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Campagne (Landes)

Campagne est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine).

Campagne
Campagne (Landes)
La mairie.
Blason de Campagne
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Landes
Arrondissement Mont-de-Marsan
Intercommunalité Le Marsan agglomération
Maire
Mandat
Frédéric CarrÚre
2020-2026
Code postal 40090
Code commune 40061
DĂ©mographie
Gentilé Campenois
Population
municipale
994 hab. (2020 en diminution de 2,55 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 29 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 51â€Č 57″ nord, 0° 38â€Č 19″ ouest
Altitude Min. 20 m
Max. 92 m
Superficie 33,91 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Mont-de-Marsan
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Mont-de-Marsan-2
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Campagne
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Campagne
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Campagne
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Campagne

    Ses habitants sont appelés les Campenois et les Campenoises.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Commune situĂ©e Ă  130 km au sud de Bordeaux, dans le pays de Marsan, sur la Midouze Ă  10 km Ă  l'ouest de Mont-de-Marsan qui est la prĂ©fecture du dĂ©partement des Landes, aux confins de la forĂȘt des Landes et de la rĂ©gion agricole et vallonnĂ©e de la Chalosse.

    On y accÚde par la route départementale 824, qui est une quatre-voies reliant Mont-de-Marsan à Dax.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Aurice, Haut-Mauco, Le Leuy, Meilhan, Saint-Martin-d'Oney et Saint-Perdon.

    GĂ©ologie et relief

    À 60 mĂštres d'altitude, le village se situe Ă  une vingtaine de kilomĂštres au sud du parc naturel rĂ©gional des Landes de Gascogne.

    Hydrographie

    Le BatanĂšs, affluent gauche de la Midouze, prend sa source sur la commune.

    Le ruisseau du Houniou, affluent droit de l'Adour, traverse les mĂȘmes terres.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat mĂ©diterranĂ©en altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,2 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,9 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 7,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,3 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 1 079 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,1 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Mont-de-Marsan », sur la commune de Mont-de-Marsan, mise en service en 1945[8] et qui se trouve Ă  12 km Ă  vol d'oiseau[9] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[10], Ă  13,5 °C pour 1981-2010[11], puis Ă  13,9 °C pour 1991-2020[12].

    Urbanisme

    Typologie

    Campagne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [13] - [14] - [15].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mont-de-Marsan, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[16] - [17].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (60,6 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (63,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (42,9 %), terres arables (36,1 %), forĂȘts (17,7 %), zones urbanisĂ©es (1 %), mines, dĂ©charges et chantiers (0,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (0,9 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (0,4 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Campagne est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[19]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[20].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le ruisseau du Moulin de Barris, la Midouze et le ruisseau de BatanĂšs. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1999 et 2009[21] - [19].

    Campagne est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Depuis le , les dĂ©partements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un rĂšglement interdĂ©partemental de protection de la forĂȘt contre les incendies. Ce rĂšglement vise Ă  mieux prĂ©venir les incendies de forĂȘt, Ă  faciliter les interventions des services et Ă  limiter les consĂ©quences, que ce soit par le dĂ©broussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la rĂ©glementation des activitĂ©s en forĂȘt. Il dĂ©finit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associĂ©s diffĂ©rentes mesures[22] - [23].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[24].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Campagne.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. Aucune partie du territoire de la commune n'est en alĂ©a moyen ou fort (19,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 469 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, aucun n'est en alĂ©a moyen ou fort, Ă  comparer aux 17 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25] - [Carte 2].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[19].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par une ou des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[26].

    Histoire

    Peu de données sont connues. Le seigneur du lieu, Raymond de Campagne, y aurait construit un chùteau sur une colline, dont il ne reste aucune trace. La légende fait état d'un tunnel sous la riviÚre Midouze, sans plus de preuves. Un relais de poste se trouvait sur la route de Meilhan au lieu-dit la Poste.

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    De gueules au clocher de l'église du lieu mouvant de la pointe, adextré d'un canard et senestré d'une salamandre contournée regardant vomissant des flammes, le tout d'argent, au chef cousu d'azur chargé d'un léopard accosté de deux fleurs de lys, le tout d'or[27].
    Commentaires : Création : Jean-Joël Picard et Jean-Paul Fernon, adoptée par délibération du conseil municipal en mai 2006.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1945 196? Jean Baillet [] Agriculteur
    1977 1989 Pierre Baillet PS Agriculteur
    mars 1989 2011 Christian Nolibois PS Inspecteur MSA
    (décédé en cours de mandat)
    2011 En cours Frédéric CarrÚre PS[28] Cadre technique
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[30]. En 2020, la commune comptait 994 habitants[Note 7], en diminution de 2,55 % par rapport Ă  2014 (Landes : +4,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8307588817961 0231 0271 0521 0621 114
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0681 0921 1361 0911 0781 0311 0461 005992
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    9781 0101 009932905885834826891
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    8687716827087658409019181 003
    2018 2020 - - - - - - -
    986994-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee Ă  partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Ressources

    Au sein de la forĂȘt de pins et de chĂȘnes, on y cultive le maĂŻs et les asperges et on y Ă©lĂšve des poulets jaunes des Landes en total libertĂ© dans les marensines (petites cabanes en bois de pins).

    Lieux et monuments

    Voies

    56 odonymes recensés à Campagne
    au 29 décembre 2013
    Allée Avenue Bld Chemin Cours Impasse Montée Passage Place Quai Rd-point Route Rue Ruelle Autres Total
    2 [N 1] 3 [N 2] 0 5 0 8 0 0 2 [N 3] 0 0 26 7 0 3 [N 4] 56
    Notes « N »
    1. Allée de Domingue et allée de Junca.
    2. Avenue des CATM (Combattants d'AlgĂ©rie, Tunisie, Maroc), avenue des Écoles et avenue du Marsan.
    3. Place de la Course Landaise et place du 8-Mai-1945.
    4. Autres voies non identifiées en relation avec des écarts, lieux-dits, hameaux, zones industrielles, lotissements, résidences, quartiers, etc.
    Sources : rue-ville.info & annuaire-mairie.fr & OpenStreetMap

    Édifices et sites

    • Église Saint-PantalĂ©on de Campagne
    La girouette de l'église de Campagne est trÚs curieuse : une salamandre opposée à un canard. L'histoire de cette girouette est sujet à controverse : le seigneur du village, de Guitard (guit, en gascon), se serait disputé avec le curé du village. Le patron de Campagne est saint Pantaléon. Pantéleimon de Nicomédie ou Pantaléon était médecin. Les Romains le condamnÚrent à la décapitation pour avoir aidé les pauvres, mais il échappa à six tentatives d'exécution. Il fut canonisé plus tard avec le nom de Pantaleone (ce qui signifie « Tout Lion » en grec) en reconnaissance de son courage de lion. Il fut saint patron des médecins. Les détails de la vie de ce saint ont été rapportés par l'abbé L. Jaud dans la Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

    Traditions

    L'arbre de mai

    À Campagne et dans les Hautes-Landes en gĂ©nĂ©ral, le premier mai est l’occasion de planter l’arbre de mai, soit un jeune pin, en l’honneur d’une personne : 18 ans, Ăąge rond (20, 30
), retraite, naissance, d’un groupe de personnes (mariage) ou en l’honneur des Ă©lus locaux.

    La tradition de l’arbre de mai est un rite de fĂ©conditĂ© liĂ© au retour de la frondaison. Jadis rĂ©pandu dans toute l’Europe occidentale, ce rite prend son sens dans le cycle du mai traditionnel. Un pin dĂ©corĂ©, encore appelĂ© un « mai », est plantĂ© devant la maison de la personne en son absence. Ensuite, celle-ci doit inviter les planteurs pour un pot (la « maillade » ou « mayade »). En automne, l’arbre mort est enlevĂ©, ce qui donne une nouveau prĂ©texte Ă  un deuxiĂšme apĂ©ritif ou Ă  une petite fĂȘte. Cette tradition permet de renforcer les liens avec son voisinage.

    Lors du cinquiĂšme Concile de Milan, en 1579, l’Église — statuant sur la foi et la correction des mƓurs — proscrivit cette tradition et ses rites apparentĂ©s, stipulant l’interdiction « le premier jour de mai, fĂȘte des apĂŽtres saint Jacques et saint Philippe de couper les arbres avec leurs branches, de les promener dans les rues et dans les carrefours, et de les planter ensuite avec des cĂ©rĂ©monies folles et ridicules. 

    La course landaise

    Campagne possĂšde ses propres arĂšnes dans lesquelles se dĂ©roulent plusieurs fois par des courses landaises, Ă  PĂąques et au mois de juillet. Il s’agit d’une sport traditionnel pratiquĂ© essentiellement dans les dĂ©partements français des Landes et du Gers, reconnu par le ministĂšre de la SantĂ© et des Sports et gĂ©rĂ© par la FĂ©dĂ©ration française de la course landaise. Sport traditionnel des Gascons, elle est aujourd'hui encore l’évĂ©nement central des fĂȘtes de villages. Sa forme moderne date de 1830. Elle est une des quatre formes de tauromachie pratiquĂ©es dans le monde. Elle se distingue des trois autres (corrida portugaise et course camarguaise) par deux particularitĂ©s : elle se pratique exclusivement avec des femelles (vaches landaises) et non des taureaux. L’autre particularitĂ©, qu’elle partage avec la course camarguaise, est qu'il n'y a pas de mise Ă  mort de l'animal, ni au cours de la course ni aprĂšs.

    Les toreros landais sont des sportifs de haut niveau qui affrontent des vaches de combat de race espagnole nommĂ©es « coursiĂšres », Ă©levĂ©es par des ganaderos implantĂ©s dans les Landes, principalement entre Dax et Aire-sur-l’Adour. Chaque Ă©levage possĂšde son Ă©quipe de toreros, nommĂ©e cuadrilla, et ses couleurs.

    La course Ă  la cocarde, pratiquĂ©e Ă  l’entracte de la course landaise formelle, sert de rite initiatique de passage Ă  l’état adulte, aux jeunes Landais[33].

    Galerie

    Jeune Ă©carteur landais Ă  l'entraĂźnement dans les arĂšnes de Campagne (2022).
    Jeune Ă©carteur landais Ă  l'entraĂźnement dans les arĂšnes de Campagne (2022).

    Personnalités liées à la commune

    La famille d'Alain Juppé, ancien maire de Bordeaux, ancien Premier ministre et ministre est originaire de Campagne, par sa mÚre. La maison familiale des Juppé abrite la mairie actuelle.

    Vie pratique

    Culture

    Campagne s'enorgueillit de deux vastes salles des fĂȘtes et de sport, d'un boulodrome rĂ©putĂ©, ainsi que des plusieurs palombiĂšres.

    Activités sportives

    Campagne possĂšde plusieurs Ă©quipes de Basket-ball avec deux immenses salles des fĂȘtes dont une est dĂ©diĂ©e aux sports.

    La pĂ©tanque s’y pratique Ă©galement sur un des plus grands boulodromes de la rĂ©gion avec la tenue de concours rĂ©gionaux.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Carte IGN sous GĂ©oportail
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station météofrance Mont-de-Marsan - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Campagne et Mont-de-Marsan », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station météorologique de Mont-de-Marsan - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    11. « Station météorologique de Mont-de-Marsan - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Mont-de-Marsan - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    19. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Campagne », sur Géorisques (consulté le )
    20. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    21. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur www.landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    22. « RĂšglement interdĂ©partemental de protection de la forĂȘt contre les incendies. », sur www.landes.gouv.fr (consultĂ© le )
    23. « Dossier dĂ©partemental des risques majeurs des Landes », sur www.landes.gouv.fr (consultĂ© le ), chapitre Feux de forĂȘts.
    24. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur www.landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    25. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    26. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur www.landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matiÚres dangereuses.
    27. du blason
    28. https://www.lemonde.fr/aquitaine-limousin-poitou-charentes/landes,40/campagne,40061/
    29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    33. « Fédération française de course landaise »
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