Combat de Wagadou (2019)
Le combat de Wagadou se déroule les et lors de la guerre du Mali.
Date | - |
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Lieu | ForĂŞt de Wagadou |
Issue | Victoire française |
France | Groupe de soutien Ă l'islam et aux musulmans |
Plusieurs dizaines d'hommes[1] 2+ hélicoptères Tigre[1] 2 avions Mirage 2000[2] 1 drone MQ-9 Reaper[1] | Inconnues |
Batailles
Conflit des bérets verts et des bérets rouges
Conflit entre les islamistes et le MNLA
- Konna
- Gao (bombardement)
- Diabaly
- Gao (2e)
- Gao (3e)
- Gao (4e)
- In Khalil
- Tigharghâr
- Timétrine
- Imenas
- Tin Keraten
- In Zekouan et Teurteli
- Tombouctou (2e)
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- Tombouctou (3e)
- 1re Ber
- Anéfis (1re)
- Anéfis (2e)
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- FooĂŻta
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- AmetettaĂŻ
- Tabankort (2e)
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- TĂ©nenkou (1er)
- Tabankort (3e)
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- Léré
- TĂ©nenkou (2e)
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- Sévaré
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- Akabar
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- Inghalamane
- Tintihidjrene
- Soumouni
- Dogofry (2e)
- Ndaki
- 2e Ber
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- Serma (2e)
- Aguel'hoc (3e)
- Elakla
- Dialloubé
- Dioura
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- Aconit
- Fafa
- Boulikessi (2e)
- Indelimane (4e)
- Bourgou IV
- Tabankort
- Eranga
- Wagadou
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- Bamba
- Talahandak (2e)
- Bouka Weré
- Sokoura
- Boulikessi (3e)
- Niaki
- Éclipse
- Boulikessi (4e)
- Boni (2e)
- Tessit (2e)
- Aguel'hoc (4e)
- Nokara
- Dangarous
- Bodio
- Mondoro
- RĂ©gion de MĂ©naka
- Andéramboukane (2e)
- Tessit (3e)
- Talataye (2e)
- Tadjalalt et de Haroum
- Diafarabé et Koumara
Coordonnées | 15° 18′ 00″ nord, 7° 28′ 00″ ouest |
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DĂ©roulement
Dans la nuit du 20 au 21 décembre, l'armée française lance une opération contre un groupe de djihadistes dans la région de Mopti[1]. L'affrontement a lieu dans la forêt de Wagadou, près de la frontière avec la Mauritanie, et le groupe ciblé appartient à la katiba Macina, elle-même affiliée au Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans[4].
Après avoir obtenu plusieurs renseignements les jours précédents sur un rassemblement de groupes djihadistes, l'armée française déclenche son opération le 20 décembre[1] - [3]. L'attaque est menée contre un campement dans une zone densément boisée[1] - [3]. Un assaut héliporté guidé par un drone MQ-9 Reaper est mené de nuit par plusieurs dizaines de commandos appuyés par des hélicoptères Tigre[1] - [3]. Les combats s'achèvent le matin du 21 décembre[1] - [3].
Un autre affrontement éclate ensuite dans la journée, lorsque des commandos sont attaqués par des djihadistes à moto alors qu'ils procédaient à la fouille de la zone des combats[2]. Un drone Reaper et une patrouille de Mirage 2000 interviennent alors pour bombarder les assaillants[2]. Il s'agit de la première frappe de drone effectuée par l'armée française dans une opération[2] - [5].
Pertes
Le 21 décembre, le président français Emmanuel Macron et le ministère français des Armées annoncent que 33 djihadistes ont été « neutralisés » lors de l'opération et qu'un autre a été capturé, tandis que deux gendarmes maliens retenus prisonniers ont été délivrés[1] - [3] - [4] - [6]. Quatre pick-ups, dont un équipé d'un canon anti aérien, quatre motos et des armes dont des mitrailleuses lourdes sont saisis[1] - [3].
Dans un deuxième communiqué, le ministère français des Armées annonce ensuite que sept djihadistes de plus ont été « neutralisés » dans l'action du 21 décembre, faisant passer à 40 le nombre des tués[2] - [5] - [7].
Références
- BARKHANE : Neutralisation d'un important groupe armé terroriste dans la région de Mopti, Ministère des Armées, 21 décembre 2019.
- BARKHANE : Poursuite de l’action dans la région de Mopti, Ministère des Armées, 23 décembre 2019.
- Côte d'Ivoire : Macron annonce 33 terroristes « neutralisés » au Mali, Le Point avec AFP, 21 décembre 2019.
- L'armée française tue 33 combattants terroristes au Mali, Reuters, 21 décembre 2019.
- Mali: première frappe d'un drone français en opération, AFP, 23 décembre 2019.
- Mali: 33 terroristes neutralisés dans la région de Mopti par la force Barkhane, RFI, 21 décembre 2019.
- Philippe Chapleau, 33+7: 40 membres d'un GAT tués au Mali par Barkhane, Lignes de défense, 23 décembre 2019.