Antoine Apponyi
Le comte Antoine Apponyi (Anton Apponyi von Nagy-Apponyi), né en 1782 et mort en 1852, est un diplomate autrichien issu d'une famille noble hongroise ; il a notamment été ambassadeur d'Autriche à Paris de 1826 à 1849.
Comte |
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Naissance | |
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Décès |
(à 69 ans) Veľké Oponice (d) |
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Père |
Antoni Jerzy Apponyi (d) |
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Maria Karolina Anna, Gräfin zu Lodron-Laterano und Castelromano (d) |
Conjoint |
Maria Therese, Gräfin Nogarola (d) |
Enfants |
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Distinction |
Biographie
DĂ©buts
Il est le fils d'Anton Georg von Apponyi (1751-1817), créateur d'une bibliothèque familiale de 50 000 volumes.
Antoine étudie la littérature hongroise, puis se consacre à des activités diverses, avant d'entrer dans la diplomatie de l'Empire d'Autriche qu'il représente comme légat (Gesandter) à Karlsruhe (Grand-duché de Bade), Florence (duché de Toscane) et Rome (États pontificaux).
En 1808, il épouse une Italienne de Vérone, Marie Thérèse de Nogarola.
En 1826, il est nommé ambassadeur (Botschafter) à Paris.
Paris
L'ambassade d'Autriche, d'abord sise à l'hôtel de Monaco (parfois appelé à l'époque hôtel d'Eckmühl), 107 rue Saint-Dominique[1] - [N 1], puis à partir de 1838, à l'hôtel du Châtelet, 121 rue de Grenelle-Saint-Germain[2].
Sous la monarchie de Juillet, le comte et la comtesse Apponyi reçoivent fastueusement dans les salons de l'ambassade. La comtesse Apponyi, surnommée « la divine Thérèse », est l'une des hôtesses les plus en vue à Paris. Chopin fréquente son salon dans les années 1833-1835 ; elle est d'ailleurs la dédicataire de ses Nocturnes, op. 27 (no 1 et no 2).
Distinctions
Le comte Apponyi est fait chevalier de l'ordre de la Toison d'or.
Bibliographie
- Rodolphe Apponyi (publié par Ernest Daudet), Vingt-cinq ans à Paris (1826-1850) : Journal du comte Rodolphe Apponyi attaché de l’ambassade d’Autriche-Hongrie à Paris, vol. 1, Paris, Plon-Nourrit et Cie, , 4 volumes in 8°
- M. Bouteron, « Balzac et les Apponyi », Nouvelle Revue de Hongrie,
Notes et références
Notes
- Le numéro est devenu « 57 ».
Références
- Rodolphe Apponyi, « Année 1826 », p.4.
- Rodolphe Apponyi, « Année 1838 », p. 342-343.