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Chronologie de la France sous la monarchie de Juillet

L'article chronologie de la France sous la monarchie de Juillet (1830-1848) liste chronologiquement les événements principaux qui sont survenus en France sous la monarchie de Juillet, c'est-à-dire de 1830 à 1848.

La liberté guidant le peuple, par EugÚne Delacroix (1830)

1830

  • 14 juin : La flotte française accoste prĂšs de la presqu’üle de Sidi-Ferruch, 25 km Ă  l’ouest d’Alger.
  • 5 juillet : Prise d'Alger par l'armĂ©e française, commandĂ©e par le comte de Bourmont, c'est le dĂ©but de la conquĂȘte de l'AlgĂ©rie par la France (1830-1847).
  • 25 juillet : Le roi utilise l'article 14 de la Charte et signe les ordonnances de Saint-Cloud qui restreignent la libertĂ© de la presse, modifient la loi Ă©lectorale (modification du cens, la patente Ă©tant exclue des impĂŽts considĂ©rĂ©s comme valables), dissolvent la chambre des dĂ©putĂ©s et convoquent les collĂšges Ă©lectoraux pour le mois de septembre, et procĂšdent Ă  des nominations de conseillers d'État.
  • 25 juillet : Protestation rĂ©digĂ©e par quarante-quatre journalistes, dont Thiers.
  • 26 juillet : Publication dans Le Moniteur des quatre ordonnances de Charles X.
  • 27-29 juillet : RĂ©volution de juillet ou les Trois Glorieuses (en rĂ©fĂ©rence aux journĂ©es d'Ă©meutes des 27, 28, ).
    • 27 juillet : À la suite de la saisie des presses de quatre journaux (Le National, Le Temps, Le Globe, Le Journal du Commerce) qui ont paru sans autorisation du gouvernement, la rĂ©sistance des ouvriers typographes dĂ©clenche l'insurrection parisienne contre les ordonnances. Celle-ci est en outre Ă©lectrisĂ©e par la nomination du marĂ©chal Marmont, duc de Raguse, comme commandant militaire de Paris. La RĂ©volution est le fait de l'Ă©lite du monde du travail et d'une bourgeoisie instruite (typographe, Ă©tudiants, gardes nationaux), dont beaucoup sont membres de sociĂ©tĂ©s secrĂštes comme la Carbonari ou l'Association de Janvier.
    • 28 juillet : Marmont Ă©crit Ă  Charles X qui se trouve au chĂąteau de Saint-Cloud : « Ce n'est plus une Ă©meute, c'est une rĂ©volution. » Charles X signe une ordonnance mettant Paris en Ă©tat de siĂšge. Les insurgĂ©s parviennent Ă  s'emparer de l'hĂŽtel de ville pendant que les ministres apeurĂ©s se rĂ©fugient au palais des Tuileries sous la protection de Marmont. La dĂ©fense du rĂ©gime Ă©choue : manque d'effectifs, mauvaise coordination et manque d'approvisionnement des troupes. Les combats font 800 morts et 4500 blessĂ©s du cĂŽtĂ© des insurgĂ©s, 200 morts et 800 blessĂ©s de celui de l'armĂ©e.
    • 29 juillet : À la suite de la dĂ©fection de deux rĂ©giments qui passent aux insurgĂ©s, les troupes de Marmont doivent Ă©vacuer Paris et s'installer dans le bois de Boulogne. La Fayette est nommĂ© commandant de la garde nationale (dissoute en 1827). Une commission municipale provisoire, composĂ©e de Casimir Perier, du gĂ©nĂ©ral Mouton, de Pierre-François Audry de Puyraveau, François Mauguin et Auguste de Schonen, est chargĂ©e d'administrer la capitale. Charles X, isolĂ© Ă  Saint-Cloud, remplace trop tard Polignac par le libĂ©ral duc de Mortemart.
  • 30 juillet : Sous l'impulsion du banquier Jacques Laffitte, d'Adolphe Thiers et du gĂ©nĂ©ral Sebastiani, les orlĂ©anistes passent Ă  l'offensive. Un manifeste invitant Ă  appeler comme roi le duc d'OrlĂ©ans est publiĂ© dans Paris aprĂšs avoir ralliĂ© 47 des 50 dĂ©putĂ©s prĂ©sents dans la capitale, dĂ©sireux d'Ă©viter la proclamation de la RĂ©publique ou celle du duc de Reichstadt. À Neuilly-sur-Seine, dans la soirĂ©e, une dĂ©lĂ©gation de dĂ©putĂ©s propose la lieutenance gĂ©nĂ©rale du royaume Ă  Louis Philippe d'OrlĂ©ans, qui se rend au Palais-Royal oĂč il passe la nuit.
  • 31 juillet : Dans la nuit, Charles X quitte Saint-Cloud pour Trianon. Au matin, Louis Philippe publie une proclamation dans laquelle il dĂ©clare accepter la lieutenance gĂ©nĂ©rale du royaume et conclut : « La Charte sera dĂ©sormais une vĂ©ritĂ©. » Dans l'aprĂšs-midi, une proclamation concordante de 90 dĂ©putĂ©s rĂ©pond Ă  celle du duc d'OrlĂ©ans. À l'hĂŽtel de ville, Louis Philippe rencontre La Fayette qui approuve le nouveau rĂ©gime, Ă©cartant ainsi la menace rĂ©publicaine. La commission municipale cherche Ă  se transformer en exĂ©cutif provisoire et nomme des commissaires aux diffĂ©rents dĂ©partements ministĂ©riels (V. MinistĂšre nommĂ© par la commission municipale de Paris).
  • 1er aoĂ»t : Dans la nuit du au 1er aoĂ»t, Charles X arrive au chĂąteau de Rambouillet. Il signe une ordonnance confiant au duc d'OrlĂ©ans la lieutenance gĂ©nĂ©rale du royaume, que Louis-Philippe refusera de recevoir, l‘ayant dĂ©jĂ  acceptĂ©e des dĂ©putĂ©s. Louis Philippe dĂ©signe des commissaires provisoires aux diffĂ©rents dĂ©partements ministĂ©riels, en reprenant Ă  peu de chose prĂšs les nominations faites par la commission municipale et remplace Bavoux par Girod de l'Ain Ă  la prĂ©fecture de police. Une ordonnance rĂ©tablit officiellement la cocarde tricolore. Une autre ordonnance convoque les chambres pour le .
  • 2 aoĂ»t : À Rambouillet, dans l'aprĂšs-midi, Charles X abdique et son fils, le dauphin, contresigne cette abdication en faveur du jeune duc de Bordeaux, fils posthume du duc de Berry. Un message est adressĂ© Ă  Louis-Philippe pour l'inviter Ă  faire proclamer l'avĂšnement d'« Henri V ». Louis-Philippe dĂ©cide d'envoyer l'acte d'abdication aux Chambres afin qu'elles se prononcent, ce qui revient Ă  le priver d'effet. Il envoie Ă  Rambouillet quatre commissaires - Odilon Barrot, le marĂ©chal Maison, de Schonen et le duc de Coigny - chargĂ©s de nĂ©gocier les conditions du dĂ©part de Charles X et de sa famille vers l'exil.
  • 2-5 aoĂ»t : SĂ©ries de nominations au gouvernement, dans la haute administration, dans l'armĂ©e et dans la magistrature.
  • 3 aoĂ»t :
    • Sur ordre de Louis-Philippe, une troupe de 10 Ă  20 000 hommes de la Garde nationale, commandĂ©e par le gĂ©nĂ©ral Pajol et le colonel Jacqueminot, marche sur Rambouillet pour contraindre Charles X au dĂ©part. Ce dernier se met en route vers Cherbourg oĂč deux paquebots amĂ©ricains ont Ă©tĂ© dĂ©pĂȘchĂ©s pour le prendre en charge.
    • Louis-Philippe accorde, sur sa cassette personnelle, une pension de 1 500 francs Ă  l'auteur de La Marseillaise, Rouget de Lisle ; il accorde des sous-lieutenances Ă  tous les Ă©lĂšves de l'École Polytechnique qui ont pris part aux Trois Glorieuses et des dĂ©corations aux Ă©tudiants des facultĂ©s de droit et de mĂ©decine qui se sont distinguĂ©s pendant l'insurrection ; de maniĂšre plus polĂ©mique, il nomme le baron Pasquier Ă  la prĂ©sidence de la Chambre des pairs, accorde au duc de Chartres le droit de siĂ©ger Ă  la Chambre des pairs et confĂšre au duc de Nemours la grand-croix de la LĂ©gion d'honneur. Une ordonnance prescrit de rendre la justice au nom de « Louis-Philippe d'OrlĂ©ans, duc d'OrlĂ©ans, lieutenant gĂ©nĂ©ral du royaume ».
    • À une heure de l'aprĂšs-midi, Louis-Philippe prĂ©side Ă  l'ouverture de la session des Chambres au Palais Bourbon, accompagnĂ© de son deuxiĂšme fils, le duc de Nemours. Dans son discours, il jure de maintenir la Charte tout en annonçant les principes d'un certain nombre de rĂ©formes Ă  conduire (organisation de la Garde nationale, application du principe du jugement par jury aux dĂ©lits de presse, formation des administrations dĂ©partementales et municipales, interprĂ©tation de l'article 14 de la Charte, fondement des ordonnances du ), et communique l'abdication de Charles X, contresignĂ©e par le dauphin.
    • Dans la soirĂ©e, plusieurs dĂ©putĂ©s mĂ©contents se retrouvent chez Jacques Laffitte et dĂ©cident d'en finir avec les Bourbons de la branche aĂźnĂ©e en Ă©tablissant clairement une nouvelle dynastie. Une proclamation est rĂ©digĂ©e par Louis BĂ©rard qui propose de confĂ©rer la couronne au duc d'OrlĂ©ans Ă  la condition qu'il entreprenne une rĂ©vision de la Charte fondĂ©e sur les principes mentionnĂ©s dans son discours d'ouverture de la session parlementaire, complĂ©tĂ©s par plusieurs autres : responsabilitĂ© des ministres et des agents secondaires de l'administration, statut lĂ©gal des militaires, rĂ©Ă©lection des dĂ©putĂ©s promus Ă  des fonctions publiques, Ă©galitĂ© des cultes devant la loi, interdiction des troupes Ă©trangĂšres dans l'armĂ©e nationale, abolition de la noblesse, initiative des lois accordĂ©e aux Chambres, suppression du double vote, abaissement de l'Ăąge et du cens Ă©lectoral, reconstitution totale de la pairie.
  • 4 aoĂ»t : Lors d'un conseil des ministres qui examine la proposition de BĂ©rard, Louis-Philippe charge le duc de Broglie et Guizot de prĂ©parer une rĂ©vision de la Charte.
  • 5 aoĂ»t : Casimir Perier est proposĂ© par la Chambre des dĂ©putĂ©s comme prĂ©sident (174 voix contre 160 Ă  Laffitte) et ce choix est ratifiĂ© par Louis-Philippe.
  • 6 aoĂ»t :
    • Guizot communique Ă  BĂ©rard le projet de rĂ©vision de la Charte qu'il a Ă©laborĂ© avec le duc de Broglie et reçoit de Boinvilliers le projet concurrent Ă©laborĂ© par les rĂ©publicains (constitution rĂ©publicaine sous forme de monarchie, dĂ©claration des droits, ratification de la Constitution par le peuple, dissolution de la Chambre des dĂ©putĂ©s, reconquĂȘte par la guerre de la frontiĂšre naturelle du Rhin).
    • Dans la matinĂ©e, la Chambre des dĂ©putĂ©s engage la discussion sur le projet de BĂ©rard, tandis que les manifestants rĂ©publicains cernent le Palais Bourbon. Le dĂ©bat se focalise autour de la question de l'hĂ©rĂ©ditĂ© de la pairie.
    • Une ordonnance dĂ©cide que le coq gaulois remplacera la fleur de lys sur la hampe des drapeaux.
  • 7 aoĂ»t :
    • Lors du conseil des ministres rĂ©uni le matin au Palais-Royal, Louis-Philippe Ă©carte l'emploi de la force publique en cas d'Ă©meute provoquĂ©e par la question de l'hĂ©rĂ©ditĂ© de la pairie.
    • Par 219 voix contre 33 (sur 430 dĂ©putĂ©s), la Chambre des dĂ©putĂ©s adopte pour l'essentiel le projet de BĂ©rard. Invoquant le dĂ©part de Charles X et de sa famille et la violation de la Charte, les dĂ©putĂ©s dĂ©clarent le trĂŽne vacant de fait et de droit et appellent Louis-Philippe d‘OrlĂ©ans au trĂŽne comme « roi des Français » (et non plus comme « roi de France ») en contrepartie de l‘engagement par celui-ci de respecter la Charte, qui est modifiĂ©e sur plusieurs points : suppression du prĂ©ambule, de l'article 6 (qui dĂ©clarait le catholicisme religion État), abolition de la censure, modification de l'article 14 sur les ordonnances royales, dĂ©sormais cantonnĂ©es Ă  l'exĂ©cution des lois, initiative des lois accordĂ©e aux deux Chambres, publicitĂ© des dĂ©bats de la Chambre des pairs, Ă©lection des dĂ©putĂ©s pour 5 ans, abaissement de l'Ăąge d'Ă©ligibilitĂ© de 40 Ă  30 ans et de l'Ăąge de l'Ă©lectorat de 30 Ă  25 ans, Ă©lection des prĂ©sidents des collĂšges Ă©lectoraux par les Ă©lecteurs et du prĂ©sident de la Chambre des dĂ©putĂ©s par les dĂ©putĂ©s, extension des possibilitĂ©s de mise en accusation des ministres, abolition des tribunaux d'exception, serment de fidĂ©litĂ© Ă  la Charte prĂȘtĂ© par le roi devant les Chambres, rĂ©tablissement de la cocarde tricolore, annulation des nominations de pairs faites par Charles X. L'article 27 sur l'hĂ©rĂ©ditĂ© de la pairie est renvoyĂ© Ă  un nouvel examen lors de la session de 1831. Enfin, la Chambre demande de pourvoir par des lois Ă  un certain nombre de points : jury pour les dĂ©lits de presse et les dĂ©lits politiques, responsabilitĂ© des ministres et des fonctionnaires, rĂ©Ă©lection des dĂ©putĂ©s promus Ă  des fonctions publiques salariĂ©es, vote annulĂ© du contingent de l'armĂ©e, organisation de la Garde nationale, institutions dĂ©partementales et municipales fondĂ©es sur l'Ă©lection, instruction publique et libertĂ© de l'enseignement, fixation des conditions d'exercice du droit de vote et d'Ă©ligibilitĂ©.
    • Dans la soirĂ©e, les dĂ©putĂ©s se rendent en corps au Palais-Royal oĂč Louis-Philippe proclame son adhĂ©sion Ă  leur dĂ©claration qu'il affirme « conforme aux principes politiques [qu‘il a] professĂ©s toute [sa] vie ». Il paraĂźt au balcon avec sa famille et reçoit les acclamations de la foule.
    • Au Palais du Luxembourg, la Chambre des pairs adopte sans enthousiasme la dĂ©claration des dĂ©putĂ©s, par 89 voix sur 114 prĂ©sents.
    • Louis-Philippe signe un acte de donation-partage qui rĂ©partit ses biens personnels entre ses enfants en s'en rĂ©servant l'usufruit, afin d'Ă©viter que ceux-ci ne soient incorporĂ©s au domaine de la Couronne lors de son avĂšnement.
  • 8 aoĂ»t : Sur les instances de La Fayette, et contre son premier mouvement, Louis-Philippe dĂ©cide de rĂ©gner sous le nom de Louis-Philippe Ier (et non de Philippe VII). Les formules « Par la grĂące de Dieu
 », « l'an de grĂące
 » et « sujets » sont abandonnĂ©es. Les ministres perdent les titres de « Monseigneur » et d'« Excellence ». Le fils aĂźnĂ© du roi est titrĂ© « prince royal », les filles et la sƓur du roi sont titrĂ©es « princesses d'OrlĂ©ans » (et non « filles de France ») et il est dĂ©cidĂ© que le sceau officiel de État portera les armes de la maison d'OrlĂ©ans (de France au lambel d'argent), ce qui n'avait jamais Ă©tĂ© le cas par le passĂ© lors de l'accession au trĂŽne d'un cadet (celui-ci prenant alors les pleines armes de France), maniĂšre de marquer le changement de dynastie et la solution de continuitĂ© entre le nouveau rĂ©gime et celui qui l'a prĂ©cĂ©dĂ©.
  • 9 aoĂ»t : Instauration de la monarchie de Juillet au Palais Bourbon. Constatant la vacance du trĂŽne (V. hĂ©sitation de 1830), les Chambres proclament Louis-Philippe Ier « roi des Français » (et non plus roi de France).
  • 11 aoĂ»t : Constitution du premier ministĂšre du rĂšgne de Louis-Philippe Ier : MolĂ© devient ministre des Affaires Ă©trangĂšres, le gĂ©nĂ©ral SĂ©bastiani, ministre de la Marine, le duc de Broglie, ministre de l'Instruction publique et des Cultes tandis que sont nommĂ©s quatre ministres sans portefeuille : Jacques Laffitte, Casimir Perier, AndrĂ© Dupin et Bignon.
  • 15 aoĂ»t : L'Ă©glise Sainte-GeneviĂšve de Paris est retirĂ©e au culte et rendue Ă  sa destination de temple des grands hommes, fixĂ©e par la RĂ©volution, sous le nom de PanthĂ©on.
  • 16 aoĂ»t :
  • 17 aoĂ»t : Le gĂ©nĂ©ral-comte GĂ©rard est Ă©levĂ© Ă  la dignitĂ© de marĂ©chal de France.
  • 19 aoĂ»t : Louis-Philippe Ier Ă©crit aux monarques de l'Europe pour leur notifier le dĂ©but de son rĂšgne.
  • 27 aoĂ»t : mort du prince de CondĂ©, retrouvĂ© pendu Ă  l'espagnolette de sa chambre au chĂąteau de Saint-Leu. Son lĂ©gataire universel est le duc d'Aumale, cinquiĂšme fils du roi.
  • 29 aoĂ»t : Louis-Philippe passe en revue la Garde nationale.
  • 31 aoĂ»t :
  • 3 septembre : Talleyrand est nommĂ© ambassadeur Ă  Londres.
  • 5 septembre : l'empereur d'Autriche François Ier reconnaĂźt la monarchie de Juillet.
  • 12 septembre : loi concernant la rĂ©Ă©lection des dĂ©putĂ©s nommĂ©s Ă  des fonctions publiques.
  • 25 septembre : Ă  la Chambre des dĂ©putĂ©s, le Gouvernement est interpellĂ© sur l'agitation entretenue par les clubs rĂ©publicains, notamment la SociĂ©tĂ© des Amis du peuple, tandis qu'une cohorte d‘habitants de la commune de Montmartre[1] envahit la salle des rĂ©unions de cette sociĂ©tĂ© et en disperse de force les membres.
  • 27 septembre : la Chambre des dĂ©putĂ©s vote Ă  une forte majoritĂ© la mise en accusation des ministres de Charles X responsables des ordonnances du .
  • 30 septembre : suppression des 8 000 demi-bourses de 150 francs qui avaient Ă©tĂ© accordĂ©es aux Ă©coles secondaires catholiques.
  • 8 octobre :
    • Loi mettant en Ɠuvre le principe du jugement par jury pour les dĂ©lits de presse.
    • La Chambre des dĂ©putĂ©s vote, par 225 voix sur 246 votants, une adresse au roi l'invitant Ă  prĂ©senter un projet de loi abolissant la peine de mort, au moins pour les dĂ©lits politiques.
  • 11 octobre :
    • Une ordonnance dĂ©cide que des rĂ©compenses seront accordĂ©es Ă  tous les blessĂ©s de la rĂ©volution de Juillet, que des pensions seront allouĂ©es aux parents, veuves et enfants des victimes. Une mĂ©daille commĂ©morative est crĂ©Ă©e pour les participants aux Trois Glorieuses.
    • Abrogation de la loi de 1825 dite « du sacrilĂšge », punissant de mort les profanateurs d'hosties consacrĂ©es.
  • 13 octobre :
    • L'ambassadeur d'Espagne Ă  Paris remet ses lettres de crĂ©ance Ă  Louis-Philippe.
    • Suppression des indemnitĂ©s versĂ©es aux prĂȘtres auxiliaires.
  • 17-18 octobre : Émeute rĂ©publicaine Ă  Paris : les manifestants envahissent le Palais-Royal puis marchent sur Vincennes pour lyncher les ministres de Charles X qui y sont dĂ©tenus, mais que le gĂ©nĂ©ral Daumesnil refuse de leur livrer. L'Ă©meute sert de dĂ©tonateur Ă  la crise ministĂ©rielle.
  • 21 octobre : Suppression des traitements des quatre cardinaux rĂ©sidentiels.
  • 24 octobre : Le comte Apponyi, ambassadeur d'Autriche Ă  Paris, remet ses lettres de crĂ©ance Ă  Louis-Philippe.
  • 2 novembre : Gouvernement de Jacques Laffitte : Jacques Laffitte, chef des libĂ©raux du « mouvement », est nommĂ© prĂ©sident du Conseil en cumulant cette fonction avec le ministĂšre des Finances. Adolphe Thiers est nommĂ© secrĂ©taire État aux Finances. Le marĂ©chal Maison est ministre des Affaires Ă©trangĂšres en remplacement de MolĂ©. Le comte de Montalivet est ministre de l'IntĂ©rieur en remplacement de Guizot. Joseph MĂ©rilhou devient ministre de l'Instruction publique et des Cultes.
  • 17 novembre : À l'occasion d'un remaniement ministĂ©riel, le gĂ©nĂ©ral-comte SĂ©bastiani de la Porta devient ministre des Affaires Ă©trangĂšres en remplacement du marĂ©chal Maison, nommĂ© ambassadeur Ă  Vienne, tandis que le comte d'Argout le remplace Ă  la Marine. Le marĂ©chal Soult remplace le marĂ©chal GĂ©rard, jugĂ© trop belliqueux dans les affaires belges, au ministĂšre de la Guerre.
  • 15 dĂ©cembre : DĂ©but du procĂšs des ministres de Charles X devant la Chambre des pairs au Palais du Luxembourg, tandis que l'Ă©meute gronde autour du palais.
  • 21 dĂ©cembre : La Chambre des pairs condamne les ministres de Charles X Ă  la rĂ©clusion Ă  perpĂ©tuitĂ©, assortie de la mort civile pour le prince de Polignac.
  • 25 dĂ©cembre : La Fayette dĂ©missionne de sa fonction de commandant gĂ©nĂ©ral des Gardes nationales, que la Chambre des dĂ©putĂ©s, Ă  l'occasion du dĂ©bat sur l'organisation de la Garde nationale, contraire Ă  la Charte.
  • 26 dĂ©cembre :

1831

  • FĂ©vrier : Louis-Philippe refuse pour son fils, le duc de Nemours, la couronne de Belgique.
  • 14-15 fĂ©vrier : Émeutes Ă  Paris Ă  la suite d'un service funĂšbre organisĂ© par les lĂ©gitimistes Ă  Saint-Germain-l'Auxerrois pour l'anniversaire de l'assassinat du duc de Berry. L'Ă©glise est envahie et mise Ă  sac par les rĂ©publicains. Le lendemain, l'Ă©meute saccage l'archevĂȘchĂ© et de nombreuses Ă©glises Ă  Paris et en province.
  • 16 fĂ©vrier : Une ordonnance supprime les fleurs de lys sur le sceau de État qui porte dĂ©sormais un livre ouvert avec les mots Charte de 1830.
  • 2 mars : Émeutes rĂ©publicaines Ă  Paris.
  • 8 mars : DĂ©mission du ministre de la Justice, Joseph MĂ©rilhou, qui estime le Gouvernement insuffisamment favorable au mouvement.
  • 9 mars : Loi crĂ©ant la lĂ©gion Ă©trangĂšre (premiĂšre loi du train de rĂ©formes engagĂ©es par le marĂ©chal Soult dans l'organisation de l'armĂ©e).
  • 10 mars : Émeute rĂ©publicaine Ă  Paris.
  • 13 mars : DĂ©part de Jacques Laffitte et gouvernement Casimir Perier (parti de la rĂ©sistance).
  • 18 mars : Casimir Perier demande Ă  la Chambre des dĂ©putĂ©s de voter quatre douziĂšmes provisoires en attendant l'adoption rĂ©guliĂšre du budget, en prĂ©sentant ce vote comme un vote de confiance au nouveau gouvernement.
  • 21 mars : Loi sur les conseils municipaux.
  • 22 mars : Loi sur l'organisation de la Garde nationale.
  • 8 avril : Le vote de la Chambre des dĂ©putĂ©s sur les douziĂšmes provisoires montre une large confiance Ă  l'Ă©gard du gouvernement : 227 voix pour contre 32 contre.
  • 10 avril : Loi renforçant les mesures contre les attroupements.
  • 15-16 avril : À Paris, les manifestations organisĂ©es Ă  l'occasion du procĂšs devant la cour d'assises de quelques meneurs rĂ©publicains dont Godefroy Cavaignac, Guinard, Audry fils, sont vigoureusement dispersĂ©es par la Garde nationale associĂ©e Ă  l'armĂ©e.
  • 19 avril : Loi Ă©lectorale qui abaisse le cens Ă©lectoral Ă  200 francs de contributions directes et le cens d'Ă©ligibilitĂ© Ă  500 francs.
  • 2e quinzaine de mai : Voyage de Louis-Philippe en Normandie et en Picardie. Le roi est de retour Ă  Saint-Cloud le 28.
  • Fin mai : Accord entre la France et les États-Unis concernant l'indemnisation des dommages causĂ©s par les corsaires français pendant les guerres napolĂ©oniennes.
  • 31 mai : Ordonnance prononçant la dissolution de la Chambre des dĂ©putĂ©s et fixant les Ă©lections au et la rĂ©union des Chambres au .
  • 6 juin - 1er juillet : Voyage officiel de Louis-Philippe dans l'Est de la France : Meaux, ChĂąteau-Thierry, Chalons, Valmy, Verdun, Metz, Nancy, LunĂ©ville, Strasbourg, Colmar, Mulhouse, Besançon, Troyes.
  • 14-16 juin : Émeutes Ă  Paris, rĂ©primĂ©es par la Garde nationale et les unitĂ©s de ligne.
  • 23 juin : Ordonnance avançant au l'ouverture de la session parlementaire.
  • 5 juillet : Les Ă©lections lĂ©gislatives ne rĂ©pondent pas aux espoirs de Louis-Philippe et Casimir Perier. PrĂšs de la moitiĂ© des dĂ©putĂ©s sont de nouveaux Ă©lus.
  • 8-14 juillet : ExpĂ©dition victorieuse de l'amiral Roussin au Portugal : Devant le refus de Michel Ier de Portugal de reconnaĂźtre la monarchie de Juillet, la Sainte-Alliance autorise la France Ă  intervenir militairement. La flotte française bombarde Lisbonne le 11 juillet.
  • 23 juillet : SĂ©ance solennelle d'ouverture de la session parlementaire.
  • 1er aoĂ»t : Girod de l'Ain Ă©lu prĂ©sident de la Chambre des dĂ©putĂ©s au second tour de scrutin.
  • 2-12 aoĂ»t : Une contre-offensive française, commandĂ©e par le marĂ©chal GĂ©rard, contraint l'armĂ©e nĂ©erlandaise qui a envahi la Belgique aprĂšs en avoir Ă©tĂ© chassĂ©e par la rĂ©volution belge, Ă  se retrancher dans la forteresse d'Anvers avant, finalement, de se rendre.
  • 27 aoĂ»t : Casimir Perier prĂ©sente Ă  la Chambre des dĂ©putĂ©s un projet de loi abolissant l'hĂ©rĂ©ditĂ© de la pairie.
  • 16-19 septembre : Louis-Philippe refuse de soutenir les insurgĂ©s polonais contre la Russie (1830-1831) : Manifestations Ă  Paris en faveur de la Pologne. Devant la Chambre des dĂ©putĂ©s, SĂ©bastiani dĂ©clare : « aux derniĂšres nouvelles, la tranquillitĂ© rĂšgne Ă  Varsovie » (rĂ©sumĂ© dans la formule cĂ©lĂšbre : « L'ordre rĂšgne Ă  Varsovie »).
  • 21 septembre : Louis-Philippe renonce Ă  habiter au Palais-Royal et s'installe aux Tuileries.
  • 10-18 octobre : La Chambre des dĂ©putĂ©s adopte le projet de loi abolissant l'hĂ©rĂ©ditĂ© de la pairie.
  • 19 novembre : Nomination d'une fournĂ©e de 36 pairs viagers parmi lesquels les gĂ©nĂ©raux Drouot, Drouet d'Erlon, Matthieu Dumas, Exelmans, Flahaut, Pajol, SĂ©gur, l'amiral Jacob, Maret, duc de Bassano, Alexandre de La Rochefoucauld, Taillepied de Bondy, le prince de la Moskova.
  • 21 novembre-9 dĂ©cembre : RĂ©volte des Canuts Ă  Lyon :
    • 23 novembre : Le gĂ©nĂ©ral Roguet, commandant la garnison de Lyon, fait Ă©vacuer la ville par la troupe. Le maire de Lyon, Prunelle, quitte Ă©galement la ville.
    • 25 novembre : Communication de Casimir Perier Ă  la Chambre des dĂ©putĂ©s pour annoncer les mesures prises afin de rĂ©tablir l'ordre Ă  Lyon. Le marĂ©chal Soult et le duc d'OrlĂ©ans prennent la tĂȘte d'une armĂ©e de 20 000 hommes pour reconquĂ©rir la ville.
    • 3-9 dĂ©cembre : Lyon est reprise sans effusion de sang par les troupes royales commandĂ©es par le marĂ©chal Soult et le duc d'OrlĂ©ans.
  • 28 dĂ©cembre : Adoption par la Chambre des pairs du projet de loi abolissant l'hĂ©rĂ©ditĂ© de la pairie.

1832

  • 4 janvier : La police Ă©vente un complot dit « des tours de Notre-Dame ».
  • 1er fĂ©vrier : La police Ă©vente le complot dit « de la rue des Prouvaires » : Ă  l'occasion d'un bal aux Tuileries, les conjurĂ©s lĂ©gitimistes voulaient capturer le roi et la famille royale et proclamer Henri V.
  • 7 fĂ©vrier : En riposte Ă  l'occupation de Bologne par les Autrichiens Ă  la demande du lĂ©gat pontifical, la France envoie le vaisseau Suffren et deux frĂ©gates transportant 1 100 hommes du 66e de ligne Ă  AncĂŽne, dans les États pontificaux. Les troupes françaises occuperont la ville jusqu'au dĂ©part des Autrichiens de Bologne en 1839.
  • 2 mars : Loi relative Ă  la liste civile, fixĂ©e Ă  12 millions par an plus un million pour le prince royal, auxquels s'ajoutent les immeubles de la Couronne (le Louvre, les Tuileries, l'ÉlysĂ©e-Bourbon, les domaines de Versailles, Marly, Saint-Cloud, Meudon, Saint-Germain-en-Laye, CompiĂšgne, Fontainebleau et Pau, les manufactures de SĂšvres, des Gobelins et de Beauvais, les bois de Boulogne, de Vincennes et de SĂ©nart et tous les biens composant l'apanage d'OrlĂ©ans) et la dotation mobiliĂšre comprenant les pierreries, statues, tableaux et meubles des palais royaux et du Garde-Meuble de la Couronne.
  • 12 mars : Le 35e rĂ©giment de ligne, qui avait Ă©tĂ© requis par le prĂ©fet pour disperser des manifestants, est contraint de quitter Grenoble sous les huĂ©es de la population (« conduite de Grenoble »). En riposte, Casimir Perier dissout la Garde nationale de Grenoble et ramĂšne le 35e de ligne dans la ville oĂč il dĂ©file musique en tĂȘte.
  • 20 mars : DĂ©but de l'Ă©pidĂ©mie de cholĂ©ra Ă  Paris.
  • 21 mars : La loi Soult impose un service militaire de sept annĂ©es. L'armĂ©e est constituĂ©e d'appelĂ©s incorporĂ©s et de conscrits formant la rĂ©serve.
  • 10 avril : Loi condamnant les membres de la famille de Charles X au bannissement perpĂ©tuel. La loi sera ensuite Ă©tendue aux Bonaparte.
  • 21 avril : Loi supprimant la Loterie royale Ă  compter du .
  • 28 avril :
    • Loi rĂ©formant le Code pĂ©nal et le Code d'instruction criminelle, l'un des grands textes lĂ©gislatifs de la Monarchie de Juillet : suppression des chĂątiments corporels, abolition de la peine de mort dans neuf cas, extension importante du domaine d'application des circonstances attĂ©nuantes.
    • DĂ©barquement de la duchesse de Berry dans le Midi, prĂšs de Marseille, oĂč elle tente de fomenter une insurrection royaliste.
  • 16 mai : Casimir Perier meurt du cholĂ©ra. Louis-Philippe assume lui-mĂȘme la direction du gouvernement jusqu'en octobre.
  • 29 mai - 1er juin : Louis-Philippe reçoit le roi des Belges au chĂąteau de CompiĂšgne. L'entrevue vise Ă  arrĂȘter les conditions du mariage du roi LĂ©opold avec la princesse Louise d'OrlĂ©ans, fille aĂźnĂ©e de Louis-Philippe.
  • 1er juin : Le gĂ©nĂ©ral Lamarque, figure de l'Ă©popĂ©e napolĂ©onienne, puis de l'opposition libĂ©rale sous la Restauration et de l'opposition rĂ©publicaine sous la Monarchie de Juillet, meurt du cholĂ©ra.
  • 2 juin : L'enterrement du mathĂ©maticien rĂ©publicain Évariste Galois, tuĂ© lors d'un duel, donne lieu Ă  un grand rassemblement rĂ©publicain prĂ©lude Ă  celui qui marquera les obsĂšques du gĂ©nĂ©ral Lamarque, trois jours plus tard.

1833

  • Janvier : Voyage officiel de Louis-Philippe Ier dans le Nord de la France Ă  CompiĂšgne, Saint-Quentin, Maubeuge, Valenciennes, Lille, Douai, Arras et PĂ©ronne.
  • 23 mars : Le gĂ©nĂ©ral SĂ©bastiani entre au gouvernement comme ministre sans portefeuille pour superviser plus particuliĂšrement les affaires d'Orient.
  • 24 avril : Loi relative au statut des anciennes colonies de la Martinique, de la Guadeloupe, de l'Ăźle Bourbon et de la Guyane.
  • 25 avril : ClĂŽture de la session parlementaire de 1832.
  • 26 avril :
    • Loi relative Ă  la concession d'un embranchement sur la ligne de chemin de fer d'AndrĂ©zieux Ă  Roanne : pour la premiĂšre fois, l'État porte Ă  99 ans la durĂ©e de la concession et plafonne les tarifs du concessionnaire.
    • Ouverture de la session parlementaire de 1833.
  • Mai : GrĂšve des quatre sous dans les mines de charbon d'Anzin.
  • 10 mai : À la forteresse de Blaye oĂč elle est incarcĂ©rĂ©e, la duchesse de Berry accouche d'une fille qu'elle dĂ©clare nĂ©e de son second mari, le comte Hector Lucchesi-Palli.
  • 8 juin : La duchesse de Berry est embarquĂ©e sur l'Agathe pour ĂȘtre transportĂ©e de Blaye Ă  Palerme.
  • 21 juin : La statue de NapolĂ©on est replacĂ©e sur la colonne de la place VendĂŽme.
  • 22 juin : Loi sur les conseils gĂ©nĂ©raux de dĂ©partement et conseils d'arrondissement
  • 26 juin : ClĂŽture de la session parlementaire de 1833.
  • 27 juin : Loi ouvrant un crĂ©dit de 93 millions pour l'achĂšvement de certains monuments parisiens (17 millions : Palais Bourbon, Arc de triomphe de l'Étoile, Église de la Madeleine, le PanthĂ©on, le MusĂ©um, l'École royale des Beaux-Arts), pour la construction de canaux (44 millions), l'achĂšvement de routes royales (17 millions), la construction de routes stratĂ©giques dans l'Ouest (12 millions). À Paris, Rambuteau, prĂ©fet de la Seine (1833-1848), va rĂ©aliser de nombreux travaux d'embellissement et d'assainissement de la capitale : percement de la rue qui porte son nom, achĂšvement de l'arc de triomphe, Ă©clairage au gaz.
  • 28 juin : Loi Guizot sur l'enseignement primaire : crĂ©ation d'un enseignement primaire public (chaque dĂ©partement doit entretenir une Ă©cole normale d'instituteurs, chaque commune doit entretenir une Ă©cole primaire, soit en en crĂ©ant, soit en en subventionnant une), libertĂ© de l'enseignement primaire. « L'instruction primaire comprend nĂ©cessairement l'instruction morale et religieuse, la lecture, l'Ă©criture, les Ă©lĂ©ments de la langue française et du calcul, le systĂšme lĂ©gal des poids et mesures. »
  • 7 juillet : Loi sur l'expropriation pour cause d'utilitĂ© publique : Loi importante qui simplifie la procĂ©dure tout en rassurant les propriĂ©taires en attribuant la fixation des indemnitĂ©s Ă  un jury de propriĂ©taire. Elle facilitera le dĂ©veloppement du chemin de fer et les grands travaux d‘urbanisme du XIXe siĂšcle.
  • 24 aoĂ»t : Ordonnance portant rĂšglement sur le service de tĂ©lĂ©graphie, relative au tĂ©lĂ©graphe optique, dont le service est attribuĂ© au ministĂšre de l‘IntĂ©rieur.
  • 26 aoĂ»t - 12 septembre : Voyage officiel de Louis-Philippe en Normandie : Évreux, Lisieux, Falaise, Grandville, Saint-LĂŽ, Cherbourg, Bayeux, Caen, Rouen, Louviers, Le Havre.
  • 11 novembre : CrĂ©ation de la SociĂ©tĂ© d'encouragement pour l'amĂ©lioration des races de chevaux en France.
  • 10 dĂ©cembre : Ordonnance sur les haras.
  • 23 dĂ©cembre : Ouverture de la session parlementaire de 1834.
  • Dissolution de la principale association rĂ©publicaine, la sociĂ©tĂ© des droits de l'homme qui n'aboutira qu'Ă  sa transformation en sociĂ©tĂ© secrĂšte.

1834

1835

1836

1839

  • : Ă©lections lĂ©gislatives aprĂšs la dissolution de la Chambre des dĂ©putĂ©s.
  • : Ă©meutes Ă  Paris. Formation du ministĂšre Soult, aprĂšs deux mois de crise gouvernementale.

1840

  • 1er mars : Thiers forme un gouvernement composĂ© d'hommes de gauche.
  • : nouvelle tentative de Louis-NapolĂ©on Bonaparte Ă  Boulogne. Il est emprisonnĂ© au fort de Ham.
  • : nouvel attentat manquĂ© contre Louis-Philippe.
  • : dĂ©mission de Thiers, Ă  la suite d'un dĂ©saccord avec le roi sur la politique Ă©trangĂšre.
  • : formation du ministĂšre conservateur Soult-Guizot.

1841

1842

1843

  • : inauguration de la ligne de chemin de fer Paris-OrlĂ©ans, Paris-Rouen
  • Marx Ă  Paris.

1846

  • : Louis-NapolĂ©on Bonaparte s'Ă©vade du fort de Ham.
  • 1er aoĂ»t : Ă©lections lĂ©gislatives donnant la majoritĂ© absolue au centre conservateur au pouvoir.
  • Octobre : terrible inondation de la Loire.

1847

  • - : campagne des banquets d'avant session parlementaire. La gauche rĂ©formiste milite pour une rĂ©forme de la loi Ă©lectorale censitaire. À la suite de l'interdiction des rĂ©unions politiques, les opposants se rencontrent et s'organisent lors de banquets.
  • : Le discours royal d'ouverture de session parlementaire et l'affirmation du refus de rĂ©forme relancent la Campagne des banquets.
  • (chemin de fer du Centre jusqu'Ă  Bourges)

1848

  • : Le cours de Michelet, au CollĂšge de France, est suspendu.
  • 22- : rĂ©volution de 1848, Ă  Paris Ă  la suite de l'interdiction d'un banquet. Abdication de Louis-Philippe Ier en faveur de son petit-fils, le comte de Paris, mais sa lĂ©gitimitĂ© n'est pas reconnue par la Chambre.
  • : formation d'un gouvernement provisoire et proclamation de la IIe RĂ©publique.
  • : abolition de la peine de mort pour raisons politiques
  • : Élection de l'AssemblĂ©e constituante
  • : Proclamation officielle de la RĂ©publique
  • : Élection de Victor Hugo et Louis-NapolĂ©on Bonaparte Ă  l'AssemblĂ©e
  • 23- : « journĂ©es de Juin »

Voir aussi

Articles connexes

Notes et références

  1. Montmartre est alors une commune de la banlieue. Son territoire sera démembré et pour l'essentiel rattaché à Paris en 1860.
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