Aurore Lalucq
Aurore Lalucq, née le à Longjumeau (Essonne), est une économiste et femme politique française.
Aurore Lalucq | |
Fonctions | |
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Députée européenne | |
En fonction depuis le (4 ans et 2 jours) |
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Circonscription | France |
LĂ©gislature | 9e |
Groupe politique | S&D |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Longjumeau (Essonne, France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | G.s (2017-2019) PP (depuis 2019) |
Diplômé de | Université Paris-Dauphine Université Panthéon-Sorbonne |
Profession | Économiste |
Après avoir soutenu Benoît Hamon pour l'élection présidentielle de 2017, elle rejoint le mouvement Génération.s, dont elle devient porte-parole, puis s'engage en 2019 avec Place publique. Elle est élue députée européenne sur la liste Envie d'Europe lors des élections européennes de 2019.
Parcours professionnel
Aurore Lalucq est une économiste, diplômée de l’université Paris-Dauphine et de Paris-I[1].
Elle est l'une des fondatrices de l'Institut Veblen[2] - [3] qu'elle codirige jusqu'en 2019[1].
En 2014, elle coécrit Transition écologique, mode d’emploi et Produire plus, polluer moins : l’impossible découplage ?, notamment aux côtés de Philippe Frémeaux et Gaël Giraud[4]. L'année suivante, elle coécrit avec l'économiste Jean Gadrey l'ouvrage Faut-il donner un prix à la nature ?[5], qui obtient le prix de la Fondation de l’écologie politique[6] - [7].
Elle collabore avec James K. Galbraith et Yánis Varoufákis[4], notamment en 2017 dans le cadre de la rédaction du « European new deal » de DiEM25, dont elle est l'une des coordinatrices[8].
Elle enseigne l'Ă©conomie internationale Ă Sciences Po Lille Ă partir de .
Parcours politique
Novice en politique mais sympathisante et proche d'EELV, notamment de Julien Bayou et Thomas Porcher, Aurore Lalucq intervient auprès de Benoît Hamon lors de la primaire citoyenne de 2017[9] - [10]. Elle participe ensuite à l’écriture du programme du candidat dans le pôle « projet présidentiel »[11].
Engagée au sein du mouvement Génération.s, elle en devient la porte-parole en 2018[12], et travaille à la mise en lien des économistes au sein de Génération.s et des autres mouvements progressistes à l’étranger.
Le , elle rejoint le mouvement Place publique (PP), créé par Raphaël Glucksmann, en vue des élections européennes[13] et figure en 4e position sur cette liste soutenue par le PS[14]. Elle annonce son souhait de siéger avec le groupe des élus écologistes du Parlement européen[15] mais adhère finalement au groupe S&D[16].
Au Parlement européen, elle copréside l'intergroupe Green New Deal regroupant 150 eurodéputés, avec Manon Aubry, Samira Rafaela et José Manuel Fernandes.
En 2020, elle est rapportrice du Semestre européen, qui vise à coordonner les politiques des vingt-sept États dans les domaines économiques et budgétaires[17]. En complément de la croissance du PIB, elle recommande alors de prendre en compte des « indicateurs environnementaux, de bien-être et de lutte contre la pauvreté sociale et environnementale » et de mesurer en parallèle « notre dette environnementale, notre budget carbone et le niveau de nos émissions importées »[17] - [18].
La même année, soutenue par une cinquantaine d'eurodéputés, elle s'adresse à la Commission européenne pour demander une révision des critères de sélection qui ont amené à choisir BlackRock comme « conseiller à l'environnement », voyant dans ce choix un « flagrant conflit d’intérêts »[19] - [20] - [21].
À la même période, elle alarme sur le caractère obsolète du Traité sur la Charte de l'Énergie (TCE) européen, dénonce la protection qui y est faite du secteur des énergies fossiles, ainsi que le manque de transparence dans les négociations pour sa modernisation[22] - [23] - [24].
Siégeant à la Commission des affaires économiques, elle est favorable, dans le cadre de la crise de la Covid-19, à l'annulation de la dette par la Banque centrale européenne pour desserrer les contraintes budgétaires des États membres de l'Union européenne.
Ouvrages
- Reconquête - au nom de l'intérêt général, Les petits matins, 2020
- Lettre aux gilets jaunes. Pour un new deal vert, Les petits matins, 2019
- Faut-il donner un prix Ă la nature ?, avec Jean Gadrey, prix du livre de la fondation de l'Ă©cologie politique, 2015
- Produire plus, polluer moins : l'impossible découplage[25] - [26], avec Thierry Caminel, Philippe Frémeaux, Gaël Giraud et Philippe Roman, préface de Dominique Méda et Géraldine Thiry, Les petits matins et Institut Veblen, 2014
- Transition écologique mode d'emploi[27], avec Philippe Frémeaux et Wojtek Kalinowski[2], Les petits matins et Alternatives économiques, 2014
- Les Banquiers contre les banques — Le rôle de la criminalité en col blanc dans les crises financières, avec William K. Black, Éd. Charles Léopold Mayer 2015
Notes et références
- « Aurore Lalucq », sur veblen-institute.org (consulté le )
- « Aurore Lalucq - Expertes France », sur expertes.fr, Les Expertes (consulté le ).
- « Aurore Lalucq », sur alternatives-economiques.fr, Alternatives économiques (consulté le ).
- Radio France, « Aurore Lalucq », sur radiofrance.fr (consulté le )
- Jade Lindgaard, « Aurore Lalucq : « On ne peut pas compenser la destruction de la nature » », sur mediapart.fr, Mediapart, (consulté le ).
- « Prix de la FEP 2015 : Faut-il donner un prix à la nature ? de J.Gadrey et A.Lalucq », sur fondationecolo.org, Fondation de l’écologie politique, (consulté le ).
- Weronika Zarachowicz, « Faut-il donner un prix à la nature ? », sur telerama.fr, Télérama, (consulté le ).
- « European new deal », sur diem25.org, DiEM25, (consulté le ).
- Dominique Sanchez, « Primaire socialiste/Hanotin dans le sillage d'Hamon », sur lejsd.com, Le Journal de Saint-Denis, (consulté le ).
- Anne-Sophie Lechevallier, « Hamon-Valls, le choc des programmes « irréconciliables » », sur parismatch.com, Paris Match, (consulté le ).
- Quentin Laurent, « Aurore Lalucq, l’économiste écolo de Benoît Hamon », sur leparisien, Le Parisien, .
- « Hamon dévoile l'organigramme de son mouvement, avec plusieurs anciens ministres », sur bfmtv.com, BFM TV, (consulté le ).
- Sylvia Zappi, « Une première défection sur la liste de Benoît Hamon aux européennes », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Fabien Cazenave, « Élections européennes : la liste des candidats de Envie d'Europe (PS - Place publique) », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
- « Elections européennes : une candidate de la liste PS-Place publique demande à siéger avec les écologistes », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
- http://www.europarl.europa.eu/meps/fr/197697/AURORE_LALUCQ/home
- « Le « Semestre européen », étalon économique à l’heure de l’écologie et du social », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
- Christophe Alix, « Green New Deal : «Pour changer de cap, il faut faire table rase de l'Europe austéritaire» », sur Libération.fr, (consulté le )
- « Affaire BlackRock: grille d’évaluation de l’appel d’offres », sur www.europarl.europa.eu (consulté le )
- « Affaire BlackRock : l’Union européenne doit « se prémunir contre tout risque de conflit d’intérêts » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
- Aude Massiot, « A l’UE, le mirage vert de Blackrock », sur Libération.fr, (consulté le )
- Un collectif, « Europe : le traité sur l’énergie fait obstacle au climat », sur Libération.fr, (consulté le )
- « TRIBUNE. Le TCE, ce traité méconnu qui « menace l’ambition climatique de l’UE » », sur L'Obs (consulté le )
- « Traité sur la Charte de l’énergie (TCE) et transparence », sur www.europarl.europa.eu (consulté le )
- Jean Merckaert, « Produire plus, polluer moins : l’impossible découplage ? », revue Projet,
- Bertrand Hériard, « Produire plus, polluer moins », revue Etudes,
- Jean Merckaert, « Transition écologique, mode d’emploi », revue Projet,