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Glossaire de la peinture chinoise

Glossaire de la peinture chinoise est un glossaire non exhaustif de la peinture chinoise établi par Élizabeth M. Owen.

Ce glossaire est établi dans un ordre alphabétique afin de retrouver facilement la définition et dans certains cas l'explication des mots et termes employés dans l'histoire commentée de la peinture chinoise des origines à nos jours[1].

Pour se conformer à l'usage international, la transcription pinyin est utilisée pour les noms propres d'origine chinoise. Ainsi peut-on lire: Beijing (Pékin), Nanjing (Nankin), Guangzhou (Canton), etc.

Introduction

« L'antiquité et la continuité impressionnantes de la civilisation chinoise, de même que l'abondance inégalée de ses documents écrits, sont généralement reconnues, et sa tradition picturale est d'une ampleur correspondante. Elle représente dans le monde de l'art, la seule tradition capable de rivaliser avec la tradition picturale européenne de par la quantité et la diversité considérables de ses productions, le nombre d'artistes de renom qu'elle recense, la complexité des questions esthétiques qui lui sont rattachées et la sophistication de la littérature qui l'accompagne à travers les siècles » selon James Cahill[2].

Les origines de la peinture chinoise

Au IXe siècle, Zhang Yanyuan rédige la première histoire générale de la peinture chinoise, qui rend compte d'une époque légendaire où écrit et peinture sont réunis dans les pictogrammes. Il affirme que la séparation de l'image et du mot, dans les premiers temps historiques, a donné naissance à la peinture en tant qu'art indépendant. Mais, « on ne peut pas parler de subtilité de la peinture avant les dynasties Qin (221-206 av. J.-C.) et Han (206 av. J.-C. - 220 apr. J.-C.) » ; et l'art n'atteint sa maturité qu'avec l'émergence des grands maîtres, sous les Wei (220-265 et les Jin (265-420)[3] - [n 1].

Bibliographie

  • Yang Xin, Richard M. Barnhart, Nie Chongzheng, James Cahill, Lang Shaojun, Wu Hung (trad. de l'anglais par Nadine Perront), Trois mille ans de peinture chinoise : [culture et civilisation de la Chine], Arles, Éditions Philippe Picquier, , 402 p. (ISBN 2-87730-341-1), p. 365, 366, 367, 368, 369
  • Dictionnaire Bénézit, Dictionnaire des peintres,sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Paris, éditions Gründ, , 13440 p. (ISBN 2-7000-3010-9)
  • Pierre Ryckmans (trad. du chinois), Les propos sur la peinture du Moine Citrouille-Amère : Traduction et commentaire de Shitao, Paris, Plon, , 249 p. (ISBN 978-2-259-20523-8)

Notes et références

Notes
  1. Zhang Yanyuan, Lidai minghua ji (Mémoire sur les peintres célèbres au cours des dynasties successives) (Shanghai: Shanghai remmin chubanshe, 1963), entrée: Zhang Zao
Références
  1. Yang Xin et al. 1997, p. 365, 366, 367, 368, 369
  2. Yang Xin et al. 1997, p. 5
  3. Yang Xin et al. 1997, p. 15
  4. Pierre Ryckmans, Les propos sur la peinture du Moine Citrouille-Amère, Plon 2007, p. 85-86, et analyse des divers types de rides: p. 87-89.
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