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Cras (Lot)

Cras est une commune française, située dans le centre du département du Lot en région Occitanie. Elle est également dans le causse de Gramat, le plus vaste et le plus sauvage des quatre causses du Quercy.

Cras
Cras (Lot)
L'oppidum de Murcens.
Blason de Cras
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Lot
Arrondissement Gourdon
Intercommunalité Communauté de communes du Causse de Labastide-Murat
Maire
Mandat
Michel Bonhomme
2020-2026
Code postal 46360
Code commune 46079
DĂ©mographie
Gentilé Crasois[1]
Population
municipale
102 hab. (2020 en augmentation de 8,51 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 10 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 34â€Č 07″ nord, 1° 32â€Č 02″ est
Altitude 317 m
Min. 170 m
Max. 383 m
Superficie 10,22 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Cahors
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Causse et Vallées
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Cras
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Cras
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Cras
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Cras

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par le Vers, la Rauze et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel rĂ©gional des Causses du Quercy, qui a depuis 2017 le label de gĂ©oparc mondial Unesco, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « vallĂ©es de la Rauze et du Vers et vallons tributaires ») et deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Cras est une commune rurale qui compte 102 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 1 085 habitants en 1821. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Cahors. Ses habitants sont appelĂ©s les Crasois ou Crasoises.

    GĂ©ographie

    Commune de l'aire urbaine de Cahors située dans le Quercy des contreforts du Causse de Gramat, à 21 km au nord-nord-est de Cahors.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Cabrerets, Cours, LauzĂšs, Nadillac et Saint-Martin-de-Vers.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[3]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,9 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 8,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 934 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,5 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Gery », sur la commune de Saint GĂ©ry-Vers, mise en service en 1974[8] et qui se trouve Ă  11 km Ă  vol d'oiseau[9] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 862,5 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et Ă  22 km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12], Ă  12,7 °C pour 1981-2010[13], puis Ă  13,1 °C pour 1991-2020[14].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[15] - [16].

    La commune fait partie du parc naturel rĂ©gional des Causses du Quercy, un espace protĂ©gĂ© crĂ©Ă© en 1999 et d'une superficie de 183 039 ha, qui s'Ă©tend sur 102 communes du dĂ©partement du Lot[17]. La cohĂ©rence du territoire du Parc s’est fondĂ©e sur l’unitĂ© gĂ©ologique d’un mĂȘme socle de massif karstique, entaillĂ© de profondes vallĂ©es. Le pĂ©rimĂštre repose sur une unitĂ© de paysages autour de la pierre et du bĂąti (souvent en pierre sĂšche), de l’empreinte des pelouses sĂšches et du pastoralisme et de l’omniprĂ©sence des patrimoines naturels et culturels[18] - [19]. Ce parc a Ă©tĂ© classĂ© GĂ©oparc en mai 2017 sous la dĂ©nomination « gĂ©oparc des causses du Quercy », faisant dĂšs lors partie du rĂ©seau mondial des GĂ©oparcs, soutenu par l’UNESCO[20] - [21].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : les « vallĂ©es de la Rauze et du Vers et vallons tributaires »[23], d'une superficie de 4 807 ha, prĂ©sentant, en zone alluviale, un intĂ©rĂȘt majeur pour des prairies de fauche souvent riches en orchidĂ©es (Dactylorhiza sesquipedalis, Orchis laxiflora, ponctuellement Coeloglossum viride) et constituant le biotope de Lycaena dispar[24].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[25] : la « vallĂ©e de la Rauze et vallons tributaires » (1 377 ha), couvrant 6 communes du dĂ©partement[26] et la « vallĂ©e du Vers » (3 782 ha), couvrant 11 communes du dĂ©partement[27].

    Urbanisme

    Typologie

    Cras est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [28] - [I 1] - [29].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cahors, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 78 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (61,8 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (63,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (51,9 %), prairies (38,2 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (9,9 %)[30].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Cras est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[31]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[32].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Vers. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan État-rĂ©gion, visant Ă  informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[33]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1996, 1999 et 2005[34] - [31].

    Cras est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt du fait de la prĂ©sence sur son territoire du massif de la Moyenne vallĂ©e du Lot. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2015-2025. Les propriĂ©taires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mĂštres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situĂ©es Ă  moins de 200 mĂštres de terrains en nature de bois, forĂȘts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brĂ»lage des dĂ©chets issus de l’entretien des parcs et jardins des mĂ©nages et des collectivitĂ©s est interdit. L’écobuage est Ă©galement interdit, ainsi que les feux de type mĂ©chouis et barbecues, Ă  l’exception de ceux prĂ©vus dans des installations fixes (non situĂ©es sous couvert d'arbres) constituant une dĂ©pendance d'habitation[35].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Cras.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines), des Ă©boulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements diffĂ©rentiels[36]. Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[37].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 97,7 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,7 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 98 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 97 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 99 %, Ă  comparer aux 72 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[38] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[37].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[31].

    Toponymie

    Le nom Cras est dérivé du pré-indo-européen kar qui signifie la pierre, le rocher[39].

    Histoire

    Les Templiers et les Hospitaliers

    En 1255, BarthĂ©lĂ©my, Ă©vĂȘque de Cahors fait don de l'Ă©glise de Cras et de celle de Saint-Laurent Ă  frĂšre Raimbaut de Caromb, maĂźtre de la province templiĂšre de Provence[40]. Compte-tenu de son emplacement et du fait que cette charte figure dans les archives de Carnac, on pourrait supposer qu'elle a dĂ©pendu Ă  un moment donnĂ© de la maison du Temple de Carnac, elle-mĂȘme rattachĂ©e Ă  celle de Cahors. Pourtant les templiers possĂ©daient entre autres un moulin prĂšs du pont de Marquefave que l'on voit infĂ©odĂ© cinq ans plus tĂŽt par le commandeur de la baillie du Temple de La Capelle-Livron car il Ă©tait dĂ©saffectĂ©, ceci avec l'approbation du commandeur templier de Cras. Puis on trouve en 1276-77 un commandeur templier des maisons du Bastit et de Cras[41]. Au XVIIIe siĂšcle, Cras appartenait toujours au Bastit du Causse[42], une autre commanderie devenue hospitaliĂšre depuis la dĂ©volution des biens de l'ordre du Temple. Cette derniĂšre faisant alors partie du grand prieurĂ© de Saint-Gilles et de la langue de Provence. En 1741, la propriĂ©tĂ© des Hospitaliers faisant une vingtaine d'hectares et comprenait le chĂąteau, l'Ă©glise, la basse-cour ainsi que des granges et les champs et prĂ©s dits de Laborie, PrĂ© Redon et La Raymondie[43].

    Les commandeurs Templiers de Cras
    Le vieux bourg de Cras 46360

    Politique et administration

    Liste des maires successifs[44]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1793 1795 Louis Pegourie
    1795 1808 Antoine Lapergue
    1808 1814 Blaise Lagarrigue
    1814 1816 Pierre Seppe
    1816 1830 Raymond Marron
    1830 1835 Jean Saulacroup
    1835 1848 Raymond Marron
    1848 1849 Antonin Parrot
    1849 1852 Raymond Ferrie
    1852 1852 Raymond Marron
    1852 1853 Alithe Marron
    1854 1860 Jean Carbonel
    1860 1864 Alithe Marron
    1865 1870 Alain Lalo
    1870 1876 Michel Miquel
    1876 1878 Alain Lalo
    1878 1881 Jean Bertrand
    1881 1892 Alain Lalo
    1892 1893 Jean Bertrand
    1893 1902 Pierre Rouquie
    2001 En cours Michel Bonhomme
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[46].

    En 2020, la commune comptait 102 habitants[Note 8], en augmentation de 8,51 % par rapport Ă  2014 (Lot : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6099209401 0851 009966986918906
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    887787552520509475408433432
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    415380330250219196185148121
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1069384706270878994
    2017 2020 - - - - - - -
    103102-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee Ă  partir de 2006[48].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 4]1,7 %6,3 %9,7 %
    DĂ©partement[I 5]7,3 %8,9 %9,6 %
    France entiĂšre[I 6]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  61 personnes, parmi lesquelles on compte 79 % d'actifs (69,4 % ayant un emploi et 9,7 % de chĂŽmeurs) et 21 % d'inactifs[Note 9] - [I 4]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement, mais infĂ©rieur Ă  celui de la France, alors qu'il Ă©tait infĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement et de la France en 2008.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Cahors, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 3] - [I 7]. Elle compte 10 emplois en 2018, contre 9 en 2013 et 7 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 43, soit un indicateur de concentration d'emploi de 23,3 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 58,3 %[I 8].

    Sur ces 43 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 10 travaillent dans la commune, soit 23 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 86 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 9,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

    Activités hors agriculture

    13 Ă©tablissements[Note 10] sont implantĂ©s Ă  Cras au [I 11]. Le secteur de la construction est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 38,5 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (5 sur les 13 entreprises implantĂ©es Ă  Cras), contre 13,9 % au niveau dĂ©partemental[I 12].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations9863
    SAU[Note 11] (ha)183249234243

    La commune est dans les Causses », une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département du Lot[49]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est l'élevage de bovins, pour la viande[Carte 4]. Trois exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 13] (neuf en 1988). La superficie agricole utilisée est de 243 ha[51] - [Carte 5] - [Carte 6].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    HĂ©raldique

    Blason de Cras Blason
    D'argent Ă  la bande coticĂ©e d'azur, accompagnĂ©e en chef d'une tour de sable, ouverte du champ, maçonnĂ©e d'or, et en pointe d’une croix templiĂšre de gueules chargĂ©e d'un besant d'or, cerclĂ© de gueules, sur lequel broche une croix de Malte du mĂȘme[52].
    DĂ©tails
    Le champ d'argent symbolise le Causse et sa pierre blanche ; la bande d'azur symbolise le Lot comme riviÚre et département ; les deux « filets » d'argent traversant la bande symbolisent le Vers et la Rauze qui délimitent le domaine de Cras, la tour symbolise l'oppidum de Murcens et le domaine fortifié des Templiers puis Hospitaliers ; les deux croix rappellent l'exploitation par ces derniers du moulin à aubes situé sur le Vers.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Bibliographie

    • Jacques Juillet, Templiers et hospitaliers en Quercy : commanderies et prieurĂ©s sur le chemin de Notre-Dame de Rocamadour, Le Mercure Dauphinois, , 4e Ă©d., 332 p. (ISBN 978-2-35662-213-6, prĂ©sentation en ligne), p. 61-...
    • Annie Charnay, « La commanderie des Templiers du Bastit de 1250 Ă  1315 », dans Etudes sur le Quercy et les commanderies des ordres militaires : actes du XLIIe CongrĂšs d'Ă©tudes rĂ©gionales organisĂ© par la SociĂ©tĂ© des Ă©tudes du Lot Ă  Souillac et Martel les 19, 20 et 21 juin 1987, FĂ©dĂ©ration des SociĂ©tĂ©s acadĂ©miques et savantes de Languedoc-PyrĂ©nĂ©es-Gascogne, (prĂ©sentation en ligne), p. 138-...
    • Adrien Martinaud, « Le bornage des possessions de la commanderie du Bastit (1693-1741) », Bulletin de la sociĂ©tĂ© des Ă©tudes du Lot, t. CVII,‎ , p. 217-221, lire en ligne sur Gallica

    Notes et références

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    4. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Cras » (consulté le ).
    5. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Lot » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    8. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Cras » (consulté le ).
    9. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    10. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    11. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Cras » (consulté le ).
    12. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Lot » (consulté le ).

    Autres sources

    1. « Lot », sur habitants.fr (consulté le ).
    2. Carte IGN sous GĂ©oportail
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
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    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[22].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    10. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    11. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[50].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Voir aussi

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