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Entada polystachya

Entada polystachya est une liane néotropicale de la famille des Fabaceae, sous-famille des Mimosoideae (anciennement des Mimosaceae).

Entada polystachya
Description de cette image, également commentée ci-après
Planche de la variété Entada polystachya var. polyphylla (Benth.) Barneby dans la Flora Brasiliensis (1875)[1]

Espèce

Entada polystachya
(L.) DC., 1825[2]

Classification phylogénétique

Synonymes

Selon GBIF (30 juin 2022)[3] :

  • Acacia caudata DC.
  • Acacia secundiflora Juss.
  • Acacia secundiflora Juss. ex DC.
  • Adenanthera bonplandiana Kunth
  • Adenopodia polystachya (L.) J.R.Dixon
  • Adenopodia polystachya (L.) J.R.Dixon ex Croat
  • Desmanthus caudatus (Vahl) Steud.
  • Entada acaciifolia Benth.
  • Entada chiliantha DC.
  • Entada plumeri Spreng.
  • Entada plumieri Spreng.
  • Entada polystachya var. polystachya (L.) DC.
  • Entadopsis polystachya (L.) Britton
  • Inga polystachya (L.) Scop.
  • Mimosa bipinnata Aubl.
  • Mimosa caudata Vahl
  • Mimosa chiliantha G.Mey.
  • Mimosa polystachya L. - Basionyme
  • Prosopis bonplandiana Spreng.
  • Pusaetha acaciifolia (Benth.) Kuntze
  • Pusaetha entada Kuntze


On l'appelle Liane à agoutis, Manioc-Lachapelle aux Antilles[4], et sous les noms de Kusi'u luway, Ɨpo ɨyu'i, Ɨpo sãwõ (Wayãpi), Kumak (Palikur, nom partagé avec une Asclepiadaceae lianescente), Cipó-escova, Jipioca (Portugais du Brésil)[5], Yuwana-hi (Arawak), Sipoki (Kali'na)[6] en Guyane.

Description

articles du fruit et graines d’Entada polystachya (Muséum de Toulouse)

Entada polystachya est une liane ligneuse ou un arbuste sarmenteux atteignant 10 m de haut ou plus, Ă  rameaux glabres, grimpant grâce Ă  des pousses volubiles, ses rameaux et ses feuilles rĂ©flĂ©chies ou transformĂ©es en vrilles. Les rameaux sont ronds, lisses, inermes. Les tiges âgĂ©es sont rondes, de taille moyenne, atteignant jusqu'Ă  ± cm de diamètre, Ă  bois blanc tendre[6].

Ses feuilles sont alternes, composĂ©es, bipennĂ©es dĂ©pourvues de glandes foliaires, avec 2–8 paires de pennes opposĂ©es (les pennes supĂ©rieures sont parfois transformĂ©es en longues vrilles). Le pĂ©tiole et le rachis sont ensemble longs de 15 Ă  20 cm. Les pennes les plus longues comptent (6)12–20 paires de folioles opposĂ©es, de forme oblongue, obtuse ou Ă©marginĂ©e, glabres ou lĂ©gèrement villeuses en-dessous. Le connectif des anthères est charnu, et environ aussi large que les anthères.

Les inflorescences terminales, en forme de balai, souvent pendantes, sont des Ă©pis longs de 5 Ă  7,5 cm, assemblĂ©s en un panicule long de 30 Ă  60 cm, avec des rameaux infĂ©rieurs non sous-tendus par des feuilles.

Les fleurs minuscules, denses, très parfumĂ©es, sont en 5 parties, de couleur blanche virant au jaunâtre ou au brun rougeâtre, et attrayantes pour les fourmis. Le calice est long de 0,5 mm, fusionnĂ© et en forme de cloche. La corolle est longue de mm, Ă  pĂ©tales ± libres. Les 10 Ă©tamines sont libres, dĂ©passant Ă  peine de la bouche de la corolle, Ă  peine exsertes.

La gousse lomentacĂ©e est sub-coriace, large et plate, mesurant 30-45 cm de long, pour 5-10 cm de large, droite ou ± courbĂ©e, tendre et fine Ă  ligneuse avec des marges Ă©paissies et persistantes, resserrĂ©e Ă  intervalles rĂ©guliers, se brisant horizontalement en segments contenant 1 graine (articles). Les graines sont rondes et Ă©paisses[7] - [8] - [6].

Taxons infra-spécifiques

Certains auteurs reconnaissent deux variétés au sein d’Entada polystachya :

  • Entada polystachya var. polyphylla (Benth.) Barneby se distingue par ses feuilles bien dĂ©veloppĂ©es comptant 4-8 paires de pennes Ă  12-20 paires de folioles qui mesurent 11-23 x 3-8 mm pour les plus grandes[9].

Il s'agit d'un petit arbre, ou d'arbuste sarmenteux, ou de liane ligneuse, inerme, haute de 3 Ă  10 m avec des tiges âgĂ©es glabrĂ©es et cylindriques, Ă  rameaux pubĂ©rulentes ou pileuses Ă  poils gris glauque.
Les feuilles sont alternes, bipennĂ©es, Ă  folioles bicolores (vert foncĂ© et soit ternes devenant lustrĂ©es, ou glabres Ă  pubĂ©rulentes sur la face supĂ©rieure, plus pâle et toujours pubĂ©rulente ou pilosuleuse en-dessous). On compte 4-6(8) paires de pennes longues de 15-25 cm ; celles mĂ©dianes (habituellement les plus longues) ont un rachis mesurant (4)5-9 cm (pulvinus compris), et celles distales sont parfois modifiĂ©es en une vrille ligneuse. Chaque penne porte (10)15-20(40) paires de folioles sessiles, pubĂ©rulentes apprimĂ©es abaxialement, de forme oblongue, Ă  apex obtus ou Ă©marginĂ©, Ă  base anguleuse obtuse, obtuse ou plus souvent tronquĂ©s-Ă©marginĂ©s, attĂ©nuĂ©e Ă  arrondie, mesurant (8)l0-15(16) x 2-4 mm (11-22(23) x 3-7(8) mm pour les plus grandes), Ă  pĂ©tiole et rachiles pubĂ©rulents. La nervation est pennĂ©e, Ă  nervure mĂ©diane droite, presque centrĂ©e, saillante dorsalement, avec des nervure secondaires et autres peu marquĂ©es ou imprimĂ©es. Les stipules sont subulĂ©es, fugaces, mesurant 0,5-1,5 mm. Les pĂ©tioles mesurent (6,5)8-18 cm.
L'inflorescence est un pseudo-racème paniculaires terminal, dĂ©foliĂ©, massif, composĂ© de racèmes spiciformes, brunâtres, denses, long de 20 Ă  25 cm, Ă  grappes subsessiles, solitaires ou gĂ©minĂ©es (l'axe mesurant (3)3,5-8(9) cm), comportant 40-50 Ă©pis et plus, multiflores, pendants, chacun longs de (4)5 Ă  10 cm, souvent groupĂ©s par 2 sur le rachis primaire Ă©pais, long de 10-35(45) cm. Les bractĂ©es sont caduques, mesurant 0,6-1 mm, de forme Ă©troitement ovale ou subulĂ©e. Les pĂ©dicelles sont longs de 0,15-0,3 mm.
Les fleurs sont petites, subsessiles, jaunâtres, fortement parfumĂ©es, s'Ă©talant horizontalement sur des pĂ©dicelles sombres. Le pĂ©rianthe est glabre. Le calice est minutieusement pubĂ©rulent, long de 0,6-1,1 mm, Ă  dents dĂ©primĂ©es-delta ne dĂ©passant pas 0,2 mm, lĂ©gèrement turbinĂ©-campanulĂ©, Ă  5 nervures. Les pĂ©tales sont blancs, jaunâtres, (jaune vif ?), devenant brunnescents au sĂ©chage, dressĂ©s, longs de 2-2,6 mm. Les Ă©tamines sont blanches, exsertes, Ă  filets blancs, longs (2,6)3-4,7 mm. L'ovaire est sessile, glabre, Ă  style Ă  peu près aussi long que les Ă©tamines.
Les fruits sont des gousses coriaces, très plates, papyracĂ©e, mesurant jusqu'Ă  (25)30-40(45) x (4)5-7(8) x 0,2 cm, de forme quasi-droite, Ă  profil large-linĂ©aire, un peu rĂ©trĂ©cies Ă  intervalles rĂ©guliers, articulĂ©, Ă  stipe jusqu'Ă  2,5 cm de long, Ă  suture dorsale fortement Ă©paissie (particulièrement proche de la base), et Ă  suture ventrale obscurĂ©ment Ă©paissie, Ă  articles transversaux papyracĂ©s Ă©troits-oblongs, larges de 13-27(30) mm, contenant environ 10-16 graines. L'exocarpe est fin glabre, s'exfoliant Ă  maturitĂ©[9] - [10] - [11] - [4] - [6].


  • Entada polystachya var. polystachya, se distingue par ses feuilles bien dĂ©veloppĂ©es comptant 3-5 paires de pennes Ă  (6)7-11(12) paires de folioles qui mesurent 25-50 x 9-17 mm pour les plus grandes[9].

Cette arbre, arbuste, buissons, ou liane ligneuse Ă  rameaux glabres, fleurit parfois Ă  1,5-2 m mais parfois sarmenteux grimpant sur le couvert forestier et pouvant atteindre jusqu'Ă  20 m. Les jeunes pousses et axe primaire de l'inflorescence sont pileux ou pubĂ©rulents.
Les feuilles sont bipennĂ©es, bicolores (folioles gĂ©nĂ©ralement vert vif et glabres sur la face supĂ©rieure, plus pâle et pileuse au moins le long de la nervure mĂ©diane sur la face infĂ©rieure). Les stipules sont subulĂ©es, infĂ©rieures Ă  1,5 mm, caduques. Les pĂ©tioles sont longs de (8)10-11 cm. Les (2)3-5(6) paires de pennes, avec des rachis (pulvinus compris) mesurant jusqu'Ă  (5)6,5-13,5(20) cm (les plus Ă©loignĂ©es peuvent ĂŞtre modifiĂ©es en vrille). Les pennes les plus longues portent (6)7-11 (12) paires de folioles, de forme oblongue, Ă  base très inĂ©quilatĂ©rale, Ă  apex obtus ou lĂ©gèrement Ă©marginĂ©, mesurant (20)25-50 x (8)9-17 mm pour les plus longues. La nervation est pennĂ©e, Ă  nervure mĂ©diane droite subcentrique, proĂ©minente en dessous, et Ă  nervure secondaires proĂ©minentes au dessus seulement chez les jeunes, imprimĂ©es dans les limbes matures.
L'inflorescence est terminale, longue de 30 Ă  60 cm. L'axe primaire du pseudo-racème est long de (10)15-35 cm, celui des racèmes principalement gĂ©minĂ©s 5,5-11 cm. Les bractĂ©es sont caduques, membraneuses, de forme ovale ou lancĂ©olĂ©e. Les pĂ©dicelles sont persistants, nigrescents, longs de (0,1)0,15-0.2.5 mm. Les Ă©pis floraux sont nombreux, densĂ©ment fleuris, Ă  axes pileux Ă  glabre, longs de 5 Ă  7,5(8) cm.
Les fleurs sont gĂ©nĂ©ralement petites, glabres (calice parfois pubĂ©rulent). Le calice est hĂ©misphĂ©rique ou lĂ©gèrement turbinĂ©-campanulĂ©, long de (0,5)1,1-1,5 mm, Ă  dents dĂ©primĂ©es-deltatĂ©es longues de 0,15-0,4 mm. Les pĂ©tales longs de (2)2,8-3,7 mm, sont de couleur blanche Ă  l'anthèse, jaunâtres Ă  rougeâtres, devenant brun-rouge avec l'âge, et noircissant au sĂ©chage. Les Ă©tamines sont Ă  peine exsertes. Les filets dĂ©ployĂ©s sont longs de 4-5,6 mm, blancs. L'ovaire est sessile, glabre. Le style est presque aussi long que les filets.
Le fruit est une gousse subcoriace, allongĂ©e, plate, de couleur vert clair luisante lorsqu'elle est jeune, Ă  marges vert olive Ă  brun clair, devenant brun rougeâtre Ă  maturitĂ©, de forme Ă©troitement oblongue, droite ou lĂ©gèrement incurvĂ©e, de profil linĂ©aire, mesurant 21-35(45) x (5)5,5-8(10) x 0,2 cm lorsqu'elle est bien fĂ©condĂ©e, Ă  la base contractĂ©e en un stipe robuste long de (1,2)1,5 Ă  2,5(3) cm, Ă  apex arrondi, Ă  suture dorsale fortement Ă©paissie (particulièrement proche de la base), et Ă  suture ventrale lĂ©gèrement Ă©paissie, contenant (l2)l3-17 graines. L'exocarpe est brillant, de couleur brun foncĂ©, s'Ă©caillant finalement en flocons. L'endocarpe est de couleur brun pâle, se brisant en segments papyracĂ©s, graines ailĂ© et orbiculaire, large de (11)12-27 mm, indĂ©hiscents, contenant chacun une graine de forme Ă©troite-oblongue[9] - [10] - [11] - [4] - [6].

RĂ©partition

On rencontre Entada polystachya en Amérique centrale depuis l'Ouest du Mexique, sur Hispaniola, Porto Rico, les Petites Antilles, et l'Amérique du Sud tropicale : Colombie, Venezuela (nord du Bolívar : berges de l'Orénoque, en aval du Río Parhueña)[8], Guyana, Suriname, Guyane, Brésil, Équateur, Pérou, Bolivie.

Écologie

Entada polystachya est un liane, un arbuste ou un petit arbre poussant dans les Guyanes en forĂŞt riveraine, lisières forestières, zones cĂ´tières, sur les crĂŞtes et le long des deltas fluviaux[10], au Venezuela autour de 50–100 m dans les forĂŞts sempervirentes de basse altitude, gĂ©nĂ©ralement le long des berges des rivières[8]. Dans le genre Entada, les graines sont disĂ©minĂ©es par l'eau et de façon explosive[6].

En Guyane Entada polystachya est une liane ripicole, de végétation secondaire[5], et des fourrés littoraux sur cordon dunaire et côtes rocheuses, qui fleurit et fructifie toute l'année[4].

Ses jeunes graines sont prédatées par une chenille en Amérique centrale[13].

  • Entada polystachya var. polyphylla (Benth.) Barneby est plutĂ´t rare, poussant dans les forĂŞts riveraines et lisières forestières, couvertes ou non[6], les bois perturbĂ©s et les lisières ou dans les chablis, le plus souvent au-dessous de 300 m mais en remontant jusqu'Ă  ± 1 000 m en Équateur. Il fleurit presque tout au long de l'annĂ©e, dans les Guyanes, et est plus prolifique d'octobre Ă  fĂ©vrier[9],
  • Entada polystachya var. polystachya pousse communĂ©ment en zone cĂ´tière, sur les crĂŞtes et le long des deltas[6], dans les fourrĂ©s marĂ©cageux, sur les berges des rivières, dans la forĂŞt-galerie, au bord des mangroves, dans les Ă©cotones forĂŞt-savane inondĂ©es de façon saisonnière, et localement dans les hautes terres broussailleuses et boisĂ©es, principalement en dessous de 300 m (jusqu'Ă  1 000 m dans la forĂŞt pluviale d'AmĂ©rique centrale. Il fleurit en avril-dĂ©cembre dans les Guyanes, mais parfois de façon intermittente tout au long de l'annĂ©e[9].

Utilisations

En Guyane, les Palikur soignent l'acné et les taches du visage (particulièrement lors de la grossesse) avec un masque de beauté d'amidon issu des racines tubérisées riches en polysaccharides d’Entada polystachya (à rapprocher d'un usage proche sur les blessures et les ulcères en Amazonie[14]).

La racine battue et diluée dans l'eau est employée comme savon chez les Wayãpi de Guyane, et comme shampooing anti-pelliculaire dans le bas Amazone[15] - [5].

Les Tikuna du haut Amazone traitent la catarrhe par des gargarismes de décoction de graines[16].

On a isolé dans les feuilles d’Entada polystachya la polystachyasaponine, une saponine triterpénoïde complexe à activité hémolytique, qui présente un potentiel adjuvant sur la réponse immunitaire cellulaire contre l'antigène de l'ovalbumine[17].

Les tiges soulagent les douleurs menstruelles Ă  Trinidad et Tobago[18].

La racine d’Entada polystachya est utilisée dans le traitement des maladies vénériennes et comme diurétique[19].

Les graines d’Entada polystachya ont fait l'objet d'analyse chimique[19].

Entada polystachya présente un potentiel insecticide de par un acide aminé qu'il produit[13].

Notes et références

  1. (la) George Bentham, Flora Brasiliensis : Mimoseae, vol. 15, Carl Friedrich Philipp von Martius, , 268-270 + tab. 70 (lire en ligne)
  2. (la) Augustin-Pyramus de Candolle, « Entada polystachya », Prodromus Systematis Naturalis Regni Vegetabilis, vol. 2,‎ , p. 425 (lire en ligne)
  3. GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 30 juin 2022
  4. Georges Cremers et Michel Hoff, Guide de la flore des bords de mer de Guyane française, vol. 59, IRD, coll. « Patrimoines naturels / Publications scientifiques du Museum », , 212 p. (ISBN 978-2-7099-1533-5), p. 132-134
  5. Pierre Grenand, Christian Moretti, Henri Jacquemin et Marie-Françoise Prévost, Pharmacopées traditionnelles en Guyane : Créoles. Wayãpi, Palikur, Paris, IRD Editions, , 663 p. (ISBN 978-2-7099-1545-8, lire en ligne), p. 629-630
  6. (en) Bruce Hoffman, Sofie Ruysschaert et Mark J. Plotkin, Lianas of the Guianas : Guide to the Woody Climbers in the Tropical Forests of Guyana, Suriname and French Guiana, LM Publishers, , 624 p. (ISBN 978-9460222245), p. 330-331
  7. (en) A. A. Pulle, Flora of Suriname : PAPILIONACEAE (pars) - MIMOSACEAE - CONNARACEAE - ANNONACEAE - DROSERACEAE (pars), vol. II, PART 2, Leiden, VEREENIGING KOLONIAAL INSTITIJUT TE AMSTERDAM, , 270-271 p., p. 324
  8. (en) Elêna Maria de Lamare Ochionni, Julian A. Steyermark (eds.), Paul E. Berry (eds.), Kay Yatskievych (eds.) et Bruce K. Holst (eds.), Flora of the Venezuelan Guayana, vol. 6, Liliaceae–Myrsinaceae, St. Louis, MISSOURI BOTANICAL GARDEN PRESS, , 803 p. (ISBN 9780915279814), p. 610-611
  9. (en) R.C. Barneby, LW. Grimes, Odile PONCY et M.J. JANSEN-JACOBS (eds.), Flora of the Guianas : Series A: Phanerogams - Fascicle 28 • LEGUMINOSAE • 87 MIMOSOIDEAE, Kew, Royal Botanic Gardens, , 384 p. (ISBN 978-1-84246437-3)
  10. (en) Mark G.M. Van Roosmalen, Fruits of the guianan flora, INSTITUTE OF SYSTEMATIC BOTANY UTRECHT UNIVERSITY - SILVICULTURAL DEPARTMENT OF WAGENINGEN AGRICULTURAL UNIVERSITY, , 483 p. (ISBN 978-9090009872), p. 436
  11. Albert Lemée, Flore de la Guyane française : Tome II - Podostémonacées à Sterculiacées, Brest, LIBRAIRIE LECHEVALIER, , 400 p., p. 66-67
  12. (en) Marcos A. CARABALLO-ORTIZ, « Rediscovery of Arrabidaea chica (Bignoniaceae) and Entada polystachya var. polyphylla (Fabaceae) in Puerto Rico », Phytotaxa, vol. 125, no 1,‎ , p. 53–58-53–58 (DOI 10.11646/phytotaxa.125.1.8, lire en ligne)
  13. (en) S. S. REHR, E. Arthur BELL et Daniel H. JANZEN, « Insecticidal amino acids in legume seeds », Biochemical Systematics and Ecology, vol. 1, no 1,‎ , p. 63-67 (DOI 10.1016/0305-1978(73)90038-0, lire en ligne)
  14. (pt) M. P. CORRĂŠA, Dicionario das plantas uteis do Brasil e das exĂ´ticas cultivadas, Rio de Janeiro, Imprensa Nacional, (1926) 1984, 6 v. (lire en ligne)
  15. (pt) Maria Christina de Mello AMOROZO et Anne GÉLY, « Uso de Plantas Medicinais por caboclos do baixo Amazonas, Barcarena, Pa, BrasiL », Bol. Mus. Para. Eml1io Goeldi, Sér. Bot., vol. 4, no 1,‎ , p. 47-131 (lire en ligne)
  16. (en) RE. SCHULTES et RF. RAFFAUF, The Healing Forest. Medicinal and Toxic Plants of the Northwest Amazonia, Portland, Dioscorides Press, , 484 p. (ISBN 978-0931146145, lire en ligne)
  17. (en) Bernadete P. DA SILVA et Jose P. PARENTE, « Polystachyasaponin with adjuvant activity from Entada polystachya », Zeitschrift für Naturforschung B, vol. 65, no 5,‎ , p. 628-634 (DOI 10.1515/znb-2010-0514/html, lire en ligne)
  18. (en) Cheryl LANS, « Ethnomedicines used in Trinidad and Tobago for reproductive problems », Journal of ethnobiology and ethnomedicine, vol. 3, no 1,‎ , p. 1-12 (DOI 10.1186/1746-4269-3-13, lire en ligne)
  19. (pt + en) Juliane Cristina Bugs de CARVALHO, « Estudo da composição quĂ­mica e toxicidade genĂ©tica do extrato aquoso de sementes de Entada polystachya », Universidade Federal do Rio Grande do Sul - Dissertação de Mestrado, Porto Alegre,‎ , p. 124 (DOI 10.1590/s0102-695x2008000500018, lire en ligne)

Liens externes

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