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Fanjeaux

Fanjeaux [fɑ̃ʒo] (occitan : Fanjaus ) est une commune française située dans le Nord-Ouest du département de l'Aude, en région Occitanie. Cité médiévale, site pôle du Pays cathare.

Fanjeaux
Fanjeaux
Blason de Fanjeaux
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Carcassonne
Intercommunalité Communauté de communes Piège-Lauragais-Malepère
Maire
Mandat
Aurélien Passemar
2020-2026
Code postal 11270
Code commune 11136
Démographie
Gentilé Fanjuvéen, Fanjuvéenne
Population
municipale
859 hab. (2020 en augmentation de 6,84 % par rapport à 2014)
Densité 34 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 11′ 16″ nord, 2° 02′ 04″ est
Altitude Min. 155 m
Max. 395 m
Superficie 25,49 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Piège au Razès
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Fanjeaux
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Fanjeaux
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Fanjeaux
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Fanjeaux
Liens
Site web http://www.fanjeaux.com

    Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ». Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le ruisseau de la Preuilhe, le ruisseau de la Bouissonnade, le ruisseau de la Font Saint-Martin, le ruisseau de la Force, le ruisseau de Rivals et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « piège et collines du Lauragais ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Fanjeaux est une commune rurale qui compte 859 habitants en 2020, après avoir connu un pic de population de 2 000 habitants en 1793. Ses habitants sont appelés les Fanjuvéens ou Fanjuvéennes.

    Attention de ne pas confondre le village de Fanjeaux avec le château de Fanjeaux à Largentière (Ardèche), dont on retrouve aussi des traces dans l'histoire albigeoise.

    Le village vu du sud.
    Rue à côté de la Charpente des Halles.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Fanjeaux, classée en 1908, et la croix, inscrite en 1948.

    Géographie

    Localisation

    Fanjeaux est un village situé sur un promontoire rocheux à 360 m d’altitude, à 25 km de Carcassonne sur l'ancienne route nationale 119 entre Montréal et Mirepoix. La ville marque la limite sud-est du Lauragais. Elle constitue également la limite orientale de la Piège, et se trouve aussi à l'ouest du Razès.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Brézilhac, La Cassaigne, Fenouillet-du-Razès, La Force, Lasserre-de-Prouille, Orsans, Villasavary et Villesiscle.

    Géologie et relief

    Fanjeaux se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[2].

    Hydrographie

    La commune est pour partie dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3], et pour partie dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens », au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[4]. Elle est drainée par le ruisseau de la Preuille, le ruisseau de la Bouissonnade, le ruisseau de la Font Saint-Martin, le ruisseau de la Force, le ruisseau de Rivals, le ruisseau de Baïssel, le ruisseau de Blanchard, le ruisseau de Gatagé, le ruisseau de la Ramounette, le ruisseau de Martinis, le ruisseau d'Embarre, le ruisseau d'en Fournès, le ruisseau de Rieutort, le ruisseau des Paissieux, et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 32 km de longueur totale[5] - [Carte 1].

    Le ruisseau de la Preuille, d'une longueur totale de 16,2 km, prend sa source dans la commune de La Cassaigne et s'écoule vers l'est puis se réoriente vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans le canal du Midi à Bram, après avoir traversé 5 communes[6].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[8].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[7].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 13 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 853 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bram », sur la commune de Bram, mise en service en 1970[12] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[13] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de précipitations de 679 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, mise en service en 1948 et à 26 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[16], à 14,1 °C pour 1981-2010[17], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[18].

    Réseau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : le « piège et collines du Lauragais »[20], d'une superficie de 31 216 ha, ayant une position de transition entre la Montagne noire et les premiers contreforts pyrénéens et on y voir donc régulièrement des espèces à grand domaine vital soit en chasse, soit à la recherche soit de sites de nidification : le Vautour fauve, l'Aigle royal, le Faucon pèlerin sont ainsi plus ou moins régulièrement observés sur le territoire concerné[21].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de type 2 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Deux ZNIEFF de type 2[Note 5] sont recensées sur la commune[22] :

    • la « bordure orientale de la Piège » (11 102 ha), couvrant 22 communes du département[23] ;
    • les « collines de la Piège » (27 918 ha), couvrant 40 communes dont 38 dans l'Aude et 2 dans la Haute-Garonne[24].

    Urbanisme

    Typologie

    Fanjeaux est une commune rurale[Note 6] - [25]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1] - [26]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,2 %), zones agricoles hétérogènes (26,8 %), cultures permanentes (6,9 %), forêts (3,7 %), zones urbanisées (1,4 %)[27].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Fanjeaux est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[28]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].

    Risques naturels

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Fanjeaux.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 388 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 388 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30] - [Carte 3].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[31].

    Toponymie

    Le nom de Fanjeaux est attesté sous la forme Fano Jovis en 1154, du latin Fanum Jovis, « le temple de Jupiter ».

    Histoire

    Le miracle de Fanjeaux, par Pedro Berruguete.

    Au IIe siècle, un oppidum fortifiait la colline où se trouve Fanjeaux. Un culte païen se célébrait à l'endroit d'une résurgence dédiée à Jupiter, d'où le nom latin de la localité : Fanum Jovis.

    En 1193, l'évêque cathare Guilhabert de Castres s'établit à Fanjeaux. Quelques années plus tard, Diègue d'Osma, assisté de son chanoine Dominique de Guzmán, mène l'affrontement à partir d'arguments d'Écritures que l'Église catholique romaine a lancé contre les Cathares. En 1207, Fanjeaux (ou la ville voisine de Montréal) abrite un débat, dit « de la légende dorée », entre cisterciens et cathares. Ne parvenant pas à se départager, les adversaires, catholiques romains d'un côté, cathares de l'autre, décident d'avoir recours à l'arbitrage de Dieu et allument un grand feu où sont jetés toutes les thèses et les écrits des deux parties en présence. L'histoire de la scène, d'origine catholique et écrite quelques années plus tard, rapporte la destruction de tous les écrits cathares, tandis que le mémoire de Dominique de Guzman fuse par trois fois du feu, brûlant une poutre que l'on peut voir aujourd'hui dans la chapelle de Fanjeaux. Ce texte, dont les historiens doutent de la véracité en raison de son parti pris historique, sera utilisé par la suite pour étayer la canonisation de Dominique de Guzman.

    Le même Dominique s'installe à Fanjeaux en 1207 au décès de son évêque, Diègue d'Osma, et fonde à proximité une maison de religieuses, plus tard affiliées à l'ordre des prêcheurs ou dominicains qu'il fondera plus tard à Toulouse en 1215.

    Entre 1209 et 1214, Fanjeaux est le quartier général de Simon de Montfort. Le concile de Latran en 1215 fait de Simon de Montfort le comte de Toulouse.

    La ville est détruite lors de la chevauchée du Prince noir en 1355. Elle sera reconstruite puis prospéra grâce au pastel.

    • La pointe est du village.
      La pointe est du village.
    • Vue sur la campagne près de Fanjeaux.
      Vue sur la campagne près de Fanjeaux.
    • Vue vers le sud : le massif de Tabe.
      Vue vers le sud : le massif de Tabe.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Fanjeaux est membre de la communauté de communes Piège-Lauragais-Malepère[32], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Bram. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[33].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Carcassonne, au département de l'Aude, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[32].

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton de la Piège au Razès pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[32], et de la troisième circonscription de l'Aude pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[34].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1971 1986 † Gaston Panouillé - Agriculteur exploitant
    1986 2001 Francis Cassignol - Vice président de la Communauté de communes de la Piège et du Lauragais
    2001 2008 Robert Lignères - Vice président de la Communauté de communes de la Piège et du Lauragais en charge du tourisme
    2008 2020 Denis Juin[35] - Agriculteur exploitant / Vice-président de la communauté de communes Piège Lauragais Malepère
    2020 en cours Aurélien Passemar[36] - Agent de la fonction publique territoriale

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[38].

    En 2020, la commune comptait 859 habitants[Note 7], en augmentation de 6,84 % par rapport à 2014 (Aude : +2,66 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 0001 8071 9691 7541 8531 7761 8801 7091 851
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 7641 7341 5901 5101 3681 4041 4081 3071 284
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2881 3471 210956982898868906870
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    804776748778775770772785831
    2020 - - - - - - - -
    859--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Fut une cité médiévale de 3 000 habitants[41].

    Enseignement

    La commune comprend une école maternelle et primaire publique et une école primaire privée.

    Rendez-vous de la recherche historique

    À Fanjeaux se tiennent tous les mois de juillet depuis 1965 des colloques sur l'histoire religieuse du Midi médiéval. Ces colloques sont publiés aux éditions Privat dans la collection des Cahiers de Fanjeaux. Consacré au thème Culture religieuse méridionale : les manuscrits et leur contexte artistique, le 51e volume des Cahiers de Fanjeaux doit paraître en .

    Voir aussi le Centre Henri-et-André-Charlier

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 296 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 671 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 560 â‚¬[I 4] (19 240 â‚¬ dans le département[I 5]).

    Emploi

    Taux de chômage
    Division200820132018
    Commune[I 6]6,6 %8,8 %14,1 %
    Département[I 7]10,2 %12,8 %12,6 %
    France entière[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 476 personnes, parmi lesquelles on compte 64 % d'actifs (49,8 % ayant un emploi et 14,1 % de chômeurs) et 36 % d'inactifs[Note 9] - [I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 4] - [I 9]. Elle compte 212 emplois en 2018, contre 280 en 2013 et 191 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 244, soit un indicateur de concentration d'emploi de 86,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 43,6 %[I 10].

    Sur ces 244 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 96 travaillent dans la commune, soit 39 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 78,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,3 % les transports en commun, 7,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Secteurs d'activités

    69 établissements[Note 10] sont implantés à Fanjeaux au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11] - [I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre%%
    Ensemble69100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    1115,9 %(8,8 %)
    Construction1115,9 %(14 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    1826,1 %(32,3 %)
    Information et communication34,3 %(1,6 %)
    Activités financières et d'assurance11,4 %(2,7 %)
    Activités immobilières45,8 %(5,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    811,6 %(13,3 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    710,1 %(13,2 %)
    Autres activités de services68,7 %(8,8 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,1 % du nombre total d'établissements de la commune (18 sur les 69 entreprises implantées à Fanjeaux), contre 32,3 % au niveau départemental[I 14].

    Entreprises

    Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[42] :

    • Viola Michel Batiment, travaux de maçonnerie générale et gros Å“uvre de bâtiment (151 k€)
    • Sp2I, commerce de gros (commerce interentreprises) de fournitures et équipements divers pour le commerce et les services (68 k€)

    Agriculture

    La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Razès »[43]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et le polyélevage[44].

    198820002010
    Exploitations432729
    Superficie agricole utilisée (ha)2 16621842725

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 43 lors du recensement agricole[Note 13] de 1988 à 27 en 2000 puis à 29 en 2010[44], soit une baisse de 33 % en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 52 % de ses exploitations[46]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 2 166 ha en 1988 à 2 725 ha en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 50 à 94 ha[44].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église du monastère de Prouilhe.
      L'église du monastère de Prouilhe.
    • Église Notre-Dame-du-Rosaire du monastère des Dominicaines de Prouilhe.
      Église Notre-Dame-du-Rosaire du monastère des Dominicaines de Prouilhe.
    • L'église Notre-Dame.
      L'église Notre-Dame.
    • L'intérieur.
      L'intérieur.
    • Charpente des Halles.
      Charpente des Halles.

    Personnalités liées à la commune

    • Dominique de Guzmán dit Saint Dominique (1170-1221), fondateur de l'ordre des Dominicains. Il vécu à Fanjeaux;
    • Guilhabert de Castres, évêque cathare en 1226;
    • Pierre Roger de Cabaret, chevalier occitan au XIIIe siècle;
    • Hugues Destrem (1754-1804), homme politique, maire de Fanjeaux, député de l'Aude;
    • Pierre Aulard (1763-1815), général des armées de la République et de l'Empire, né à Fanjeaux, mort au combat à Waterloo le ;
    • Louis Dupuy de Belvèze (1809-1886), homme politique, député de l'Aude, mort à Fanjeaux;
    • Jean-Pierre Lieussou (1815-1858), ingénieur hydrographe français. Natif de Fanjeaux, il repose au cimetière du Père Lachaise;
    • Jean-Louis Borel (1819-1884), général, ministre de la Défense, natif de Fanjeaux;
    • Pierre Cabanne (1921-2007), critique d'art, journaliste et écrivain français. Il repose au cimetière de Fanjeaux;
    • Éric Bouad (1948), musicien, acteur et compositeur, réside à Fanjeaux.

    Héraldique

    Carbonne

    Son blasonnement est : De gueules à la croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'or (croix occitane), au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys aussi d'or.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Bibliographie

    • Cécile Cayla Boucharel, Kacem Touak, A vista de nas, douceur d'un village audois. Édité par la Société de secours mutuel Saint Roch, 2021 (ISBN 978-2-9580558-0-6)
    • Francis Boudou, Communauté de Communes de la Piège et du Lauragais, Canton de Fanjeaux, Éditions Opération Vilatges al Pais, 2008 (ISBN 978-2-9527614-1-3)

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[45].
    • Cartes
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