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Diabaly

Diabaly (aussi orthographié Diabali) est une commune du Mali, dans le cercle de Niono et la région de Ségou.

Diabaly
Administration
Pays Drapeau du Mali Mali
RĂ©gion SĂ©gou
Cercle Niono
Maire Oumar Diakité (RPM)
DĂ©mographie
Population 35 266 hab. (2009)
Population prĂ©cĂ©dent recensement 20 031 hab.
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 14° 41′ 00″ nord, 6° 01′ 00″ ouest
Localisation
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Diabaly
GĂ©olocalisation sur la carte : Mali
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Diabaly

    GĂ©ographie

    Transport de sacs de riz vers le moulin Ă  riz de Diabaly.
    • Diabaly est une commune du Mali situĂ©e au centre du cercle de Niono[1]. Le territoire de la commune s’étend principalement sur la rive droite d’un dĂ©fluent du fleuve Niger: la Fala de Molodo. Elle regroupe de nombreux villages Ă©parpillĂ©s dans cet espace sahĂ©lien. Certains sont proches de la localitĂ© principale de Diabaly (parfois orthographiĂ©e Dyabali), tels que Kourouma, Dyabali Koura, kourouma coura, Toura Kalani, Kogoni et Mbeso. D’autres sont plus Ă©loignĂ©s Ă  l’est comme Bossi, Ngolobani, Dondawel, Rounde-Madi, SabĂ©rĂ©, Amadilimane[2].
    • La localitĂ© principale de Diabaly est le centre nĂ©vralgique de la commune. Elle se situe le long de l’axe hydrologique principal composĂ© de la Fala de Molodo et du canal du Sahel qui desservent une large surface rizicole tout autour de la ville grâce Ă  l'irrigation.
    • La vĂ©gĂ©tation y est un mĂ©lange de savane arborĂ©e, savane arbustive et zones de culture sèche[3].

    Histoire

    Le , au cours du conflit qui oppose les autorités maliennes à des mouvements salafistes dont Ansar Dine et AQMI[4], la commune passe sous contrôle des djihadistes[5]. L'attaque est conduite par Abou Zeid, l'un des principaux chefs d'AQMI[6].

    Cependant, les bombardements aériens menés par l'aviation française, poussent ces derniers à abandonner la ville dès le . Une avant-garde de l'armée malienne pénètre dans la ville, le lendemain vers 14 heures[7]. Puis, le , à 9 heures, 200 militaires français et maliens à bord d'une colonne d'une trentaine de véhicules blindés investissent totalement la ville et la libèrent[8]. Durant les mois qui suivent, des troupes nigérianes sont chargées par la MINUSMA, avec des éléments français et en appui des troupes gouvernementales maliennes, de sécuriser la ville[9].

    Notes et références

    1. Article de Florence Bondeau, "Les dĂ©sajustements environnementaux dans la rĂ©gion de l’Office du Niger : Ă©valuation et perspectives Â» (2004), Carte 4 - http://cybergeo.revues.org/docannexe/image/5006/img-16.jpg
    2. « Kogoni », sur Mapcarta (consulté le ).
    3. Article de Florence Bondeau, "Les dĂ©sajustements environnementaux dans la rĂ©gion de l’Office du Niger : Ă©valuation et perspectives Â» (2004), Carte 2b Diabaly - http://cybergeo.revues.org/5006
    4. alliés à d'autres mouvements islamistes
    5. flash-actu du site lefigaro.fr (14 janvier 2013)
    6. « Mali, les islamistes lancent une contre-offensive Â», Pierre Prier, lefigaro.fr (14 janvier 2013)
    7. « Mali : l'armĂ©e occupe Diabali Â» - Article du Nouvel observateur du 19 janvier 2013
    8. « Mali: les soldats français et maliens Ă  Diabali Â» - article du figaro du 21 janvier 2013.
    9. Trois minutes pour comprendre les enjeux de l'élection au Mali dans Libération du 26 juillet 2013.

    Voir aussi

    Liens externes

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