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Liste de massacres de la guerre du Mali

Plusieurs massacres sont commis pendant la guerre du Mali, en cours depuis 2012.

Liste chronologique des massacres

2012

  • Le , la ville d'Aguel'hoc est prise par les djihadistes et 82 Ă  153 soldats maliens sont faits prisonniers puis exĂ©cutĂ©s[1] - [2] - [3] - [4].
  • Le , neuf militaires touaregs de la garde nationale de Tombouctou auraient Ă©tĂ© pourchassĂ©s, et sept d'entre exĂ©cutĂ©s par des militaires maliens selon le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme, qui indique cependant que « ces informations n’ont pas pu ĂŞtre vĂ©rifiĂ©es auprès des sources militaires maliennes »[5].
  • En , près d'AnĂ©fis, une tribu marabout des Kal-Assouk est bombardĂ©e par des hĂ©licoptères pilotĂ©s par des mercenaires ukrainiens au service de l'armĂ©e malienne[6]. Selon le MNLA, entre une et quatre personnes ont Ă©tĂ© tuĂ©es par ce bombardement et 13 blessĂ©es, majoritairement des vieillards, des femmes et des enfants[7]. D'après MĂ©decins sans frontières qui a pris en charge les blessĂ©s avec une Ă©quipe du ministère de la SantĂ© malien, une petite fille a Ă©tĂ© mortellement blessĂ©e dans le bombardement et 10 personnes sont blessĂ©es, dont 9 femmes et enfants et 3 grièvement[8].
  • Le , Ă  SĂ©varĂ©, quatre touaregs, dont deux gendarmes, un gendarme cadet et ancien soldat, sont exĂ©cutĂ©s par des militaires maliens selon Human Rights Watch[9].
  • Le , l'armĂ©e malienne exĂ©cute 16 seize pèlerins de la secte Dawa Ă  Diabaly, dont certains de nationalitĂ© mauritanienne[5] - [10].

2013

  • Le , Ă  Konna, sept soldats maliens, dont cinq blessĂ©s, sont exĂ©cutĂ©s sommairement par des djihadistes pendant la bataille de Konna selon Human Rights Watch[11].
  • Le Ă  Konna, au moins 5 civils dont 3 enfants sont tuĂ©s dans les bombardements selon Amnesty International[11]. Pour Jean-Christophe Notin, ces cinq civils n'ont pas Ă©tĂ© tuĂ©s par les frappes aĂ©riennes françaises mais ont Ă©tĂ© victimes de tirs d'hĂ©licoptères Mi-24 de l'armĂ©e malienne[12].
  • Les et , Ă  Diabaly, cinq soldats maliens blessĂ©s et un civil ont Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©s sommairement par des djihadistes pendant la bataille de Diabaly selon Amnesty International[11].
  • En janvier 2013, selon des habitants, plusieurs prisonniers islamistes ou des suspects sont tuĂ©s par des soldats maliens dans des camps militaires Ă  SĂ©varĂ©, parmi lesquels des blessĂ©s pris Ă  Konna. Des tĂ©moins Ă©voquent notamment un charnier de 25 Ă  30 corps ou bien des cadavres jetĂ©s dans des puits[13]. D'après Human Rights Watch, au moins 13 personnes ont Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©es sommairement par des soldats maliens et 5 autres ont disparu entre le et le Ă  SĂ©varĂ©, Konna et les villages environnants[11].
  • Le , au moins 5 personnes, dont quatre Arabes et un SonghaĂŻ, sont enlevĂ©es Ă  Tombouctou et portĂ©es disparues depuis. Human Rights Watch dĂ©clare : « Notre recherche suggère que les hommes ont Ă©tĂ© arrĂŞtĂ©s par des soldats. Et il semblerait qu'ils aient Ă©tĂ© tuĂ©s quelques jours plus tard alors qu'ils se trouvaient sous leur contrĂ´le. » Par la suite six soldats maliens sont arrĂŞtĂ©s Ă  Tombouctou et rappelĂ©s Ă  Bamako oĂą une enquĂŞte est ouverte[14].
  • Le , quatre commerçants sont Ă©gorgĂ©s par des hommes armĂ©s entre Tonka et Bintagoungou. La presse malienne accuse les djihadistes[15] - [16].
  • Le , le village de Bougoumi, dans la commune de TĂ©nenkou, est attaquĂ© par des hommes armĂ©s. Vingt personnes sont tuĂ©es, des viols et des vols sont commis. Le ministre malien de la DĂ©fense, le gĂ©nĂ©ral Yamoussa Camara, accuse les rebelles du MNLA. Ces derniers dĂ©mentent et affirment ne pas avoir de troupes dans cette partie du Mali[17] - [18]. En fĂ©vrier 2014, TimorĂ© Tioulenta, ancien dĂ©putĂ© de TĂ©nenkou, parle de son cĂ´tĂ© d'un massacre oĂą une vingtaine de passagers auraient Ă©tĂ© ligotĂ©s, les yeux bandĂ©s, Ă©gorgĂ©s ou fusillĂ©s et drainĂ©s dans les profondeurs d’un puits le Ă  Doungoura[19] - [20]. Selon la FĂ©dĂ©ration internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH) et l'Association malienne des Droits de l’Homme (ADMH), les victimes sont des forains peuls et bien que le MNLA ait Ă©tĂ© soupçonnĂ© l'affaire n'a pas Ă©tĂ© Ă©lucidĂ©e[21].
  • Les 24 et , Ă  AnĂ©fis, des exactions sont commises par des hommes du MNLA contre des civils arabes, selon diffĂ©rents tĂ©moignages, il y aurait eu 4 Ă  7 victimes, dont un enfant[22] - [23] - [24].
  • D'après Iknane Ag Attaher, un cadre du MNLA, trois membres de son mouvement sont assassinĂ©s par des djihadistes dans la rĂ©gion de Kidal vers fin pour avoir informĂ© les Français sur l'action des groupes islamistes[25].
  • Le , deux journalistes français de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, sont enlevĂ©s Ă  Kidal par des hommes armĂ©s et exĂ©cutĂ©s quelques heures plus tard Ă  l'extĂ©rieur de la ville[26]. Trois des quatre ravisseurs sont identifiĂ©s par les services de renseignement français, il s'agit de djihadistes d'AQMI ayant servi dans la katiba d'Hamada Ag Hama, dit Abdelkrim Taleb, avant de rejoindre le forces du MIA puis du HCUA après la dĂ©faite des islamistes[25].
  • Dans la nuit du au dans le village d'Intakabar, près de Djebok, deux membres de la famille du gĂ©nĂ©ral El Hadj Ag Gamou, un vieillard de 70 ans et une petite fille de 3 ans, sont assassinĂ©s par des Peuls. Alors prĂ©sent Ă  Bamako, le gĂ©nĂ©ral Ag Gamou affirme que les meurtriers sont des membres du MUJAO[27].

2014

  • Le , une trentaine de civils, majoritairement des Touaregs imghad, sont massacrĂ©s près de Tamkoutat. Le gouvernement malien et le MNLA accusent le MUJAO d'ĂŞtre responsables de cette tuerie, d'autres tĂ©moins Ă©voquent un conflit communautaire entre Touaregs et Peuls[28].

2015

2016

  • Le , la CMA accuse l'armĂ©e malienne d'avoir assassinĂ© six personnes dans le village de Zenzene et près du camp militaire de Goundam, après une embuscade djihadiste[38].
  • Fin avril 2016, des affrontements et des massacres entre Peuls et Bambaras font une trentaine de morts[37]. Les violences dĂ©butent par l'assassinat par les djihadistes de deux Bambaras soupçonnĂ©s d'ĂŞtre des informateurs des forces armĂ©es maliennes[37]. Elles sont suivies par des reprĂ©sailles de Bambaras contre les Peuls, elles-mĂŞmes suivies d'autres reprĂ©sailles commises par les Peuls[37].

2017

  • Le , un commerçant bambara est assassinĂ© par deux combattants peuls dans le village de Diawaribougou, près de Macina[39] - [37]. Une centaine de chasseurs dozos bambaras mènent alors des actions de reprĂ©sailles contre les Peuls qui font au moins 20 Ă  30 morts, dont des enfants, certaines victimes sont brĂ»lĂ©es vives[39] - [40] - [41] - [42] - [37].
  • Le , neuf commerçants bozos et bambaras sont exĂ©cutĂ©s par des Peuls[39].
  • Le , un membre important d’une sociĂ©tĂ© de chasseurs traditionnels est tuĂ© près de Dioungani, des villageois dogons armĂ©s mènent alors des reprĂ©sailles contre deux hameaux peuls, Nawodie et Tanfadala, qui font au moins 35 morts[37].
  • Le , Ă  Intessikite, Ă  une quarantaine de kilomètres de la ville de MĂ©naka, au moins quatre civils touaregs de la tribu des Imghads, dont un enfant, sont assassinĂ©s par des hommes suspectĂ©s de faire partie de l'État islamique dans le Grand Sahara[43].

2018

  • Le , en reprĂ©sailles Ă  l'enlèvement et au meurtre d'un marabout dogon par les djihadistes, des Dogons attaquent les villages peuls de Plogro et Doulda Haidare et tuent au moins 10 civils, dont des femmes et des enfants[37].
  • Du au , après l'assassinat d'un enseignant coranique dogon Ă  Mondoro, douze dogons et huit peuls sont tuĂ©s dans des violences[44].
  • DĂ©but fĂ©vrier 2018, Ă  Niangassadiou, dans le cercle de Douentza, cinq personnes, dont trois enfants, auraient Ă©tĂ© tuĂ©es par des djihadistes[37].
  • Le , Ă  Sokolo, sept civils sont retrouvĂ©s morts après avoir Ă©tĂ© arrĂŞtĂ©s par l'armĂ©e malienne[45] - [46].
  • Le , Ă  SaberĂ©, dans le cercle de Koro, au moins quatre civils dogons auraient Ă©tĂ© tuĂ©s par des djihadistes ou des Peuls armĂ©s[37].
  • Le , Ă  SaberĂ©, Yourou, Am et Poundourou, dans le cercle de Koro, au moins quatre huit dogons auraient Ă©tĂ© tuĂ©s par des djihadistes ou des Peuls armĂ©s[37].
  • Le , Ă  Dogo, les corps de six civils peuls sont exhumĂ©s d'une fosse commune. Les victimes, identifiĂ©es, avaient Ă©tĂ© arrĂŞtĂ©es le par l'armĂ©e malienne[47] - [48].
  • Le , 14 « suspects terroristes » trouvent la mort Ă  Dioura (en) dans une « prĂ©sumĂ©e tentative d'Ă©vasion », selon l'armĂ©e malienne[45] - [49]. Mais cette dernière est accusĂ©e d'avoir commis des exĂ©cutions sommaires[50] - [51].
  • Le , 16 nomades touaregs sont massacrĂ©s par des Peuls dans le village de Tchigin Bawel, près de la frontière entre le Mali et le Niger, au sud de MĂ©naka[52].

2019

2020

  • Le , Ă  Sinda, près de Douentza, 15 civils peuls sont massacrĂ©s par des chasseurs dozos[118].
  • Le , Ă  Ogossagou, au moins 35 villageois peuls sont tuĂ©s par une trentaine d'hommes armĂ©s et 19 autres sont portĂ©s disparus[119]. Dans son rapport, la MINUSMA dĂ©clare que les auteurs sont « identifiĂ©s comme des chasseurs traditionnels, appuyĂ©s par des hommes en tenue militaire et des membres prĂ©sumĂ©s de la communautĂ© Dogo »[120] - [121] - [122] - [123]. Le 14 aoĂ»t, les enquĂŞteurs de l'ONU accusent le gĂ©nĂ©ral KĂ©ba SangarĂ©, le commandant de la rĂ©gion du centre, de n'avoir donnĂ© aucun ordre alors qu'il avait Ă©tĂ© informĂ© de la prĂ©paration de l'attaque et du dĂ©part de la garnison d'Ogossagou avant l'arrivĂ©e de la relève[119].
  • Le , Ă  Kourkanda, près de Bankass, 10 villageois sont massacrĂ©s par des hommes armĂ©s[124].
  • Le , 20 Peuls sont exĂ©cutĂ©s Ă  Baye, dans le cercle de Bankass[125].
  • Le , 22 Dogons sont exĂ©cutĂ©s Ă  Ouonkoro, dans le cercle de Bankass[125].
  • Le , Ă  Binedama, dans la rĂ©gion de Mopti, 37 civils peuls, dont trois femmes et trois enfants, sont massacrĂ©s par des militaires de l'armĂ©e malienne et des chasseurs dozos[126] - [127].
  • Le , trois ou quatre villages situĂ©s près de Bankass — Gouari, Djindo et Fangadougou — sont attaquĂ©s et 31 civils dogons sont massacrĂ©s, dont des femmes et des enfants. Le lendemain, un dĂ©tachement de l'armĂ©e malienne tombe dans une embuscade Ă  Gouari, non loin des lieux de l'attaque : neuf soldats sont tuĂ©s et deux blessĂ©s[128] - [129].
  • Le , Ă  LiĂ©bĂ©, 24 personnes de la communautĂ© peule sont tuĂ©es par balles par des militaires maliens selon Tabital Pulaaku[130].

2021

  • Le , 22 hommes sont tuĂ©s par un Mirage 2000 de l'armĂ©e française Ă  proximitĂ© du village de Bounti. Les enquĂŞtes journalistiques[131] et un rapport de l’ONU[132] concluent que 19 des victimes Ă©taient des civils participant Ă  une cĂ©rĂ©monie de mariage.

2022

  • Le , en reprĂ©sailles Ă  l'explosion d'un engin explosif qui cause la mort d'un supplĂ©tif russe, des militaires maliens et des mercenaires russes ouvrent le feu sur un marchĂ© Ă  Hombori et abattent au moins 50 civils[145].
  • Le , Ă  Ebak, au nord de Gao, au moins 20 civils sont tuĂ©s par des prĂ©sumĂ©s djihadistes[146].

Rapports

Selon Human Rights Watch, en mars et , essentiellement à Gao, Tombouctou, Niafunké et près de Diré, les combattants du MNLA ont commis de nombreuses exactions contre les populations, notamment par des viols, enlèvements et pillages d'une ampleur supérieure à celles commises par les islamistes. Des civils auraient même bénéficié de la protection de combattants d'Ansar Dine. Selon des témoignages, au moins 17 femmes et adolescentes, sont enlevées et violées par des rebelles, presque tous issus du MNLA. Quatre patients de l'hôpital de Gao décèdent également à la suite du pillage du bâtiment. Des témoins ont également fait mention de la présence d'enfants soldats de 13 ans parmi les indépendantistes[9]. Selon le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme, un vieillard, deux femmes et un adolescent ont été tués début avril au cours des pillages[5].

L'Association des Réfugiés et Victimes des Répressions de l’Azawad (ARVRA), proche des indépendantistes touaregs, accuse l'armée malienne d'avoir exécutée ou enlevée 200 personnes entre le et le . Elle cite comme exemple l'exécution d'une vingtaine de personnes dans région de Tombouctou, 12 touaregs tués à Léré, 3 personnes à Echel, près de Tonka, 9 personnes dont 6 d’une même famille à Tintaboraghen[149].

En , l'Association malienne des droits de l’homme (AMDH) affirme que des militaires maliens ont commis des exactions à Gao : « Selon nos enquêtes, nous pouvons établir que, de janvier à mai, les militaires ont tué au moins une dizaine de civils, torturé une vingtaine de personnes, violé au moins une femme. Et on leur attribue au moins deux disparitions. Nous avons les preuves, les images, les films. » Ce bilan est appuyé par Human Rights Watch qui déclare que « ce bilan est conforme à nos enquêtes ». Selon un témoin : « À Gao sévissait il y a quelque temps un capitaine qui se baladait avec un collier de doigts humains. Il a été rapatrié, mais pas puni pour autant ». Les wahhabites et les membres de la secte Adawa accusés de soutenir le MUJAO sont les principales cibles de ces exactions[150].

Dans un rapport publié le , Amnesty International estime que plusieurs dizaines de personnes ont été tuées, torturées ou victimes de « disparitions » depuis le début de l'Opération Serval. Selon l'organisation, il y a eu plus de 20 cas d'exécution extrajudiciaire ou de disparition forcée commises par l'armée malienne. De plus, plusieurs des 80 à 200 personnes emprisonnées à Bamako ont été torturés, au moins cinq prisonniers sont morts en avril, à la suite de mauvais traitements[151]. Le même jour, Human Rights Watch publie également un rapport dans lequel l'association affirme qu'au moins 24 personnes, rebelles présumés ou simples villageois, ont été torturés ou roués de coups par des militaires maliens dans la région de Mopti[152]. Selon les ONG des droits de l'homme, 24 civils ont été assassinés au Mali lors de l'année 2013 et 11 autres sont portés disparus[153]. Dans un communiqué publié le , Human Rights Watch estime qu'en 2013, dans le nord du Mali, les militaires maliens ont commis « 26 exécutions extrajudiciaires, 11 disparitions forcées et plus de 70 instances de torture ou de mauvais traitements de personnes soupçonnées d’être des rebelles islamistes ». L'organisme ajoute que « pratiquement aucun de ces dossiers n'a toutefois fait l’objet d’une enquête, et aucune des personnes présumées responsables des crimes n’a été traduite en justice »[154].

En , selon RFI, 11 personnes accusées de servir d'informateurs pour les militaires français ou les hommes du MNLA ont été assassinées en une année par les islamistes d'AQMI et du MUJAO[155].

Selon Human Rights Watch, au moins 27 personnes, principalement des membres de l'administration et des forces de sécurité malienne ainsi que des membres du MNLA, ont été exécutées par les groupes djihadistes, dont deux par décapitation, au cours de l'année 2016[156]. Un vidéo est notamment publiée par AQMI le , en montrant la mise à mort de quatre personnes[156]. Le MNLA affirme de son côté que 33 de ses membres ont été exécutés par des djihadistes au cours de la même année[156]. Au total selon Human Rights Watch, une cinquantaine de personnes sont exécutées par les djihadistes entre 2015 et [157].

Selon Human Rights Watch, au moins 10 « islamistes présumés » ont été exécutés sommairement par les forces sécurité malienne et 20 autres ont été torturés au cours de l'année 2016[156]. L'ONG fait ensuite état, de janvier à , de trois exécutions sommaires et six disparitions forcées commises par l'armée malienne[39].

Selon la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH), 621 cas de torture, enlèvements, détentions arbitraires et extorsions de tous types ont été répertoriés lors de l'année 2016[158] - [159].

En 2017, Corinne Dufka, directrice adjointe pour le programme Afrique de Human Rights Watch, indique cependant que : « d'une manière générale, d'après les témoignages que nous avons recueillis, il semble que la présence de l'armée française a joué un rôle de modération auprès de l'armée malienne. Les ex-détenus que nous avons interrogés disent que le comportement des militaires maliens s'est amélioré. Les exactions dont elle était coutumière ont diminué »[160].

Cependant dans un rapport publié le , Human Rights Watch documente des nouvelles exactions commises par l'armée malienne en faisant état de l'exécution de 14 personnes enterrés dans trois fosses communes. Ces dernières seraient cinq hommes tués le , trois hommes arrêtés le , et au moins six hommes arrêtés début [157].

En , la Mission multidimensionnelle intĂ©grĂ©e des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) et le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme (HCDH) publient un rapport sur les crimes commis au Mali entre et [161] - [162]. Ils affirment qu'au cours de cette pĂ©riode 1 200 violations, abus ou incidents ont Ă©tĂ© recensĂ©s, ayant causĂ© 2 700 victimes dont 441 tuĂ©s[161]. Au total de 57 % des violations recensĂ©s ont Ă©tĂ© commises par des groupes armĂ©s non-identifiĂ©s, 20 % l'ont Ă©tĂ© par l'armĂ©e malienne, 17 % par les groupes armĂ©s signataires de la CMA et de la Plateforme, 3 % par les groupes djihadistes, 2 % par les forces internationales et 1 % par des groupes armĂ©s non-signataires[163] - [161] - [164]

Selon un rapport publié le par la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH) et l'Association malienne des Droits de l’Homme (ADMH), environ 500 civils ont été tués dans le centre du Mali entre janvier et [165] - [166]. Les violences intercommunautaires qui ont fait au moins 287 morts sur les seuls mois d’avril à juin[165]. Au moins 67 hommes, tous de l'ethnie peule, ont également été exécutés sommairement par des militaires de l'armée malienne entre février et juillet[165]. Florent Geel, responsable Afrique à la FIDH déclare : « Aujourd’hui, pour l’armée malienne, un bon Peul est un Peul mort, et tout Peul est terroriste »[165].

Entre février et avril 2020, Amnesty international documente 199 incidents commis par les forces malienne, nigérienne ou burkinabée ayant entraîné 57 exécutions extrajudiciaires et 142 disparitions forcées[167].

Entre le 1er avril et le 30 juin 2020, la division des droits de l’homme et de la protection (DDHP) de la MINUSMA documentĂ© 632 cas de meurtres, exĂ©cutions sommaires, enlèvements, viols, atteintes Ă  l’intĂ©gritĂ© physique, intimidations et menaces[127]. Pendant cette pĂ©riode, 323 personnes, dont 23 enfants et 11 femmes, ont Ă©tĂ© tuĂ©es[127]. Sur les 632 abus relevĂ©s, 126 leur sont imputĂ©s aux forces armĂ©es maliennes, dont 94 exĂ©cutions sommaires et arbitraires[127]. L'armĂ©e burkinabĂ©e est accusĂ©e de 50 exactions commises sur le sol malien et les groupes djihadistes de 123[127]. De plus 63 attaques de villages ont Ă©tĂ© recensĂ©es, menĂ©es par des milices d’autodĂ©fense peules, dogons ou bambaras, ayant provoquĂ© la mort de 172 personnes[127]. Entre janvier 2019 et juin 2020, 1 400 civils ont Ă©tĂ© tuĂ©s dans ces violences communautaires[127].

Selon l'ONG Armed Conflict Location and Event Data Project (Acled), l'armée malienne est responsable de la mort de 87 civils pendant l'année 2019 et de 322 pendant l'année 2020[168].

Liens externes

Rapports

Références

  1. « Rébellion touareg au Mali : Paris dénonce des "exécutions sommaires" », Le Monde avec AFP,
  2. « L’AMDH confirme des exécutions sommaires de militaires du camp d’Aguelhoc », Xinhua,
  3. « Mali : La justice, un élément indispensable des pourparlers de paix », Human Rights Watch,
  4. Thierry Oberlé, «Aqmi épaule les rebelles touaregs», Le Figaro,
  5. « Rapport de la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme sur la situation des droits de l’homme au Mali », Haut-Commissariat aux droits de l'homme,
  6. « Attaque du MNLA à Goumakoura pour signifier que tout le territoire Malien sera touchable »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), ToumastPress
  7. « ToumastPress : L'aviation Malienne bombarde un campement de marabouts Kal-Assouk »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
  8. « MALI : Un mort et 10 blessés dans un attentat », Afrique Actu
  9. « Mali : Les rebelles du Nord perpètrent des crimes de guerre », Human Rights Watch
  10. MNLAMOV : Communiqué no 28 du 9 septembre 2012
  11. Maud Descamps avec Reuters, « Ce qu’on sait des exactions au Mali », Europe 1,
  12. Jean-Christophe Notin, La guerre de la France au Mali, p. 174
  13. Dorothée Thiénot, « Les militaires maliens coupables d'exactions à Sévaré », L'Express,
  14. « Disparus de Tombouctou: l'armée malienne pointée du doigt », RFI,
  15. « Quatre civils tués par des bandits armés : TONKA SOUS LE CHOC », Mali Actualités,
  16. « Mali: le retour à la normale? pas pour demain! », La Voix de l'Amérique,
  17. Xinhua, « Mali : 20 morts dans une attaque perpétrée par des éléments du MNLA », Mali Actualités,
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  19. L'Indicateur du Renouveau, « : Nord-Mali : La communauté peule indignée par les rébellions touarègues »,
  20. L'Indépendant, « Terrorisme et insécurité dans la région de Mopti : le député Témoré Tioulenta s’insurge contre le grand banditisme à Ténenkou »,
  21. FIDH et AMDH, « Centre Mali: les populations prises au piège du terrorisme et du contre-terrorisme » [PDF], FIDH, p. 26
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  23. « Crimes atroces à Kidal : le MNLA massacre à Anefis »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Info-Matin
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  26. « RFI sous le choc après l'assassinat de deux de ses envoyés spéciaux au Mali », RFI,
  27. « Mali: au moins deux membres de la famille du général Ag Gamou tués », RFI,
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  29. « Mali : l'armée accusée d'avoir exécuté neuf personnes à Tin Hama », Jeune Afrique,
  30. « l'armée malienne a procédé à l'exécution sommaire et publique de neuf (9) personnes dans la ville de Tinahima. »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), MNLAMOV
  31. « Le gouvernement dément toute implication de l’armée dans les exactions à Tin Hamma », Malijet,
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  33. « Mali : l’ONU enquête sur la mort de civils à Tin-Hamma », RFI,
  34. « Les civils de plus en plus souvent ciblés dans le nord du Mali », RFI,
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  36. AFP, « Mali: état d'urgence jusqu'au 1er janvier », Le Point,
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  41. « Centre du Mali: au moins 20 morts dans des violences intercommunautaires (nouveau bilan) », L'Orient-Le Jour,‎ (lire en ligne, consulté le )
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  45. « Mali: 14 «suspects terroristes» tués dans une «présumée tentative d'évasion» », RFI,
  46. FIDH et AMDH, Centre Mali : les populations prises au piège du terrorisme et du contre-terrorisme, 20 novembre 2018, p. 57-58.
  47. « Mali: soupçons d'exécutions sommaires par des Fama près de Mopti », RFI,
  48. Le Monde avec AFP, « Amnesty demande une enquête sur des exécutions extrajudiciaires au Mali »,
  49. AFP, « Mali: 14 suspects de "terrorisme" tués dans une "tentative d'évasion" », L’Orient-Le Jour,
  50. « Mali: beaucoup de questions après la mort de 14 personnes Ă  Dioura », RFI,
  51. FIDH et AMDH, Centre Mali : les populations prises au piège du terrorisme et du contre-terrorisme, 20 novembre 2018, p. 59.
  52. « Niger: 17 morts lors d’une attaque Ă  Aghay, près de la frontière malienne », RFI,
  53. « Mali: deux attaques font une quarantaine de morts dans le nord-est », RFI,
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