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Sieuras

Sieuras est une commune française, située dans le département de l'Ariège en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Pédaguès, ancienne appellation remplacée au XXIe siècle par la dénomination géographique de Terrefort ariégeois, constitué des terreforts de Pamiers et de Saverdun, sur la rive gauche de l'Ariège.

Sieuras
Sieuras
L'église Saint-Sulpice.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Ariège
Arrondissement Saint-Girons
Intercommunalité Communauté de communes Arize Lèze
Maire
Mandat
Jean-Louis Cauhapé
2020-2026
Code postal 09130
Code commune 09294
Démographie
Gentilé Sieurassois, Sieurassoises
Population
municipale
101 hab. (2020 en augmentation de 31,17 % par rapport à 2014)
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 11′ 06″ nord, 1° 20′ 23″ est
Altitude Min. 229 m
Max. 408 m
Superficie 7,63 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Toulouse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Arize-Lèze
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Sieuras
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Sieuras
Liens
Site web http://www.sieuras.fr

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Aunat, le Camedon, le ruisseau de Canalès et par divers autres petits cours d'eau.

    Sieuras est une commune rurale qui compte 101 habitants en 2020, après avoir connu un pic de population de 392 habitants en 1866. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Sieurassois ou Sieurassoises.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château de Nogarède, inscrit en 1989.

    Géographie

    Localisation

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    3. Carte topographique
    4. Carte avec les communes environnantes

    La commune de Sieuras se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe à 33 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, à 27 km de Saint-Girons[2], sous-préfecture, et à 10 km de Lézat-sur-Lèze[3], bureau centralisateur du canton d'Arize-Lèze dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Montesquieu-Volvestre[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Méras (2,2 km), Castex (2,9 km), Lapeyrère (3,2 km), Canens (3,5 km), Loubaut (4,4 km), Sainte-Suzanne (4,8 km), Castagnac (5,0 km), Latour (5,0 km).

    Sur le plan historique et culturel, Sieuras fait partie du Pédaguès, ou Podaguès, ancienne appellation remplacée au XXIe siècle par la dénomination géographique de Terrefort ariégeois[5], constitué des terreforts de Pamiers et de Saverdun, sur la rive gauche de l'Ariège[6].

    Sieuras est limitrophe de cinq autres communes dont une dans le département de la Haute-Garonne. Les communes limitrophes sont Carla-Bayle, Castex, Méras, Sainte-Suzanne et Lapeyrère.

    Commune située dans le massif du Plantaurel. C'est une commune limitrophe avec le département de la Haute-Garonne dans l'aire d'attraction de Toulouse.

    Géologie et relief

    Panorama.

    La commune est située dans le Bassin aquitain, le deuxième plus grand bassin sédimentaire de la France après le Bassin parisien. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans les feuilles « n°1034 - Cazères » et « n°1056 - Le Mas d'Azil » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[8] - [9] et leurs notices associées[10] - [11].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 7,63 km2[12] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 7,71 km2[9]. L'altitude du territoire varie entre 229 m et 408 m[15].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Sieuras.

    La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[16]. Elle est drainée par l'Aunat, le Camedon, le ruisseau de Canalès, le Marens, le ruisseau des amillous et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 14 km de longueur totale[17] - [18].

    L'Aunat, d'une longueur totale de 21,7 km, prend sa source dans la commune de Sieuras et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Montaut, après avoir traversé 13 communes[19].

    Le Camedon, d'une longueur totale de 16,7 km, prend sa source dans la commune de Sieuras et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Arize à Rieux-Volvestre, après avoir traversé 8 communes[20].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[21]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[22].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[21].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 12,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 858 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[24] complétée par des études régionales[25] - [26] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Carla Bayle », sur la commune de Carla-Bayle, mise en service en 1976[27] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[28] - [Note 5], où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 789,7 mm pour la période 1981-2010[29]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, mise en service en 1949 et à 26 km[30], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[31], à 12,3 °C pour 1981-2010[32], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[33].

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[34] - [35] - [36].

    Urbanisme

    Typologie

    Sieuras est une commune rurale[Note 6] - [37]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2] - [38].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3] - [I 4].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,2 %), zones agricoles hétérogènes (21,4 %), forêts (9,6 %), prairies (3,7 %)[39].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 58, alors qu'il était de 51 en 2013 et de 56 en 2008[I 5].

    Parmi ces logements, 67,1 % étaient des résidences principales, 27,7 % des résidences secondaires et 5,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 90,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,9 % des appartements[I 5].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Sieuras en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (27,7 %) supérieure à celle du département (24,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 64 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (65,6 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 6].

    Le logement à Sieuras en 2018.
    Typologie Sieuras[I 5] Ariège[I 7] France entière[I 8]
    Résidences principales (en %) 67,1 65,7 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 27,7 24,6 9,7
    Logements vacants (en %) 5,2 9,7 8,2

    Risques majeurs

    Zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Sieuras.

    Le territoire de la commune de Sieuras est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule) et séisme (sismicité faible)[40] - [41].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement d'un cours d'eau, ou ruissellement d'un versant[42].

    Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Sieuras[43]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[44].

    Histoire

    Le village est dévasté par les Huguenots en 1568..

    À partir du Moyen Âge jusqu'à sa disparition en 1790 pendant la Révolution française, Sieuras faisait partie du diocèse de Rieux.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Sieuras est membre de la communauté de communes Arize Lèze[I 9], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Le Fossat. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[45].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Girons, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 9].

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Arize-Lèze pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 9], et de la deuxième circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[46].

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 0 et 99, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de sept[47] - [48].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 2008 Laurent Lacoste
    mars 2008 2014 Alain Coyard EELV
    mars 2014 En cours Jean-Louis Cauhapé SE
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[50].

    En 2020, la commune comptait 101 habitants[Note 8], en augmentation de 31,17 % par rapport à 2014 (Ariège : +0,9 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    212228199232273279358278383
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    387378392345333317319316296
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    256264240189194176166175157
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1068963745772787093
    2020 - - - - - - - -
    101--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puis Insee à partir de 2006[52].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[53] 1975[53] 1982[53] 1990[53] 1999[53] 2006[54] 2009[55] 2013[56]
    Rang de la commune dans le département 179 193 284 251 226 245 254 260
    Nombre de communes du département 340 328 330 332 332 332 332 332

    Enseignement

    Sieuras fait partie de l'académie de Toulouse.

    Activités sportives

    Pétanque, randonnée pédestre,

    Économie

    Emploi

    Taux de chômage
    Division200820132018
    Commune[I 10]4,4 %0 %11,1 %
    Département[I 11]8,9 %11,1 %11,2 %
    France entière[I 12]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 68 personnes, parmi lesquelles on compte 66,6 % d'actifs (55,5 % ayant un emploi et 11,1 % de chômeurs) et 33,4 % d'inactifs[Note 9] - [I 10]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2] - [I 13]. Elle compte 18 emplois en 2018, contre 13 en 2013 et 21 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 38, soit un indicateur de concentration d'emploi de 48,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,9 %[I 14].

    Sur ces 38 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 17 travaillent dans la commune, soit 46 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 60,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,9 % les transports en commun, 8,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 28,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].

    Activités hors agriculture

    9 établissements[Note 10] sont implantés à Sieuras au [I 17]. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,3 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 9 entreprises implantées à Sieuras), contre 12,9 % au niveau départemental[I 18].

    Une partie de l'économie du village est liée à l'agriculture. Il est difficile de recenser les exploitations agricoles car elles sont souvent sur plusieurs communes.

    Cependant, Le fournil de la poule roussea la particularité d'intégrer la chaine entière sur la même exploitation : semis du blé, production de la farine, fabrication et cuisson du pain[57], et aussi La ferme de Soulère, qui produit un fromage bio[58].

    Les autres activités sont principalement liées au tourisme. Il y a une maison d’hôtes[59], deux gites ruraux[60] - [61] et une auberge réputée[62].

    Agriculture

    198820002010
    Exploitations1689
    Superficie agricole utilisée (ha)584556547

    La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Coteaux de l'Ariège »[63]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la polyculture et le polyélevage[64]. Neuf exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole[Note 12] de 2010 (douze en 1988). La superficie agricole utilisée est de 547 ha[64].

    Culture locale et patrimoine

    Le château de Nogarède.

    Le château de Nogarède

    À l'écart du village en direction de la vallée de la Lèze, l'imposant château de Nogarède se dresse au sommet d'une colline et donne sur la vallée de la Lèze. L'édifice a été construit au XVIe siècle et certains éléments le constituant sont protégés dans le cadre des Monuments historiques[66]. À l'extérieur du château, trois édifices qui ont tous (à l'inverse du château) la particularité d'être en pierres avec encadrements en briques. Il s'agit de la chapelle Saint-Laurent, en mauvais état, qui possède un mur-clocher à trois arcades. À l'intérieur, une chaire en bois peint et deux statues de sainte Germaine et saint Joseph.

    La porcherie est un édifice équilibré. Une venturie (séchoir par ventilation naturelle) destinée au maïs, laquelle par sa taille imposante (15 × 36 m) témoigne d'une importante activité agricole dans le passé[67] - [68] - [69].

    • Séchoir à grains du château de Nogarède.
      Séchoir à grains du château de Nogarède.
    • Vue à partir du château de Nogarède.
      Vue à partir du château de Nogarède.
    • Chapelle Saint-Laurent du château de Nogarède.
      Chapelle Saint-Laurent du château de Nogarède.
    • Autel de l'église Saint Sulpice
      Autel de l'église Saint Sulpice

    L'église Saint Sulpice

    La petite église Saint-Sulpice, du XVIIIe siècle, est située en haut de l'unique rue du village. L'intérieur, très coloré, a été rénové en 2012[71].

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13] - [14]
    3. Les normales servent à représenter le climat dans lequel nous vivons. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[23].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[65].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Métadonnées de la commune de Sieuras » (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
    3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    5. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Sieuras - Section LOG T2 » (consulté le ).
    6. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Sieuras - Section LOG T7 » (consulté le ).
    7. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Ariège - Section LOG T2 » (consulté le ).
    8. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
    9. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Sieuras » (consulté le ).
    10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Sieuras » (consulté le ).
    11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 en Ariège » (consulté le ).
    12. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    13. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    14. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Sieuras » (consulté le ).
    15. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    16. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Sieuras » (consulté le ).
    18. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 en Ariège » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Stephan Georg, « Distance entre Sieuras et Foix », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Sieuras et Saint-Girons », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Sieuras et Lézat-sur-Lèze », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
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    5. Conseil général de l'Ariège, « Atlas des paysages d'Ariège-Pyrénées », sur calameo.com, (consulté le ).
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    67. 15 × 36 × 5 m = 2 700 m3 soit environ 2 100 t de maïs (21 000 q). Selon la Fao : Maïs : 1,2–1,3 m3/t
    68. Maïs : La moyenne - actuelle - de rendement des pays les plus avancés techniquement (États-Unis, France, Italie, Canada) est de 90 à 100 quintaux de grains par hectare (10 000 m2). (25 q pour des pays moins avancés)
    69. Surface exploitée correspondante estimée de 210 à 450 hectares (pour 100 à 25 q/ha) (Sachant aussi que le rendement a augmenté au cours des siècles).
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