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Bernin (Isère)

Bernin est une commune française, située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Bernin
Bernin (Isère)
Panorama de Bernin et Crolles depuis la Combe-de-Lancey.
Blason de Bernin
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Communauté de communes Le Grésivaudan
Maire
Mandat
Anne-Françoise Besson
2020-2026
Code postal 38190
Code commune 38039
Démographie
Gentilé Berninois
Population
municipale
3 022 hab. (2020 en diminution de 3,97 % par rapport à 2014)
Densité 394 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 16′ 10″ nord, 5° 51′ 56″ est
Altitude 240 m
Min. 219 m
Max. 1 200 m
Superficie 7,67 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Crolles
(banlieue)
Aire d'attraction Grenoble
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Moyen Grésivaudan
Législatives Première circonscription
Localisation
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Bernin
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Bernin
Liens
Site web bernin.fr

    La commune, adhérente au parc naturel régional de Chartreuse et à la communauté de communes « Le Grésivaudan Â», se positionne au cÅ“ur de la vallée du Grésivaudan, secteur appartenant au sillon alpin, ainsi que sur l'axe routier qui relie les villes de Chambéry, Grenoble et Albertville.

    Ses habitants sont dénommés les Berninois[1].

    Géographie

    Plan de Bernin et des communes limitrophes

    Situation et description

    Bernin est une commune de plus de 3 000 habitants appartenant dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, et du département de l’Isère.

    Nichée au cÅ“ur du Grésivaudan, à 16 km de Grenoble, la ville de Bernin est adossée aux contreforts de la Chartreuse. Dominée par la Dent de Crolles et le Plateau des Petites Roches, son territoire, bordé par l'Isère, fait face à la chaîne de Belledonne.

    Communes limitrophes

    Géologie

    La plaine de l’Isère, basse, assez large et relativement plate, résulte du passage des glaciers du quaternaire et de la fonte du lac post-glaciaire qui a laissé une épaisseur très importantes d’alluvions accumulé au fil du temps.

    Le village de Bernin s'est développé sur une pente qui s’élève régulièrement de 200 à 400 mètres environ jusqu’à l’escarpement abrupt de la falaise de la Chartreuse.

    Sites géologiques remarquables

    Le « torrent du Manival Â», avec ses ouvrages de correction torrentielle, est un site géologique remarquable de 69,18 hectares qui se trouve sur les communes de Bernin, Saint-Ismier et Saint-Nazaire-les-Eymes. En 2014, ce site d'intérêt géomorphologique est classé « deux étoiles Â» à l'« Inventaire du patrimoine géologique Â»[2].

    Climat

    La vallée du Grésivaudan étant orientée selon un axe sud-ouest, nord-est, le vent y est donc beaucoup moins fréquent que dans la cluse de l'Isère. En particulier, les contreforts du massif de la Chartreuse sont protégés du vent de nord et du vent d'ouest. Le seul vent qui peut y souffler fortement, hors les rafales orageuses, est le vent de sud-ouest, surtout présent en automne et en hiver et il est souvent associé à un effet de foehn amenant une élévation de la température spectaculaire.

    En hiver, à l'abri des vents du nord, les coups de froid y sont souvent moins sévères qu'à l'ouest du département, par contre les redoux océaniques sont plus longs à se faire sentir.

    Hydrographie

    Le principal cours d'eau de la commune est l'Isère, rivière longue de 286 km, dont le bassin versant représente 10 800 km2 et qui borde l'est du territoire communal.

    Cette rivière compte au moins un affluent dans le territoire communal, le ruisseau de Craponoz, d'une longueur de 3,4 km[3] qui s'écoule depuis le massif de la Chartreuse et qui marque la séparation entre les communes de Bernin et de Crolles.

    Voies de communication et transport

    Panneau d'entrée de Bernin sur la RD1090.

    Le territoire de la commune de Bernin est traversé par deux voies à grande circulation, l'autoroute A41 et l'ancienne route nationale 90 reclassée en RD1090.

    L'autoroute A41 relie Grenoble à Genève. Sa date mise en service remonté à l'année 1981. La section Grenoble – Crolles a été construite pour les JO d'hiver de Grenoble. Cette voie autoroutière est gérée en concession par la société AREA (Société des Autoroutes Rhône-Alpes), Bernin est desservie par une bretelle d'accès directe :

    • Sortie 24c Bernin à 12 km (demi-échangeur côté Grenoble)

    La route départementale 1090 (RD 1090) traverse la commune selon un axe nord-est - sud ouest (vers Crolles) et sa gestion a été confiée au département.

    Urbanisme

    Typologie

    Bernin est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [4] - [5] - [6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Crolles, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[7] et 11 319 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8] - [9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[10] - [11].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (51,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (30,4 %), forêts (26 %), zones urbanisées (20,8 %), terres arables (17,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,8 %), eaux continentales[Note 3] (1,2 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques sismiques

    L'ensemble du territoire de la commune de Bernin est situé en zone de sismicité n°4 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[13].

    Terminologie des zones sismiques[14]
    Type de zoneNiveauDéfinitions (bâtiment à risque normal)
    Zone 4Sismicité moyenneaccélération = 1,6 m/s2

    Toponymie

    Vue générale.

    Nom de la commune

    Selon l'Office Géographique Arpitan, le nom de la commune en arpitan est Brenin, prononcé [brə.ˈnɛ̃]. Le nom de Bernin est mentionné pour la première fois au XIe siècle, sous la forme capella sancta Maria de berniaco. D'après Jacques Bruno, Bernin provient du nom gaulois Brennos et du suffixe locatif -iacum[15].

    Nom de hameaux

    Le hameau de Craponoz s'appelle en arpitan Craponou, prononcé [kra.ˈpo.nu]. Comme beaucoup de toponymes d'origine arpitane, le z final ne sert qu'à marquer le paroxytonisme et ne doit pas être prononcé[16]. Le nom aurait une origine celtique : en effet, les Gaulois donnaient souvent le nom de « crapon » à certaines localités remarquables par la qualité de leurs sources, or Craponoz est situé à proximité d’une cascade de 130 mètres de hauteur.

    Histoire

    Le Château de Craponoz au XIXe siècle, illustré par Victor Cassien (1808 - 1893).

    Préhistoire et Antiquité

    À compter du IVe millénaire av. J.-C., la mise en culture progressive des terroirs sur les flancs du Grésivaudan et de la Combe de Savoie par des paysans néolithiques a pu être constatée par des recherches archéologiques [17]

    Durant la période antique, le territoire de Bernin, en plein cœur de la vallée du Grésivaudan, au pied des plus hauts sommets du massif de la Chartreuse se situait, dans le territoire des Allobroges, ensemble de tribus gauloises qui occupaient l'ancienne Savoie, le nord et le centre du Dauphiné.

    Moyen Âge

    Au XIe siècle, deux maisons fortes sont construites : la Véhérie ou Veyrie et Craponoz. Dès lors et jusqu’à la Révolution de 1789, se succédèrent de nombreuses familles de seigneurs. Située sur un promontoire, dominant la vallée de l’Isère, la Véhérie occupait une position défensive remarquable. C’est également au XIe siècle que les Bénédictins installèrent un prieuré à mi-hauteur de la colline de la Véhérie. Ainsi, dès cette époque, Bernin possédait tous les éléments de la société féodale : seigneurs, moines et cultivateurs.

    Époque contemporaine

    Bernin a élu son premier maire le : il s’appelait Jean-Philippe Colin. À cette époque, le village comptait 173 familles, soit 896 habitants, et était chef-lieu de canton. Puis, sa population augmenta lentement jusqu’au milieu du XIXe siècle avant de décliner puis d’exploser au cours des 20 dernières années.

    Politique et administration

    La mairie.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1977 février 1989 Jean-Claude Bobillon RPR Ingénieur
    mars 1989 février 2004 André Vidal PS
    février 2004 mars 2008 Nicole Sechaud PS
    mars 2008 mars 2014 Laurence Bellicard SE
    mars 2014 mai 2020 Cécile Rocca SE[18] - [19] Salariée du secteur médical
    mai 2020 En cours Anne-Françoise Besson SE-DVD
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    Drapeau de l'Allemagne Kieselbronn (Allemagne) depuis 1987[20]

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[22].

    En 2020, la commune comptait 3 022 habitants[Note 4], en diminution de 3,97 % par rapport à 2014 (Isère : +2,73 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8899599989979761 0461 0711 1141 124
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1611 1641 0821 0951 0801 0361 016899886
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    833832809715733750669665723
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    7759641 3531 9732 4732 9022 9943 0072 967
    2017 2020 - - - - - - -
    3 0723 022-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

    Équipement culturel et sportif

    Un terrain de football est situé dans la commune. Il fait partie des équipements sportifs mis à la disposition de la population.

    Médias

    Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition de Grenoble, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton, de la communauté de communes et quelquefois de la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

    Cultes

    La communauté catholique et l'église de Bernin (propriété de la commune) sont rattachées à la paroisse Saint Martin du Manival, elle-même rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[25].

    Économie

    Secteur agricole

    Les vignobles pour la production du Coteaux-du-grésivaudan.

    De nombreuses parcelles de vignobles sont situées sur les contreforts est du massif de la Chartreuse dans la vallée du Grésivaudan, depuis Barraux au nord jusqu'à Meylan dans la banlieue de Grenoble, connue sous l'appellation des « Coteaux du Grésivaudan » au sein du label Isère (IGP).

    La commune fait partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[26].

    Secteur industriel

    Toutes les entreprises sont sur le site internet de la commune. Quelques-unes d'entre elles sont présentées ci-dessous :

    • Soitec est une société de production de plaquettes de silicium (pour les circuits intégrés, les mémoires, les micro-processeurs…), qui possède un brevet unique au monde. Cette exclusivité a permis à l'entreprise de faire une progression de 116 % en 2002. La société est implantée à Bernin depuis 1998 et compte environ 700 salariés. Bien que la société communique peu sur ses clients, on peut en citer quelques-uns parmi les plus prestigieux : AMD, Philips, Mitsubishi, Honeywell… ;
    • Faure Ingénierie est un spécialiste de la maîtrise de la contamination particulaire et moléculaire, un des leaders dans la conception, la réalisation et la validation de salles propres, de bâtiments et aménagements de « pôles » technologiques ;
    • Mondia Quartz est une nouvelle usine spécialisée depuis 1996 dans le domaine de la transformation du quartz qui répond aux normes très sévères de la microélectronique en termes de la salle blanche et d'outils industriels ;
    • Capsys est une société innovante à fort potentiel technologique, spécialiste européen dans le domaine des capteurs et détecteurs de véhicules. Capsys maîtrise les technologies en adéquation optimale avec la régulation du trafic urbain, la localisation et priorité aux transports en commun, la commande d'ouverture de barrières, parking, bornes automatiques, portes industrielles ;
    • 40-30 : depuis 1986, 40-30 assure la maintenance et la réparation de sous-systèmes et d'équipements complexes, utilisés dans l'industrie et la recherche. La société compte plus de 200 ingénieurs et techniciens ;
    • Divers : Intuiskin ; Ioma ; Memscap.

    Culture locale et patrimoine

    Château de la Veyrie

    Le château de la Veyrie.

    La maison forte de la Veyrie ou château de la Veyrie (ou Véhérie[27]) a été bâti sur une des rares buttes du Grésivaudan.

    En effet, il y a quelques dizaines de milliers d’années la chute du glacier de l’Isère a raboté la vallée. Les éléments arrachés et charriés par celui-ci s’y sont déposés et forment des buttes appelées moraines. Le château de la Veyrie, ou de la Yéherie, fut probablement construit pour résister aux attaques de Sarrasins au cours du XIe siècle. Malgré sa position défensive remarquable, aucune source historiques connue ne relate de siège et aucune attaque ne semble y avoir eu lieu.

    En 1919, Charles-Albert Keller, ingénieur des Arts et Métiers, officier de la Légion d'honneur, qui fut un pionnier de la houille blanche à Livet-et-Gavet, acquiert le château pour en faire son lieu de résidence secondaire. Le château appartient désormais à la commune de Bernin depuis fin 1995[28]. Des travaux de réhabilitation ont débuté en 2000 et ont abouti à l'ouverture d'un restaurant. Il subsiste du bâtiment médiéval notamment les tours et le rempart.

    Église Notre-Dame de l'Assomption

    Cette église, entourée de son cimetière, domine une partie du village et la vallée du Grésivaudan.

    • Quelques photos de l'église Notre-Dame de l'Assomption
    • L'église.
      L'église.

    Château de Craponoz

    Cette maison forte a appartenu aux Montfort, puis aux Vachon de Belmont, dont l'un, François Vachon de Belmont dit « Soutane de fer » fut envoyé au Canada en 1680 pour évangéliser les Iroquois. Les seigneurs de Bernin par alliance aux Terrail (famille dont est issu Pierre Terrail de Bayard dit le chevalier Bayard) y entrèrent. La famille de Craponoz s'est éteinte dans les années 1600. Aujourd'hui, il est la propriété de la famille Sabatier. Au XIIIe siècle, il y avait une tour carrée qui fut complétée par la suite par un bâtiment rectangulaire au XVe siècle et par des tours rondes à toits poivrières au XVIe siècle.

    Patrimoine naturel

    La commune fait partie du parc naturel régional de Chartreuse. Son territoire présente un site naturel, mais néanmoins privé :

    • cascade de Craponoz[29].

    Espaces verts et fleurissement

    En mars 2017, la commune confirme le niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris, ce label récompense le fleurissement de la commune au titre de l'année 2016[30].

    Personnalités liées à la commune

    Parmi les personnages célèbres nés à Bernin, citons :

    • Jehan de Bernin : qui naît au château de la Veyrie vers 1191 et sera archevêque de Vienne durant 48 ans ;
    Urbain Basset (1903).
    • Benjamin Marcel : curé de Bernin sous la Révolution, jacobin activiste, célèbrera un « Te Deum Â» en 1793 pour remercier Dieu d'avoir débarrassé la France du tyran ;
    • Louis Cartier-Millon : fondateur de l'entreprise Lustucru ;
    • Félix-Auguste Clément, peintre ;
    • Adrienne Jouclard, peintre ;
    • le général Février : dont la famille a largement contribué à la décoration et l'embellissement de l’église par le don de vitraux ;
    • le sculpteur Urbain Basset : né à Bernin en 1842, décédé en 1924, qui créait dans son atelier situé dans le bas Bernin et dont les Å“uvres peuvent être admirées aujourd’hui au musée de Grenoble. D'ailleurs, son Å“uvre Le Torrent vous accueille à l'entrée du Jardin de Ville de Grenoble ;
    • Charles Albert Keller : dernier propriétaire du château de la Veyrie, eut l'initiative de projets industriels dans la vallée de la Romanche, à Livet-et-Gavet notamment ;
    • Jérôme-Dominique Bourgeat (1760-1827) : général d'Empire né le 29 septembre 1760 à Bernin. Lieutenant en 1792 à l'armée du Rhin, colonel et général d'artillerie en Espagne puis à la Grande Armée. Commandant l'artillerie de la place de Strasbourg en 1814[31].

    Bernin au cinéma

    Le film de François Truffaut, La Femme d'à côté se passe à Bernin.

    Héraldique

    Bernin
    Blason de Bernin Blason
    Mantelé d'or au dauphin d'azur crété, barbé, loré et peautré de gueules adextré d'une grappe de raisin de sable, tigée du même, d'azur à la montagne au naturel issant de la partition.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 19 août 2019
    2. « Inventaire du patrimoine géologique : résultats » (version du 23 septembre 2016 sur Internet Archive), Ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer - DREAL Auvergne-Rhône-Alpes, 24 janvier 2014 (mis à jour le 31 mars 2015), accès le 23 septembre 2016.
    3. Sandre, « Fiche cours d'eau (W1400600) ».
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Unité urbaine 2020 de Crolles », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    8. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    9. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    13. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité.
    14. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance.
    15. Jacques Bruno, Le Graisivaudan : toponymie et peuplement d'une vallée des Alpes, Grenoble, Presses Universitaires de Grenoble, .
    16. GeoArp - Office Géographique Arpitan, « Noms en -z et -x » (version du 6 mars 2016 sur Internet Archive).
    17. Site archéologique d'Aimé Bocquet, page sur le Grésivaudan.
    18. Ganaële Melis, « Municipales : Cécile Rocca à la tête d’une liste apolitique », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    19. Frédéric Cristofol, « Cécile Rocca, Maire de Bernin », sur captiv-magazine.com, (consulté le ).
    20. Annuaire des Villes Jumelées > Pays : _ > Région : RHONE-ALPES > Collectivité : ISERE, sur le site de l'AFCCRE, consulté le 15 novembre 2014.
    21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    25. Site messe infi, page sur l'église de Bernin, consulté le 19 août 2019
    26. Cahier des charges de l’appellation d’origine « Bois de Chartreuse », homologué par l’arrêté du 23 octobre 2018 publié au JORF du 31 octobre 2018, Bulletin officiel du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, no 2018-46 (.PDF).
    27. « Château de la Veyrie : que faire de ce bâtiment patrimonial ? », Le Dauphiné libéré, (consulté le ).
    28. Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), pp. 165-169.
    29. « Les villes et villages fleuris > Isère », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
    30. État de services du Gal Bourgeat, archives de l'armée de terre, série GB 1169 2S

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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