Bataille de Valennes
La bataille de Valennes ou bataille de Valeines a lieu le [2] lors de la Chouannerie.
RĂ©publicains | Chouans |
Adjudant-général Bernard | Aimé Picquet du Boisguy |
inconnues | 1 500 hommes |
Coordonnées | 48° 28′ 04,9″ nord, 1° 18′ 31,2″ ouest |
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Prélude
Le , Louis de Frotté, général des chouans de Normandie, s'était rendu à Parigné pour tenir un conseil militaire avec Aimé Picquet du Boisguy. Toussaint du Breil de Pontbriand s'y rendit également pour représenter la division de Vitré. Le projet de Frotté était de tenir la côte afin de permettre aux Anglais d'opérer un débarquement d'armes et de munition dans la baie du Mont-Saint-Michel. Boisguy promit de le seconder dans son entreprise. Il fut également question de la colonne normande de Saint-James, celle-ci avait été placée récemment sous le commandement de Frotté mais combattait avec Boisguy depuis 1794. Frotté laissa toutefois à Boisguy le commandement de cette colonne.
Le lendemain de la réunion, Frotté repartit pour la Normandie, escorté par les troupes de Boisguy et Pontbriand. Arrivé à Poilley, ils rencontrent et mette en fuite une petite troupe des républicains.
— Mémoires de Toussaint du Breil de Pontbriand |
Le combat
Le lendemain, à Poilley, Pontbriand quitte également la troupe et repart pour Vitré. Boisguy se trouve toujours dans le bourg lorsqu'il apprend que l'adjudant-général Bernard se trouve à Montours et marche sur Le Ferré. Il se porte alors à sa rencontre et les deux troupes se croisent près du village de Valennes. Dauguet, dit « Fleur-de-Rose », est chargé de défendre la chaussée de l'étang, Boisguy mêne la charge de son côté, croyant que les républicains ne sont pas plus nombreux que la veille, et repousse les premières troupes qu'il rencontre. En revanche, les Normands sont rapidement mise en déroute. Boisguy en est informé et apprend également par deux prisonniers le nombre de ses ennemis. Il fait alors replier toutes ses troupes et fixe Parigné comme point de ralliement. Le combat a duré une heure et demie et Boisguy rejoint dans sa retraite, les troupes de Pontbriand qui ayant entendu la fusillade, faisaient marche arrière. Les chouans déplorent 14 morts et 30 blessés, le grenadier, qui s'était rendu la veille à Boisguy, a été tué dès le début du combat[1].
— Mémoires de Toussaint du Breil de Pontbriand[1] |
Bibliographie
- Toussaint du Breil de Pontbriand, Mémoire du colonel de Pontbriand sur les guerres de la Chouannerie, édition Plon, Paris, (réimpr. Y. Salmon, 1988), p. 342-344.
- Christian Le Boutellier, La Révolution dans le Pays de Fougères, Société archéologique et historique de l'arrondissement de Fougères, , p. 357-358.
- Mémoires de la Société académique du Cotentin (archéologie, belles-lettres, sciences et beaux-arts), t. X, Avranches, Imprimerie Alfred Perrin, , 180 p. (lire en ligne).