Accueil🇫🇷Chercher

Gaël Giraud

Gaël Giraud, né le , est un économiste et prêtre jésuite français. Spécialiste en économie mathématique, directeur de recherche au CNRS, il a été économiste en chef de l'Agence française de développement (AFD) de 2015 à 2019.

En 2022, il est accusé de plagiat ainsi que d'une dérive complotiste.

Biographie

Jeunesse et études

Après deux années de classes préparatoires B/L (Lettres et Sciences économiques et sociales) au lycée Henri-IV, à Paris, il intègre l’École normale supérieure de la rue d'Ulm et l’École nationale de la statistique et de l'administration économique (ENSAE) en 1989.

Pendant ses deux années de service civil au Tchad (1995-1997), il enseigne les mathématiques et la physique au lycée Saint-Charles-Lwanga (Sarh) et fonde le Centre d'accueil des enfants de la rue de Balimba[1].

En , il soutient sa thèse de doctorat en mathématiques appliquées (à l'économie) au laboratoire d'économétrie de l’École polytechnique et à l'université Panthéon-Sorbonne[2].

En 2004, il obtient l'habilitation à diriger des recherches (HDR). La même année, le , il entre chez les jésuites. Il est ordonné prêtre le [3].

Il soutient une thèse de doctorat en théologie le 22 septembre 2020 au Centre Sèvres de Paris sur le thème de la théologie politique des communs à l'ère anthropocène[4], sous la direction de Christoph Theobald.

Recherche, enseignement

Après une année passée en tant que fellow au CORE (Centre For Operations Research, Louvain-la-Neuve, Belgique), il entre au CNRS en 1999 comme chargé de recherche en économie. Sa première affectation est au BETA (Bureau d'économie théorique et appliquée, Strasbourg), puis, en 2001, il est affecté au CES (Centre d'économie de la Sorbonne). Il est chercheur associé à l’École d'économie de Paris de sa fondation en 2006 jusqu'en 2014, tout en ayant une activité de consultant scientifique[5]. Il est, de début 2015 jusqu'à 2019, l'économiste en chef et directeur exécutif de l'Agence française de développement[6].

Il exerce en outre la fonction de quant (consultant chargé de la conception des modèles mathématiques utilisés en finance de marché) dans les équipes de Jean-Michel Lasry auprès de la CPR Asset Management et de Calyon entre 1999 et 2004. Il y travaille notamment à la tarification des actifs dérivés de crédit. En 2003, un poste de trader lui est proposé à New York, qu'il décline pour pouvoir devenir jésuite[7].

Gaël Giraud a enseigné la théorie des jeux et l’économie mathématique à l’université Panthéon-Sorbonne, à la faculté des sciences économiques et de gestion de l'université de Strasbourg et à l’université de Hanoï au Viêt Nam.

Il a également enseigné l'économie à l'École nationale des ponts et chaussées, à l’École polytechnique (2016-2019) — où il fonde la chaire « Énergie et prospérité » en 2015 avec Jean-Pierre Ponssard[8] — ainsi qu'à l'ESCP Business School (2008-2010). Il est aujourd'hui professeur invité au Sustainability Institute de l'université de Stellenbosch (Afrique du Sud).

Institutions

Membre du conseil scientifique de l'organisation non gouvernementale Finance Watch, de la Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l'homme, de The Shift Project et du Campus de la transition, Gaël Giraud est, depuis 2018, membre associé de l'Institut d'études avancées de Nantes[9].

En 2020, il devient président d'honneur de l'Institut Rousseau, un think tank créé le à Paris et qui se définit comme un laboratoire « apartisan, indépendant des partis ». Ce laboratoire d'idées est considéré comme un nouveau venu dans la galaxie des « think tanks de gauche »[10] - [11].

En 2020, il est engagé par l'université de Georgetown, où il fonde et dirige le programme de justice environnementale[12]. Il est aussi nommé professeur à la McCourt School of Public Policy de l'université[13].

Travaux

Les travaux de recherche de Gaël Giraud portent notamment sur l'économie mathématique, la théorie des jeux, la finance et l'énergie. Plus récemment, il a orienté sa recherche vers la question des inégalités sociales et de la transition écologique[14].

Membre du Centre de recherche et d'action sociales, il tient une chronique régulière, depuis 2007, sur l'actualité économique et financière dans la revue Projet. Dans cette chronique, il prend position sur le « pic pétrolier », en faveur d'un protectionnisme aux frontières de l'Europe[15], d'un plafonnement des revenus, d'un financement massif de la transition écologique, du passage de l'euro monnaie unique à l'euro monnaie commune[16]. Il considère que l'énergie est le facteur essentiel de la croissance économique : l'élasticité, autrement dit la sensibilité du PIB par habitant par rapport à la consommation d'énergie est, d'après lui, de l'ordre de 60 %, et non de moins de 10 % (soit le coût de la facture énergétique dans la production) selon la littérature économique habituelle[17].

Ses travaux explorent et développent les aspects éthiques, voire théologiques, des sciences économiques[18]. Depuis 2012, il alerte sur les risques liés au réchauffement climatique et à l'épuisement des ressources énergétiques[19].

Avec une équipe de chercheurs de l’Agence française de développement, il développe depuis 2015 un nouvel outil de modélisation macroéconomique, GEMMES (General Monetary and Multisectoral Macrodynamics for the Ecological Shift). Cet outil d'aide à la prise de décision intègre les enjeux de la transition écologique[20].

Dans le contexte de la crise économique découlant de la pandémie de Covid-19, il plaide pour l'annulation des dettes souveraines détenues par la Banque centrale européenne[21], afin de permettre aux États d'investir dans un plan de reconstruction écologique des économies européennes.

Distinctions

Prises de position

Élection présidentielle de 2022

Il fait partie des candidats proposés aux parrainages dans le cadre de la primaire populaire en vue de l'élection présidentielle de 2022[26], sans qu'il se soit lui-même porté candidat. En juillet 2021, il est la troisième personnalité de cette primaire en termes de parrainages[27].

Le 20 juillet 2021, il propose « 12 mesures pour la France » destinées aux « candidats à la présidentielle ». Parmi ces mesures, certaines sont assez classiques (revalorisation de certains salaires, suppression d'abattements fiscaux, référendum d’initiative populaire, etc.), mais d'autres sont inédites, comme la création d'une Banque publique de l’eau ou d'une sixième branche de la Sécurité sociale pour une « protection sociale alimentaire »[26] - [27].

Peu avant le premier tour, il annonce qu'il votera pour Jean-Luc Mélenchon[28].

Controverses

Suspicion de plagiat

Composer un monde en commun, condensé de sa thèse de théologie et somme de 700 pages, devait sortir le . Mais, le , L'Express, qui avait reçu le livre pour recension, publie un article qui relève de très nombreux emprunts « pour tout ou partie recopié[e]s, sans guillemet et parfois mot à mot » à d'autres ouvrages ; de larges extraits sont donnés en exemple dans l'article[29] - [30].

Contactées à ce sujet, les éditions du Seuil annoncent dans la journée même que l'ouvrage ne sera pas commercialisé. Gaël Giraud dit essayer de citer l'essentiel des sources qu'il essaie de résumer, réfutant la notion de plagiat[29]. La Croix souligne qu'il s'agit d'une décision « assez rare, et même lourde, à quelques jours de sa sortie officielle, l’ouvrage ayant probablement déjà été acheminé par les réseaux de distribution vers les points de vente » et cite le communiqué de l'éditeur, qui avance que « le travail de notes et de référencement des travaux cités par l’auteur n’est pas achevé et porte préjudice à la réception du livre[31]. » Ève Charrin évoque cette affaire dans un article du 4 mars 2022 pour le magazine Marianne : « L’ouvrage de Giraud comporte en effet quelques passages quasiment copiés […] peu nombreux, certes, dans une somme de 700 pages. » Elle attribue ces erreurs à la surcharge de travail d'un économiste et théologien touche-à-tout qui « surdoué, […] peine à choisir[32]. »

Néanmoins, le jury de thèse s'est réuni de nouveau et a confirmé le grade de docteur en théologie et le caractère original des travaux mais a retiré sa mention[33] - [30]. L'ouvrage est de nouveau publié par le même éditeur en octobre 2022 après corrections[34]. Des « entorses déontologiques » y sont signalées par L'Express et Le Monde, dont une page « copie quasi exacte d'un passage de Droit et révolution de Harold Berman »[35].

Propos conspirationnistes et antisémites

Selon Conspiracy Watch, en février 2022, il affirme que la guerre russo-ukrainienne relève d'« un piège tendu par la CIA » visant à « rompre le lien millénaire Moscou-Kiev »[36].

En octobre 2022, il est accusé de tenir publiquement des propos conspirationnistes à connotation antisémite dans un entretien sur la chaîne Thinkerview au cours duquel il affirme qu'Emmanuel Macron serait sous la coupe du banquier David de Rothschild.

La Compagnie de Jésus a dénoncé « fermement ces propos outranciers ». Dans un communiqué publié le , sa province jésuite déclare : « Les mots utilisés renvoient à des références antisémites. L’urgence climatique et la dénonciation des excès du libéralisme économique ne sauraient justifier de tels propos. Dans un contexte d’antisémitisme élevé en France, les jésuites seront toujours vigilants à combattre les discours qui l’alimentent insidieusement ». Gaël Giraud présente ses excuses[37] - [38] - [30].

Å’uvres

Publications académiques

Il est l'auteur de 31 articles publiés en peer review dans des revues scientifiques, le dernier datant de 2020[39]. En et selon Google scholar, il cumule 1 743 citations et son indice h est de 15[40] (des publications sont répertoriées sur le site de l'université de Georgetown[41]).

Ouvrages

  • 2004 : La Théorie des jeux, édition Garnier-Flammarion, Paris, coll. « Champs-U », 3e édition : (ISBN 2080830015)[42]
  • 2009 : Vingt Propositions pour réformer le capitalisme[43], sous la direction de Gaël Giraud et Cécile Renouard, édition Garnier-Flammarion, Paris (ISBN 2081224933)

Un site a été consacré à cet ouvrage par Flammarion et la société de formation en finance Bärchen[44].

Préfaces

  • 2014 : L'Imposture économique (édition française, traduit de l'anglais par Aurélien Goutsmedt[50]), de Steve Keen, éditions de l'Atelier, (ISBN 978-2-7082-4277-7)
  • 2016 : Comment les économistes réchauffent la planète, d'Antonin Pottier, éditions du Seuil, coll. « Anthropocène »,
  • 2017 : Au-delà du marché. Vers une nouvelle pensée économique (édition française), de Kaushik Basu, éditions de l'Atelier,
  • 2017 : Reprendre le contrôle de la dette. Pour une réforme radicale du système financier (édition française), de Adair Turner, éditions de l'Atelier,
  • 2017 : Entreprise & bien commun : La performance et la vertu, de Pierre-Étienne Franc et Michel Calef, éditions du Palio,
  • 2018 : L'Entreprise comme commun. Au-delà de la RSE, de Swann Bommier et Cécile Renouard, éditions Charles Léopold Mayer,
  • 2018 : Le Mensonge de la finance - les mathématiques, le signal-prix et la planète, de Nicolas Bouleau, éditions de l'Atelier,
  • 2020 : Géomimétisme, réguler le changement climatique grâce à la nature, de Pierre Gilbert, Les Petits matins,

Articles

  • « Le nihilisme de l'après-pétrole », Esprit,‎ (lire en ligne)
  • « La mobilité du capital, un péché ? », Revue Projet, no 335,‎ (EAN 3260050791038, lire en ligne)
  • « Le projet Moscovici enterre la séparation des banques » », Revue Projet,‎ (lire en ligne)
  • « Pourquoi les banques refusent d’être scindées » », Revue Projet,‎ (lire en ligne)
  • « La crise de l’euro n’est pas finie », Esprit,‎ (lire en ligne)
  • « Peut-on réformer le capitalisme ? », Études,‎ (lire en ligne)
  • (en) avec Dimitrios Tsomocos, « Nominal Uniqueness and Money Non-Neutrality in the Limit-Price Exchange Process », Economic Theory, vol. 45, nos 1/2,‎ , p. 303-348 (lire en ligne)
  • « Nouveaux chemins de solidarité », Études, no 4101,‎ (lire en ligne)[51]
  • « Régulation mondiale, un rôle pour le FMI ? », Revue Projet, no 308,‎ , p. 74-80 (lire en ligne)
  • « Pour un second Bretton-Woods », Revue Projet, no 309,‎ , p. 67-75 (lire en ligne) Coordination du dossier « La fin d’un capitalisme ? » (contributions de Bruno Amable, Jacques Sapir, Stefano Palombarini).

Entretiens et conférences

Théâtre

  • Chemins vers la soif, représentations lors d'une tournée en France en 2010 et 2011 dans une mise en scène de Valérie Castel-Jordy[52].

Notes et références

  1. « Association d'aide aux enfants de la rue du Moyen-Chari » (version du 7 juin 2009 sur Internet Archive).
  2. Thèse de doctorat, Mathématiques appliquées, Laboratoire d’économétrie de l’École polytechnique/ Université Panthéon-Sorbonne : « Jeux stratégiques de marchés », cum summa laude, sous la dir. de Joseph Abdou.
  3. « Trois ordinations de jésuites à Versailles », sur jesuites.com, .
  4. [vidéo] Centre Sèvres, Rediffusion - soutenance de thèse Gaël Giraud, sj : une ‘théologie politique’ de l’Anthropocène sur YouTube, .
  5. Consultant scientifique au département R & D Fixed Income Analysis and Client Advisory Research à la CPR Asset Management et au sein du groupe de financement d’investissement Crédit agricole Corporate and Investment Bank, dans l’équipe de recherche de Jean-Michel Lasry.
  6. « Gaël Giraud », sur ideas4development.org (blog de l'AFD).
  7. « Gaël Giraud, un jésuite chez les banquiers », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le ).
  8. « Gaël Giraud : Chercheur associé », sur chair-energy-prosperity.org (consulté le ).
  9. « Gaël Giraud », sur iea-nantes.fr (consulté le ).
  10. « L’Institut Rousseau, nouveau venu dans la galaxie des think tanks de gauche », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. Cyprien Caddeo, « La galaxie des think tanks de gauche : des labos d’idées et autant d’armes pour la bataille », L'Humanité, (consulté le ).
  12. (en-US) « Dr. Gael Giraud », sur Environmental Metrology & Policy Program (consulté le ).
  13. (en) « Gaël Giraud », sur Georgetown Environmental Justice Program (consulté le ).
  14. « Docteur honoris causa 2021 », sur Université de Namur (consulté le ).
  15. Gaël Giraud, « L’épouvantail du protectionnisme » sur revue-projet.com.
  16. Gaël Giraud, « De la monnaie unique à la monnaie commune » sur revue-projet.com.
  17. Gaël Giraud, du CNRS : « Le vrai rôle de l’énergie va obliger les économistes à changer de dogme », entretien à propos de ses travaux avec l'économètre Zeynep Kahraman, publié le 14 avril 2014 sur le blog petrole.blog.lemonde.fr hébergé par lemonde.fr.
  18. Article et entretien de Gaël Giraud paru dans Le Monde de l'économie, mardi 26 mai 2009.
  19. Gaël Giraud, « Les défis énergétiques pour un développement durable : comment éviter l’effondrement ? », Revue d’économie du développement, De Boeck Supérieur, vol. 23,‎ , p. 5-18 (lire en ligne).
  20. « Gaël Giraud », sur Agence française de développement (consulté le ).
  21. Mathilde Gardin et Marc Vignaud, « Gaël Giraud : "Il faut annuler les dettes publiques détenues par la Banque centrale européenne" », Le Point, (consulté le ).
  22. « Docteur honoris causa 2021 », sur Université de Namur (consulté le ).
  23. [vidéo] AFD - Agence française de développement, S1C1 : MOOC Transitions énergétique et écologique sur YouTube.
  24. « L’historique du prix du cercle des économistes », sur Cercle des économistes (version du 15 juillet 2011 sur Internet Archive).
  25. « La science économique plus que jamais sollicitée », Le Monde, .
  26. Pascal Riché, « Les propositions du non-candidat (mais un peu quand même) Gaël Giraud pour 2022 », L'Obs, .
  27. Nina Jackowski, « Primaire à gauche : Gaël Giraud, l’inattendu populaire », Libération, .
  28. Julien Lecot, Juliette Delage, Marceau Taburet et Matthieu Écoiffier, « Présidentielle : Macron dénonce la proposition de Le Pen d’interdire le voile dans la rue », Libération, .
  29. « Les étranges emprunts de Gaël Giraud, l'économiste star qui en savait trop », L'Express, (consulté le ).
  30. Youness Bousenna, « Gaël Giraud, les zones d’ombres d’un économiste qui prenait la lumière », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. « Le nouveau livre de Gaël Giraud ne paraîtra pas », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le ).
  32. Ève Charrin, « Plagiaire ou surdoué : l'étrange affaire Gaël Giraud », Marianne, (consulté le ).
  33. « Thèse de Gaël Giraud : verdict du conseil de la faculté de théologie du Centre Sèvres », sur Centre Sèvres - Paris, (consulté le ).
  34. Composer un monde en commun : une théologie politique de l'anthropocène, Éditions du Seuil (lire en ligne).
  35. Youness Bousenna, « « Composer un monde en commun » : Gaël Giraud entre plagiat, recherche et prédication », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. « Conspiracy News #08.2022 », sur Conspiracy Watch, (consulté le ).
  37. Benoît Fauchet, « Accusé de propos conspirationnistes, Gaël Giraud rappelé à l’ordre par sa province jésuite », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le ).
  38. « Liberté de ton, machine à dérapages ? Thinkerview, la chaîne où les iconoclastes se lâchent », L'Express, (consulté le ).
  39. Gaël Giraud, « Curriculum Vitae » [PDF], sur gael-giraud.fr, (consulté le )
  40. « Gaël Giraud », sur scholar.google.fr (consulté le ).
  41. (en) « Some of our recent publications », sur Georgetown Environmental Justice Program (consulté le ).
  42. La Théorie des jeux. Fiche sur l’ouvrage. Site sciencespourtous.org, consulté le 29 décembre 2010.
  43. Vingt Propositions pour réformer le capitalisme. Article de Daniel Cardot sur l’ouvrage dans Alternatives Économiques, no 279, avril 2009 ; sur alternatives-economiques.fr, consulté le 29 décembre 2010.
  44. Site 20propositions.com consacré à l’ouvrage de Gaël Giraud.
  45. Le Facteur 12, Pourquoi il faut plafonner les revenus. Fiche sur l’ouvrage.
  46. Illusion financière. Fiche sur l’ouvrage.
  47. « Prix lycéen Lire l’économie », sur Cité de l'Économie (consulté le ).
  48. « Réveiller la démocratie avec Gaël Giraud et René Dosière », sur Éditions de l'Atelier (consulté le ).
  49. (it) « La rivoluzione dolce di Gaël Giraud », sur Vita, (consulté le ).
  50. Ouvrage dont il assure la direction scientifique.
  51. Article publié dans Le Monde, 4-5 janvier 2009, chronique de Jean-Michel Dumay sur « Nouveaux chemins de solidarité par temps de crise » de Gaël Giraud, p. 2.
  52. « Chemins vers la soif ». Site de la revue Études. Consulté le 2 janvier 2011.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.