Carla-Bayle
Le Carla-Bayle est une commune française, située dans le nord du département de l'Ariège en région Occitanie.
Carla-Bayle | |
Mairie. | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Ariège |
Arrondissement | Saint-Girons |
Intercommunalité | CC Arize Lèze |
Maire Mandat |
Jean-François Sans 2023-2026 |
Code postal | 09130 |
Code commune | 09079 |
Démographie | |
Gentilé | Carlanais |
Population municipale |
797 hab. (2020 ) |
Densité | 22 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 09′ 05″ nord, 1° 23′ 39″ est |
Altitude | 396 m Min. 236 m Max. 411 m |
Superficie | 35,52 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton d'Arize-Lèze |
Législatives | 2e circonscription de l'Ariège |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://carla-bayle.com/ |
Carla-Bayle est une commune rurale qui compte 797 habitants en 2020, après avoir connu un pic de population de 2 030 habitants en 1851. Ses habitants sont appelés les Carlanais ou Carlanaises. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Pédaguès, ou Podaguès, ancienne appellation remplacée au XXIe siècle par la dénomination géographique de Terrefort ariégeois, constitué des terreforts de Pamiers et de Saverdun, sur la rive gauche de l'Ariège.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Dourne, le ruisseau de Canalès et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Ses habitants sont les Carlanais. C'est une ancienne citadelle huguenote. Le village est localement appelé « Le Carla-Bayle ».
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le temple protestant, inscrit en 1992.
Géographie
Localisation
- 1Carte dynamique
- 2Carte Openstreetmap
- 3Carte topographique
- 4Carte avec les communes environnantes
La commune de Carla-Bayle se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 27 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, à 27 km de Saint-Girons[2], sous-préfecture, et à 14 km de Lézat-sur-Lèze[3].
La commune fait partie du bassin de vie de Lézat-sur-Lèze[I 1].
Sur le plan historique et culturel, Carla-Bayle fait partie du Pédaguès, ou Podaguès, ancienne appellation remplacée au XXIe siècle par la dénomination géographique de Terrefort ariégeois[4], constitué des terreforts de Pamiers et de Saverdun, sur la rive gauche de l'Ariège[5].
Communes limitrophes
Carla-Bayle est limitrophe de neuf autres communes.
Les communes les plus proches[Note 1] sont[6] : Castéras (2,5 km), Le Fossat (2,9 km), Artigat (4,1 km), Lanoux (4,5 km), Campagne-sur-Arize (5,2 km), Les Bordes-sur-Arize (5,4 km), Sabarat (5,7 km), Sieuras (5,8 km).
Géologie et relief
La commune est située dans le Bassin aquitain, le deuxième plus grand bassin sédimentaire de la France après le Bassin parisien. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille « n°1056 - Le Mas d'Azil » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[7] - [8] et sa notice associée[9].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 35,52 km2[10] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 36,05 km2[8]. L'altitude du territoire varie entre 236 m et 411 m[13].
Le village est situé sur un piton rocheux perché à 400 m, surplombant les vallées de la Lèze et de l’Arize et offrant une vue sur les Pyrénées toutes proches. Les environs sont constitués de collines et de coteaux boisés en zone de piémont.
Hydrographie
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Dourne, le ruisseau de Canalès, le ruisseau de la Bouloppe, le ruisseau de la Charnaude, le ruisseau de Lamouroux, le ruisseau de Panissa, le ruisseau des Laques, le ruisseau des Mances, le ruisseau des Salenques et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 45 km de longueur totale[15] - [16].
La Dourne, d'une longueur totale de 12,1 km, prend sa source dans la commune de Sabarat et s'écoule du sud vers le nord puis d'est en ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Arize à Campagne-sur-Arize, après avoir traversé 5 communes[17].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[18]. En 2020, la commune est du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[19].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[18].
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[21] complétée par des études régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1976 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 2,3 | 2,7 | 4,8 | 6,6 | 10 | 13,5 | 15,8 | 15,8 | 13 | 10 | 5,5 | 3 | 8,6 |
Température moyenne (°C) | 5,8 | 6,7 | 9,4 | 11,4 | 15,1 | 18,9 | 21,6 | 21,5 | 18,6 | 14,5 | 9,4 | 6,5 | 13,3 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,4 | 10,7 | 14 | 16,2 | 20,2 | 24,3 | 27,5 | 27,2 | 24,2 | 19,1 | 13,2 | 10 | 18 |
Record de froid (°C) date du record |
−16 16.01.1985 |
−11,5 09.02.12 |
−9,5 01.03.05 |
−1,5 16.04.1978 |
−0,5 05.05.10 |
4,5 01.06.06 |
8 03.07.1977 |
3,5 22.08.1982 |
0 11.09.1976 |
−3 25.10.03 |
−7,5 23.11.1988 |
−8 07.12.1990 |
−16 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
21,8 03.01.1998 |
23,5 24.02.1990 |
28,5 24.03.01 |
30 09.04.11 |
34 30.05.01 |
38,5 21.06.03 |
38,5 13.07.03 |
42 13.08.03 |
36 05.09.06 |
32,5 01.10.1997 |
28,5 08.11.1982 |
23 07.12.00 |
42 2003 |
Précipitations (mm) | 65,2 | 50,8 | 62,4 | 85,3 | 93,4 | 65,2 | 48,5 | 58,4 | 63,1 | 66 | 66 | 65,4 | 789,7 |
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 5] est recensée sur la commune[22] : « le Plantaurel » (42 116 ha), couvrant 72 communes dont 68 dans l'Ariège, 2 dans l'Aude et 2 dans la Haute-Garonne[23].
Urbanisme
Typologie
Carla-Bayle est une commune rurale[Note 6] - [24]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2] - [25].
La commune est en outre hors attraction des villes[I 3] - [I 4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,4 %), prairies (26 %), zones agricoles hétérogènes (17,6 %), forêts (4 %)[26].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Hameaux
Bellecoste, Bordenave, Canalès, Gaillard-du-Bosc, le Pigailh, Gouardère…
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 487, alors qu'il était de 448 en 2013 et de 373 en 2008[I 5].
Parmi ces logements, 66,2 % étaient des résidences principales, 32 % des résidences secondaires et 1,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 89,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 8,5 % des appartements[I 5].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Carla-Bayle en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (32 %) supérieure à celle du département (24,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 74,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (78,3 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 6].
Risques naturels et technologiques
Le territoire de la commune de Carla-Bayle est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[27] - [28].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, ou ruissellement d'un versant[29].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Carla-Bayle[30]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[31].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses par une infrastructure routière ou ferroviaire ou par une canalisation de transport de gaz concerne la commune. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[32].
Toponymie
Selon Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, 2e éd., 1978, Carla vient du latin castellare, diminutif de castellum (« château »).
Au XIIIe siècle, le village se nomme Castlardo.
Au XVIe siècle, il prend le nom de (Le) Carla-le-Comte qu'il gardera jusqu'à la Révolution française. (Mais, au XVIIIe siècle, Le grand dictionnaire historique de Moreri nomme le village Le Carla.)
Lors de la Révolution, (Le) Carla-le-Comte prend le nom de (Le) Carla-Bayle puis de Carla-le-Peuple. La commune reprend le nom de (Le) Carla-le-Comte après la tourmente révolutionnaire puis, en 1879, elle redevient (Le) Carla-Bayle, en souvenir de l'écrivain Pierre Bayle, conçu comme un symbole républicain.
La présence de l’article « Le » avant Carla semble assez mal fixée, comme en témoigne la vedette même de cette entrée (« Carla-Bayle »), adoptée par l'INSEE, alors que l’appellation officielle est Le Carla-Bayle.
Histoire
Il semblerait que le lieu hébergeait déjà un oppidum gallo-romain.
Les premières traces écrites ne remontent cependant qu’à 960 apr. J.-C. et concernent le don de Carla au comte de Carcassonne par l'évêque de Toulouse.
Au XIe siècle, le village fait partie du comté de Foix dont le comte est Roger-Bernard Ier, époux de Cécile Trencavel. Il décide d'y faire construire un château au XIIe siècle.
Au XIIIe siècle, le village s'entoure de remparts et l'église est construite au centre afin de devenir une bastide.
Après la croisade contre les Albigeois, le village devient propriété du roi de France.
Au XVIe siècle, Carla-le-Comte est une forteresse dépendant du comte de Foix, dont l'influence est importante dans la région. Une communauté protestante apparaît au Carla et le village devient un centre de résistance protestant durant les guerres de religion.
En 1663, une partie des remparts est détruite. Catholiques et protestants vivent alors ensemble en relative paix dans le village.
Entre 1790 et 1794, Carla-le-Comte absorbe Martignac, Marens et Niac.
Le Carla a été chef-lieu de canton durant la Révolution française (de 1790 au 8 pluviôse an IX ()).
Récemment, le village a réalisé de gros travaux de restauration mettant en valeur ses rues, ses bâtiments municipaux ou religieux et les bâtiments des particuliers arborant de belles couleurs. Une partie des remparts a également été restaurée.
La participation financière de Laurent Fabius, qui possédait alors une résidence sur la commune, sur sa réserve parlementaire a permis de financer la réhabilitation des Flots Bleus, la salle des fêtes du complexe touristique et la réfection des façades de la maison Couloumiès, sur la place de la mairie[33].
Politique et administration
Rattachements administratifs
La commune se trouve depuis 1942 dans l'arrondissement de Pamiers du département de l'Ariège[I 9].
Après avoir été chef-lieu de canton de 1793 à 1801, la commune était rattachée au canton du Fossat[34]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Arize-Lèze[I 9]
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Ariègedepuis le redécoupage électoral de 1986[35].
Intercommunalité
Carla-Bayle était membre de la communauté de communes de la Lèze, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes Arize Lèze, dont est désormais membre la commune.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres de son conseil municipal est de quinze, y compris le maire et ses adjoints[36].
Liste des maires
Équipements et services publics
Enseignement
Carla-Bayle fait partie de l'académie de Toulouse.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[42].
En 2020, la commune comptait 797 habitants[Note 7], en augmentation de 3,1 % par rapport à 2014 (Ariège : +0,9 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Sports et loisirs
- Basket-ball : Le coq carlanais
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 270 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 601 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 430 €[I 10] (19 820 € dans le département[I 11]).
Emploi
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 12] | 11,3 % | 9,8 % | 13,1 % |
Département[I 13] | 8,9 % | 11,1 % | 11,2 % |
France entière[I 14] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 461 personnes, parmi lesquelles on compte 66,5 % d'actifs (53,4 % ayant un emploi et 13,1 % de chômeurs) et 33,5 % d'inactifs[Note 9] - [I 12]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2] - [I 15]. Elle compte 221 emplois en 2018, contre 193 en 2013 et 223 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 256, soit un indicateur de concentration d'emploi de 86,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,9 %[I 16].
Sur ces 256 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 101 travaillent dans la commune, soit 39 % des habitants[I 17]. Pour se rendre au travail, 79,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,5 % les transports en commun, 7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 18].
Activités hors agriculture
70 établissements[Note 10] sont implantés à Carla-Bayle au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11] - [I 19].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 70 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 14 | 20 % | (12,9 %) |
Construction | 7 | 10 % | (14,2 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 10 | 14,3 % | (27,5 %) |
Information et communication | 1 | 1,4 % | (1,8 %) |
Activités immobilières | 3 | 4,3 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 10 | 14,3 % | (13,2 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 8 | 11,4 % | (14,4 %) |
Autres activités de services | 17 | 24,3 % | (8,8 %) |
Le secteur des autres activités de services est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,3 % du nombre total d'établissements de la commune (17 sur les 70 entreprises implantées à Carla-Bayle), contre 8,8 % au niveau départemental[I 20].
Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[48] :
- D2 M'anim, restauration traditionnelle (207 k€)
- SARL 2Lep, production d'électricité (51 k€)
- Atelier Azur - Arrrazur, entretien et réparation de véhicules automobiles légers (41 k€)
- Soulel, production d'électricité (9 k€)
Quelques entreprises sont installées sur la commune comme une usine d'abattage de volailles ou une entreprise spécialisée dans les technologies de l'information et de la communication. Le tourisme joue aussi un rôle important dans l'économie de la commune. Un village de vacances est installé près du lac du Carla-Bayle. De nombreux artisans et artistes sont présents dans le centre du village et animent les rues durant la saison touristique.
Agriculture
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Coteaux de l'Ariège »[49]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et le polyélevage[50].
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Exploitations | 59 | 35 | 32 |
Superficie agricole utilisée (ha) | 2 581 | 2332 | 2101 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 59 lors du recensement agricole[Note 13] de 1988 à 35 en 2000 puis à 32 en 2010[50], soit une baisse de 46 % en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 48 % de ses exploitations[52]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 2 581 ha en 1988 à 2 101 ha en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 44 à 66 ha[50].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Notre-Dame date de 1687 ; elle est construite sur l’emplacement du château féodal dont elle garde le plan et le site. Les pierres des ruines des remparts ont servi à sa construction. Le clocher-mur date de 1896. Elle a été restaurée en 1996.
- Le temple protestant de Carla-Bayle date de 1884. Il est constitué de deux étages à double galerie. Cet édifice a été inscrit au registre des Monuments historiques en 1991.
- La maison natale de Pierre Bayle, labellisée Maisons des Illustres en 2012, est un musée qui a été inauguré le par Lionel Jospin. Une exposition retrace la vie et les œuvres de Pierre Bayle ainsi que l'histoire du protestantisme aux XVIIe et XVIIIe siècles.
- Le lac du Carla-Bayle de 15 ha.
- La place de l'Europe avec sa fontaine et le globe consacré à Pierre Bayle et son inscription : "Je suis citoyen du monde"
- Les remparts entourant le village ont reçu le prix départemental des rubans du patrimoine après leur restauration.
- Clocher-mur de l'église.
- Remparts du XIIe siècle.
Personnalités liées à la commune
- Pierre Bayle (1647-1706), philosophe
- Laurent Angliviel de La Beaumelle, (1726-1773), a acquis la seigneurie du Carla, mais a vécu à Mazères.
Héraldique
Blason | De gueules au lion d'or. |
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---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
- La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[11] - [12]
- Les normales servent à représenter le climat dans lequel nous vivons. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[20].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[51].
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Métadonnées de la commune de Carla-Bayle » (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Carla-Bayle - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Carla-Bayle - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Ariège - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Carla-Bayle » (consulté le ).
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Autres sources
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Pour approfondir
Bibliographie
- Le roman "La dame du soir" de l'auteur Dan Franck se déroule au Carla-Bayle.
Articles connexes
Liens externes
- « Dossier complet : Commune de Carla-Bayle (09079) », Recensement général de la population de 2020, INSEE, (consulté le ).
- « Carla-Bayle » sur Géoportail.