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Saint-Ellier-du-Maine

Saint-Ellier-du-Maine est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 490 habitants[Note 1].

Saint-Ellier-du-Maine
Saint-Ellier-du-Maine
L'église paroissiale Saint-Ellier.
Blason de Saint-Ellier-du-Maine
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Mayenne
Arrondissement Mayenne
Intercommunalité Communauté de communes du Bocage Mayennais
Maire
Mandat
Franck Barascud
2020-2026
Code postal 53220
Code commune 53213
Démographie
Gentilé Saint-Elliénois
Population
municipale
490 hab. (2020 en diminution de 8,24 % par rapport à 2014)
Densité 28 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 24′ 00″ nord, 1° 02′ 49″ ouest
Altitude Min. 149 m
Max. 226 m
Superficie 17,49 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Fougères
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Gorron
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Ellier-du-Maine
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Saint-Ellier-du-Maine
Liens
Site web saintellierdumaine.fr

    La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Bas-Maine.

    Géographie

    Saint-Ellier-du-Maine est un village du Nord-Ouest de la France. La commune est située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire. Elle fait partie de l’arrondissement de Mayenne et du canton de Gorron. Son code postal est 53220 et sa superficie de 1 749 hectares. Elle adhère à la communauté de communes du Bocage Mayennais qui rassemble vingt-sept communes.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 10,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 13,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 981 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 14,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Mars/la-Futa », sur la commune de Saint-Mars-sur-la-Futaie, mise en service en 1954[9] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[10] - [Note 5], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 945,4 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, dans le département d'Ille-et-Vilaine, mise en service en 1945 et à 62 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[13], à 12,1 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Ellier-du-Maine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [16] - [17] - [18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fougères, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19] - [20].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (64,1 %), prairies (31,8 %), zones urbanisées (2,7 %), terres arables (1,5 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes parrochia S. Elierii et S. Eleuterii en 1241[23] - [24]. La paroisse était peut-être dédiée à Hilaire de Poitiers ou à Hélier de Jersey.

    En 1919, Saint-Ellier prend le nom de Saint-Ellier-du-Maine[25].

    Le gentilé est Saint-Elliénois.

    Histoire

    Le lieu-dit « le Bureau Â» en direction du Loroux doit son nom à l'ancien bureau de gabelle qui y était établi depuis Louis XIV jusqu'à la Révolution. De nombreuses caches à sel subsistent dans la région, elles permettaient de dissimuler le sel défiscalisé glané illégalement en Bretagne toute proche par les faux sauniers... Souvent faites de pots encastrés dans un mur de pierre, comme à la Hoguenaie, elle semble avoir échappé à la vigilance des gabelous.

    Le , Saint-Ellier-du-Maine et Saint-Mars-sur-la-Futaie s'associent à Pontmain, puis reprennent leur indépendance le .

    Politique et administration

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1977 André de Sénevas Baron
    1977 juin 1995 Pierre Quinton Agriculteur
    juin 1995[26] avril 2014 Denise Paris Agricultrice
    avril 2014[27] En cours Franck Barascud Directeur de société
    Les données manquantes sont à compléter.

    Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[28].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[30].

    En 2020, la commune comptait 490 habitants[Note 8], en diminution de 8,24 % par rapport à 2014 (Mayenne : −0,3 %, France hors Mayotte : +1,9 %). Saint-Ellier-du-Maine a compté jusqu'à 1 542 habitants en 1851.

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4801 3351 3871 4001 4671 4861 4401 4811 542
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4741 4141 4571 4981 0301 0421 047952908
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    945941973889845821779785726
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    669630549536529465515529535
    2018 2020 - - - - - - -
    497490-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Appareil préroman de la costale nord de la nef de l'église Saint-Ellier.
      Appareil préroman de la costale nord de la nef de l'église Saint-Ellier.
    • Le monument aux morts
      Le monument aux morts
    • Le calvaire
      Le calvaire

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason de Saint-Ellier-du-Maine Blason
    De gueules, à trois points de vair d’argent, accompagnés en chef et en pointe de deux divises ondées d’or.
    Détails
    Le gueules et les trois points de vair d’argent proviennent des armes de la famille de Scépeaux, seigneur de Saint-Ellier pendant de longs siècles. La reprise intégrale du blason de seigneur étant interdite pour les communes il suffit d’en emprunter un ou plusieurs éléments.

    Les divises symbolisent les deux cours d’eau principaux de Saint-Ellier que sont la Futaie et la Glennes.

    Les ornements sont deux deux gerbes de blé d’or, mises en sautoir par la pointe et liées de sable afin d’honorer l’activité agricole.

    Le listel d'argent porte le nom de la commune en lettres majuscules de sable.

    La couronne de tours dit que l’écu est celui d’une commune ; elle n’a rien à voir avec des fortifications.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2020.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 3, , p. 291
    2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Saint-Mars/la-Futa - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Saint-Ellier-du-Maine et Saint-Mars-sur-la-Futaie », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Saint-Mars/la-Futa - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Saint-Ellier-du-Maine et Saint-Jacques-de-la-Lande », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    22. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    23. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
    24. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 3 : Formations dialectales (suite) et françaises, Genève, (lire en ligne), p. 1539.
    25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    26. « Municipales à Saint-Ellier-du-Maine. Denise Paris ne se représente pas », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    27. « Franck Barascud a élu maire avec 10 voix », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    28. « Saint-Ellier-du-Maine (53220) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    32. « Château de la Pihoraye », notice no PA00109578, base Mérimée, ministère français de la Culture (fiche localisée à tort sur la commune de Pontmain).
    33. « Fonts baptismaux », notice no PM53000487, base Palissy, ministère français de la Culture.
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