues de lâĂ©tat civil
- (es) Juan Luis Besoky, « El nacionalismo populista de derecha en Argentina: la Alianza Libertadora Nacionalista, 1937-1975 », MediaçÔes, Londrina, no 1 (vol. 19),â , p. 76 (lire en ligne, consultĂ© en ) .
- (en) Raanan Rein, Argentina, Israel, and the Jews : PerĂłn, the Eichmann capture and after, University Press of Maryland, , p. 68
- Alberto Ciria, Partidos y poder en la Argentina moderna (1930-1946), p. 68 de la trad. angl.
- (en) Benno Varon, Professions of a lucky Jew, Cranbury (New Jersey) ; Londres (Royaume-Uni) ; Mississauga (Ontario), Cornwall Books, , p. 206
- Norberto Galasso, Los malditos excluidos de la historia oficial, vol. II, Madres de Plaza de Mayo, , p. 443
« Ce nâest quâen 2003 que fut publiĂ©e une liste avec les noms et prĂ©noms dâenviron 150 personnes. »
- Juan Brodersen, « Los protagonistas del bombardeo del 55 cuentan por quĂ© no pudieron matar a PerĂłn », ClarĂn,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- Marcelo Larraquy, LĂłpez Rega : el peronismo y la Triple A, p. 76
- Marcelo Larraquy, LĂłpez Rega : el peronismo y la Triple A, p. 77.
- Marcelo Larraquy, LĂłpez Rega : el peronismo y la Triple A, p. 78
- Marcelo Larraquy, LĂłpez Rega : El peronismo y la Triple A, Buenos Aires, Punto de Lectura Argentina S.A., (ISBN 978-987-578-060-6, lire en ligne), p. 80
- Marcelo Larraquy, LĂłpez Rega : el peronismo y la Triple A, p. 81
- J. L. Besoky, El nacionalismo populista de derecha en Argentina, p. 77-78.
- (es) « FalleciĂł el polĂ©mico Guillermo Patricio Kelly », La NaciĂłn, Buenos Aires,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- Mariano Roca, « SuĂĄrez Mason fue condenado por antisemita », PĂĄgina 12,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- CĂ©sar Arias, Deuda Externa y Banco Central : Instrumentos EstratĂ©gicos Del Pouvoir. Enfoque PolĂtico EconĂłmico Sobre la Crisis en el Mundo Globalizado, Buenos Aires, Editorial de los cuatro vientos (lire en ligne), p. 111
- (es) « El silencio de los culpables », El Argentino, Buenos Aires,â (lire en ligne)
- (es) « Liliana LĂłpez Foresi: âmuchos se quedaron cobrando 50.000 dĂłlares en el Grupo ClarĂn, sin decir nada por añosâ », Continental, Buenos Aires,â (lire en ligne, consultĂ© le ). La journalsite LĂłpez Foresi y accuse Kelly dâavoir agi pour le compte du « mĂ©nĂ©misme ».
- (es) « Liliana López Foresi: La verdadera historia de una censura », Buenos Aires, Agencia Nova,
- (es) « Un secreto a voces », El Argentino, Buenos Aires,â (lire en ligne)