Campistrous
Campistrous est une commune française situĂ©e dans l'est du dĂ©partement des Hautes-PyrĂ©nĂ©es, en rĂ©gion Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la rĂ©gion gasconne de Magnoac, situĂ©e sur le plateau de Lannemezan, qui reprend une partie de lâancien NĂ©bouzan, qui possĂ©dait plusieurs enclaves au cĆur de la province de Comminges et a Ă©voluĂ© dans ses frontiĂšres jusquâĂ plus ou moins disparaitre.
Campistrous | |||||
![]() Vue du village. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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RĂ©gion | Occitanie | ||||
Département | Hautes-Pyrénées | ||||
Arrondissement | BagnĂšres-de-Bigorre | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Plateau de Lannemezan Neste-Baronnies-Baïses | ||||
Maire Mandat |
Xavier Sarniguet 2020-2026 |
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Code postal | 65300 | ||||
Code commune | 65125 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Campistrousiens | ||||
Population municipale |
313 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 31 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 43° 09âČ 11âł nord, 0° 22âČ 41âł est | ||||
Altitude | 540 m Min. 435 m Max. 615 m |
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Superficie | 10,12 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Lannemezan (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
Départementales | Canton de la Vallée de la Barousse | ||||
LĂ©gislatives | PremiĂšre circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
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ExposĂ©e Ă un climat de montagne, elle est drainĂ©e par la BaĂŻse, la Baisole, la BaĂŻse DarrĂ© et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© de trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Campistrous est une commune rurale qui compte 313 habitants en 2020. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Lannemezan. Ses habitants sont appelés les Campistrousiens ou Campistrousiennes.
GĂ©ographie
Localisation
La commune de Campistrous se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 26 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, à 21 km de BagnÚres-de-Bigorre[2], sous-préfecture, et à 3 km de Lannemezan[3], bureau centralisateur du canton de la Vallée de la Barousse dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Lannemezan[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Houeydets (2,2 km), Lannemezan (3,2 km), Clarens (3,3 km), Castelbajac (3,8 km), Lagrange (3,8 km), BĂ©gole (4,0 km), Bonrepos (4,5 km), Lutilhous (4,6 km).
Sur le plan historique et culturel, Campistrous fait partie de la rĂ©gion gasconne de Magnoac, situĂ©e sur le plateau de Lannemezan, qui reprend une partie de lâancien NĂ©bouzan, qui possĂ©dait plusieurs enclaves au cĆur de la province de Comminges et a Ă©voluĂ© dans ses frontiĂšres jusquâĂ plus ou moins disparaitre[5].

Hydrographie
La BaĂŻsole, affluent de rive gauche de la BaĂŻse, qui prend sa source sur la commune, traverse la commune du sud au nord et forme la limite ouest avec les communes de Houeydets et Lagrange.
La Baïse Darré, affluent de rive gauche de la Petite Baïse, traverse la commune du sud au nord et forme la limite est avec les communes de Lannemezan et Clarens.
Les Ruisseaux le Ricaud et les GuÚgues, affluents de rive gauche de la Baïse Darré, traversent la commune au sud.
Les Ruisseaux de Boute-SĂ©gure et le Barran, affluents de rive gauche de la BaĂŻse, traversent la commune au nord-est avant de prendre la direction de la commune de Galez.
Climat
Le climat est tempĂ©rĂ© de type ocĂ©anique dĂ» Ă l'influence proche de l'OcĂ©an Atlantique situĂ© Ă peu prĂšs 150 km plus Ă l'ouest. La proximitĂ© des PyrĂ©nĂ©es fait que la commune profite d'un effet de foehn, il peut aussi y neiger en hiver, mĂȘme si cela reste inhabituel.
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1989 permet de connaßtre en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[7]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-aprÚs.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,8 | 1,4 | 3,6 | 4,8 | 9 | 12 | 13,8 | 14,2 | 11,2 | 8,5 | 3,9 | 1,5 | 7,1 |
Température moyenne (°C) | 5,2 | 5,9 | 8,5 | 9,6 | 13,8 | 16,9 | 18,8 | 19,2 | 16,1 | 13 | 8,1 | 5,7 | 11,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,7 | 10,4 | 13,4 | 14,4 | 18,6 | 21,7 | 23,7 | 24,2 | 21 | 17,6 | 12,3 | 10 | 16,5 |
Record de froid (°C) date du record |
â11,9 28.01.05 |
â12,9 08.02.12 |
â10,6 01.03.05 |
â4,1 21.04.1991 |
â1,1 05.05.19 |
1,7 01.06.06 |
5,6 11.07.1993 |
5,5 29.08.1998 |
1,9 28.09.07 |
â3,8 16.10.09 |
â8,2 17.11.07 |
â11,2 16.12.01 |
â12,9 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
22,2 06.01.1999 |
24,1 24.02.1990 |
27 21.03.1990 |
27,9 30.04.05 |
31,1 17.05.06 |
35,1 22.06.03 |
37,5 20.07.1989 |
36,9 13.08.03 |
32,2 14.09.20 |
29,8 07.10.09 |
25,3 01.11.1999 |
23,6 16.12.1989 |
37,5 1989 |
Ensoleillement (h) | 113,2 | 136,1 | 168,6 | 169,7 | 186,2 | 215,6 | 215,8 | 202,2 | 189,9 | 156,7 | 119,3 | 115,3 | 1 988,6 |
Précipitations (mm) | 88,8 | 72,9 | 84,1 | 126 | 125 | 86 | 78,7 | 63,1 | 81 | 87,9 | 112,9 | 96,8 | 1 103,2 |
Milieux naturels et biodiversité
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensĂ©es sur la commune[8] : les « landes et bocages du ruisseau de Banchet » (52 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[9] et les « landes, prairies et tourbiĂšres de Chourine et du cap de la Lanne » (75 ha)[10] et une ZNIEFF de type 2[Note 3] - [8] : les « landes humides de Capvern et plateau de Lannemezan » (1 172 ha), couvrant 6 communes du dĂ©partement[11].
Urbanisme
Typologie
Campistrous est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [12] - [I 2] - [13].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lannemezan, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 65 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3] - [I 4].
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Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (79,8 % en 2018), en augmentation par rapport Ă 1990 (77,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (64,7 %), forĂȘts (17,4 %), prairies (15,1 %), zones urbanisĂ©es (2,8 %)[14].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
- Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Logement
En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 163[I 5]. Parmi ces logements, 82,5 % sont des résidences principales, 5,5 % des résidences secondaires et 12,0 % des logements vacants.
Voies de communication et transports
Cette commune est desservie par la route dĂ©partementale DâŻ939 et par la route dĂ©partementale DâŻ17.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Campistrous est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque particulier : le risque de radon[15]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[16].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Petite BaĂŻse, la Baisole et la BaĂŻse DarrĂ©. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan Ătat-rĂ©gion, visant Ă informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque dâinondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[17]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[18] - [15].
Campistrous est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2020-2029. Le prĂ©cĂ©dent couvrait la pĂ©riode 2007-2017. Lâemploi du feu est rĂ©gi par deux types de rĂ©glementations. Dâabord le code forestier et lâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du , qui rĂ©glementent lâemploi du feu Ă moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur lâensemble du dĂ©partement. Ensuite celle Ă©tablie dans le cadre de la lutte contre la pollution de lâair, qui interdit le brĂ»lage des dĂ©chets verts des particuliers. LâĂ©cobuage est quant Ă lui rĂ©glementĂ© dans le cadre de commissions locales dâĂ©cobuage (CLE)[19]

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[20].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (44,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 174 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 174 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă comparer aux 75 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[22].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[15].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Campistrous est classĂ©e en zone 2, Ă savoir zone Ă potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[23].
Toponymie



On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[24] qui rapporte les dénominations historiques du village :
DĂ©nominations historiques :
- de Campristonibus, latin (1300, enquĂȘte Bigorre) ;
- de Campistrous, (1342, pouillé de Tarbes) ;
- de Campistronio, latin (1342, pouillé Tarbes) ;
- de Campistros, (1369, Larcher, Castelbajac).1 ;
- Campistrous, (1389, Larcher, Castelbajac) ;
- Campistros, (1429, censier de Bigorre) ;
- Campistrous, (fin XVIIIe siĂšcle, carte de Cassini).
Ătymologie : peut-ĂȘtre campĂšstre.
Nom occitan : Campistrons.
Histoire
Monographie
I
Superficie : 1011 ha, 7.100 mÚtres de long sur 1.500 mÚtres de large. Ses limites sont constituées par les deux riviÚres : la Baysolle et la Baïse-Devant et 4 petits ruisseaux.
Partie Sud : Landes - Il y pousse de la bruyÚre utilisée parfois comme chauffage mais surtout comme litiÚre pour les bestiaux lorsque manquent paille ou feuilles mortes. Ces landes constituent des pacages pour les moutons. Le parcours est spacieux mais la pitance est maigre.
La BaĂŻse-Devant a un dĂ©bit de 300 litres environ. Elle est sujette Ă des crues subites au printemps (pluie et fonte des neiges) son niveau peut alors s'Ă©lever brusquement de un Ă deux mĂštres. Elle se rĂ©pand alors sur les prairies environnantes qui sont dĂ©tĂ©riorĂ©es. A l'Ă©tiage un filet venant de la Neste empĂȘche qu'elle soit Ă sec.
Il y a deux fontaines peu abondantes qui ne tarissent pas et sont utilisées par le village ; d'autres sources sont éloignées. La plupart des habitants du village s'alimentent dans les puits des principales maisons. Profondeur : 20 à 30 mÚtres. Pour puiser l'eau ils sont équipés d'un tour et d'une poulie. Pour les animaux il y a des viviers creusés dans les parcs et alimentés par les pluies. Ce sont des eaux infectes qui peuvent engendrer les épizooties qui sévissent parfois. Mais la commune s'est constituée en syndicat pour obtenir un filet d'eau de la Neste.
Ce filet permettrait de renouveler l'eau des viviers et donnerait de la bonne eau et non de l'eau corrompue. Au levant du village, se trouve la source (hount dets Malaous) utilisĂ©e en bains et qui pourrait peut-ĂȘtre rendre de bons services Ă la thĂ©rapeutique si elle Ă©tait bien analysĂ©e et plus connue. Son dĂ©bit est de 0 l 10 cl par seconde ; il faudrait quelques capitaux et augmenter les quatre cabinets de bain pour ainsi dire hors d'usage qui composent le confort de l'Ă©tablissement de Campistrous. Un peu de rĂ©clame ensuite pour donner l'Ă©lan et dans un temps assez rapprochĂ© la source minĂ©rale de Campistrous verrait accourir les malades pour lui demander la guĂ©rison ou le soulagement de leurs maux. Elle est situĂ©e Ă 3 km de Lannemezan et il y a un chemin carrossable - altitude 550 mĂštres - climat sain - balayĂ© rĂ©guliĂšrement par les vents. TempĂ©rature basse en hiver, ne s'Ă©lĂšve guĂšre en Ă©tĂ© au-dessus d'une moyenne ordinaire.
II
Les habitants sont robustes et bien constitués.
450 habitants, diminution de 40 habitants en 15 ans à cause du faible rendement des terres, la jeunesse apprend un métier et recherche la ville.
- - Village : 73 maisons, 85 ménages 332 habitants.
- - BarraquÚs : 13 maisons, 13 ménages, 63 habitants.
- - Maisons isolées : 11 maisons, 11 ménages 55 habitants.
1 maire, 1 adjoint, 10 conseillers municipaux, 1 valet commun, 1 garde-chapĂȘtre.
Religion catholique - 1 prĂȘtre rĂ©sidant, c'Ă©tait un archiprĂȘtre il y a environ un siĂšcle
Perception Ă Lannemezan.
Valeur du centime : 15 f 87.
III
La surface labourable se compose d'une Ă©paisse couche argileuse peu fertile en elle-mĂȘme mais que l'on amĂ©liore bien sensiblement par le marnage. Ce terrain produit environ 2.000 hl de froment suffisant Ă la consommation locale.
- - 300 hl de seigle que l'on cultive plutĂŽt pour la paille ou chaume que pour le grain.
- - 200 hl d'orge (volailles - bestiaux)
- - 1.500 hl d'avoine vendue en grande partie.
- - 250 hl de maïs (consommation, avec les pommes de terre et les chùtaignes utilisées à l'engraissement des porcs, oies, canards qui sont nombreux.
Pommes de terre : culture sur une grande échelle, rendement supérieur, principale ressource de l'alimentation ; chaque propriétaire a une petite étendue de vignoble. La récolte de vin est insuffisante. La qualité laisse à désirer, le raisin n'arrive jamais à mùturité, cependant quelques propriétaires font un vin blanc excellent.
Phylloxera : pas d'apparition.
ForĂȘt communale : soumise au rĂ©gime forestier, haute futaie (chĂȘne)
- Reboisement : plantations annuelles.
- Produit des coupes : 3 Ă 400 francs.
- Basses cours bien peuplées : oies, canards, dindons, poules sont trÚs nombreux.
Beaucoup d'animaux bovins : Race gasconne ; une quinzaine de juments de reproduction - espĂšce asine plus nombreuse. Beaucoup de troupeaux ovins de la race du pays.
Poisson abondant : trois viviers oĂč il y a des tanches - Territoire giboyeux : liĂšvres, cailles Ă foison.
Les chasseurs de Lannemezan font de véritables razzias. La perdrix rouge tend à disparaßtre.
Une carderie, une filature, un moulin à farine (Baïse). Deux propriétaires possÚdent une batteuse mécanique à vapeur et une faucheuse.
Une carriĂšre de marne ; on commence Ă faire usage des engrais chimiques.
On arrive de Lannemezan par un chemin vicinal, la Poutge qui se raccorde au chemin de Lannemezan Ă Trie. Il y a aussi le chemin nÂș 1 dit du bois qu'un pont sur la BaĂŻse construit en 1886 enjambe : chemin guĂšre pratiquĂ© (piĂ©tons et gens montĂ©s).
Pas de moyen de transport
Pas de commerce, ni foires, ni marchés - mesures métriques utilisées journal de 26 ares.
IV
Campistrous : Granpistous - Rien dans les archives. Campistous semble signifier champ de piste et Granpistous qui piste beaucoup ; cela pourrait ĂȘtre vrai car la position et la nature du terrain se prĂȘte bien pour suivre la piste (neige ou terre lĂ©gĂšre et douce).
Une étude de notaire : elle est ancienne. Me Clarens juge de Paix, M. Couget notaire. Le décÚs du premier remonte à quelques années.
Enseignement
Avant 1830 : école mixte dans une maison louée.
Jusqu'en 1877, elle s'est tenu dans un petit réduit adossé au midi du clocher dans le prolongement des bas-cÎtés de l'église ; elle était pour les garçons les filles allaient dans un autre local loué.
En 1877 la commune acheta une maison au nord de l'Ă©glise (35 ares en tout).
En 1881 construction d'une école de garçons.
Depuis 1881 la maison achetée est affectée à la mairie et à l'école des filles. Elle n'est pas assez éclairée.
Fréquentation bonne : 40 à 50 élÚves en hiver, en été 20.
Les enfants ùgés sont occupés aux travaux des champs et à la garde des bestiaux.
On tient Ă l'instruction ; on cherche Ă rattraper pendant l'hiver.
Plus d'illettrés conjoints ou conscrits.
Pas de bibliothĂšque, ni caisse d'Ă©pargne, ni caisse des Ă©coles.
Instituteur : 1.200 francs - Institutrice 800 francs.Cadastre napoléonien de Campistrous
Le plan cadastral napoléonien de Campistrous est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[26].
Politique et administration
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Liste des maires
Historique administratif
Sénéchaussée de Toulouse, élection de Comminges, marquisat de Castelbajac, canton de Lannemezan (depuis 1790)[27].
Intercommunalité
Campistrous appartient à la communauté de communes du Plateau de Lannemezan Neste-Baronnies-Baïses créée en et qui réunit 57 communes.
Services publics
Population et société
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[30]. En 2020, la commune comptait 313 habitants[Note 6], en diminution de 0,95 % par rapport Ă 2014 (Hautes-PyrĂ©nĂ©es : +0,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %). |
Enseignement
La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2016[33].
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 142 mĂ©nages fiscaux[Note 7], regroupant 328 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 22 130 âŹ[I 6] (20 420 ⏠dans le dĂ©partement[I 7]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 8] | 3,7 % | 4,5 % | 6,1 % |
DĂ©partement[I 9] | 7,7 % | 9,4 % | 9,8 % |
France entiĂšre[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 165 personnes, parmi lesquelles on compte 78 % d'actifs (72 % ayant un emploi et 6,1 % de chÎmeurs) et 22 % d'inactifs[Note 8] - [I 8]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Lannemezan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 3] - [I 11]. Elle compte 38 emplois en 2018, contre 50 en 2013 et 68 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 121, soit un indicateur de concentration d'emploi de 31,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48 %[I 12].
Sur ces 121 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 9 travaillent dans la commune, soit 7 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 92,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,8 % les transports en commun, 3,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
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- Ăglise Saint-Michel de Campistrous.
- Les tumulus Tres Puyos et Tumuli d'ArioulÚs de Chourrine qui sont classés au monument historique.
HĂ©raldique
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Blasonnement :
D'argent au mont de sinople sommĂ© d'un arbre du mĂȘme, accostĂ© de deux Ăąnes affrontĂ©s de sable, au chef d'azur chargĂ© d'une croisette clĂ©chĂ©e, vidĂ©e et pommetĂ©e de douze piĂšces d'or, accostĂ©e de deux Ă©toiles du mĂȘme. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Campistrous sur le site de l'Insee
- Communauté de communes du Plateau de Lannemezan
- Site non officiel de Campistrous
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
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- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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