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Combat de la Pihorais

Le combat de la Pihorais se déroule le , pendant la Chouannerie.

Combat de la Pihorais
Informations générales
Date
Lieu Saint-Mars-sur-la-Futaie, Saint-Ellier-du-Maine et Larchamp
Issue Victoire des chouans
Commandants
André Bobon
Forces en présence
55 hommes[1]150 hommes[1]
Pertes
3 morts[1]
1 blessé[1]
Inconnues

Chouannerie

Batailles

CoordonnĂ©es 48° 22′ 04″ nord, 1° 02′ 39″ ouest
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Combat de la Pihorais
GĂ©olocalisation sur la carte : Pays de la Loire
(Voir situation sur carte : Pays de la Loire)
Combat de la Pihorais
GĂ©olocalisation sur la carte : Mayenne
(Voir situation sur carte : Mayenne)
Combat de la Pihorais

DĂ©roulement

Fin juillet 1799, une bande de chouans menée semble-t-il par les frères Bobon, Pierre Maziau dit Saint-Roch et Grand-Pierre[1], passe en Mayenne[1] - [2]. Après avoir désarmé la garnison de Fougerolles, ils sont attaqués le 6 thermidor, soit le 24 juillet, à Saint-Mars-sur-la-Futaie par 20 gardes nationaux de La Bazouges-du-Désert et de Pom-Dom-Guérin, de commune du Loroux[1] - [2]. Les républicains capturent quelques chouans, qu'ils fusillent, mais ils prennent rapidement la fuite en constatant le nombre important de leurs adversaires, estimés à 150 hommes[1] - [2]. Les chouans gagnent alors le village de la Pihorais, entre Saint-Ellier-du-Maine et Larchamp, où ils sont attaqués par 35 hommes de sa garde nationale et de celle de Saint-Mars-sur-la-Futaie[1] - [2]. Cependant les patriotes sont encore repoussés, avec trois morts et un blessé[1] - [2] - [Note 1].

Notes et références

Notes

  1. « Le 6 du courant, ces révoltés sont partis des environs du Teilleul, département de la Manche, distant environ de six lieues de mon domicile, au nombre de cent cinquante. Ils se sont rendus à Fougerolles, ont désarmé la garde qui n'a fait aucune résistance ; de là, à Landivy, y ont pris quelques fusils, ensuite se sont rendus à Saint-Mars-sur-la-Futaie, où environ vingt gardes nationaux de la Bazouges et de Pom-Dom-Guérin sont allés pour les attaquer, ne connaissant pas leur nombre. Ils en ont pris, qu'ils ont fusillés, et ils ont été obligés de battre en retraite, près d'une lieue que ces brigands les ont poursuivis et heureusement aucun républicain n'a été blessé dans cette affaire. Toute cette horde royale et assassine se rendit de Saint-Mars à la Pihorais, en Saint-Ellier, d'où ils comptaient aller désarmer le chef-lieu de cette commune, qui est éloigné d'un tiers de lieue de celle que j'habite. Environ trente-cinq gardes nationaux de ces deux communes se réunirent et furent les attaquer, mais ils furent obligés de céder au grand nombre et de se retirer au chef-lieu de la commune de Saint-Ellier. Il perdirent trois hommes en cette affaire et un grièvement blessé, dont un du Loroux et les autres de Saint-Ellier. On ignore ce qu'il y en a eu de tués de l'autre côté, car ils eurent le champ de bataille, mais on assure qu'il y en a eu plusieurs[1] - [2]. »

    — Rapport de Lottin, commissaire du pouvoir exécutif du Loroux, au commissaire général Baymé

Références

  1. Le Bouteiller 1988, p. 669.
  2. Lemas 1994, p. 299.

Bibliographie

  • Christian Le Bouteiller, La RĂ©volution dans le Pays de Fougères, SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique de l'arrondissement de Fougères, , 839 p. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.
  • ThĂ©odore Lemas, Le district de Fougères pendant les Guerres de l'Ouest et de la Chouannerie 1793-1800, Rue des Scribes Éditions, (rĂ©impr. 1994), 371 p. (ISBN 978-2-906064-28-7, lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
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