Combat de Gourma-Rharous (2017)
Le combat de Gourma-Rharous du a lieu pendant la guerre du Mali.
Date | |
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Lieu | Gourma-Rharous |
Issue | Victoire franco-malienne |
Mali France | Groupe de soutien Ă l'islam et aux musulmans |
Inconnues Inconnues | ~ 30 hommes[1] |
5 morts[2] 10 à 16 blessés[2] - [3] 4 pick-up détruits[1] - [3] - [4] Aucune | 16 morts[2] - [1] 4 prisonniers[1] 2 à 3 pick-up détruits[1] - [2] |
Batailles
Conflit des bérets verts et des bérets rouges
Conflit entre les islamistes et le MNLA
- Konna
- Gao (bombardement)
- Diabaly
- Gao (2e)
- Gao (3e)
- Gao (4e)
- In Khalil
- Tigharghâr
- Timétrine
- Imenas
- Tin Keraten
- In Zekouan et Teurteli
- Tombouctou (2e)
- Gao (5e)
- Teghboubinene et In Arab
- Tombouctou (3e)
- 1re Ber
- Anéfis (1re)
- Anéfis (2e)
- Bordj Badji Mokhtar et In Farah
- FooĂŻta
- Douaya
- Amazragane
- Tin-Hama (2e)
- Araouane
- Kondaoui
- Tamkoutat
- AmetettaĂŻ (bombardement)
- Dayet en Maharat
- Inabohane-Ebahlal
- Kidal (2e)
- Kidal (3e)
- Anéfis (3e)
- Tabankort (1re)
- Indelimane (2e)
- N'Tillit
- AmetettaĂŻ
- Tabankort (2e)
- Nampala (1er)
- TĂ©nenkou (1er)
- Tabankort (3e)
- Tabrichat
- AbeĂŻbara
- Léré
- TĂ©nenkou (2e)
- Tin Telout
- Koba
- Nara
- Takoumbaout
- Sama
- Gourma-Rharous (1er)
- Sévaré
- Anéfis (4e)
- Inafarak
- Tiébanda
- Talahandak (1re)
- Wanna
- Aguel'hoc (2e)
- Sévaré
- Nampala (2e)
- Kidal (4e)
- Goumakoura (2e)
- Kazay-Kazay
- Boulikessi (1re)
- Gourma-Rharous (2e)
- Foulsaré
- Dogofry (1re)
- Serma (1re)
- Tikerefinadji
- Bintagoungou
- Inkadogotane
- Djebok
- Takellote
- Touzik
- Adjlal
- Tombouctou (4e)
- Tin Biden
- Indelimane (3e)
- Youwarou
- Soumpi
- Inaghalawass
- Akabar
- Tombouctou (5e)
- Tina
- Aklaz et Awkassa
- Talataye (1re)
- Boni (1re)
- Inabelbel
- Inghalamane
- Tintihidjrene
- Soumouni
- Dogofry (2e)
- Ndaki
- 2e Ber
- Farimaké
- Abanguilou
- Serma (2e)
- Aguel'hoc (3e)
- Elakla
- Dialloubé
- Dioura
- Tiésaba-Bourgou
- Guiré
- Aconit
- Fafa
- Boulikessi (2e)
- Indelimane (4e)
- Bourgou IV
- Tabankort
- Eranga
- Wagadou
- Sokolo
- Tarkint
- Bamba
- Talahandak (2e)
- Bouka Weré
- Sokoura
- Boulikessi (3e)
- Niaki
- Éclipse
- Boulikessi (4e)
- Boni (2e)
- Tessit (2e)
- Aguel'hoc (4e)
- Nokara
- Dangarous
- Bodio
- Mondoro
- RĂ©gion de MĂ©naka
- Andéramboukane (2e)
- Tessit (3e)
- Talataye (2e)
- Tadjalalt et de Haroum
- Diafarabé et Koumara
Coordonnées | 16° 52′ 48″ nord, 1° 55′ 26″ ouest |
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DĂ©roulement
Le , à cinq heures du matin, heure locale, des djihadistes du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans attaquent le camp militaire de Gourma-Rharous[3]. La ville est défendue par l'armée et la garde nationale maliennes, et notamment par des parachutistes bérets rouges[3]. Selon le journal malien Le Reporter, les djihadistes mènent l'assaut avec une trentaine d'hommes divisés en deux groupes[1]. L'un de ces groupes parvient à entrer à l'intérieur de la base, mais les soldats maliens réussissent à les repousser[1]. Les combats se portent alors dans la partie ouest de la ville[1]. Les assaillants s'emparent de matériel et de deux pick-up, ils en brûlent quatre autres, puis prennent la fuite[3] - [4].
Les Maliens alertent les forces françaises engagées dans l'opération Barkhane[2] - [6]. Ces dernières font intervenir un module d'intervention aérocombat composé d'hélicoptères Caïman et Tigre, transportant un détachement de commandos de montagne[6] - [7]. Les Français interceptent les assaillants à une trentaine de kilomètres de Gourma-Rharous, dans la zone de Tin Ahara[2] - [6] - [1]. Ils détruisent deux pick-up et tuent plusieurs djihadistes[2] - [6] - [8].
Des hélicoptères de la MINUSMA sont déployés pour évacuer les blessés[3]. Les soldats les plus gravement atteints sont soignés par les équipes médicales de Barkhane à Gao[2] - [6].
Le jour mĂŞme, le Groupe de soutien Ă l'islam et aux musulmans revendique l'attaque[3] - [8].
Les pertes
Dans les heures qui suivent l'attaque, Anthony Fouchard, correspondant de France 24, affirme que quatre soldats maliens ont été tués et 16 blessés[3]. Dans un communiqué, l'armée française fait également état de la mort de quatre soldats maliens[6]. Dans la soirée, le gouvernement malien annonce un bilan de cinq tués et d'une dizaine de blessés dans les rangs de l'armée[2] - [9]. Deux civils auraient également été tués par des balles perdues[5].
Du côté des djihadistes, l'armée française affirme qu'une dizaine d'assaillants ont été « neutralisés » par ses troupes et que d'autres pertes ont été infligées en plus par l'armée malienne lors de l'attaque de Gourma-Rharous[2] - [6].
Selon le journal malien Le Reporter, six djihadistes ont été tués par les soldats maliens, puis dix autres ont été tués et quatre faits prisonniers par les militaires français[1]. Deux civils — des enfants — ont également perdu la vie lors de l'attaque[1].
Références
- Traoré M. Simaga, « Nusrat Al Islam Wal Muslimin revendique les récentes attaques - Gourma Rhraous : déroulement des faits de l'attaque », Le Reporter,
- AFP, « Mali: cinq soldats tués par des jihadistes, la France neutralise des "terroristes" »,
- France 24 avec AFP, « Mali : attaque meurtrière contre l'armée dans le nord du pays »,
- « Tombouctou : 5 soldats tués et une dizaine autre blessés dans une attaque djihadiste à Gourma-Rahrous »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Nord Sud Journal,
- « Tombouctou : 6 morts dont 5 soldats dans l’attaque d’un camp à Gourma Rharous », Kibaru,
- « Barkhane: les forces armées maliennes et Barkhane neutralisent des terroristes dans le secteur de Gourma Rharous », Ministère de la Défense,
- « Point de situation des opérations au 20 avril 2017 », Ministère de la Défense,
- « Mali: le camp militaire de Gourma Rharous attaqué par des terroristes », RFI,
- « Communiqué du Gouvernement suite à l’attaque terroriste contre armée malienne à Gourma-Rharous », Malijet,