AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Elfen Lied

Elfen Lied (ă‚šăƒ«ăƒ•ă‚§ăƒłăƒȘăƒŒăƒˆ, Erufen rÄ«to) est un seinen manga de Lynn Okamoto. Il a Ă©tĂ© prĂ©publiĂ© dans le magazine Weekly Young Jump de Ă  novembre 2005 puis compilĂ© en un total de douze volumes par l'Ă©diteur ShĆ«eisha. La version française est publiĂ©e par Delcourt/Tonkam depuis 2021.

Elfen Lied
Image illustrative de l'article Elfen Lied
ă‚šăƒ«ăƒ•ă‚§ăƒłăƒȘăƒŒăƒˆ
(Erufen rīto)
Type Seinen
Genres Drame, Horreur, Romance
Manga
Auteur Lynn Okamoto
Éditeur (ja) ShĆ«eisha
(fr) Delcourt/Tonkam
Prépublication Drapeau du Japon Weekly Young Jump
Sortie initiale –
Volumes 12
Anime japonais
RĂ©alisateur
Scénariste
Studio d’animation Arms
Compositeur
Kayo Konishi
Moka
Yukio Kondƍ
Licence (ja) Genco
(fr) Kazé (DVD)
@Anime (DVD/Blu-ray)
ChaĂźne Drapeau du Japon AT-X
1re diffusion –
Épisodes 13
OAV japonais
RĂ©alisateur
Scénariste
Studio d’animation Arms
Durée 25 minutes
Sortie

L’histoire traite de l’espĂšce des diclonius, une mutation de l’ĂȘtre humain avec des cornes et leurs relations violentes avec le reste de l’humanitĂ©.

Une adaptation en série télévisée d'animation de treize épisodes produite par le studio Arms, Vap et Genco a été diffusée entre juillet et sur la chaßne AT-X, suivi par un OAV le s'intercalant entre les épisodes 10 et 11. En France, l'anime est licencié par l'éditeur Kazé. Il est disponible en 4 coffrets contenant pour chacun un DVD avec 4 épisodes pour le premier et 3 épisodes pour les autres, ainsi qu'un livret sur la série. L'éditeur diffuse aussi depuis le l'anime en streaming légal et gratuit en VOSTFR et VF[1]. En , il est annoncé que l'anime reviendrait en Blu-ray chez l'éditeur @Anime, et celui-ci est sorti le [2].

Elfen Lied est destinĂ© Ă  un public adulte, car il prĂ©sente de nombreuses scĂšnes de nu, de gore et de violence physique et psychologique. Il est principalement catĂ©gorisĂ© dans les genres horreur et drame. On retrouve des influences d’autres mangas et animes, tels que Chobits, 3×3 Eyes , Gunslinger Girl, et Hinamizawa le village maudit — Ă©galement nommĂ© Higurashi no naku koro ni — notamment dans la conception des personnages, la personnalitĂ© du personnage principal ou le concept de petites filles prĂ©sentant un comportement sanguinaire, instinctif ou conditionnĂ©. La sĂ©rie est classĂ©e interdite aux moins de 15 ans au Japon[3] et aux moins de 12 ans Ă  la tĂ©lĂ©vision française en y ajoutant la censure[4] et aux moins de 16 ans (en DVD) en France[5]. Aux États-Unis d'AmĂ©rique, la sĂ©rie est classĂ©e 17 ans et plus tandis qu'au Royaume-Uni et en Australie, la sĂ©rie est classĂ©e 15 ans et plus[3].

Histoire

Plage Yuigahama de Kamakura.

L’histoire dĂ©bute avec une jeune fille nommĂ©e Lucy qui s’échappe d’installations de recherches sur une Ăźle proche de la cĂŽte de Kamakura dans la prĂ©fecture de Kanagawa, au Japon. DĂ©sarmĂ©e et nue, Ă  l’exception d’un casque en mĂ©tal qui cache ses traits, elle rĂ©ussit Ă  sortir de l’enceinte aprĂšs avoir massacrĂ© plusieurs gardes et employĂ©s en utilisant des pouvoirs surnaturels. NĂ©anmoins, elle est atteinte Ă  la tĂȘte par une balle d’un sniper. Sa blessure est lĂ©gĂšre. La balle a brisĂ© le casque, laissant apparaĂźtre deux protubĂ©rances osseuses, ressemblant Ă  de petites cornes. La jeune fille tombe, Ă©vanouie, d’une falaise.

Le lendemain matin, un jeune homme nommĂ© Kƍta dĂ©mĂ©nage Ă  Kamakura afin de poursuivre des Ă©tudes universitaires. Il est accueilli par Yuka, sa cousine, qui lui permet de s’établir dans une vieille auberge abandonnĂ©e, ryokan, en japonais, appartenant Ă  sa famille. En Ă©change, le jeune homme devra maintenir l’auberge propre et entretenue. Le passĂ© des deux personnages est sombre : le pĂšre et la sƓur de Kƍta sont morts tragiquement lorsqu’ils Ă©taient enfants. Mais Kƍta ne semble pas se souvenir des circonstances exactes de l’évĂ©nement.

Kƍta et Yuka se promĂšnent durant l’aprĂšs-midi sur la plage de Yuigahama et trouvent Lucy. L’impact de la balle a causĂ© un trouble dissociatif de l’identitĂ©. À l’opposĂ© de la Lucy sadique et impassible, la nouvelle personnalitĂ© est docile, inoffensive et incapable de dire autre chose que Nyu. Pour cette raison, Kƍta et Yuka dĂ©cident de lui donner ce nom. Ils sont dĂ©semparĂ©s et intriguĂ©s par les Ă©tranges cornes sur sa tĂȘte, mais l’emmĂšnent malgrĂ© tout Ă  l’auberge pour soigner ses plaies. Pendant ce temps, Kurama, responsable des laboratoires de recherches, envoie une unitĂ© des forces spĂ©ciales de la police japonaise, le SAT, Ă  la recherche de la diclonius. Bando, membre de cette unitĂ©, spĂ©cialement violent et impulsif, dĂ©couvre Nyu sur la plage. Celle-ci a fui l’auberge Ă  la suite des rĂ©primandes de Kƍta car elle a cassĂ© un souvenir de sa sƓur. En Ă©tant attaquĂ©e, la personnalitĂ© de Lucy reprend le dessus. Elle lui coupe les deux bras et le blesse aux yeux. Cependant, elle ne le tue pas, car la personnalitĂ© de Nyu reprend le contrĂŽle. Mayu, une petite fille sans domicile fixe, qui a fui son foyer Ă  la suite des abus de son beau-pĂšre, porte secours Ă  Bando et Ă©vite ainsi sa mort[6].

Escaliers vers le sanctuaire Sasuke Inari de Kamakura.

À la suite de l’échec du SAT, Kurama envoie Nana, une jeune silpelit, c'est-Ă -dire l'enfant d'un humain infectĂ© au contact d'un vecteur — une sorte de bras invisibles trĂšs puissant — d'un diclonius[3], trĂšs dĂ©pendante de lui. Lors de la rencontre entre les deux diclonius, un affrontement fĂ©roce se produit[3]. Nana essuie une lourde dĂ©faite, dĂ©membrĂ©e par Lucy sous les yeux de Mayu. Avant que Lucy achĂšve la silpelit, Kurama apparaĂźt avec des renforts, la fait fuir et sauve Nana[7]. La personnalitĂ© de Lucy se remet en sommeil et rentre Ă  l’auberge. Kƍta et Yuka l’emmĂšnent avec eux Ă  l’universitĂ© afin qu’elle ne soit pas seule durant la journĂ©e. LĂ , ils assistent Ă  un cours donnĂ© par le professeur Kakuzawa. Celui-ci fait partie des Ă©quipes des installations de recherches. Il reconnait la diclonius et trompe les jeunes gens en se faisant passer pour un membre de la famille de Lucy, afin qu’ils la confient Ă  lui. Le professeur a l’intention de se reproduire avec elle afin de devenir le dirigeant d’une nouvelle espĂšce dominante qui remplacera les ĂȘtres humains. Lorsqu’il lui expose ses plans, la personnalitĂ© de Lucy ressurgit. Elle le dĂ©capite et s’enfuit. Kƍta, inquiet, se dirige Ă  nouveau vers le bureau de Kakuzawa. Il y rencontre Arakawa, une chercheuse qui collabore avec Kakuzawa Ă  la crĂ©ation d’un vaccin contre le virus que les diclonius transmettent avec leurs vecteurs ; ensemble, ils dĂ©couvrent le corps dĂ©capitĂ© de Kakuzawa. La jeune femme conseille Ă  Kƍta de partir pendant qu’elle se charge de la situation[8]. Cependant, elle est enlevĂ©e par le directeur Kakuzawa, pĂšre du professeur et principal responsable des recherches sur les diclonius. Il l’oblige Ă  travailler pour lui[9]. Kƍta et Yuka, quant Ă  eux, retrouvent Nyu prĂšs du sanctuaire Sasuke Inari et adoptent Mayu, qui vivra avec eux Ă  l’auberge[10].

Le directeur Kurama rĂ©ussi Ă  sauver Nana et lui donne des prothĂšses qu’elle pourra utiliser grĂące Ă  ses vecteurs. DĂ©sobĂ©issant Ă  Kakuzawa, qui avait ordonnĂ© la mort de la silpelit[11], Kurama lui permet de quitter les installations, avec l’espoir qu’elle pourra avoir une vie normale et la promesse de la rechercher un jour[12]. À la suite de sa nouvelle rencontre avec Mayu, Nana est finalement admise dans l’auberge comme un membre de la famille[13].

Pont menant à l’üle d'Eno-shima.

Le directeur Kakuzawa, apprenant la dĂ©sobĂ©issance de Kurama, envoie la plus puissante des silpelit enfermĂ©e dans les laboratoires, Mariko, la fille de Kurama conçue aprĂšs son infection par une autre diclonius. Sur le pont menant Ă  l’üle d’Eno-shima, Mariko et Nana s’affrontent. Cette derniĂšre est blessĂ©e, mais Kurama empĂȘche que sa fille ne la tue[14]. Kakuzawa fait exploser dans l’atmosphĂšre un missile armĂ© d’une charge du virus diclonius pour infecter la population du Japon et accĂ©lĂ©rer ainsi la propagation au niveau mondial. Pendant ce temps, Mariko et Lucy commencent un combat. La silpelit dĂ©cĂšde et la diclonius perd ses deux cornes. On suppose que sa personnalitĂ© est annulĂ©e[15].

Quelques mois plus tard, les rĂ©sultats de l’explosion se manifestent : une gestation gĂ©nĂ©ralisĂ©e de bĂ©bĂ©s prĂ©sentant les malformations typiques des diclonius est constatĂ©e. Kakuzawa envoie de nouvelles forces Ă  la recherche de Lucy pour finaliser ses plans : se reproduire avec elle pour fonder une dynastie gouvernante dans un monde futur sans ĂȘtres humains. Bando, qui s’était cachĂ© avec Kurama sur les plages de Kamakura aprĂšs avoir perdu la raison Ă  la suite de la mort de Mariko, refuse de participer Ă  une premiĂšre offensive durant laquelle Nana et Mayu sont attaquĂ©es[16]. Cependant, il trouve Nyu et lui tire dessus. La personnalitĂ© de Lucy ressurgit et affronte son attaquant. Dans le feu de la bataille, Mayu essaye de les arrĂȘter. Mais Lucy, impassible aux supplications, l’attaque. Bando sauve la petite fille en s’interposant mais son corps est coupĂ© en deux Ă  hauteur de la ceinture, le laissant pour mort. NĂ©anmoins, il a blessĂ© Lucy, lorsque la personnalitĂ© de Nyu a repris la contrĂŽle du corps de la diclonius[17].

Peu de temps plus tard, une nouvelle vague de sbires de Kakuzawa s’attaque aux habitants de l’auberge et Kƍta se fait tirer dessus en essayant de les arrĂȘter. Le voyant blessĂ©, Lucy rĂ©apparait et massacre la majoritĂ© des intrus. À cette vue, Kƍta se souvient de son passĂ© et de comment la diclonius a tuĂ© son pĂšre et sa sƓur[18]. Lucy poursuit les rescapĂ©s, mais elle est finalement recluse et ramenĂ©e Ă  l’üle des laboratoires de recherches. LĂ , Kakuzawa lui prĂ©sente sa fille, Anna, transformĂ©e en monstre omniscient par l’augmentation de sa capacitĂ© crĂąnienne plusieurs centaines de fois, ainsi que son demi-frĂšre, engendrĂ© par Kakuzawa violant la mĂšre de Lucy. Celle-ci, furieuse, dĂ©truit les fondations de l’üle, dĂ©pĂšce Anna et dĂ©capite les deux mĂąles Kakuzawa. Entre-temps, Arakawa rĂ©ussi Ă  mettre au point le vaccin contre le virus diclonius et s’échappe de ce lieu en pleine destruction[19] - [20].

L’üle d’Eno-shima.

Lucy retourne Ă  Kamakura et retrouve Kƍta, qui lui demande de l’accompagner jusqu’au phare d’Eno-shima oĂč il essaye de la convaincre de ne plus tuer. Cependant, Kurama apparaĂźt et tire sur la diclonius. Il blesse gravement le jeune homme qui s’interpose pour la sauver. Forçant son pouvoir, la jeune fille Ă©vite la mort de Kƍta en dĂ©tenant l’hĂ©morragie et sacrifiant son propre corps qui, peu Ă  peu, fond. Les autres habitants de l’auberge les rejoignent mais ils sont attaquĂ©s par les forces armĂ©es du Japon. Sa mort Ă©tant proche, Lucy et Nyu sont inhibĂ©es par Kaede, la personnalitĂ© originale de l’enfant diclonius, qui, dans un accĂšs de folie, dĂ©cide de dĂ©truire le monde avant de mourir. Cependant, Ă  la demande de Kaede, consciente de ses actes, Kƍta met un terme Ă  la vie de la diclonius[21].

Quatre mois plus tard, Kƍta s’est complĂštement remis de ses blessures et la vie des personnages revient Ă  la normalitĂ©. GrĂące au vaccin d’Arakawa, la population mondiale ne risque plus rien du virus diclonius. Dans un tour de main surprenant pour le caractĂšre de l’histoire, on dĂ©couvre que plusieurs personnages supposĂ©s morts ont survĂ©cu, comme Bando qui retrouve Mayu sur la plage de Kamakura. De plus, la relation entre Yuka et Kƍta se confirme. Dix ans plus tard, Kƍta, accompagnĂ© de leur fille, Nyu, revient, comme chaque annĂ©e durant le festival d’étĂ©, au bois oĂč il a connu Kaede. Cette fois-ci, sa fille dĂ©couvre enterrĂ©e une lettre que la diclonius avait donnĂ© lors de l’étĂ© de leur rencontre, dans laquelle elle dĂ©clare son amour. À cet instant, la seconde jumelle, Kaede, entre en scĂšne, insinuant ainsi que les personnalitĂ©s de Kaede et de Nyu se sont rĂ©incarnĂ©es[22].

DiffĂ©rences entre le manga et l’anime

L’adaptation au format anime a dĂ©butĂ© plus d’une annĂ©e et demi avant la fin du manga. Cette situation engendra de notables diffĂ©rences de trame selon le format, notamment Ă  partir de l’épisode 12 de la sĂ©rie et le volume 7 du manga. Dans l’anime, la rĂ©solution du combat entre Lucy et Mariko est complĂštement diffĂ©rente : Mariko et Kurama meurent[23] et la fin est ouverte : la survie ou non de Lucy demeure Ă  l’interprĂ©tation du spectateur[24], bien que la plupart des spectateurs pensent a la survie de Lucy, du fait que l’on voit, lors du gĂ©nĂ©rique de fin du dernier Ă©pisode, Lucy Ă©tant vue dans une scĂšne courte, bien qu’ayant apparemment perdu ses deux cornes. En revanche, dans le manga, Kurama et Lucy survivent Ă  cet affrontement et, aprĂšs d’autres Ă©vĂ©nements dans les volumes suivants, la mort de la diclonius est parfaitement claire[25]. À la fin du manga, aprĂšs plusieurs annĂ©es, il est dit que Kƍta et Yuka ont un enfant ensemble[3].

De plus, plusieurs personnages secondaires n’apparaissent pas dans l’anime, comme Nozomi ou Anna Kakuzawa entre autres[26]. De mĂȘme, la boĂźte Ă  musique jouant la mĂ©lodie de Lilium est un Ă©lĂ©ment exclusif de l’anime, ainsi que la rĂ©fĂ©rence au poĂšme Elfenlied comme origine du titre de l’Ɠuvre.

En comparaison au manga, l’anime n’approfondit que peu l’information sur la mutation responsable de l’espĂšce des diclonius et les motifs des recherches sur eux, omettant des scĂšnes comme celle du professeur Kakuzawa expliquant la condition de semi-diclonius de sa famille ou celles oĂč son pĂšre raconte ses plans de substitution des ĂȘtres humains comme espĂšce dominante de la planĂšte[27] - [28].

Un dĂ©tail esthĂ©tique marque. Dans l’anime, l’ensemble des diclonius sont reprĂ©sentĂ©es avec la mĂȘme couleur de cheveux, le rose, tandis que dans le manga, Lucy a les cheveux roses, Mariko blonds et Nana violet foncĂ©[29] Leurs yeux sont Ă©galement de couleur rose/rouge. De plus, le nombre et la longueur des vecteurs varie, croissant mĂȘme tout au long du manga dans le cas de Lucy[30].

Personnages

Personnages principaux

Kaede (æ„“) / Lucy (ăƒ«ăƒŒă‚·ăƒŒ, RĆ«shÄ«) / Nyu (にゅう, NyĆ«)
Kaede/Lucy/Nyu est une jeune diclonius d’environ 17 ans avec des cheveux rose foncĂ© et des yeux rose foncĂ© qui est grande et mince qui a Ă©tĂ© abandonnĂ©e dans un orphelinat Ă  sa naissance[31] - [3]. Lors de ces premiĂšres annĂ©es de vie, elle ne manifesta pas la tendance homicide caractĂ©ristique de son espĂšce. Mais, aprĂšs avoir Ă©tĂ© soumise Ă  divers traumatismes durant son enfance, son instinct assassin se dĂ©chaĂźna et elle devint sadique et cruelle. Elle a Ă©tĂ© capturĂ©e puis enfermĂ©e dans des installations de recherches situĂ©es prĂšs des cĂŽtes de Kamakura[3]. Plusieurs annĂ©es ensuite, elle rĂ©ussit Ă  s’échapper, mais, durant sa fuite, elle est blessĂ©e Ă  la tĂȘte et dĂ©veloppe une double personnalitĂ©, Nyu[32] - [33] - [3]. Nyu est enfantine, innocente, douce et inoffensive[3]. Au dĂ©but, elle ne sait que dire « Nyu »[3], mais elle aquiert petit Ă  petit le langage et arrive Ă  dire le nom de Kƍta. Le changement de la personnalitĂ© dominante se produit lorsqu’elle est attaquĂ©e, Lucy reprenant le dessus ainsi qu’en prĂ©sence de Kƍta, oĂč Lucy cĂšde sa place Ă  Nyu. Nyu est considĂ©rĂ©, avec Nana, comme l'Ă©lĂ©ment kawaii (mignon) de la sĂ©rie[3].
Lucy dĂ©teste les humains parce qu'ils l'ont maltraitĂ©e et trahie durant son enfance[33] - [3]. En consĂ©quence, elle considĂšre les humains comme de simples objets et non comme des personnes Ă  part entiĂšre. Elle manque d'empathie et tue de façon dĂ©sintĂ©ressĂ©e. Elle possĂšde quatre vecteurs[34] avec une portĂ©e limite de deux mĂštres. Cependant, elle est trĂšs rapide et peut prendre n'importe quel objet et s'en servir comme projectile contre ses ennemis, et fait preuve parfois de sadisme. MalgrĂ© son peu d'intĂ©rĂȘt pour la vie humaine, elle refuse de porter atteinte Ă  Kƍta[35]. Elle est la seule diclonius pouvant se reproduire « naturellement », elle est donc trĂšs importante aux yeux du directeur Kukazawa[3].
Kƍta (コォタ)
Kƍta est un jeune homme d’environ 18 ans qui emmĂ©nage Ă  Kamakura pour commencer ses Ă©tudes universitaires[3]. Il est autorisĂ© Ă  rĂ©sider dans une vieille auberge de sa famille. Kƍta a vĂ©cu une vie traumatisante : son pĂšre et sa sƓur ont Ă©tĂ© assassinĂ©s sous ses yeux lorsqu’il Ă©tait enfant[36] - [3]. KĂŽta a Ă©tĂ© hospitalisĂ© pendant un an oĂč il a Ă©tĂ© soignĂ© Ă  coups d’électrochocs. Par un mĂ©canisme de dĂ©fense, il a rĂ©primĂ© quasiment la totalitĂ© de ses souvenirs et s’est convaincu que son pĂšre est dĂ©cĂ©dĂ© dans un accident de voiture et sa sƓur Ă  cause d’une maladie[37] - [3]. Il est devenu un jeune homme plus aimable et protecteur avec son entourage qu'avant ces pĂ©ripĂ©ties[3]. Il est considĂ©rĂ© par les autres personnages comme ayant le « rĂŽle du pĂšre » dans la famille[3]. Dans le manga, Ă  la fin, Kƍta a un enfant avec Yuka[3].
Yuka (ăƒŠă‚«)
Yuka est une jeune femme qui a Ă  peu prĂšs le mĂȘme Ăąge, mĂȘmes cheveux et yeux bruns que son cousin Kƍta, dont elle est amoureuse depuis leur plus tendre enfance[38] - [3] - [39]. Afin de pouvoir ĂȘtre Ă  ses cĂŽtĂ©s, elle dĂ©cide de faire ses Ă©tudes dans la mĂȘme universitĂ© que lui malgrĂ© le fait qu'elle aurait pu intĂ©grer des universitĂ©s plus prestigieuses. Lorsqu’apparaĂźt Nyu, elle part vivre Ă  l’auberge afin de ne pas la laisser seule avec Kƍta[38]. Ses sentiments envers elle se dĂ©battent entre l’affection et la jalousie liĂ©e Ă  l’étroite relation qu’elle crĂ©e avec son cousin[38]. Yuka est considĂ©rĂ© par les autres personnages comme ayant le « rĂŽle de la mĂšre » dans la famille[3]. Dans le manga, Ă  la fin, Yuka a un enfant avec Kƍta[3].
Nana (ナナ)
Nana, Ă©galement appelĂ©e NumĂ©ro 7 [40] - [41], est une jeune silpelit enfermĂ©e avec des cheveux rose vif courtes avec des yeux rose vif depuis sa naissance dans les laboratoires de recherche de Kakuzawa afin de rĂ©aliser des expĂ©riences de force et de rĂ©sistance physique proches de la torture[3]. Nana, au contraire des autres diclonius, n’a pas manifestĂ© de caractĂšre homicide et sadique, mais est habituellement pacifique et douce, notamment grĂące Ă  l’affection donnĂ©e par le directeur Kurama, qu’elle considĂšre comme un pĂšre et pour lequel elle a dĂ©veloppĂ© une relation d’affection et de dĂ©pendance[3] - [42]. Au vu de la capacitĂ© qu’ont les diclonius pour se dĂ©tecter, elle est envoyĂ©e Ă  Kamakura pour retrouver Lucy aprĂšs sa fuite[41] - [3].
Ses vecteurs ont une portĂ©e de 5 mĂštres, ce qui lui permet entre autres de prendre le dessus sur Lucy ; elle est cependant moins rapide qu'elle. Sa nature douce et gentille lui fait perdre l'essentiel de ses combats, car elle baisse sa garde trop tĂŽt et ne sent pas arriver les coups bas. Elle possĂšde nĂ©anmoins la facultĂ© d'empĂȘcher temporairement un diclonius de dĂ©ployer ses vecteurs. Lorsqu'elle sort du centre pour la premiĂšre fois, elle cache ses cornes Ă  l'aide d'une cravate que lui a donnĂ© Kurama.
Elle se fait démembrer par Lucy[3]. Par la suite, Kurama la dote secrÚtement de prothÚses qu'elle bouge à l'aide de ses vecteurs et l'exfiltre du centre avec une forte somme d'argent[3]. Elle sympathise avec Mayu et ira vivre chez Kota[41].
Mayu (マラ)
Mayu est une jeune adolescente ĂągĂ©e de 13 ans au dĂ©but de l'histoire avec des cheveux brun foncĂ© et des yeux bruns, elle fĂȘtera ses 14 ans au cours de la sĂ©rie. Elle s'est enfuie de chez elle parce qu'elle ne supportait plus son beau-pĂšre qui abusait sexuellement d'elle[43]. Elle en avait parlĂ© Ă  sa mĂšre qui demeurait indiffĂ©rente et qui l’accusait d’ĂȘtre une charge dans la relation amoureuse entre les deux[43]. Elle a un petit chien, Wanta, qu'elle a rencontrĂ© alors qu'elle s'enfonçait dans la mer[43]. Elle le considĂšre comme son ami et non comme un animal domestique. Ils s’alimentent avec les restes qu’elle mendie dans une boulangerie de la ville[44]. Elle fait la rencontre de Kƍta, Yuka et Nyu lorsqu’elle se rend Ă  l’auberge pour leur rendre un parapluie qu’ils avaient oubliĂ© sur la plage[43]. Elle a Ă©tĂ© adoptĂ©e par Kƍta, Yuka et Nyu[43]. Kƍta lui paye les frais de l'hĂŽpital aprĂšs ce qui s'est passĂ© pendant le combat entre Nana et Lucy, combat qu'elle considĂ©rera ensuite comme un simple rĂȘve. Rien n'est mentionnĂ© concernant ce qu'est devenu sa mĂšre malintentionnĂ©e et son beau-pĂšre abusif par la suite, car ils ne seront jamais arrĂȘtĂ©s et incarcĂ©rĂ©s.
Mariko
On ne voit Mariko (NumĂ©ro 35) avec des cheveux et des yeux rose clair qu'Ă  la toute fin de l'anime et vers la moitiĂ© du manga. Cette diclonius est spĂ©cialement engagĂ©e pour en finir avec Lucy (NumĂ©ro 9) et Nana (NumĂ©ro 7)[45]. Fille du directeur Kurama, et 3e gĂ©nĂ©ration de Diclonius, elle est dotĂ©e de 35 vecteurs ayant une portĂ©e de 11 mĂštres chacun[45]. DĂšs qu'elle commence Ă  les maĂźtriser, elle dĂ©ploie une puissance effrayante. Ayant Ă©tĂ© enfermĂ©e dĂšs sa naissance, elle n'a jamais marchĂ© et se dĂ©place en chaise roulante. Elle parlait chaque jour avec sa « mĂšre adoptive », Saitƍ, qu'elle tue Ă  peine aprĂšs ĂȘtre sortie de sa cage[45]. Mariko a 5 ans, elle a une personnalitĂ© enfantine, elle cherche Ă  s'amuser en faisant souffrir avant de tuer. Son corps est truffĂ© d'explosifs pour la forcer Ă  collaborer[45].
Nozomie
Nozomie n’apparaĂźt que dans le manga (Ă  partir du vol 5) oĂč elle est une amie d'enfance de Yuka qui vient cohabiter avec eux jusqu'Ă  ce qu'elle obtienne (du moins, elle l'espĂšre) une inscription dans une institution musicale car elle chante depuis toute petite (elle chantera le chant Elfenlied dans le manga), et dans le volume 9, quand celle-ci obtient sa rĂ©ponse, Ă  la seconde oĂč Kota ouvre la lettre, les forces d'interventions spĂ©ciales dĂ©barquent en dĂ©fonçant un mur, on ne connaĂźtra donc jamais la rĂ©ponse. En dehors de cela, son comportement est timide mais elle prendra progressivement confiance en elle durant le manga. Yuka la prĂ©sente comme extrĂȘmement douĂ©e, et ce au point de la vanter d'ĂȘtre premiĂšre Ă  tous les concours nationaux, mais elle n'a pas un air trĂšs futĂ© pour autant.
Le directeur Kurama
Kurama travaille dans le centre de Kakuzawa en tant que directeur ; c'est le fils de ce dernier, un de ces camarades d'universitĂ©, qui lui a proposĂ© de les rejoindre. Lorsque le centre n'eut plus assez de places pour contenir toutes les nouveau-nĂ©es diclonius, le chef-directeur Kakuzawa ordonna Ă  Kurama de tuer toutes ces nouveau-nĂ©es, ce qu'il fit jusqu'Ă  ce que sa femme accouche Ă  son tour d'une diclonius[46]. Mais des suites d'un cancer de l'utĂ©rus, cette derniĂšre meurt en essayant de raisonner son mari pour qu'il ne tue pas leur fille ; il accomplit alors la derniĂšre volontĂ© de sa femme qui meurt Ă  cause d'une trop grosse perte de sang ; elle n'avait pas le droit de bouger de son lit d'hĂŽpital, mais elle s'est levĂ©e pour sauver sa fille[3]. Il demanda Ă  Kakuzawa de garder sa fille dans le centre, ce que ce dernier fit. En Ă©change, Kurama doit lui obĂ©ir au doigt et Ă  l'Ɠil.
Le chef-directeur Kakuzawa
Dans l'anime, il ne fait qu'apparaßtre périodiquement et n'a par conséquent que peu d'influence dans l'histoire. Sa psychologie n'est pas vraiment recherchée, ce qui fait de lui un antagoniste qui veut simplement exterminer la race humaine[47].
Dans le manga, au contraire, il joue un rĂŽle dĂ©terminant dans l'histoire. On en sait plus sur son passĂ© et sur sa façon de penser. Sa famille ayant Ă©tĂ© rejetĂ©e Ă  cause de ses diffĂ©rences physiques, il en est venu Ă  mĂ©priser l'espĂšce humaine et n'hĂ©site donc pas Ă  sacrifier de nombreuses vies pour l'accomplissement de son idĂ©al — l'idĂ©al en question Ă©tant de vouloir ĂȘtre le dieu de l'espĂšce Diclonius[3]. S'il est toujours un antagoniste qui veut exterminer l'espĂšce humaine, il peut aussi ĂȘtre considĂ©rĂ© comme le symbole du fanatisme d'un idĂ©al.
Bando
C'est un tireur hors pair sans scrupule du SAT, groupe chargé de traquer Lucy qui s'est échappée[48]. Lucy lui transmet son virus, ce dernier touche l'ADN des cellules sexuelles sans les tuer et les femmes qui ont couché avec des hommes porteurs donnent naissance à des diclonius[3]. Elle va donc l'épargner pour assurer sa descendance lors de chacune de leurs batailles alors que lui veut se venger des mutilations qu'elle lui a infligé.

Les diclonius

Les diclonius, des humains mutants possĂ©dant des cornes desquelles ils tirent un pouvoir tĂ©lĂ©kinĂ©tique reprĂ©sentĂ© par des « vecteurs », veulent instinctivement supplanter la race humaine, ce qui passe par son extermination. Les vecteurs sont des bras fantĂŽmes que les filles diclonius dĂ©veloppent dĂšs leur plus jeune Ăąge, qui s'Ă©tirent depuis leur Ă©pine dorsale, munis d'une force dĂ©vastatrice[3]. Ainsi, ces bras invisibles entrent en vibration Ă  une frĂ©quence capable de couper les mĂ©taux les plus durs ou la pierre[49]. Ces derniers ne sont pas utilisables lorsque le diclonius ressent de la douleur[3]. De plus, ils possĂšdent une perception extrasensorielle qui leur permet de sentir la prĂ©sence d’autres sujets de leur espĂšce[50] - [3].

Les diclonius se reproduisent de maniĂšre conventionnelle ou en infectant un humain en insĂ©rant ses vecteurs dans le corps de celui-ci[3]. DĂšs lors, les enfants conçus par cette personne seront des diclonius, d’une variante nommĂ©e « silpelit »[3]. Contrairement aux autres diclonius, les silpelits sont uniquement des femelles. Elles grandissent deux fois plus rapidement que les ĂȘtres humains et sont stĂ©riles, dans le sens habituel, ne pouvant se reproduire qu’au travers de leurs vecteurs[51].

La plupart des diclonius ont un comportement homicidaire dĂšs leurs trois ou quatre ans[52], qui semble dĂ» Ă  l’instinct assassin inhĂ©rent Ă  leur personnalitĂ©[51]. NĂ©anmoins, au cours de l’histoire, il est Ă©voquĂ© la possibilitĂ© que le caractĂšre des diclonius n’est pas innĂ© mais le rĂ©sultat d’abus commis par les humains. Certains arguments appuient la thĂ©orie du caractĂšre innĂ©, comme le fait que la majoritĂ© des dĂ©couvertes d’enfants diclonius s’effectue Ă  partir de l’assassinat des parents par l’enfant ou par les dĂ©clarations de Lucy, oĂč elle affirme « ĂȘtre nĂ©e pour dĂ©truire la race humaine »[52] - [53] Cependant, la relation entre Lucy et Kƍta durant leur enfance[54], le caractĂšre pacifique de Nana[42], ou le changement qui s’opĂšre sur le personnage Mariko lorsqu’elle rencontre son pĂšre[55], suggĂšrent la capacitĂ© des diclonius Ă  l’empathie envers les humains. Ainsi, ils auraient dĂ©veloppĂ© leurs caractĂ©ristiques sadiques en consĂ©quence de leur interaction avec un monde qui les craint et les mĂ©prise.

Manga

Le manga Elfen Lied, crĂ©Ă© par Lynn Okamoto, a Ă©tĂ© publiĂ© entre et dans la revue hebdomadaire Young Jump. Quelques mois aprĂšs son apparition, l’éditeur ShĆ«eisha commença sa distribution au format tankƍbon, donnait ainsi une structure dĂ©finitive de 12 volumes comportant 107 chapitres au total[56]. Selon l’auteur, Elfen Lied a Ă©tĂ© originairement conçu comme un manga en deux volumes. L’adhĂ©sion du public a permis d’étendre fortement la trame de l’histoire[57].

Au fil des trois ans de publication du manga, on observe une Ă©volution dans le trait de dessin de Lynn Okamoto. Dans ses propres mots, les premiers volumes Ă©taient dessinĂ©s avec un « style maladroit et infantile », qu’il trouvera dĂ©sagrĂ©able tandis qu’il amĂ©liore ses capacitĂ©s, bien qu’il ait « mis en Ɠuvre tous ses efforts pour les dessiner »[58].

La version française est publiĂ©e par Delcourt/Tonkam depuis 2021 dans un format en six tomes[59]. Les Ă©diteurs Tokyopop Germany, Ever Glory Publishing Co., Ltd. ou Grupo Éditeur Vid, obtinrent les droits pour la vente en allemand, en chinois et en espagnol respectivement[60] - [61].

Liste des volumes

Le manga comporte un total de 107 chapitres compilĂ©s en 12 volumes.

Japonais Français
no Date de sortie ISBN no Date de sortie ISBN
1 [ja 1] 4-08-876358-0[ja 1] 1 [fr 1] 978-2413037774[fr 1]
2 [ja 2] 4-08-876379-3[ja 2]
  • Chapitres 1 Ă  7
  • Chapitres 8 Ă  17
3 [ja 3] 4-08-876406-4[ja 3] 2 [fr 2] 978-2413043805[fr 2]
4 [ja 4] 4-08-876446-3[ja 4]
  • Chapitres 18 Ă  27
  • Chapitres 28 Ă  38
5 [ja 5] 4-08-876477-3[ja 5] 3 [fr 3] 978-2413043812[fr 3]
6 [ja 6] 4-08-876513-3[ja 6]
  • Chapitres 39 Ă  48
  • Chapitres 49 Ă  60
7 [ja 7] 4-08-876579-6[ja 7] 4 [fr 4] 978-2413043829[fr 4]
8 [ja 8] 4-08-876638-5[ja 8]
  • Chapitres 61 Ă  71
  • Chapitres 71 Ă  75
9 [ja 9] 4-08-876696-2[ja 9] 5 [fr 5] 978-2413043836[fr 5]
10 [ja 10] 4-08-876764-0[ja 10]
  • Chapitres 76 Ă  82
  • Chapitres 83 Ă  87
11 [ja 11] 4-08-876838-8[ja 11] 6 [fr 6] 978-2413043843[fr 6]
12 [ja 12] 4-08-876884-1[ja 12]
  • Chapitres 88 Ă  97
  • Chapitres 98 Ă  107

Bonus

L'auteur du manga, Lynn Okamoto, a ajouté dans certains volumes des bonus qui sont en fait des histoires courtes que l'auteur avait dessiné antérieurement. Elles n'ont aucun lien scénaristique avec Elfen lied.

  • MOL - bonus du volume 1[62] - [63]. Il s’agit de l’histoire d’un jeune apathique vivant dans une petite ville oĂč se trouve un laboratoire de recherches. Sa vie change lorsqu’il dĂ©couvre chez lui une jeune femme de la taille d’une poupĂ©e qui s’est Ă©chappĂ© du laboratoire aprĂšs avoir Ă©tĂ© soumise Ă  de cruelles expĂ©rimentations.
  • Digitopolis (デゾトポăƒȘă‚č, Dejitoporisu), bonus du volume 2[64] - [65]. Il s’agit de l’histoire d’une tĂ©mĂ©raire membre d’une unitĂ© des forces spĂ©ciales qui se consacre Ă  la dĂ©sactivation d’explosifs. Enfant, elle survĂ©cut Ă  un attentat Ă  la voiture piĂ©gĂ©e dans lequel pĂ©rirent ses parents. C’est pourquoi elle choisit le mĂ©tier de dĂ©mineur.
  • Memoria (ュヹăƒȘケ), bonus du volume 3[66] - [67]. Il s’agit de l’histoire d’un jeune homme qui achĂšte une poupĂ©e sexuelle qui prend vie alors que les parents d’une jeune fille acceptent son euthanasie, aprĂšs avoir Ă©tĂ© complĂštement paralysĂ©e durant douze ans. Deux jours plus tard, la poupĂ©e est Ă  nouveau inerte : sa vitalitĂ© Ă©tait le fruit du dĂ©sir de la jeune fille de revoir le jeune homme. En effet ils s’étaient connus et Ă©taient tombĂ©s amoureux durant leur enfance.
  • Elfen Lied (ă‚šăƒ«ăƒ•ă‚§ăƒłăƒȘăƒŒăƒˆ), bonus du volume 5[68] - [69]. Deux enfants pianistes, un garçon et une fille, se rencontrent durant le Concours international de piano FrĂ©dĂ©ric-Chopin. À l’issue de la compĂ©tition, la fille dĂ©cide de devenir violon, car elle ne pourra jamais le surpasser. Ils dĂ©cident que, lorsqu’ils seront adultes, ils formeront le meilleur duo de violon et piano du monde.

Dans le volume 8, il y a Ă©galement deux histoires courtes mais qui, cette fois, se passent dans l'univers d'Elfen lied :

  • Un autre futur heureux (もうăČăšă€ăźă—ă‚ă‚ă›ăȘæœȘ杄), bonus du volume 8[70] - [71]. Ce gaiden explique la passion de Nozomi pour le chant et le refus de son pĂšre envers cette vocation professionnelle. C’est pourquoi elle dĂ©mĂ©nage Ă  l’auberge, aux cĂŽtĂ©s des autres protagonistes, afin d’étudier et de pratiquer avant l’examen d’entrĂ©e Ă  une Ă©cole de chant.
  • Le sake, se boit-il ou te boit-il? (é…’ăŻć‘‘ă‚€ă»ă†ć‘‘ăŸă‚Œă‚‹ă»ă†?), bonus du volume 8[72] - [71] Dans ce rĂ©cit apparaissent les personnages principaux de Elfen Lied, mais il ne suit pas la trame du reste de l'Ɠuvre. Les habitants de l’auberge boivent trop de sakĂ© et sont ivres. Mayu et Nana s’endorment tandis que Nyu et Yuka se dĂ©sinhibent avec Kƍta, dans un fan service de teneur sexuelle. Leurs rĂ©jouissances sont interrompues lorsque Nyu est remplacĂ©e par Lucy, qui semble relativement vexĂ©e par la situation. L’histoire se termine de maniĂšre abrupte par un cliffhanger.

Lettre pour Kƍta

À la fin du manga on peut apercevoir Kƍta trouver une pierre et lire une lettre Ă©crite par Kaede. Kaede est simplement le vĂ©ritable nom de Lucy, qui dĂ©pose cette lettre dans son enfance au volume 4 (page 143), la pierre est celle donnĂ© par Kƍta dans ce mĂȘme volume. La confusion des lecteurs vient de la distance entre ces deux scĂšnes, du peu d'importance que peut prĂȘter le lecteur Ă  la premiĂšre scĂšne, et Ă  la similaritĂ© des prĂ©noms Kaede et Kanae (le prĂ©nom de la sƓur de Kƍta), de plus la maison Kaede est Ă©galement le nom de l'auberge oĂč vivent les personnages.

Anime

La série a été réalisée par Mamoru Kanbe et produite par les studios Arms, GENCO et VAP. Elle contient treize épisodes de vingt-cinq minutes chacun[73], dont les onze premiers couvrent assez fidÚlement les soixante premiers chapitres du manga, c'est-à-dire jusqu'au volume 6 inclus. Les deux derniers épisodes quant à eux dérivent significativement de celui-ci, pour offrir une conclusion différente à l'anime[74]. L'auteur de la série, Lynn Okamoto, fait une brÚve apparition dans l'épisode 12.

Elfen lied fut pour la premiĂšre fois diffusĂ©e sur la chaĂźne satellite de TV Tokyo, AT-X, du au et a Ă©tĂ© rediffusĂ© en Ă  cause de son succĂšs. ADV Films, le distributeur officiel aux États-Unis, proclama cet anime dans les « meilleurs best-seller » et « lancements les plus rĂ©ussis » de l’annĂ©e [75] - [76].

Le , un OAV de 24 minutes est Ă©galement sorti au Japon[77]. L’OAV a tout d’abord Ă©tĂ© inclus en tant que Ă©pisode spĂ©cial (ç‰č戄線, Tokubetsu hen) dans le septiĂšme et dernier DVD de la collection, sans avoir Ă©tĂ© Ă©mis prĂ©cĂ©demment par tĂ©lĂ©vision[78]. Il s'intercale dans l'histoire entre l'Ă©pisode 10 et 11 et possĂšde une durĂ©e Ă©gale Ă  celle d'un Ă©pisode normal (environ 25 minutes) ce qui amĂšnent certains Ă  lui prĂ©fĂ©rer le nom d'Ă©pisode 10.5 ou alors mĂȘme d'Ă©pisode 14. Cet OAV, au ton plus lĂ©ger, ne fait pas avancer l'histoire mais apporte des Ă©lĂ©ments sur des personnages secondaires.

De nombreuses chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision ont diffusĂ© la sĂ©rie : MCM Belgique (Belgique), The Anime Network (Canada et États-Unis), Virgin 17 (France), Buzz (Espagne), Propeller TV (Royaume-Uni), 2x2 (Russie) et Animax (Afrique du Sud).

Par ailleurs, elle a Ă©tĂ© distribuĂ©e par diffĂ©rentes entreprises : ADV Films (Allemagne, États-Unis et Royaume-Uni), KazĂ© (France et Pays-Bas), Madman Entertainment (Australie) ou MC Entertaintment (Russie)[73].

Liste des Ă©pisodes

Production

RĂ©alisation Mamoru Kanbe
Composition et scénario Takao Yoshioka
Production Kazuaki Morijiri
Manabu Tamura
Osamu Koshinaka
Direction artistique Akira Ito
Kiyoshi Ito
Dessin artistique Tomoyuki Aoki
Animation et personnages Seiji Kishimoto
MĂ©canique Hiroyuki Ogawa
Hiroyuki Taiga
Couleurs Ryota Nakada
Édition Takeshi Seyama
Planification Man Ooshima
Mitsuru Ohshima
Taro Maki
Direction du son Katsunori Shimizu
Effets sonores Mutsuhiro Nishimura
Enregistrement Norio Nishizawa
Megumi Kato
Musique Kayo Konishi
Yukio Kondƍ
Interprétation musicale Kumiko Noma (opening)
Chieko Kawabe (ending)

Mamoru Kanbe a Ă©tĂ© recommandĂ© en tant que rĂ©alisateur de la sĂ©rie par le scĂ©nariste et chargĂ© de composition visuelle Takao Yoshioka. Celui-ci considĂ©rait le style moe de Kanbe idĂ©al pour adapter le manga en une sĂ©rie d’anime. Dans un premier temps, Kanbe ne dĂ©montra pas de grand intĂ©rĂȘt Ă  se joindre Ă  la production de la sĂ©rie. NĂ©anmoins, il se lança avec joie dans le projet aprĂšs avoir lu le manga de Okamoto, toujours en cours de publication Ă  cette date[79].

Kanbe pensait que « avant tout, il s’agissait d’une histoire d’amour qu’il pourrait tourner de maniĂšre que le spectateur ne puisse pas rĂ©primer ses larmes »[79]. Ainsi, tout au long de la sĂ©rie, il essaya de proposer des contrastes d’émotions marquĂ©s, utilisant la violence comme un des principaux Ă©lĂ©ments de transition. Selon l’équipe de production, Kamakura Ă©tait la scĂšne idĂ©ale pour dĂ©velopper ce drame Ă©mouvant et rĂ©flexif. Sa tranquillitĂ© et sa gĂ©ographie constituent une toile de fond parfaite pour la profonde et terrifiante trame de la sĂ©rie[80].

RĂ©ception

Elfen Lied a reçu de nombreux éloges pour la qualité de sa narration et son excellente technique de production, animation et couleurs[81]. Néanmoins, de par les nombreuses scÚnes de nu et de gore, il a essuyé des critiques le considérant comme « grossier et trop évident » ou « affligeant et forcé » pour certains moments[82] - [83]; par exemple, la narration crue des premiÚres minutes du premier épisode provoquÚrent des controverses lors du lancement[82]. Dans l'ensemble, une importante partie des épisodes sont parsemés d'éléments d'horreur et de fan service, sous forme de violence sans retenue, de quelques nus et d'insinuations sexuelles[3].

La fin abrupte et diffuse a également été critiquée, car elle peut laisser le spectateur insatisfait[84].

Malgré cela, les critiques occidentales décrivent également la série par des termes de « spectacle authentiquement bon »[82], « série d'horreur exceptionnelle »[84] « certainement mémorable » ou « anime trÚs particulier, en considérant les bonnes et les mauvaises parties »[85].

Les membres d’Anime News Network ont qualifiĂ© la sĂ©rie avec une note de 8,39 sur 10, avec plus de 4 700 votes, la positionnant ainsi au numĂ©ro 68 de leur classification des meilleurs animes[73]. Lors des prix AnimeReactor Community Awards de 2004, elle fut dĂ©clarĂ©e comme l’anime aux « meilleures combinaisons d’opening et d’ending » (Best OP/ED-Combination), « meilleur personnage fĂ©minin » (Best Female Character) pour Lucy/Nyu, « meilleur drame » (Best Drama), « meilleur fan service / ecchi » (Best Fanservice / Ecchi) et « meilleur thriller » (Best Thriller / Mystery / Horror)[86]. De plus, lors des prix American Anime Awards de , l’anime fĂ»t nommĂ© dans la catĂ©gorie « meilleure sĂ©rie courte » (Best Short Series)[87], mĂȘme si, finalement FLCL emporta le prix[88].

La diffusion de Elfen Lied a engendré diverses manifestations de fan art et de fanfiction, notamment la célÚbre bande dessinée en ligne Nana's Everyday Life de Daniel Kim[89] - [90]. Cette parodie, complÚtement ou partiellement traduite dans plus de dix langues, prend Nana comme personnage principal et raconte une histoire alternative sur sa vie malheureuse[91]. Malgré le ton humoristique donné, les scÚnes crues qui le composent ne sont pas appropriées à un public mineur[3].

Doublage

Personnages Voix japonaises[92] Voix françaises[92]
Lucy / Kaede / Nyu Sanae Kobayashi Julie Basecqz
KĂŽta Chihiro Suzuki
Hitomi Nabatame (Enfant)
Alessandro Bevilacqua
Yuka Mamiko Noto VĂ©ronique Fyon
Mayu Emiko Hagiwara CĂ©cile Boland
Nana Yuki Matsuoka GĂ©raldine Frippiat
Kurama Osamu Hosoi David Manet
Bandî Jƍji Nakata Martin Spinhayer
Secrétaire Asuka Tanii
YĂ» Kakuzawa Hiroaki Hirata Mathieu Moreau
Mariko Tomoko Kawakami BĂ©atrice Wegnez
Shirokawa Hitomi Nabatame Sophie Landresse
Kisaragi Maria Yamamoto
Arakawa Eriko Ishihara Marie Van Ermengem
Sniper Hajime Iijima Peppino Capotondi
SatĂŽ Ken Takeuchi Mathieu Moreau

B.O.

La bande originale d'Elfen Lied a Ă©tĂ© lancĂ©e le au format CD, elle est incluse dans une Ă©dition limitĂ©e du premier DVD de la sĂ©rie[93]. ComposĂ©e par Kayo Konishi et Yukio Kondƍ, les quarante minutes du disque contienent quinze musiques[94] - [95]:

Toute la musique est composĂ©e par Kayo Konishi et Yukio Kondƍ.

No TitreParoles Durée
1. Lilium ~ opening version ~Kumiko Noma
2. Katsubƍ (枇望)
3. Shinkai (深攷)
4. Hanayƍ (花ćźč)
5. Senkƍ (閃慉)
6. Yƍran (æș籃)
7. Jƍzai (攄çœȘ)
8. Rin'ne (èŒȘć»»)
9. Yakusoku (玄束)
10. Hakuri (扄雹)
11. KokĆ« (虚ç©ș)
12. Yƍkƍ (é™œć…‰)
13. Neji (èžș旋)
14. Ametsuyu (雹éœČ)
15. Lilium ~ saint version ~

Lilium

Lilium est la chanson jouée pendant le générique d'ouverture (également appelé « opening »)[96]. Lilium a un ton mélancolique[96]. Les auteurs utilisÚrent plusieurs passages bibliques et des hymnes religieux pour en composer les paroles, en latin[96], se rapprochant du chant grégorien. Il est important de souligner que la version originelle est chantée avec une prononciation italophone, alors que le latin se lit phonétiquement.

Voici la composition des passages à l’origine des paroles de Lilium, ainsi que leur traduction au français[97]:

Os iusti meditabitur sapientiam, La bouche du juste annonce la sagesse,
et lingua eius loquetur iudicium (
) et sa langue proclame la justice (
)
« Os iusti »[98]
Beatus vir qui suffert tentationem, Heureux l’homme qui supporte la tentation,
quoniam cum probates fuerit accipiet coronam vitae (
) car, aprÚs avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie (
)
« ÉpĂźtre de Jacques »[99]
Kyrie, ignis divine, (
) eleison Seigneur, Feu Divin, (
) aies pitié
« Kyrie, fons bonitatis »[100]
O, quam sancta, quam serena, Î si sacrée, si sereine,
quam benigna, quam amoena (
) si gentille, si plaisante, (
)
O, castitatis lilium (
) î chaste lys (
)
« Ave mundi spes Maria »

La majoritĂ© des insert themes de la sĂ©rie est basĂ©e sur des variations de ce thĂšme avec diverses instrumentations ; comme celle de l’opening (interprĂ©e par la soprano Kumiko Noma, avec un accompagnement de cordes et de piano), saint (interprĂ©tĂ©e par un chƓur de voix masculines)[101] ou la version instrumentale de la boĂźte Ă  musique de Kƍta[102].

Be your girl

Be your girl est la chanson diffusĂ©e dans le gĂ©nĂ©rique de fin. Ce single de style J-pop, interprĂ©tĂ© par Chieko Kawabe, offre un contraste fort avec l'horreur et le drame prĂ©dominants dans la sĂ©rie, Ă©tant habituellement considĂ©rĂ© un reflet de la relation entre Nyu et Kƍta[103], bien que l’équipe de production n’ait jamais confirmĂ© cette hypothĂšse. LancĂ©e le , cette chanson est le dĂ©but de Kawabe dans l'industrie et se plaça Ă  la 67e place de la liste des hits d’Oricon, durant trois semaines[104].

ThÚmes abordés

Sur la page officielle de Elfen Lied, le rĂ©alisateur de l’anime, Mamoru Kanbe, Ă©met des commentaires desquels ressort son intention de mener une rĂ©flexion sur la tendance des ĂȘtres humains Ă  la division et Ă  l’exclusion selon leurs diffĂ©rences, ainsi que la croyance que les atrocitĂ©s commises par Lucy durant la narration sont considĂ©rablement influencĂ©es par la façon dont elle a Ă©tĂ© traitĂ©e durant son enfance[105]. FrĂ©quemment, il approfondit la maniĂšre dont se dĂ©finit la personnalitĂ© humaine Ă  partir des Ă©vĂ©nements que l’individu a vĂ©cu et de la façon dont elle a Ă©tĂ© traitĂ©e, les problĂšmes dĂ©rivant de la discrimination et les contrastes marquĂ©s entre la compassion et la vengeance[3]. L’affrontement entre les diclonius et les ĂȘtres humains reprĂ©sente le concept de gĂ©nocide et la puretĂ© des races, car chacune prĂ©tend ĂȘtre la seule et l’unique, celle qui importe par l’extermination de l’autre[106]. Kanbe met en relation ces thĂšmes avec la tendance Ă  la sĂ©grĂ©gation. À la fin de chaque Ă©pisode de l’anime, durant le teaser qui prĂ©sente le chapitre suivant, une voix hors champ expose une grande partie des thĂšmes abordĂ©s.

Au courant de l’histoire, on observe une grande quantitĂ© de nus, de gore, de violence physique et psychique. On relĂšve aisĂ©ment le contraste entre l’« humanitĂ© » des diclonius et la cruautĂ© de la majeure partie des ĂȘtres humains de l’Ɠuvre. Un critique a dĂ©crit l’histoire comme « centrĂ©e sur l’aspect le plus obscur et insensible de la nature humaine »[85], Au vu des nombreuses dĂ©monstrations de sadisme, violence gratuite, expĂ©rimentations amorales et, bien entendu, des meurtres.

Elfen Lied ne se classifie pas aisĂ©ment dans un genre unique, car l’Ɠuvre contient des Ă©lĂ©ments d'horreur, comĂ©die, drame, romance, action, science-fiction et suspense. Elle est destinĂ©e Ă  un public adulte. Les scĂšnes de violence et de morts dantesques, les nus fĂ©minins, et la torture, composent une thĂ©matique non adaptĂ©e aux mineurs. La narration entremĂȘle diffĂ©rents tons et genres, Ă©tant mĂȘme dĂ©crite comme un « mĂ©lange de quantitĂ©s malsaines de violence avec une forte dose d’ultra-sentimentalisme »[107], par cet Ă©quilibre entre la noirceur de la trame principale et des trames secondaires romantiques ainsi que des moments comiques. Elfen Lied a Ă©tĂ© comparĂ© Ă  Chobits, 3×3 Eyes et Gunslinger Girl. Elle emprunte des Ă©lĂ©ments tels que le comportement des diclonius ou le dessin et la personnalitĂ© de Lucy/Nyu[107].

Cependant, les émotions qu'il produit et la critique de la société sont d'une rare intensité[3]. Cette violence et ces personnages en détresse permettent de faire passer des messages qui restent profondément inscrits dans l'esprit du lecteur ou du spectateur[3].

La force de cette histoire rĂ©side dans la maĂźtrise parfaite de l’art des contrastes ainsi que dans la mise en scĂšne de ceux-ci. Elle prĂ©sente des personnages trĂšs kawaii sur une musique mĂ©lancolique en alternant les scĂšnes de comportement paternaliste, d’innocence toute enfantine, d’ecchi, de violence, de cruautĂ© ou d’amoralisme, conduisant Ă  une intensification des Ă©motions du spectateur[3]. Le rĂ©alisateur parvient Ă  gĂ©rer le niveau de tension par des ambiances musicales ou environnementales, et par la sĂ©lection du type de scĂšnes, entrecoupant scĂšne sombre de scĂšne de vie, scĂšne de vie par menace.

Liens scientifiques et culturels

Archéologie

Le nom de Lucy a Ă©tĂ© donnĂ© Ă  la diclonius par les responsables des laboratoires de recherches, Kaede Ă©tant son vrai nom comme on le dĂ©couvre dans le dernier chapitre du manga[22]. On attribue le motif de ce nouveau nom au parallĂšle avec Lucy, le premier hominidĂ© trouvĂ© de l’espĂšce Australopithecus afarensis, dĂ©couvert en 1974 par les scientifiques Donald Johanson, Maurice Taieb et Yves Coppens en Éthiopie. Il Ă©tait alors le plus vieil ancĂȘtre connu de l’ĂȘtre humain, de prĂšs de 3,2 millions d’annĂ©es[108].

Biologie

Le manga fait Ă©galement rĂ©fĂ©rence au concept de gĂ©nĂ©tique d’Ève mitochondriale. Les mitochondries sont des organites prĂ©sents dans les cellules dont la fonction est de gĂ©nĂ©rer de l’énergie (AdĂ©nosine Triphosphate ou ATP) pour l’activitĂ© cellulaire. Ces organites disposent de matĂ©riel gĂ©nĂ©tique propre qui est transmis uniquement par la voie maternelle. Ainsi, une comparaison opĂ©rĂ©e entre l’ADN mitochondrial des diffĂ©rentes ethnies de la planĂšte suggĂšre que, en remontant les lignages Ă  travers la lignĂ©e maternelle, il existe un unique ancĂȘtre commun fĂ©minin duquel provient l’ensemble des ĂȘtres humains actuels[109]. Dans les plans du directeur Kakuzawa, Lucy est destinĂ©e Ă  ĂȘtre la nouvelle Eve mitochondriale, de laquelle proviendrait une nouvelle race remplaçant l’humanitĂ© entiĂšre[106].

D’autre part, le nom diclonius fait rĂ©fĂ©rence au dinosaure de la famille des Hadrosauridae de la fin du CrĂ©tacĂ©. DĂ©crits par le palĂ©ontologue Edward Drinker Cope en , ces animaux se caractĂ©risaient par une double file de dents fonctionnelles[110]. Dans le manga, l’origine du nom pour la race mutante est incorrectement liĂ© Ă  la croyance du mot diclonius comme « deux cornes » sur la tĂȘtes de ces dinosaures au lieu de la configuration dentaire[111] - [112].

GĂ©ographie

Le lieu de reprĂ©sentation de Elfen Lied est la ville japonaise de Kamakura, situĂ©e Ă  prĂšs de 50 km au sud-ouest de Tokyo[113] - [114]. Le manga, et plus spĂ©cialement l’anime, prĂ©sentent de maniĂšre trĂšs dĂ©taillĂ©e divers lieux de la ville et ses alentours, comme la plage Yuigahama, les sanctuaires de Sasuke Inari-jinja ou Zeniarai Benzaiten, ainsi que l’üle proche d’Eno-shima[115] - [116].

Selon les propres mots du rĂ©alisateur de l’anime, Mamoru Kanbe : « j’aime Kamakura. (
) Chaque fois que je m’y rends, je ressens en mĂȘme temps une montĂ©e d’optimisme et une sensation d’incroyable bien-ĂȘtre. »[117]. Dans un projet antĂ©rieur qui se situait Ă©galement Ă  Kamakura, Kanbe ne fut pas autorisĂ© Ă  reprĂ©senter les Ă©lĂ©ments caractĂ©ristiques de la ville de la maniĂšre dont il le dĂ©sirait ; nonobstant, dans Elfen Lied les circonstances nĂ©cessaires Ă©taient donnĂ©es pour recrĂ©er et prĂ©ciser les dĂ©tails du matĂ©riel graphique des fonds et paysages, mettant en avant le contraste des Ă©motions de l’histoire[117].

  • EntrĂ©e de Zeniarai Benzaiten.
    Entrée de Zeniarai Benzaiten.
  • IntĂ©rieur de Zeniarai Benzaiten.
    Intérieur de Zeniarai Benzaiten.
  • EntrĂ©e de Sasuke Inari-jinja.
    Entrée de Sasuke Inari-jinja.
  • Ornements de l’extĂ©rieur de Sasuke Inari-jinja.
    Ornements de l’extĂ©rieur de Sasuke Inari-jinja.

Psychologie

Elfen Lied met en Ɠuvre divers troubles psychologiques dans diffĂ©rents personnages:

  • Tendance homicidaire : vers les trois ou quatre ans, les enfants diclonius manifestent leur agressivitĂ© : leurs propres parents en sont habituellement les premiĂšres victimes[52].
  • Trouble dissociatif de l'identitĂ© (double personnalitĂ©) : Ă  la suite d'un trauma physique, le personnage diclonius principal a une personnalitĂ© divisĂ©e, l’une infantile et innocente (Nyu) et l’autre agressive (Lucy)[32].
  • MĂ©moire refoulĂ©e : Kƍta a bloquĂ© ses souvenirs d’enfance par un mĂ©canisme de dĂ©fense aprĂšs avoir Ă©tĂ© tĂ©moin de l’assassinat de sa jeune sƓur et de son pĂšre[37].
  • Trouble de fixation : la diclonius Nana a dĂ©veloppĂ© une relation de fixation et de dĂ©pendance envers Kurama, se considĂ©rant comme sa propre fille et essayant de lui plaire en tout moment, afin de supporter les tortures auxquelles elle Ă©tait soumise[42].
  • Troubles avec des objets de transition : Mayu ne supporte pas d’ĂȘtre sĂ©parĂ©e de Wanta, le chien qu’elle recueille peu de temps aprĂšs sa fuite du domicile familial. Pour elle, l’animal n’est pas un animal de compagnie, mais son meilleur ami.
  • Trouble de la personnalitĂ© antisociale : Bando est un personnage qui n’éprouve pas de remords, impulsif et violent, qui s’amuse des souffrances de l’autre[31].
  • SchizophrĂ©nie : lors de moment d’anxiĂ©tĂ©, Lucy voit et Ă©coute une diclonius imaginaire qui l’incite Ă  dĂ©lier ses instincts assassins[118].

Eugénisme

Certains personnages de Elfen Lied recherchent la crĂ©ation d’une race supĂ©rieure Ă  partir de Lucy ; ce programme eugĂ©nique est appelĂ© «Lebensborn» par le professeur Kakuzawa[119]. Le mot Lebensborn (en français, source de vie) a Ă©tĂ© utilisĂ© dans l’Allemagne Nazie pour une organisation crĂ©Ă©e par Heinrich Himmler qui promouvait l’expansion de la race aryenne en Europe en assistant financiĂšrement et en accueillant les femmes des membres de la SS et des individus identifiĂ©s comme « racialement purs » pour qu’ils se reproduisent.

Musique et poésie

Le titre Elfen Lied provient du lied allemand Elfenlied (« Chanson elfique »), Ɠuvre du compositeur romantique autrichien Hugo Wolf. Le poĂšme Elfenlied (en), quant Ă  lui, de l’écrivain allemand Eduard Mörike est la base de la version de Wolf, qui employa plusieurs poĂšmes de cet Ă©crivain dans ses lieder[120]. La chanson n’est prĂ©sente que dans le manga, Nozomi l’interprĂšte et l’apprend Ă  Nyu pendant son sĂ©jour Ă  l’auberge[121].

Dans le poĂšme de Mörike, on retrouve Ă©galement le terme silpelit[122], en rĂ©fĂ©rence Ă  un personnage de l’opĂ©ra Eduard auf dem Seil du mĂȘme auteur.

Peinture

Les sĂ©quences d’opening et d’ending de chaque Ă©pisode de l’anime montrent divers protagonistes dessinĂ©es selon le style du peintre symboliste Gustav Klimt, imitant les poses, les couleurs et motifs. Quelques exemples sont les versions du La VĂ©ritĂ© Nue, Wasserschlangen II ou Portrait d’Adele Bloch-Bauer I, entre autres[123].

Annexes

Notes et références

  1. « SĂ©ries KAZÉ sur Wat et Dailymotion », sur AnimeLand.
  2. « L'anime Elfen Lied bientÎt en Blu-ray chez @Anime », sur http://www.manga-news.com/.
  3. (en) Christie Lee Barber, « The Displaced self in 'Elfen Lied' », International Journal of the Humanities, vol. 6, no 11,‎ , p. 8 (ISSN 1447-9508, DOI 10.18848/1447-9508/CGP/v06i11/42562, lire en ligne, consultĂ© le ).
  4. Lors de sa premiĂšre diffusion dans l'Ă©mission Manga Trash sur la chaĂźne Virgin 17.
  5. Elfen Lied - L'intégrale, Allociné, consulté le .
  6. Elfen Lied, Tankƍbon 1, ShĆ«eisha, 2002.
  7. Elfen Lied, Tankƍbon 2, ShĆ«eisha, 2002.
  8. Elfen Lied, Tankƍbon 3, ShĆ«eisha, 2003.
  9. Elfen Lied, Tankƍbon 5, ShĆ«eisha, 2003.
  10. Elfen Lied, Tankƍbon 3, ShĆ«eisha, 2003.
  11. Elfen Lied, Tankƍbon 4, ShĆ«eisha, 2003.
  12. Elfen Lied, Tankƍbon 5, ShĆ«eisha, 2003.
  13. Elfen Lied, Tankƍbon 6, ShĆ«eisha, 2003.
  14. Elfen Lied, Tankƍbon 6, ShĆ«eisha, 2003.
  15. Elfen Lied, Tankƍbon 7, ShĆ«eisha, 2004.
  16. Elfen Lied, Tankƍbon 8, ShĆ«eisha, 2004.
  17. Elfen Lied, Tankƍbon 9, ShĆ«eisha, 2004.
  18. Elfen Lied, Tankƍbon 10, ShĆ«eisha, 2005.
  19. Elfen Lied, Tankƍbon 10, ShĆ«eisha, 2005.
  20. Elfen Lied, Tankƍbon 11, ShĆ«eisha, 2005.
  21. Elfen Lied, Tankƍbon 12, ShĆ«eisha, 2005.
  22. Elfen Lied, Tankƍbon 12, ShĆ«eisha, 2005.
  23. Arms (2004). Elfen Lied. Épisode 13 : 15 min 5 s.
  24. Arms (2004). Elfen Lied. Épisode 13 : 24 min 22 s.
  25. Elfen Lied, Tankƍbon 12, ShĆ«eisha, 2005.
  26. « Elfen Lied : personnages (11) », sur www.nautiljon.com (consulté le ).
  27. Elfen Lied, Tankƍbon 6, ShĆ«eisha, 2003.
  28. Elfen Lied, Tankƍbon 7, ShĆ«eisha, 2004.
  29. Voir les couvertures des volumes un, quatre et six.
  30. Elfen Lied, Tankƍbon 12, ShĆ«eisha, 2005.
  31. Elfen Lied, Tankƍbon 1, ShĆ«eisha, 2002.
  32. Elfen Lied, Tankƍbon 1, ShĆ«eisha, 2002.
  33. « Lucy (Elfen Lied) », sur www.nautiljon.com (consulté le ).
  34. Note : cette restriction n'existe pas dans le manga, elle en a généralement une dizaine.
  35. Dans les Ă©pisodes 10 Ă  13 de l'adaptation animĂ©, elle tue sans vergogne les unitĂ©s envoyĂ©es contre elle devant KĂŽta. En tuant une femme devant KĂŽta, elle lui fait recouvrer la mĂ©moire ; en effet, aprĂšs qu'il lui eut menti, elle avait tuĂ© son pĂšre et sa sƓur (car faire souffrir et tuer sont dans sa nature et peut-ĂȘtre aussi en espĂ©rant Ă  tort obtenir ainsi l'exclusivitĂ© de son amitiĂ© pour compenser son manque d'affection, puisqu'il semble ĂȘtre le seul Ă  pouvoir lui en offrir sincĂšrement).
  36. « KÎta (Elfen Lied) », sur www.nautiljon.com (consulté le ).
  37. Elfen Lied, Tankƍbon 2, ShĆ«eisha, 2002.
  38. « Yuka (Elfen Lied) », sur www.nautiljon.com (consulté le ).
  39. La relation de Yuka et Kƍta pourrait ĂȘtre considĂ©rĂ©e, d’un point de vue occidental, comme tabou ou incestueuse, mais les relations entre cousins ne sont pas mal vues au Japon et donc un fait habituel dans les animes. Voir : Why is Romance Between Cousins Common in Anime? (en anglais) (Via Internet Archive Wayback Machine).
  40. En japonais, nana signifie sept.
  41. « Nana (Elfen Lied) », sur www.nautiljon.com (consulté le ).
  42. Elfen Lied, Tankƍbon 2, 2002.
  43. « Mayu (Elfen Lied) », sur www.nautiljon.com (consulté le ).
  44. Elfen Lied, Tankƍbon 2, ShĆ«eisha, 2002.
  45. « Kurama Mariko (Elfen Lied) », sur www.nautiljon.com (consulté le ).
  46. « Kurama (Elfen Lied) », sur www.nautiljon.com (consulté le ).
  47. « Kakuzawa (Elfen Lied) », sur www.nautiljon.com (consulté le ).
  48. « Bando (Elfen Lied) », sur www.nautiljon.com (consulté le ).
  49. Arms (2004). Elfen Lied. Épisode 3 : 11 min 38 s.
  50. Elfen Lied, Tankƍbon 8, 2004.
  51. Elfen Lied, Tankƍbon 7, 2004.
  52. Elfen Lied, Tankƍbon 6, 2003.
  53. Arms (2004). Elfen Lied. Épisode 3 : 17 min.
  54. Elfen Lied, Tankƍbon 4, 2003.
  55. Elfen Lied, Tankƍbon 7, 2004.
  56. (en) « Fiche du manga sur Anime News Network » (consulté le ).
  57. Notes de l’auteur dans le volume six du manga.
  58. Notes de l’auteur dans le volume huit du manga.
  59. « Le manga Elfen Lied annoncé par Delcourt / Tonkam », sur manga-news.com, (consulté le ).
  60. (en) « Volumes de Elfen Lied » (consulté le ).
  61. (ja) « Elfen Lied, 12 volumes » (consulté le ).
  62. (ja) « MOL en Elfen Lied » (consulté le ).
  63. (ja) « premiÚres pages du premier volume » (consulté le ).
  64. (ja) « Digitopolis dans Elfen Lied » (consulté le ).
  65. (ja) « premiÚres pages du second volume » (consulté le ).
  66. (ja) « Memoria dans Elfen Lied » (consulté le ).
  67. (ja) « PremiÚres pages du troisiÚme volume » (consulté le ).
  68. (ja) « Nouvelle « Elfen Lied dans Elfen Lied » (consulté le ).
  69. (ja) « premiÚres pages du cinquiÚme volume » (consulté le ).
  70. (ja) « bonus spécial sur Nozomi dans Elfen Lied » (consulté le ).
  71. (ja) « premiÚres pages du huitiÚme volume » (consulté le ).
  72. (ja) « Spécial fan service dans Elfen Lied » (consulté le ).
  73. Fiche de l’anime sur Anime News Network.
  74. Gramuglia 2020.
  75. Solomon 2005.
  76. (en) ADV Films, « Great Reason To Give Thanks With Nine New Releases November 15th », (Vía Internet Archive Wayback Machine).
  77. (en) « Fiche de l’OAV de Elfen Lied » (consultĂ© le ).
  78. (ja) « Épisode spĂ©cial de Elfen Lied dans le septiĂšme DVD de la collection » (consultĂ© le ).
  79. Interview de Mamoru Kanbe incluse dans le DVD Elfen Lied: Vector One, distribué par Madman Entertainment et ADV Films.
  80. (ja) VAP, « Notes de production, page web officielle de Elfen Lied » (consulté le ).
  81. (en) Theron Martin, « DVD 1 de Elfen Lied » (consulté le ).
  82. (en) Dominic K. Laeno, « Revisión de Elfen Lied » (consulté le ).
  83. (en) « Negative First Impression Theater: Elfen Lied » (consulté le ).
  84. (en) Theron Martin, « analyse du DVD 4 de Elfen Lied » (consulté le ).
  85. (en) Stig HÞgset, « Analyse de Elfen Lied » (consulté le ).
  86. (en) « Prix de Elfen Lied lors des AnimeReactor Community Awards de 2004 » (consulté le ).
  87. (en) « Elfen Lied, nommé dans la catégorie «Meilleure minisérie» de 2007 » (consulté le ).
  88. (en) « FLCL, prix de la «Meilleure minisérie» de 2007 » (consulté le ).
  89. (en) « Nana's Everyday Life» sur «the webcomic list » (consulté le ).
  90. (en) « Nana's Everyday Life » dand « OnlineComics.net » (consulté le ).
  91. (en) Daniel Kim, « Nana's Everyday Life » (consulté le ).
  92. (en) « Elfen Lied (TV) », sur http://www.animenewsnetwork.cc/.
  93. (en) « Edition limitée du premier DVD de Elfen Lied » (consulté le ).
  94. (en) « Musiques de la bande son de Elfen lied » (consulté le ).
  95. « Bande son de Elfen Lied » (consulté le ).
  96. (it) Ezequiel Ferriol, « The semiotics and politics of the female body: A comprehensive analysis of Elfen Lied and its opening song », GilgameĆĄ, vol. 2, no 2,‎ , p. 150-168 (ISSN 2531-9515, DOI 10.13130/2531-9515/11221, lire en ligne, consultĂ© le ).
  97. « Paroles et traduction de « Lilium » » (consulté le ).
  98. Psaumes 37, 30, « Traduction de «Os iusti» » (consulté le ).
  99. (la) « ÉpĂźtre de Jacques 1, 12 » (consultĂ© le ).
  100. L’expression Kyrie eleison est une translittĂ©ration au latin du terme ΚύρÎčΔ áŒÎ»Î­Î·ÏƒÎżÎœ en grec ancien; il signifie « Seigneur prends pitiĂ© » et apparaĂźt de maniĂšre rĂ©currente dans la liturgie chrĂ©tienne.
  101. Arms (2004). Elfen Lied. Épisode 13 : 10 min.
  102. Arms (2004). Elfen Lied. Épisode 9 : 6 min 45 s.
  103. (ja + et + en) « Paroles de «Be your girl» » (consultĂ© le ).
  104. (ja) « « Be your girl » atteint la 67e place dans le ranking de singles d’Oricon » (consultĂ© le ).
  105. (ja) « Backstage - Official Elfen Lied website » (consulté le ).
  106. Elfen Lied, Tankƍbon 6, 2003.
  107. (en) Bamboo Dong, « Sound of Bounce on Free Throw » (consulté le ).
  108. (en) « Mother of man - 3.2 million years ago » (consulté le ).
  109. (en) Mitochondrial DNA and human evolution, 2005, 165-183 p..
  110. « Diclonius selon «Dinosauria On-Line Dinosaur Omnipedia» » (consulté le ).
  111. Elfen Lied, Tankƍbon 7, 2004.
  112. « Explication des supposées cornes et des dents dans les genres Monoclonius et Diclonius » (consulté le ).
  113. « Elfen Lied Stage of Elfen Lied) », sur YouTube (consultĂ© le ).
  114. (en) « Kamakura Area », sur Elfen Lied Wiki (consulté le ).
  115. (en) « Yuigahama Beach », sur Elfen Lied Wiki (consulté le ).
  116. (en) « Enoshima Island », sur Elfen Lied Wiki (consulté le ).
  117. (en) Amos Wong, « BrutallyInnocent » (consulté le ).
  118. Elfen Lied, Tankƍbon 4, 2003.
  119. Elfen Lied, Tankƍbon 3, 2003.
  120. Hugo Wolf composa au total 53 lieder avec les textes du poÚte. Voir Paroles des 53 lieder avec les textes de Mörike (en anglais et allemand).
  121. Elfen Lied, Tankƍbon 5, 2003.
  122. (de + et + en) « Elfenlied » (consultĂ© le ).
  123. Ferriol 2018, p. 156.

Édition japonaise

Édition française

Livres et articles

  • (en) Christie Lee Barber, « The Displaced self in 'Elfen Lied' », International Journal of the Humanities, vol. 6, no 11,‎ (DOI 10.18848/1447-9508/CGP/v06i11/42562).
  • (en) Ezequiel Ferriol, « The semiotics and politics of the female body : A comprehensive analysis of Elfen Lied and its opening song », GilgameĆĄ, vol. 2, no 2,‎ (DOI 10.13130/2531-9515/11221).

Critiques

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.