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Ebe Trèves

Ebe (Anna Giustina Ebe) Trèves (née à Venise le et morte après 1916) est une chanteuse d'opéra italienne, dotée d’une voix particulièrement riche en harmoniques graves, peut-être héritée de son père David, un amateur passionné de chant qui eut l’honneur d’interpréter[1] un duo avec Giuditta Pasta en 1834[2].

Ebe Trèves
Ebe Trèves, partition de L'ultimo Abenzerraggio, opéra de Pedrell, partition qui lui est dédiée.
Biographie
Naissance
Décès
Vers
Nationalité
RĂ©publique de Saint-Marc ( - )
Activité
Père
Davide Treves (d)
Mère
Giuseppina Sogliani (d)
Fratrie
Giacomo Beniamino Treves (d)
Emma Enrichetta Treves (d)
Moisè Lazzaro Luigi Treves (d)
Rosa Arpalice Treves (d)
Conjoints
Edoardo Giovanni Scalatelli (d) (Ă  partir de )
Raffaele D'Agostino (d) (Ă  partir de )
Autres informations
Genre artistique

Biographie

Née à Venise le 6 mars 1849, elle fait ses débuts au Teatro Sociale de Trévise en novembre 1870[3] dans le rôle de Nidia[4] dans l’opéra Jone ovvero L’ultimo giorno di Pompei d’Errico Petrella et l’année suivante elle se produit pour la première fois dans sa ville natale, au Teatro La Fenice[5] à l’occasion de la représentation du Requiem aeternam et Kyrie composés par Antonio Buzzolla pour commémorer le premier anniversaire de la mort de Gioacchino Rossini.

En 1872, elle se marie[6] avec Edoardo Giovanni Scalatelli, l’un des volontaires ayant participé à l’expédition des Mille[7]. Les premiers engagements commencent très tôt à arriver, aussi bien en Italie qu’à l’étranger, d’abord à Nice[8] puis l’année suivante, en Espagne et plus tard au Portugal. Ebe eut 3 enfants d’Edoardo, mais le destin a voulu que l’aînée, Maria Adele[9], meure à Venise en 1875 à l’âge de seulement 29 mois alors que sa mère chantait à Palerme[9].

Devenue veuve à vingt-huit ans en 1877, elle épouse en 1879 un syracusain vivant à Naples, Raffaele d’Agostino, qui s’était engagé dans l’armée des Bourbons. Capitaine d’artillerie de l’armée des Deux-Siciles[10], Raffaele avait participé au siège de Gaète en 1860, lorsque les Bourbons furent vaincus par les Piémontais.

La date et le lieu de la mort[11] de Ebe Trèves ne sont pas connues.

Descendance

Ses deux fils, Ada et Gino, décident de suivre les traces de leur mère, dont ils exploiteront la renommée en se faisant connaître dans les milieux de l’opéra sous le nom de Trèves (au lieu du nom de famille de leur père Scalatelli). Ada (1874[12]–?)[13] fait ses débuts de soprano dans le rôle de Micaëla dans Carmen au théâtre San Carlos de Lisbonne en 1898[14] et se produit ensuite principalement dans les théâtres provinciaux italiens. Gino (1876–1943)[15] s’est souvent vu offrir des seconds rôles et a travaillé comme ténor d’opéra léger ou ténor comique dans différents théâtres en Italie et à l’étranger, après ses débuts dans Hérodiade de J. Massenet au Gran Teatro La Fenice en 1910[16]. Il fut également un aquarelliste paysagiste prolifique qui signait Gino Scalatelli.

RĂ©pertoire

Cleopatra de Lauro Rossi (Turin, 1876). Ebe Trèves y interprète le rôle d'Ottavia[17].

Elle sait s’adapter aux rôles qui lui sont confiés. Elle alterne les rôles de contralto — Maddalena[18], dans Rigoletto[19] - [20] de Verdi ; Casilda[21][22], dans Ruy Blas de Marchetti ; Ulrica[24], dans Un bal masqué de Verdi ; Rosina[25], dans Le Barbier de Séville de Rossini ; Azucena[26], dans Le Trouvère de Verdi — et de mezzo-soprano : Amneris[27], dans Aïda de G. Verdi ; Octavie[28][29], dans Cléopâtre[30] de Bonamici et dans Cléopâtre[31] de Rossi ; Léonor de Guzmán[32], dans La Favorite de Donizetti ; La Signora di Monza[33], dans I Promessi Sposi[34] de Ponchielli ; Climene[35], dans Saffo de Pacini ; Carmen[36] et dans Carmen de Bizet.

En certaines occasions, on lui attribue également deux rôles en même temps : Marta et Pantalis[37], dans Mefistofele[38] de Boito ; la Cieca et Laura Adorno[39], dans La Gioconda de Ponchielli. Sa voix chaude et grave lui permet de couvrir également plusieurs rôles de travestis : Frédérick[40] - [41] - [42], dans Mignon d’A. Thomas ; le page Urbain[44], dans Les Huguenots de Meyerbeer ; Maffio Orsini[45], dans Lucrezia Borgia[46] et Pierotto[47], dans Linda di Chamounix de Donizetti ; Siébel[49], dans Faust de Gounod ; Khaled[50], dans Le Roi de Lahore[51] de J. Massenet ; Roméo[52] dans Juliette et Roméo de N. Vaccaj ; Tremacoldo[53] et dans Marco Visconti d'Errico Petrella.

Son répertoire comprend aussi : Doristella[54], dans Griselda o la Marchesa di Saluzzo de M.O. Scarano[55] ; Lakmé[56] de Delibes ; Poliuto[57] de Donizetti ; Roméo et Juliette[58] de Gounod ; La force du destin[59] de Verdi ; Lucia de Lammermoor[57] de Donizetti ; La somnambule[60] de V. Bellini ; Dinorah ou Le Pardon de Ploërmel[61] de Meyerbeer et Sémiramis[62] de Rossini.

Contemporaine de Verdi, Massenet et Puccini, Ebe rencontre Felipe A. Pedrell, qui lui a dédié une partition[63] tirée de l'opéra[64] en quatre actes, inspiré de la nouvelle Les Aventures du dernier Abencerage de Chateaubriand, et intitulé L'ultimo Abenzerraggio.

Elle est toujours prête à jouer différents rôles, à remplacer[65] ses propres collègues indisposées, parfois sans avoir la chance de répéter ; pour travailler, elle ne dédaigne même pas d’accepter de chanter dans des rôles plus légers, dans des opérettes, opéra-bouffe et opéra-comique (elle était Serpolette[66], dans Les Cloches de Corneville de R. Planquette ; Menegilda[67], dans La Gran Vía de F. Chueca et J. Valverde ; Fatinitza[68] de Franz von Suppé ; Le Jour et la Nuit[69] de Lecocq ; Fra Diavolo ou l’Hôtellerie de Terracine[70] d'Auber ; Martha, ou Le Marché à Richmond[71] de Flotow.

Quand Ebe Trèves renonce à la scène, elle devient professeur de chant.

RĂ©ception

Ebe Trèves déguisée en page Urbain, dans Les Huguenots (1873)[72].

Les représentations de l'artiste font l'objet de critiques particulièrement favorables :

« Turin — Théâtre Regio — Aida, l'œuvre admirable du maestro Verdi est en croissante faveur. L'ouvrage est magnifique aussi est-il applaudi frénétiquement ainsi que les interprètes. […] Mlle Trèves Ebe, Frederick, joue avec beaucoup de naturel et de franchise le rôle d'amant incompris, et bien que ce rôle soit secondaire, elle sait se faire remarquer. En somme, Mignon est fort bien exécuté : nos félicitations au directeur, M. Daniele Barioli »[73].

« Mlle Trèves prononce admirablement ; le spectateur ne perd pas un mot, rien n'est dans l'ombre. Elle atteint ainsi au plus haut degré la sympathie du public qui aime le soin des détails. C'est du reste le seul moyen pour qu'un rôle soit pris au sérieux. Les applaudissements ne lui ont pas manqué, elle a tenu ses auditeurs sous le charme toute la soirée. Sa voix est pure, bien timbrée et conduite avec un goût et un art parfaits. »

— Le Journal de Nice, 9 février 1872

« […] Mme Trèves, dont la voix fraîche et puissante devient, dans les notes basses, d'une ampleur extraordinaire […] Mme Trèves possède ces qualités qui ne s'acquièrent pas, venant de la nature, et qui font les grands artistes. »

— Le Phare du Littoral, 9 décembre 1872

« La señora Treves, conocida ya de nuestro público, cantó con exquisito sentimiento y notable expresion su ária del tercer acto, venciendo con gran arte las muchas dificultades de que está erizada tan conmovedora página musical. La voz de la señora Treves es de contralto, lo cual no fué obstáculo para que dominara con buen éxito los pasajes agudos que se hallan fuera de la tesitura de su órgano vocal. Además, representó con suma verdad el personaje de la protagonista, al que supe comunicar todo el calor y vida de que se halla impregnado. La señora Treves es una artista do corazón, que sabe sentir, que frasea con singular maestría, que dice con verdadera intención dramática, y que por añadidura posee una bellísima figura y un rostro hermoso y extraordinariamente expresivo. En el dúo del cuarto acto tradujo con buena entonación y excelentes gradaciones de voz el sentimiento que resplandece en dicha pieza, y conquistó nutridos aplausos en unión de su compañero el tenor señor Rubis. »
— El Globo, 9 septembre 1884.

« Mme Treves, artiste déjà connue de notre public, a chanté avec un sentiment exquis et une expression remarquable l'aria du troisième acte, en surmontant avec beaucoup d'art les nombreuses difficultés qui sont autant de pages musicales émouvantes. La voix de Mme Treves est de contralto, ce qui ne lui a pas empêchée de dominer avec succès les passages aigus qui sont en dehors de la tessiture de son organe vocal. De plus, elle a représenté avec la plus grande vérité le caractère de la protagoniste, à qui elle a su communiquer toute la chaleur et la vie qui en est imprégnée. Mme Treves est une artiste de cœur, qui sait ressentir, qui exprime avec une maîtrise singulière, qui dit avec une véritable intention dramatique, et qui possède également une belle silhouette et un beau visage extraordinairement expressif. Dans le duo du quatrième acte, elle a traduit avec une bonne intonation et d'excellentes gradations de voix le sentiment qui brille dans cette pièce et, avec son partenaire le ténor M. Rubis, a conquis des applaudissements sans fin. »

« La señora Treves tiene lo que muchos artistas no logran conquistar en una serie de años de trabajo: las simpatías del público. En la escena es elegante, graciosa, discretísima; y en la conversación particular habla el idioma castellano lo suficiente para dar á comprender el apego que siente hacia la tierra española. De allí resulta que tiene infinidad de amigos: todo el mundo la saluda en su palco cuando no trabaja […] y su camarino durante las noches en que ella toma parte en la función, no está nunca vacio. »
— Diario Oficial des Avisos de Madrid, 18 septembre 1886.

« Mme Treves possède ce que beaucoup d'artistes ne parviennent pas à conquérir après de nombreuses années de travail : la sympathie du public. Sur la scène, elle est élégante, gracieuse, très discrète et dans la conversation privée, elle parle suffisamment l'espagnol pour bien exprimer l'attachement qu'elle ressent envers la terre d’Espagne. De là il résulte qu’elle a une infinité d'amis : tout le monde la salue dans sa loge quand elle ne travaille pas […] et, les soirs où elle se produit, sa loge n'est jamais vide après les spectacles. »

« Gènes. – Polileamà. La Ire du Trouvère n'a pas eu de succès. Le ténor était complètement incapable d'interpréter un rôle de cette importance. Mme Ebe-Trèves, Azucena a été très acclamée et très applaudie aux morceaux les plus saillants de la partition. Mlle Trèves est non seulement une chanteuse de talent, mais encore une comédienne accomplie qui donne à ses personnages le cachet rêvé par l'auteur. La 3e représentation de cet opéra nous a fait entendre un nouveau ténor M. Karrner (polonais d'origine) doué d'une voix splendide… Fontani »[74].

Lieux d'activité

Italie

France

Espagne

Ainsi qu’à Saint-Jacques de Compostele, Valladolid et Gibraltar.

Portugal

Notes et références

  1. Il Teatro La Fenice - Cronologia degli Spettacoli 1792-1936 par M. Girardi et F. Rossi; Gazzetta Privilegiata di Venezia, 27 mars 1834
  2. Treves 2016, p. 188-190.
  3. Treves 2016, p. 230–231.
  4. et aussi : Venise, Gran Teatro La Fenice, janvier-février 1872 (site web de La Fenice) ; Venise, Teatro Goldoni, juin 1877 (Asmodeo, 4 juillet 1877), p. 232–234.
  5. Archives du théâtre La Fenice, Saison du Carnaval - Carême 1871
  6. Archives municipales de Venise, Actes de Marriage 1872 n° 399
  7. (it) « Archivio di Stato di Torino ».
  8. Le Grand Théâtre de Nice, depuis sa fondation jusqu'à nos jours (1787-1904) par Charles Vieil
  9. Treves 2016, p. 243.
  10. « Eroi borbonici delle Due Sicilie »
  11. Treves 2016, p. 300.
  12. « Naissance de la fille », Rivista Teatrale Melodrammatica,‎
  13. Treves 2016, p. 293–297.
  14. « Carmen »
  15. Treves 2016, p. 297–300.
  16. « Archives La Fenice ».
  17. (it) Université de Bologne, « Cleopatra », sur corago.unibo.it.
  18. Barcelone, Gran Teatro del Liceu, décembre 1873 (Rivista Teatrale Melodrammatica, 15 décembre 1873) ; Chieti, Teatro Marrucino, avril 1876 ((it) M. Zuccarini, Il teatro di Chieti dalle origini ai giorni nostri, p. 128); Trieste, Politeama Rossetti, avril-mai 1878 (Saggio di cronologia delle prime rappresentazioni di Rigoletto in Bollettino dell'Istituto di Studi Verdiani, vol. III, n. 9, Parma 1982, p. 1899) ; Tarragone, Teatro Fortuny di Reus, novembre 1882 (La Época, 18 novembre 1882) ; Madrid, Teatro Alhambra, octobre 1884 et septembre 1886 (El Globo, 3 octobre 1884 et La Época, 10 septembre 1886) ; Madrid, Teatro de la Princesa, mai 1886 (Rivista Teatrale Melodrammatica, 1er juin 1886) ; Palma de Majorque, Teatro Principal, décembre 1886 (Rivista Teatrale Melodrammatica, 23 décembre 1886) ; Séville, Teatro de San Fernando, mai 1889 et avril 1890 (Rivista Teatrale Melodrammatica, 1er mai 1889 et La Correspondecia de España, 5 mai 1890) ; Cordue, Gran Teatro, juin 1889 (Diario de Córdoba, 5 juin 1889) ; Lisbonne, Teatro da Avenida, août 1889 (A comedia portugueza, 3 août 1889)
  19. (ca) Jaume Tribó, « Cronologia liceista, Liceu Opera : Rigoletto » [PDF].
  20. A Comédia Portuguesa sur cm-lisboa.pt
  21. Le Grand Théâtre de Nice, depuis sa fondation jusqu'à nos jours (1787-1904), par Charles Vieil
  22. Nice, Théâtre Italien, novembre 1872 (L’Europe artiste, 17 novembre 1872); Barcelone, Gran Teatro del Liceu, décembre 1873 (Rivista Teatrale Melodrammatica, 15 décembre 1873) ; Venise, Gran Teatro La Fenice, janvier 1879 (Gazzetta dei teatri, 16 janvier 1879) ; Florence, Teatro Pagliano, septembre 1882 (Rivista Teatrale Melodrammatica, 23 septembre 1882)
  23. Treves 2016, p. 248.
  24. Barcelone, Gran Teatro del Liceu, décembre 1873 (Rivista Teatrale Melodrammatica, 1er janvier 1874) ; Milan, Teatro Castelli, novembre 1874 (Rivista Teatrale Melodrammatica, 15 novembre 1874) ; Venise, Teatro Goldoni, novembre 1875 (Il Mondo Artistico, 4 novembre 1875) ; Naples, Teatro San Carlo, mars 1877 (Napoli musicale, 6 mars 1877) ; Trieste, Politeama Rossetti, avril-mai 1878[23] ; Madrid, Teatro Alhambra, septembre 1884 et septembre 1886 (El Globo, 21 septembre 1884 et El Día, 18 septembre 1886) ; Valence, Teatro Principal, novembre 1884 (Rivista Teatrale Melodrammatica, 15 novembre 1884) ; Milan, Teatro Dal Verme, février 1888 (Asmodeo 10 février 1888) ; Lisbonne, Real Coliseu, septembre 1889 (A comedia portugueza, 7 septembre 1889)
  25. Naples, Teatro San Carlo, février 1877 (Napoli musicale, 3 février 1877) ; Naples, Teatro Nuovo, décembre 1877 (Napoli musicale, 13 octobre 1877) ; Modène, Teatro Aliprandi, novembre 1879 (Rivista Teatrale Melodrammatica, 8 novembre 1879)
  26. Nice, Théâtre Italien, décembre 1872 (Le Journal de Nice, 09.12.1872); Palerme, Real Teatro Bellini, janvier 1875 (Il Mondo Artistico, 30 janvier 1875) ; Venise, Teatro Goldoni, novembre 1875 et juillet 1877 (Il Mondo Artistico, 24 novembre 1875 et Asmodeo, 20 juillet 1877) ; Trieste, Politeama Rossetti, avril-mai 1878 (Asmodeo, 1er juin 1878) ; La Corogne, Teatro Principal, octobre-novembre 1880 (El Domingo, 14 novembre 1880) ; Saragosse, Teatro Principal, mai 1881 (Rivista Teatrale Melodrammatica, 1er mai 1881) ; Bilbao, Nuevo Teatro Arriaga, juin 1881 (El Noticiero Bilbaíno, 16 juin 1881) ; Barcelone, Teatro Principal, avril 1884 (La Vanguardia, 18 avril 1882) ; Madrid, Teatro Circo Price, mars 1883 (El Liberal, 31 mars 1883) ; Madrid, Teatro Alhambra, septembre 1884 et septembre 1890 (La Época, 13 septembre 1884 et El Liberal, 1er septembre 1890) ; Nice, Théâtre Municipal, janvier-février 1886 (Rivista Teatrale Melodrammatica, 15 février 1886) ; Palma de Majorque, Teatro Principal, décembre 1886 (El Liberal - Diario democrático de Menorca, 29 décembre 1886) ; Madrid, Teatro del Princípe Alfonso, juin 1887 (La Union, 15 juin 1887); Milan, Teatro Dal Verme, février 1888 (Asmodeo, 23 février 1888) ; Gênes, Teatro Margherita, mars 1888 (Rivista Teatrale Melodrammatica, 8 mars 1888) ; Badajoz, Teatro López de Ayala, août 1891 (El Orden, 23 août 1891)
  27. Saragosse, Teatro Principal, mai 1881 (Rivista Teatrale Melodrammatica, 15 mai 1881) ; Bilbao, Nuevo Teatro Arriaga, juin 1881 (El Noticiero Bilbaíno, 8 juin 1881) ; Saint-Sébastien, Teatro Circo, juillet 1881 (El Urumea, 26 juillet 1881); Barcelone, Gran Teatro del Liceu, novembre 1883 (La Vanguardia, 25 novembre 1883); Valence, Teatro Principal, mars 1884 et janvier 1885 (La Dinastia, 13 mars 1884 et Rivista Teatrale Melodrammatica, 8 janvier 1885) ; Palma de Majorque, Teatro Principal, février 1887 (Rivista Teatrale Melodrammatica, 23 février 1887)
  28. Venise, Gran Teatro La Fenice, février-mars 1879 (Gazzetta di Venezia, 9 février 1879)
  29. Turin, Teatro Regio, mars 1876 (La Stampa, 13 mars 1876)
  30. Cléopâtre : opera-ballo in quattro atti (1879) sur loc.gov
  31. « Cleopatra »
  32. Lucques, Salone del Real Collegio, été 1873 (Concerto vocale e strumentale, ed. Fratelli Cheli, Lucques, 1873); Modène, Teatro Aliprandi, novembre 1879 (Gazzetta musicale di Milano, 30 novembre 1879) ; La Corogne, Teatro Principal, octobre-novembre 1880 (Rivista Teatrale Melodrammatica, 23 février 1881) ; Saragosse, Teatro Principal, mai 1881 (Rivista Teatrale Melodrammatica, 1er mai 1881) ; Gérone, Teatro Principal, janvier 1882 (El Eco de la Provincia de Gerona, 3 janvier 1882) ; Tarragone, Teatro Fortuny di Reus, novembre 1882 (La Vanguardia, 19 novembre 1882) ; Barcelone, Gran Teatro del Liceu, février 1884 (La Dinastia, 12 février 1884) ; Madrid, Teatro Alhambra, septembre 1884 et septembre 1886 (El Imparcial, 9 septembre 1884 et El Día, 16 septembre 1886) ; Madrid, Teatro de la Princesa, mai 1886 (Rivista Teatrale Melodrammatica, 1er juin 1886) ; Grenade, Teatro Principal, octobre 1888 (La Correspondencia de España, 20 octobre 1888) ; Séville, Teatro de San Fernando, novembre 1888 (La Palma de Cadiz, 21 novembre 1888) ; Lisbonne, Teatro da Avenida, août 1889 (El Liberal, 14 août 1889) ; Lisbonne, Real Coliseu, octobre 1889 (Rivista Teatrale Melodrammatica, 15 octobre 1889) ; Madrid, Jardines del Buen Retiro, août 1890 (El Liberal, 11 août 1890) ; Badajoz, Teatro López de Ayala (La Cronica, 28 février 1891)
  33. Palerme, Real Teatro Bellini, mars 1875 (Il Mondo Artistico, 9 mars 1875)
  34. « Correspondance Ponchielli-Ricordi (1873-1877), thèse de Roberto Maietta (a.u. 2016-17) » [PDF], .
  35. Sanremo, Teatro Principe Amedeo, janvier 1880 (Il Mondo Artistico, 21 janvier 1880); Madrid, Teatro Alhambra, septembre 1884 (El Liberal, 30 septembre 1884)
  36. Malaga, Teatro Cervantes, mai 1890 (El Guadalete, 10 mai 1890) ; Grenade, Teatro Principal, juin 1890 (Rivista Teatrale Melodrammatica, 8 juin 1890)
  37. Venise, Gran Teatro La Fenice, mars 1879 (La Gazzetta dei teatri, 3 avril 1879) ; Valence, Teatro Principal, février 1885 (L'Europe artiste, 22 mai 1885) ; Barcelone, Gran Teatro del Liceu, avril 1887 (La Dinastia, 19 avril 1887)
  38. « Mefistofele »
  39. Barcelone, Gran Teatro del Liceu, février 1883 et avril 1884 (La Vanguardia, 25 février 1883 et La Esquella de la Torratxa, 16 avril 1884) ; Forlì, Teatro Comunale, août-septembre 1883 (Rivista Teatrale Melodrammatica, 1er septembre 1883) ; Alexandrie, Teatro Comunale, octobre 1883 (La Stampa, 2 octobre 1883) ; Florence, Teatro Pagliano, novembre 1887 (Rivista Teatrale Melodrammatica, 15 novembre 1887) ; Séville, Teatro de San Fernando, juin 1889 et mars 1890 (Rivista Teatrale Melodrammatica, 1er juin 1889 et 23 mars 1890) ; Novare, Teatro Coccia, janvier 1890 (Rivista Teatrale Melodrammatica, 17 janvier 1890) ; Madrid, Teatro Real, novembre 1890 (El Liberal, 12 novembre 1890)
  40. Sabin, « Turin – Théâtre Regio », Le Monde artiste,‎ , p. 5 (BNF 32818188, lire en ligne sur Gallica).
  41. Le Ménestrel, 11 février 1872, p. 85 lire en ligne sur Gallica.
  42. Venise, Gran Teatro La Fenice, février 1872 (Le Ménestrel, 11 février 1872) ; Turin, Teatro Regio, janvier-février 1876 (Le monde artiste, 19 février 1876) ; Barcelone, Gran Teatro del Liceu, décembre 1883 et avril 1884 (La Dinastia, 5 décembre 1883 et La Vanguardia, 17 avril 1884) ; Valence, Teatro Principal, novembre 1884 (Rivista Teatrale Melodrammatica, 15 novembre 1884)
  43. Treves 2016, p. 292.
  44. Barcelone, Gran Teatro del Liceu, novembre 1873 et novembre 1881 (Rivista Teatrale Melodrammatica, 15 novembre 1873 et La Illustració Catalana, 30 novembre 1881) ; Valence, Teatro Principal, novembre 1884 (Rivista Teatrale Melodrammatica, 8 novembre 1884) ; Madrid, Teatro de la Princesa, juin 1886 (La República, 18 juin 1886) ; Madrid, Teatro Alhambra, septembre 1886 et septembre 1890 (La Época, 6 septembre 1886 et La Iberia, 17 septembre 1890) ; Palma de Majorque, Teatro Principal, décembre 1886 (Rivista Teatrale Melodrammatica, 15 décembre 1886) ; Madrid, Teatro del Princípe Alfonso, juin 1887 (Rivista Teatrale Melodrammatica, 15 juin 1887) ; Lisbonne, Real Coliseu, octobre 1889 (Rivista Teatrale Melodrammatica, 23 octobre 1889) ; Séville, Teatro de San Fernando, septembre 1890 (Rivista Teatrale Melodrammatica, 1er avril 1890) ; Madrid, Jardines del Buen Retiro, août 1890 (El Liberal, 12 août 1890) ; Porto, Teatro Nacional São João, janvier 1891[43]
  45. Saragosse, Teatro Principal, juin 1881 (Rivista Teatrale Melodrammatica, 01.06.1881); Barcelone, Gran Teatro del Liceu, novembre 1881 (La Esquella de la Torratxa, 5 novembre 1881) ; Madrid, Teatro de la Princesa, juin 1886 (Rivista Teatrale Melodrammatica, 1er juin 1886) ; Madrid, Teatro Alhambra, août 1886 et septembre 1890 (La República, 27 août 1886 et El Liberal, 19 septembre 1890) ; Madrid, Teatro del Princípe Alfonso, juin 1887 (La Correspondencia de España, 14 juin 1887) ; Grenade, Teatro Principal, octobre 1888 (La Correspondencia de España, 18 octobre 1888) ; Séville, Teatro de San Fernando, novembre 1888 et avril 1890 (La Correspondencia de España, 21 novembre 1888 et Rivista Teatrale Melodrammatica, 23 avril 1890); Lisbonne, Teatro da Avenida, août 1889 (El Liberal, 7 août 1889) ; Grenade, Teatro Principal, juin 1890 (Rivista Teatrale Melodrammatica, 15 juin 1890) ; Badajoz, Teatro López de Ayala, août 1891 (El Orden, 23 août 1891)
  46. « Lucrezia Borgia », sur lavanguardia.com
  47. Naples, Teatro Nuovo, septembre 1877 (Napoli musicale, 4 octobre 1877) ; Barcelone, Gran Teatro del Liceu, décembre 1883 (La Dinastia, 29 décembre 1883)
  48. Treves 2016, p. 259.
  49. Nice, Théâtre Italien, janvier 1873 (Rivista Teatrale Melodrammatica, 1er février 1873) ; Barcelone, Gran Teatro del Liceu, décembre 1873 et octobre 1883 (Rivista Teatrale Melodrammatica, 15 décembre 1873 et La Dinastia, 1er novembre 1883) ; Chieti, Teatro Marrucino, mai 1876 (Corriere abruzzese, 10 mai 1876) ; Caltanissetta, Teatro Regina Margherita, septembre 1879 (Il mondo artistico, 23 septembre 1879) ; Bilbao, Nuevo Teatro Arriaga, juin 1881[48] ; Tarragone, Teatro Fortuny di Reus, novembre 1882 (La Vanguardia, 19 novembre 1882) ; Forlì, Teatro Comunale, août-septembre 1883 (Rivista Teatrale Melodrammatica, 8 septembre 1883); Valence, Teatro Principal, novembre 1884 (Rivista Teatrale Melodrammatica, 8 décembre 1884) ; Madrid, Teatro del Princípe Alfonso, juin 1887 (La Iberia, 9 juin 1887) ; Madrid, Teatro Real, mars 1889 (El Liberal, 1er avril 1889) ; Séville, Teatro de San Fernando, mai 1889 (Rivista Teatrale Melodrammatica, 23 mai 1889) ; Cordue, Gran Teatro, juin 1889 (Diario de Córdoba, 8 juin 1889); Madrid, Teatro Alhambra, septembre 1890 (El Liberal, 26 septembre 1890) ; Badajoz, Teatro López de Ayala, mars 1891 (La Cronica, 4 mars 1891)
  50. Venise, Gran Teatro La Fenice, décembre 1878 (Asmodeo, 31 décembre 1878)
  51. (it) « Le Roi de Lahore », sur diazilla.com
  52. GĂŞnes, Teatro Margherita, mars 1888 (Rivista Teatrale Melodrammatica, 8 mars 1888)
  53. Milan, Teatro Castelli, octobre 1874 (Rivista Teatrale Melodrammatica, 1er novembre 1874)
  54. Naples, Teatro Nuovo, janvier 1878 (Napoli musicale, 19 janvier 1878)
  55. Félix Clément et Pierre Larousse, Dictionnaire des opéras : contenant l'analyse et la nomenclature de tous les opéras et opéras-comiques représentés en France et à l'étranger, depuis l'origine de ce genre d'ouvrages jusqu'à nos jours… [quatrième supplément 1877–1880], Paris, , xv-955 (lire en ligne sur Gallica), p. 915.
  56. Grenade, Teatro Principal, juin 1890 (Rivista Teatrale Melodrammatica, 15 juin 1890) ; Cordue, Gran Teatro, juin 1890 (Diario de Córdoba, 17 juin 1890) ; Écija, Teatro Municipal Ayuntamiento, juin 1890 (La Correspondencia de España, 24.06.1890)
  57. Treves et 2016 2016, p. 259.
  58. Barcelone, Gran Teatro del Liceu, mai 1884 (La Dinastia, 28 mai 1884)
  59. Nice, Théâtre Italien, mars 1873 (Le Phare du Littoral, 9 mars 1873) ; Forlì, Teatro Comunale, mai 1873 (Rivista Teatrale Melodrammatica, 15 mai 1873) ; Lucques, Teatro del Giglio, août 1873 (Rivista Teatrale Melodrammatica, 1er septembre 1873)
  60. Nice, Théâtre Italien, 1872 (Rivista Teatrale Melodrammatica, 15.12.1872)
  61. Barcelone, Gran Teatro del Liceu, novembre 1881 (La Vanguardia, 11 novembre 1881) ; Barcelone, Teatro Principal, avril 1882 (La Vanguardia, 22 avril 1882) ; Valence, Teatro Principal, janvier 1885 (Rivista Teatrale Melodrammatica, 15 janvier 1885) ; Palma de Majorque, Teatro Principal, décembre 1886 (Rivista Teatrale Melodrammatica, 23 décembre 1886) ; Séville, Teatro de San Fernando, mai 1889 (Rivista Teatrale Melodrammatica, 15 mai 1889)
  62. Madrid, Teatro Circo Price, avril 1883 (El Liberal, 5 avril 1883)
  63. La partition l’Arioso pour contralte du 3ème acte, publiée séparemment et dédiée « à Mme Ebe Treves »
  64. (it) « Biblioteca Digital Hispánica », sur Biblioteca Digital Hispánica (consulté le ).
  65. Treves 2016, p. 262, 278, 280, 291 et 292.
  66. Barcelone, Teatro Español, juillet 1888 (La Dinastia, 17 juillet 1888)
  67. Madrid, Teatro Alhambra, septembre 1886 (El Liberal, 15 septembre 1886)
  68. Naples, Teatro Nuovo, décembre 1877 (Napoli musicale, 17 décembre 1877)
  69. Barcelone, Teatro Español, août 1888 (El Tradicionalista, 17 août 1888)
  70. Palma de Majorque, Teatro Principal, janvier 1887 (Rivista Teatrale Melodrammatica, 01 février 1887)
  71. Barcelone, Gran Teatro del Liceu, décembre 1873 (Rivista Teatrale Melodrammatica, 23 décembre 1873)
  72. Ebe Trèves déguisée sur Centre de documentació i Museu de les Arts Escèniques (MAE) Institut del Teatre.
  73. Le Monde artiste : théâtre, musique, beaux-arts, littérature. Éditeur : (Paris). Date : 1876-02-19. Gourdon de Genouillac, Henri (1826-1898) sur Gallica.
  74. L'Europe artiste : beaux-arts, peinture, sculpture, gravure, théâtre, chorégraphie, musique, expositions, musées, librairie artistique, bulletin des ventes… Date : 1888-01-08, Desolme, Charles (1817-1877). Directeur de publication Contributeur : Eugène Chavet sur Gallica
  75. « La Ilustracion Musical, 1883 »
  76. « La Correspondencia musical, 20 avril 1881 »
  77. « Teatro Fortuny »
  78. « Teatro Real »

Bibliographie

  • (it) Cristina Treves, L’oblio e il ricordo: l’identitĂ  ritrovata. Storia di una famiglia ebraica tra tradizione e assimilazione [« Oublier et se souvenir : une identitĂ© retrouvĂ©e »], Florence, Giuntina, , 514 p. (ISBN 978-88-8057-644-0, OCLC 959867212, prĂ©sentation en ligne)

Liens externes

  • Ebe Trèves sur le site du Théâtre de la Fenice.
  • Gino Treves sur le site du Théâtre de la Fenice. — le fils
  • Davide Treves sur le site du Théâtre de la Fenice. — le père
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