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Campistrous

Campistrous est une commune française situĂ©e dans l'est du dĂ©partement des Hautes-PyrĂ©nĂ©es, en rĂ©gion Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la rĂ©gion gasconne de Magnoac, situĂ©e sur le plateau de Lannemezan, qui reprend une partie de l’ancien NĂ©bouzan, qui possĂ©dait plusieurs enclaves au cƓur de la province de Comminges et a Ă©voluĂ© dans ses frontiĂšres jusqu’à plus ou moins disparaitre.

Campistrous
Campistrous
Vue du village.
Blason de Campistrous
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement BagnĂšres-de-Bigorre
Intercommunalité Communauté de communes du Plateau de Lannemezan Neste-Baronnies-Baïses
Maire
Mandat
Xavier Sarniguet
2020-2026
Code postal 65300
Code commune 65125
DĂ©mographie
Gentilé Campistrousiens
Population
municipale
313 hab. (2020 en diminution de 0,95 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 31 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 09â€Č 11″ nord, 0° 22â€Č 41″ est
Altitude 540 m
Min. 435 m
Max. 615 m
Superficie 10,12 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Lannemezan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Vallée de la Barousse
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Campistrous
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Campistrous
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Campistrous
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Campistrous

    ExposĂ©e Ă  un climat de montagne, elle est drainĂ©e par la BaĂŻse, la Baisole, la BaĂŻse DarrĂ© et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© de trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Campistrous est une commune rurale qui compte 313 habitants en 2020. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Lannemezan. Ses habitants sont appelĂ©s les Campistrousiens ou Campistrousiennes.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Campistrous se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe Ă  26 km Ă  vol d'oiseau de Tarbes[1], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  21 km de BagnĂšres-de-Bigorre[2], sous-prĂ©fecture, et Ă  km de Lannemezan[3], bureau centralisateur du canton de la VallĂ©e de la Barousse dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Lannemezan[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Houeydets (2,2 km), Lannemezan (3,2 km), Clarens (3,3 km), Castelbajac (3,8 km), Lagrange (3,8 km), BĂ©gole (4,0 km), Bonrepos (4,5 km), Lutilhous (4,6 km).

    Sur le plan historique et culturel, Campistrous fait partie de la rĂ©gion gasconne de Magnoac, situĂ©e sur le plateau de Lannemezan, qui reprend une partie de l’ancien NĂ©bouzan, qui possĂ©dait plusieurs enclaves au cƓur de la province de Comminges et a Ă©voluĂ© dans ses frontiĂšres jusqu’à plus ou moins disparaitre[5].

    Carte de la commune de Campistrous et des proches communes.
    Communes limitrophes de Campistrous[6]
    Castelbajac
    (sur 100 m)
    Bonrepos, Galez Clarens
    Houeydets Campistrous Lannemezan
    Lagrange Capvern

    Hydrographie

    La BaĂŻsole, affluent de rive gauche de la BaĂŻse, qui prend sa source sur la commune, traverse la commune du sud au nord et forme la limite ouest avec les communes de Houeydets et Lagrange.
    La Baïse Darré, affluent de rive gauche de la Petite Baïse, traverse la commune du sud au nord et forme la limite est avec les communes de Lannemezan et Clarens.
    Les Ruisseaux le Ricaud et les GuÚgues, affluents de rive gauche de la Baïse Darré, traversent la commune au sud.
    Les Ruisseaux de Boute-SĂ©gure et le Barran, affluents de rive gauche de la BaĂŻse, traversent la commune au nord-est avant de prendre la direction de la commune de Galez.

    Climat

    Le climat est tempĂ©rĂ© de type ocĂ©anique dĂ» Ă  l'influence proche de l'OcĂ©an Atlantique situĂ© Ă  peu prĂšs 150 km plus Ă  l'ouest. La proximitĂ© des PyrĂ©nĂ©es fait que la commune profite d'un effet de foehn, il peut aussi y neiger en hiver, mĂȘme si cela reste inhabituel.

    La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1989 permet de connaßtre en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[7]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-aprÚs.

    Statistiques 1981-2010 et records CAMPISTROUS (65) - alt : 593 m 43° 07â€Č 36″ N, 0° 21â€Č 54″ E
    Statistiques établies sur la période 1989-2010 - Records établis sur la période du 01-01-1989 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,8 1,4 3,6 4,8 9 12 13,8 14,2 11,2 8,5 3,9 1,5 7,1
    Température moyenne (°C) 5,2 5,9 8,5 9,6 13,8 16,9 18,8 19,2 16,1 13 8,1 5,7 11,8
    Température maximale moyenne (°C) 9,7 10,4 13,4 14,4 18,6 21,7 23,7 24,2 21 17,6 12,3 10 16,5
    Record de froid (°C)
    date du record
    −11,9
    28.01.05
    −12,9
    08.02.12
    −10,6
    01.03.05
    −4,1
    21.04.1991
    −1,1
    05.05.19
    1,7
    01.06.06
    5,6
    11.07.1993
    5,5
    29.08.1998
    1,9
    28.09.07
    −3,8
    16.10.09
    −8,2
    17.11.07
    −11,2
    16.12.01
    −12,9
    2012
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    22,2
    06.01.1999
    24,1
    24.02.1990
    27
    21.03.1990
    27,9
    30.04.05
    31,1
    17.05.06
    35,1
    22.06.03
    37,5
    20.07.1989
    36,9
    13.08.03
    32,2
    14.09.20
    29,8
    07.10.09
    25,3
    01.11.1999
    23,6
    16.12.1989
    37,5
    1989
    Ensoleillement (h) 113,2 136,1 168,6 169,7 186,2 215,6 215,8 202,2 189,9 156,7 119,3 115,3 1 988,6
    PrĂ©cipitations (mm) 88,8 72,9 84,1 126 125 86 78,7 63,1 81 87,9 112,9 96,8 1 103,2
    Source : « Fiche 65125001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensĂ©es sur la commune[8] : les « landes et bocages du ruisseau de Banchet » (52 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[9] et les « landes, prairies et tourbiĂšres de Chourine et du cap de la Lanne » (75 ha)[10] et une ZNIEFF de type 2[Note 3] - [8] : les « landes humides de Capvern et plateau de Lannemezan » (1 172 ha), couvrant 6 communes du dĂ©partement[11].

    Urbanisme

    Typologie

    Campistrous est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [12] - [I 2] - [13].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lannemezan, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 65 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3] - [I 4].

    Le chñteau d’eau.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (79,8 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (77,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (64,7 %), forĂȘts (17,4 %), prairies (15,1 %), zones urbanisĂ©es (2,8 %)[14].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    • Carte en couleurs prĂ©sentant l'occupation des sols.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Photo aĂ©rienne en couleurs de la commune.
      Carte orthophotogrammétrique de la commune.

    Logement

    En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 163[I 5]. Parmi ces logements, 82,5 % sont des résidences principales, 5,5 % des résidences secondaires et 12,0 % des logements vacants.

    Voies de communication et transports

    Cette commune est desservie par la route dĂ©partementale D 939 et par la route dĂ©partementale D 17.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Campistrous est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque particulier : le risque de radon[15]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[16].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Petite BaĂŻse, la Baisole et la BaĂŻse DarrĂ©. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan État-rĂ©gion, visant Ă  informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[17]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[18] - [15].

    Campistrous est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2020-2029. Le prĂ©cĂ©dent couvrait la pĂ©riode 2007-2017. L’emploi du feu est rĂ©gi par deux types de rĂ©glementations. D’abord le code forestier et l’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du , qui rĂ©glementent l’emploi du feu Ă  moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du dĂ©partement. Ensuite celle Ă©tablie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brĂ»lage des dĂ©chets verts des particuliers. L’écobuage est quant Ă  lui rĂ©glementĂ© dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[19]

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Campistrous.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[20].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (44,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 174 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 174 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 75 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[22].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[15].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Campistrous est classĂ©e en zone 2, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[23].

    Toponymie

    Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Campistrous Ă  l'ouest de Lannemezan

    On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[24] qui rapporte les dénominations historiques du village :

    DĂ©nominations historiques :

    • de Campristonibus, latin (1300, enquĂȘte Bigorre) ;
    • de Campistrous, (1342, pouillĂ© de Tarbes) ;
    • de Campistronio, latin (1342, pouillĂ© Tarbes) ;
    • de Campistros, (1369, Larcher, Castelbajac).1 ;
    • Campistrous, (1389, Larcher, Castelbajac) ;
    • Campistros, (1429, censier de Bigorre) ;
    • Campistrous, (fin XVIIIe siĂšcle, carte de Cassini).

    Étymologie : peut-ĂȘtre campĂšstre.

    Nom occitan : Campistrons.

    Histoire

    Monographie

    Cadastre napoléonien de Campistrous

    Le plan cadastral napoléonien de Campistrous est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[26].

    Politique et administration

    La mairie en 2019.
    Le foyer rural en 2019

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1964 1983 Louis-Simon Abadie
    .. ..
    mars 2001 mars 2020 Jean-Claude Clarens PRG
    mars 2020 en cours Xavier Sarniguet

    Historique administratif

    Sénéchaussée de Toulouse, élection de Comminges, marquisat de Castelbajac, canton de Lannemezan (depuis 1790)[27].

    Intercommunalité

    Campistrous appartient à la communauté de communes du Plateau de Lannemezan Neste-Baronnies-Baïses créée en et qui réunit 57 communes.

    Services publics

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[30]. En 2020, la commune comptait 313 habitants[Note 6], en diminution de 0,95 % par rapport Ă  2014 (Hautes-PyrĂ©nĂ©es : +0,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    380351464460473487465503519
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    510511488484466451450460415
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    412402413363322319337315304
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    314361333364343341315307303
    2014 2019 2020 - - - - - -
    316313313------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee Ă  partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2016[33].

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 142 mĂ©nages fiscaux[Note 7], regroupant 328 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 22 130 â‚Ź[I 6] (20 420 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 7]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 8]3,7 %4,5 %6,1 %
    DĂ©partement[I 9]7,7 %9,4 %9,8 %
    France entiĂšre[I 10]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  165 personnes, parmi lesquelles on compte 78 % d'actifs (72 % ayant un emploi et 6,1 % de chĂŽmeurs) et 22 % d'inactifs[Note 8] - [I 8]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Lannemezan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 3] - [I 11]. Elle compte 38 emplois en 2018, contre 50 en 2013 et 68 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 121, soit un indicateur de concentration d'emploi de 31,4 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 48 %[I 12].

    Sur ces 121 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 9 travaillent dans la commune, soit 7 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 92,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,8 % les transports en commun, 3,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'Ă©glise Saint-Michel en 2019.
    Une croix.
    Le monument aux morts municipal.

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    D'argent au mont de sinople sommĂ© d'un arbre du mĂȘme, accostĂ© de deux Ăąnes affrontĂ©s de sable, au chef d'azur chargĂ© d'une croisette clĂ©chĂ©e, vidĂ©e et pommetĂ©e de douze piĂšces d'or, accostĂ©e de deux Ă©toiles du mĂȘme.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    7. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Métadonnées de la commune de Campistrous » (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lannemezan » (consulté le ).
    4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    5. Insee : Rapport statistique communal pour la ville de Campistrous
    6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Campistrous » (consulté le ).
    7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
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