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Beaumont-de-Pertuis

Beaumont-de-Pertuis[2] est une commune française, située respectivement dans le canton de Pertuis, l'arrondissement d'Apt, le département de Vaucluse en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Beaumontais(es)[3] (en langue d'oc : Béu-mountès le plus souvent, voire Béu-mounten[4]).

Beaumont-de-Pertuis
Beaumont-de-Pertuis
Beaumont-de-Pertuis : vue depuis la montagne Sainte-Croix (été 2007).
Blason de Beaumont-de-Pertuis
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
DĂ©partement Vaucluse
Arrondissement Apt
Intercommunalité Communauté de communes Territoriale Sud-Luberon
Maire
Mandat
Jacques Natta
2020-2026
Code postal 84120
Code commune 84014
DĂ©mographie
Gentilé Beaumontais, Beaumontaises
Population
municipale
1 129 hab. (2020 en diminution de 1,48 % par rapport Ă  2014[1])
DensitĂ© 20 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 44′ 18″ nord, 5° 41′ 21″ est
Altitude Min. 230 m
Max. 602 m
Superficie 56,07 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Marseille - Aix-en-Provence
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Pertuis
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Beaumont-de-Pertuis
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Beaumont-de-Pertuis
Liens
Site web http://www.beaumont-de-pertuis.fr

    Le site de Beaumont est habité depuis la préhistoire même si le noyau principal d'habitation s'est déplacé vers le sud aux alentours de l'an mil. La commune s'est autrefois appelée Beaumont-d'Apt[5] avant de prendre son nom actuel. Beaumont est aujourd'hui un village dynamique par sa croissance démographique et l'engagement de ses habitants[6]. Le village a mis l'accent sur le développement durable[7] pour préserver son patrimoine historique[8] et géographique[9].

    GĂ©ographie

    Le village est situĂ© entre Pertuis et Manosque, au sud-est du massif du Luberon. La superficie de la commune est de 54,03 km2 (soit 5 403,84 ha).

    La carte de Cassini : Beaumont est au sud-est de cette portion de la carte (sur la pliure).

    Situation, relief et géologie

    Beaumont de Pertuis est située à l'extrême sud-est du département de Vaucluse et du massif du Luberon. C'est une commune étendue qui jouxte les départements des Alpes-de-Haute-Provence, du Var, et des Bouches-du-Rhône. Limitée naturellement au sud et à l'est par la Durance (affluent du Rhône), puis par le torrent de l'Aillade et au nord celui de Corbières, la commune voit ses marches vraiment artificielles vers le nord-ouest et l'ouest, c'est-à-dire du côté du département auquel elle appartient. On distingue trois ensembles naturels :

    • la plaine de la Durance, orientĂ©e NNE-SSW, de 260 Ă  230 m d'altitude qui brusquement quitte son orientation nord pour se diriger vers l'ouest avant de franchir le dĂ©filĂ© (clue) de Mirabeau. Cet axe correspond au grand système faillĂ© dit de Durance. GĂ©ologiquement, on y trouve des terrains alluvionnaires rĂ©cents, ainsi que les Ă©paisses terrasses alluviales pliocènes du quartier les Plaines s'Ă©levant Ă  plus de 400 mètres.
    • la vallĂ©e du village (perchĂ©) qui est au milieu d'un axe gĂ©ologique Ă  peu près parallèle Ă  l'ensemble prĂ©cĂ©dent, mais plus Ă  l'ouest. Ces terrains sableux (très rĂ©pandus dans le bassin voisin de la vallĂ©e d'Aigues) se sont constituĂ©s au fond de la mer miocène lors de la formation des Alpes (-23,5 Ă  -5,3 Ma).
    • les collines sont de deux sortes. Ă€ l'ouest du village, selon un axe est-ouest qui correspond Ă  celui de la faille de Cucuron, on trouve de puissants calcaires lithographiques (Ă  faciès tithonique) qui culminent Ă  598 mètres d'altitude près du Collet Pointu. Ils datent du jurassique supĂ©rieur (-140 Ă  -130 Ma). Ces terrains imposants très faillĂ©s sont les plus anciens du massif du Luberon (fin jurassique et dĂ©but crĂ©tacĂ©). Au nord-est et en amont de la vallĂ©e du village, on trouve un bloc (en forme d'arc de cercle) de collines ressemblant aux prĂ©cĂ©dentes, mais d'âge plus rĂ©cent crĂ©tacĂ© (coteaux de l'Auvière, Chabinse, plan Debrou, Coste Capeou). Au nord, dans les quartiers de l'Arnaude, Porchère, Saint-Martin, le Seuil, se trouvent des terrains d'âge oligocène, qui donnent des collines plus douces avec des terrains marneux « marnes de Viens » datant du Stampien supĂ©rieur (-25 Ma).

    Climat

    Hiver 2005-2006.

    La commune est située dans la zone d’influence du climat méditerranéen. Les étés sont chauds et secs, liés à la remontée en latitude des anticyclones subtropicaux, entrecoupés d’épisodes orageux parfois violents. Les hivers sont doux. Les précipitations sont peu fréquentes et la neige rare. Protégée par le massif du Luberon, la commune est partiellement abritée du mistral.

    La station météo la plus proche est celle de Pierrevert [10]

    Relevé météorologique de Pierrevert
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0 0,6 2,8 5,3 9 13,1 15 15,1 11,6 7,9 3,3 0,5 6,9
    Température moyenne (°C) 4,5 5,8 8,7 11,2 15,4 19,5 22,3 22,2 18,2 13,5 8,2 5,1 12,5
    Température maximale moyenne (°C) 9 11,1 14,8 17,1 21,8 26,1 29,7 29,5 24,8 19,2 13,3 9,7 18,1
    Précipitations (mm) 47 34 34 44 40 28 21 33 46 54 73 61 515
    dont pluie (mm) 27 24 24 44 40 28 21 33 46 54 53 31 425
    dont neige (cm) 2 1 1 0 0 0 0 0 0 0 2 3 9

    Hydrographie

    Du point de vue hydrographique, la commune a trois bassins de rĂ©ception commandĂ©s par la Durance, qui forme une limite naturelle Ă  l'est. Le plus Ă©tendu de ces bassins est celui du « torrent » du Saint-Marcel (longueur environ 10 km) qui prend sa source près de la ferme de l'Arnaude (420 mètres) et se jette dans la Durance Ă  230 mètres d'altitude, après avoir Ă©tĂ© renforcĂ© par de nombreux cours d'eau dont le principal est celui du Saint-Laurent (confluence en dessous du village). Ă€ l'ouest, vers Grambois, les rares ruisseaux descendent vers la vallĂ©e de l'Eze (la Tour d'Aigues, Pertuis, puis la Durance). Ă€ l'est, plusieurs courts « torrents » se jettent directement dans la Durance (l'Aillade, Bourguet, Loubière, Saint-LĂ©gier). Au nord, la limite de la commune est le torrent de Corbières un peu plus important que le groupe prĂ©cĂ©dent. Aucun cours d'eau ne coule toute l'annĂ©e, et les dĂ©signations locales de torrent, vallon, combe et ravin sont prĂ©cises.

    Situation générale

    Les milieux naturels occupent 73 % de la superficie de la commune. La faune et flore de la commune de Beaumont sont jugées riches par le parc naturel du Luberon qui a souligné l'intérêt du patrimoine naturel beaumontais dans l'Atlas du Parc du Luberon[11].

    Cadre réglementaire

    La commune compte plusieurs « zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique » (ou ZNIEFF terrestres)[12]:

    Types de règlementation Zones concernées
    ZNIEFF de type « I » 2 zones sont concernées : confluence Durance-Verdon[13] et Basse Durance[14]
    ZNIEFF de type « II » (le plus important !) 3 zones sont concernées : le Rocher de Saint-Eucher[15], Plaine[16], Basse Durance[17].
    Un arrêté préfectoral du 25/04/1990. Il vise la protection des grands rapaces du Luberon et concerne toute la commune.

    Le parc du Luberon favorise aussi l'Ă©levage ovin [18].

    Richesse de la flore et de la faune

    Au niveau de la flore, retenons l'exceptionnelle richesse en plantes messicoles (les espèces rarissimes sont nombreuses) entre les fermes de la Ringuière à l'ouest et Porchière à l'est. De même, de nouvelles espèces ont été découvertes et sont présentes aussi dans ce secteur (exemples : gui du genévrier Arceuthobium oxycedri découvert par Bernard Girerd [19], Ziziphora capitata qui est toute nouvelle pour la France).

    Le biotope est lié à la Durance, notamment du fait d'une ripisylve ancienne, originale et étendue, des étendues de galets, lônes et marais qui permettent la nidification de nombreux oiseaux (exemple : le héron pourpre Ardea purpurea) ou l'hivernage (exemple : le grand cormoran Phalacrocorax carbo). Les lacs de Beaumont sont consécutifs à la création de petits barrages EDF. L'endroit est aussi une importante voie de migration[20] pour les oiseaux (exemple le plus visible : la cigogne noire Ciconia nigra).

    On peut noter aussi une allée remarquable de mûriers blancs à l'entrée nord du village [21].

    • Faune et flore
    • La Durance et le rocher de Saint-Eucher.
      La Durance et le rocher de Saint-Eucher.
    • Beaumont et son terroir viticole.
      Beaumont et son terroir viticole.
    • ForĂŞt mĂ©diterranĂ©enne en direction du « vallon de Christol » vers Mirabeau.
      Forêt méditerranéenne en direction du « vallon de Christol » vers Mirabeau.
    • Jeune mouton sur les parcelles 18 ou 15 en 2005.
      Jeune mouton sur les parcelles 18 ou 15 en 2005.

    Urbanisme

    Typologie

    Beaumont-de-Pertuis est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [22] - [23] - [24].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[25] - [26].

    La commune est équipée d'un POS, document d'urbanisme fixant les règles générales et les servitudes d'utilisation des sols.

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (65,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,3 %), zones agricoles hétérogènes (14,9 %), terres arables (10,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,4 %), cultures permanentes (6,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,7 %), eaux continentales[Note 3] (1,5 %), zones urbanisées (0,8 %), prairies (0,5 %)[27].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[28].

    Lieux-dits, hameaux et Ă©carts

    Beaumont compte de nombreux lieux-dits :

    les Beaumettes, Capitaine, Saint-Laurent, Saint-Gervais, la Pourraque, Cadode, la Bastide Neuve ou la Neuve, Villebonne [29], la Ringuière, Carabelle, l'Arnaude, les Rourets, l'Escarenne, les Retournades, les Robiniers, la Combe, les Escaravillons, LlEspagnol, le Seuil, le Moulin à Vent, Silvabelle, la Pomme d'Or, Picfirmin (appelé localement Pifarny), Saint-Martin, le Cafeton, Federy, Decory, Toullet, la Tour d'Oriol, Bartaud, les Plaines, le Plan de Beaumont, Négréoux [30].

    Voies routières

    Situé dans un contrefort du grand axe durancien (Avignon-les Alpes-Italie du Nord), et à mi-distance de Pertuis et Manosque, le village compte plusieurs petites voies d'accès[31] :

    1. Depuis les grandes villes du Sud (Aix-en-Provence, Marseille) et en passant par le pont de Mirabeau, la D 996 passe Ă  cinq kilomètres Ă  l'est du village et l'accès au village se fait par une route qui remonte la vallĂ©e du Saint-Marcel. Un pont de chemin de fer limite la hauteur des vĂ©hicules Ă  3,80 mètres.
    2. Au nord, depuis Sainte-Tulle et Manosque (19 km), un accès Ă©troit et sinueux sur cinq kilomètres, passant le col des Robiniers, dĂ©bute aussi de la mĂŞme ancienne route nationale 96.
    3. Par la route départementale 973 depuis le sud-sud ouest par Mirabeau, en venant de Pertuis ou Avignon, la route étroite et sinueuse passe le col des Campanettes.
    4. À l'ouest, la D 42 relie Beaumont de
    5. Pertuis à la vallée d'Aigues (La Bastide-des-Jourdans, Grambois, La Tour-d'Aigues) par le col de La Ringuière.
    6. Au nord, la petite D 122 qui conduit vers Pierrevert constitue une voie peu fréquentée, qui dessert surtout les fermes avoisinantes.

    Aucun contact direct n'est possible avec les communes limitrophes par delà la Durance (Vinon-sur-Verdon dans le Var, Saint-Paul-lès-Durance dans les Bouches-du-Rhône) car le pont, sur le barrage EDF, est exclusivement réservé aux travailleurs du CEA de Cadarache. Pour les mêmes raisons, il n'y a pas d'accès à l'autoroute A51 proche (sortie Saint-Paul-lès-Durance).

    Lignes départementales

    Le village est desservi par 1 ligne départementale[32]:

    Ligne Tracé
    17.3Beaumont-de-Pertuis ↔ Pertuis

    Transport ferroviaire

    Le trafic ferroviaire est possible par les gares les plus proches de Pertuis et de Manosque Ă  environ 20 kilomètres[33].

    Le risque
    • Tableau des tremblements de terre remarquables.
    Année Description des dégâts Éventuelle évaluation de l'intensité Épicentre
    1509 Dégâts inconnus évaluation impossible inconnu
    5 août 1708 dégâts causés à l'église évaluation impossible Manosque
    19 mars 1812 Morts, maisons écroulées, les habitants doivent vivre à l'extérieur du village dans des abris de fortune… 7-8 Beaumont-de-Pertuis
    1909 Dommages causés aux édifices publics et privés 6,2 Lambesc
    1994 Les secousses sont ressenties par les habitants, fissures faible Beaumont-de-Pertuis et environs

    L’histoire de Beaumont a été marquée par plusieurs tremblements de terre importants : le premier en 1509 est assez mal connu, le deuxième en 1708 (auquel il faut ajouter une probable « réplique » en 1709) est mieux documenté, l'épicentre du séisme ayant été Manosque. Grégory Quenet a consacré une large part à cet événement dans son livre Les Tremblements de terre aux XVIIe et XVIIIe siècles[34]. La naissance d'un risque paru en 2005 aux éditions Champ Vallon.

    Le XIXe siècle fut particulièrement fourni en séismes. Il y en eut trois importants. Le premier, en 1812[35] est le plus important, le second en 1838, et le troisième le .

    Le séisme de Lambesc en 1909 est ressenti à Beaumont[36]. Plus récemment, en 1993 et 1994, de nombreuses secousses sans conséquence ont été ressenties dans la vallée de la Durance[37]. Le premier endroit où le phénomène a été perceptible a été Beaumont le .

    En 2002, une expertise d'une association archéologique a vu le jour[38].

    Les séquelles du tremblement de 1812

    Le séisme du 19 mars 1812 à minuit est d'une violence inouïe[39]. Le tremblement de terre a eu une grande amplitude[40] et touche cruellement les habitants. Jules Courtet, dans son Dictionnaire du Vaucluse, narre : À minuit et demi, une grande détonation se fit entendre à côté de la Durance et fut suivie d'une forte commotion et de balancements de l'est à l'ouest. Une nouvelle secousse eut lieu deux heures après. La corniche du clocher et plusieurs maisons s'écroulèrent : la population entière bivouaqua dans les champs sous des baraques. Ces secousses se renouvelèrent, presque chaque semaine, à Beaumont jusqu'au mois de septembre. Il est suivi de 75 répliques[41]. Beaumont-de-Pertuis a été marquée par ce séisme, des fissures sur les monuments publics comme l'église Saint-Jean-Baptiste sont toujours visibles.

    Toponymie

    La première référence concernant Beaumont apparaît en 1079 dans le cartulaire de l'abbaye Saint-Victor de Marseille sous le vocable de bellum montem mias aussi Bellimontis. Le terme désigne le village sur une hauteur. Baùmoun en Provençal signifie aussi la grotte[42] et rappelle par ce jeu de mots, la présence de la grotte d'Eucher. En langue d'oc, le nom de la commune est Béu-mount de Pertus en graphie moderne ou Bèumont de Pertús en graphie classique.

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    En l’absence de fouilles archéologiques, seules des monnaies ou des débris d’amphores trouvées incidemment dans le sol nous renseignent sur l’existence d’un groupement humain av. J.-C. Ce groupement n’est pas encore celui de Beaumont, car il n'est pas situé dans l'actuel village, mais dans sa limite communale actuelle, sur la colline en face du village[43]. En définitive, on ne peut que s’en remettre à l’histoire de la Méditerranée et la comparer avec l’histoire du proto-Beaumont et constater que le schéma du passage de la période antique à la période médiévale accompagné par un changement de lieu d'habitat et d'un encastellamento correspond à celui du village[44].

    La première source écrite date du Ve siècle : ce lieu, appelé alors « Mont Mars », faisait partie des domaines d’Eucher, sénateur de la Narbonnaise. Eucher, qui devient archevêque de Lyon en 435, écrivit lors de son intronisation à sa fille : « Si ergo tibi non displicet, coman capitis mei tondere decrevi et vitam ducere solitariam in specu, quam juxta voluntatem mea Dominus ostendit, sitam in territorio aquensi in agro nostro, quem Montem Martium appelamus, fluvio Duranciæ immientem »[45].

    Moyen Ă‚ge

    Au Mont de Mars fut substitué Bellus mons. Cette dénomination est devenue d’usage courant en 1084, quand le pontife Grégoire VII remet par bulle le prieuré de Beauvoir à l'abbaye Saint-Victor de Marseille[46]. La chapelle de Notre-Dame de Villevieille (Villa Veteris) situe encore l’emplacement du village primitif. Le village fut un temps dénommé Beaumont-les-Nobles[47].

    En 1079, apparaît le nom de Bellum Montem, le village fortifié ou le castrum car comme le précise Jean-Pierre Muret, « sans prétendre faire figure de place forte, Beaumont peut passer pour le type même du castrum médiéval au plan elliptique, centré sur la résidence seigneuriale et sur l’église. ».

    En 1178, Bertrand de Forcalquier qui prĂ©pare son dĂ©part pour les croisades, cède une partie de ce fief aux hospitaliers de Saint-Jean de JĂ©rusalem. Quelques annĂ©es plus tard, en 1199, par une charte, GĂ©rard de Beaumont vend sa part pour 4 000 sous guillermins Ă  Guillaume de Sabran, le nouveau comte de Forcalquier[48]. Il lui octroie une partie du château et de la seigneurie de Beaumont (phĂ©nomène du co-seigneuriage).

    Le 29 juin 1220, les accords de Meyrargues sont signés entre Guillaume de Sabran et Raymond Bérenger IV de Provence, au sujet du comté de Forcalquier qu'ils se disputaient. Le Sud du comté de Forcalquier est attribué à Guillaume de Sabran, de la Durance à Forcalquier non-incluse ; le Nord jusqu'au Buëch allant à Raimond Bérenger. Beaumont constitua une enclave attribuée à Raymond Bérenger[49].

    Les comtes de Forcalquier continuent ensuite de s’implanter autour de Pertuis en achetant les droits seigneuriaux des Villars en 1287.

    Les bénédictins de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon possèdent à Beaumont le prieuré de Saint-Gervais, ainsi que deux autres églises rurales du XIIe au XVe siècle[50].

    Durant cette période, le village se signale par l’abondance de fondations religieuses sur son territoire[51] : Notre-Dame-de-Villevieille, Saint-Laurent, Saint-Martin, Saint-Eucher, Saint-Gervais, Saint-Marcel, Notre-Dame de Beauvoir, Saint-Romain. Une décennie plus tard, une partie de la seigneurie est inféodée au Cornut pendant que l'autre partie revient à la famille de Beaumont[52]. Ses fils Bertrand et Pierre Cornut, en 1285, passent un acte d’habitation pour repeupler le village. Mais deux ans plus tard, le , ils cèdent cette seigneurie et celle de Mirabeau à Charles II de Provence, roi de Naples, contre ses terres de Limans.

    En 1345, la seigneurie semble encore peu peuplée puisque le co-seigneur Guillaume Jourdan pour la rentabiliser cède sur son territoire des droits de pâture à l’abbaye de Valsaintes, actuellement dans les Alpes-de-Haute-Provence.

    La seconde moitié du XIVe siècle est une période troublée par les ravages causés par les épidémies[53], la guerre et les compagnies de gens d’armes qui menacent les villages et demandent des rançons importantes. Les remparts du « premier Beaumont », celui du XIe siècle sont désormais trop petits pour tenter de protéger les habitants et on assiste à la construction d'une nouvelle enceinte[54]. Ces remparts existent en partie aujourd'hui (voir partie Lieux et monuments).

    Au XVe siècle, le roi René, comte de Provence, inféode ce fief aux Bolliers qui le vendent aux Vaesc qui, à leur tour, le cèdent à la famille d’Agoult.

    Temps modernes

    Stèle du parachutiste mort à Beaumont-de-Pertuis (vallon de Christol, été 2007).
    Monument à la mémoire du docteur Schléma Medvedowski (1891-1944), assassiné par la Milice française.
    Inscription du monument pour le souvenir du docteur Schléma Medvedowski.

    Le XVIe siècle commence par un catastrophique tremblement de terre, mais il est suivi d'une période de reconquête démographique sous la direction politique des d’Arlatan puis de Jean-Louis-Nicolas de Bouliers en 1545 qui vend une petite partie de son fief à Thomas Riquetti, seigneur de Mirabeau). En 1541, la couronne de France instaure la viguerie d'Apt et Beaumont fait partie des quarante-quatre « communautés villageoises » qui la composent.

    Les guerres de Religion entre protestants et catholiques touchent le Luberon avec une grande intensité. L'épisode le plus sanglant est la destruction de Mérindol le 18 avril 1545. Beaumont traverse aussi difficilement cette période puisqu’en 1589, le village qui est devenu par la force un bastion de la Ligue catholique, est pris par La Valette qui fait pendre vingt hommes. L'épisode se déroule pendant ce que les historiens appellent la huitième guerre de Religion (entre 1585 et 1598). En 1585, le sieur de Saint-André, un parent de Jacques d'Albon de Saint-André, occupe le village avec 400 hommes. Quatre ans plus tard, en juin 1589, la Valette entame un siège du village et le bombarde avec cinq pièces d'artillerie. Le village se rend le 17 juin 1589 puis est mis à sac et un feu prend ; vingt Beaumontais sont pendus.

    1708, deuxième important tremblement de terre qui endommagera l'église paroissiale[55] (tout comme un certain nombre d'entre elles aux alentours) mais aussi moulins, fontaines et fours. À cela s'ajoute un hiver rude[56] qui détruira une grande partie des oliviers. Les travaux ayant été reportés, l'église s'effondre en 1709[57].

    En 1713, Beaumont est érigé en comté pour Jean Antoine Riquetti de Mirabeau[58]. Après la Révolution, Apt entre dans le département français du Vaucluse et entraîne dans son sillage le village.

    Époque contemporaine

    La première grande guerre du XXe siècle touche la petite cité. Les Beaumontais sont en deuil (voir la partie sur les « symboles républicains »). Ces années marquent le commencement de l'« exode rural » qui s'accroît surtout à partir de la fin des années 1950, période où l’accroissement annuel moyen maximum de la productivité agricole dans le pays est la plus élevée. Pourtant, cet exode s'arrête assez tôt à Beaumont en raison de la proximité d'un centre de recherche nucléaire et de l'attrait du Luberon (voir partie « Population totale »).

    Le village vit des tensions importantes durant la Seconde Guerre mondiale. La stèle commémorative d'un parachutiste rappelle que le village abrite alors un foyer de résistance armée. Le maire du village, Joseph Faury est assassiné le 3 mai 1944.

    Linguistique historique : la langue d'oc Ă  BĂ©umount

    De nombreuses personnes, notamment âgées parlent la langue d'oc. Elles s'expriment essentiellement en dialecte maritime (de la mar) mais avec une grande influence du Gavot et du Rhodanien. La Grammaire provençale de Guy Martin et Bernard Moulin[59] reproduit 25 cartes de la Provence où ils placent les limites des différentes manières de prononcer la langue d'oc. Les auteurs utilisent une graphie unifiée, il ne s'agit que de prononciation. Dans les faits les Beaumontais comme les autres Provençaux utilisent majoritairement la graphie mistralienne pour écrire.

    carte ancienne de la fontaine du « Cours ».

    Quelques exemples du parler Beaumontais[60] :

    • « Ca » est prononcĂ© [ka]. Exemple : la casado (maisonnĂ©e) o la caseto (la maisonnette).
    • Prononciation des d intervocaliques (pas d'amuĂŻsement) : l'annado (l'annĂ©e).
    • Le suffixe « ion » se prononcent « ien »[61].

    Les Beaumontais prononcent avec une grande régularité les « s » finaux y compris en Français. Ainsi le « s » du « cours Emile-Pardé » est toujours prononcé.

    Politique et administration

    Tendances politiques

    Façade de la mairie de Beaumont-de-Pertuis.
    Avant la mairie, il y avait un hôtel du nom de « Châlet » (derrière le monument aux morts)

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1876
    1910?? 1920 Emile Alamelle ... ...
    1919?? ... Guilheaume ... ...
    ... 1944 Félix Faury ... mort assassiné
    1944 1946 Eric Auquier ... période intérimaire
    1946 mars 1971 Gaston Brémond SFIO
    ou apparenté
    ...
    mars 1971 mars 1983 Charles Avazeri
    mars 1983 mars 2014 Claude Bergé-Laval SE professeur dans le secondaire
    mars 2014 En cours Jacques Natta DVG

    Claude Bergé-Laval a été réélu en 2008[62] au premier conseil municipal après les élections du 9 mars où sa liste était la seule en lice[63].

    Autres Ă©lections

    Au référendum européen sur le traité de Maastricht (scrutin du ), sur 595 inscrits, 478 ont voté, ce qui représente une participation de 80,34 % du total, soit une abstention de 19,66 %. Il y a eu une victoire du non avec 248 voix (53,10 %) contre 219 voix (46,90 %) prononcées oui et 11 (2,30 %) de votes blancs ou nuls[64].

    Au référendum sur la constitution européenne (scrutin du ), sur 741 inscrits, 574 ont voté, ce qui représente une participation de 77,46 % du total, soit une abstention de 22,54 %. Il y a eu une victoire du contre avec 386 voix (67,96 %), 182 voix (32,04 %) s’étant prononcées pour et 6 (1,05 %) étant des votes blancs ou nuls[65].

    Aux élections présidentielles françaises de 2007, Nicolas Sarkozy (UMP) et Ségolène Royal (PS) ont obtenu le plus grand nombre de suffrages au premier tour. Bien que Nicolas Sarkozy ait obtenu à Beaumont-de-Pertuis un score (26,7 %[66]) inférieur à sa moyenne départementale (32,7 %[67]) et nationale (31,2 %), il devance au second tour la candidate socialiste en obtenant 369 voix (56,94 % des suffrages exprimés).

    Aux élections législatives de juin 2007, les électeurs de la commune, qui fait partie de la deuxième circonscription de Vaucluse, n'ont contribué à faire élire Jean-Claude Bouchet (UMP) que pour 221 voix soit 45,01 % des voix contre 55,6 % à l’échelle de la circonscription, donnant majorité au socialiste Jean-Louis Joseph pour 270 soit 54,99 %[68].

    Environnement

    Collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et protection et mise en valeur de l'environnement dans le cadre de la communauté de communes Luberon-Durance.

    La commune fait partie du syndicat intercommunal à vocations multiples (SIVOM) Durance-Luberon qui est un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) qui regroupe 21 communes des 23 communes (Lourmarin et Vaugines n'en font pas partie) des deux cantons de Pertuis et de Cadenet a pour compétence la distribution de l'eau et l'assainissement. Il a été créé en 1989 par transformation du syndicat intercommunal créé en 1946 mais qui n'avait comme compétence que la distribution de l'eau. Il comprend 42 membres (deux par commune). Son président est Maurice Lovisolo (vice-président du conseil général de Vaucluse)[69]. Le prix de l'assainissement est variable dans chaque commune (à cause de la surtaxe communale) alors que celui de l'eau est identique [70].

    Budget et fiscalité

    Les opérations budgétaires sont réparties entre le fonctionnement et l'investissement.

    - Les dépenses de fonctionnement regroupent toutes les opérations concernant le « fonctionnement » des services municipaux. Ces dépenses sont en théorie « les émoluments du personnel », les « achats de fournitures et de services », les « subventions », les « frais financiers » (c'est-à-dire l’intérêt de la dette - ce qui n'est pas le cas à Beaumont). Les recettes de fonctionnement sont les recettes fiscales et les dotations versées par l’État et les collectivités.

    - L’investissement regroupe « toutes les actions qui accroissent ou diminuent la valeur du capital ». Les dépenses d’investissement sont par exemple des acquisitions ou des travaux ou encore le remboursement de la dette si elle existe. Les recettes d’investissements sont l’épargne brute dégagée en fonctionnement, les subventions d’équipement reçues, le produit des emprunts.

    Dans le budget d'une commune, les recettes de fonctionnement sont normalement supérieures aux dépenses de fonctionnement. Une épargne brute est ainsi dégagée pour financer les investissements.

    • Les recettes de la commune en 2007 ont Ă©tĂ© de 962 453 euros pour des dĂ©penses globales de 901 852 euros[71]. Les dĂ©penses de fonctionnement pour 2008 sont Ă©valuĂ©es prĂ©visionnellement Ă  1 092 613, 17 euros.
    • Les trois taxes qui sont votĂ©es par le conseil municipal sont les suivantes : la « taxe d’habitation », les taxes foncières sur « les propriĂ©tĂ©s foncières bâties » et « les propriĂ©tĂ©s foncières non bâties ».
    L'imposition des ménages et des entreprises à Beaumont-de-Pertuis en 2009[72]
    TaxePart communalePart intercommunalePart départementalePart régionale
    Taxe d'habitation (TH)6,10 %0,19 %7,55 %0,00 %
    Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB)11,02 %0,25 %10,20 %2,36 %
    Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB)25,46 %0,25 %28,96 %8,85 %
    Taxe professionnelle (TP)00,00 %20,36 %13,00 %3,84 %

    La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

    La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[73]).

    Intercommunalité

    Beaumont-de-Pertuis fait partie depuis 2000[74] de la communauté de communes Luberon-Durance (CCLD) qui compte treize communes.

    La commune est par ailleurs adhérente du « syndicat mixte ITER Vaucluse », du Sieceutom (« syndicat mixte intercommunautaire pour l'étude, la construction et l'exploitation d'unités de traitement des ordures ménagères de la région de Cavaillon ») ainsi que du SCOT du sud Luberon (« syndicat mixte pour la création et le suivi du schéma de cohérence territoriale »).

    La commune a adhéré à la charte du parc Naturel Régional du Luberon.

    Jumelages

    11 juillet 1993 à Farnese, discours du maire de Beaumont lors de la première manifestation de jumelage.

    La commune de Beaumont-de-Pertuis est jumelée depuis 1993 avec la commune italienne de Farnèse. Ce jumelage s'est accompagné de nombreuses activités et festivités qui ont été récompensées en 2004 par l'obtention lors des Prix de l’Europe, du « diplôme européen » attribué par le Conseil de l'Europe aux communes les plus méritantes[75].

    La mémoire du président italien du comité de jumelage, Pierre-Charles Anziani, a été honorée le 14 juillet 2008 par le baptême de la terrasse en contrebas de la place neuve « Terrasse Pierre-Charles-Anziani[76] ».

    Parmi les activitĂ©s farneso-beaumontaises, on peut citer le rallye cyclotouriste Beaumont-Farnèse qui consiste pour les habitants qui le souhaitent Ă  parcourir les 800 kilomètres[77] entre les deux villages.

    DĂ©mographie

    Population beaumontaise totale

    Le recensement de 1826, qui ne serait qu'une réactualisation de celui de 1821, n'a pas été retenu.
    Le recensement de 1871 a été, pour cause de guerre, repoussé à l'année 1872.
    Le recensement de 1941, réalisé selon des instructions différentes, ne peut être qualifié de recensement général, et n'a donné lieu à aucune publication officielle.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[78]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[79].

    En 2020, la commune comptait 1 129 habitants[Note 4], en diminution de 1,48 % par rapport Ă  2014 (Vaucluse : +1,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9701 0461 1021 0921 0471 1261 1191 1321 126
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1561 0521 042935885851743730756
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    742661600562549535537502486
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    4926316016587889349941 0011 031
    2014 2019 2020 - - - - - -
    1 1461 1341 129------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[80] puis Insee Ă  partir de 2006[81].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Nous observons un pic de population au milieu du XIXe siècle, puis une décroissance jusqu'aux années 1960. Le renouveau régulier constaté après cette époque est lié à l'implantation et le développement du site d'études nucléaire CEA de Cadarache situé à l'est de la commune de l'autre côté de la Durance. En effet, à cette période, il a été construit deux lotissements importants aux lieux-dits Capitaine (le Beau Logis) et la Colline pour les besoins des familles de travailleurs du nucléaire.

    • Taux d'Ă©volution annuel moyen : + 1,3 %
    • Projection de la population en 2010 : 1 110
    • DensitĂ© en 2007 : 18/km².

    RĂ©partition

    • Le village compte un peu plus d'hommes que de femmes (50,7 % contre 49,3 %). 5,9 % des Beaumontais sont Ă©tudiants contre 24,3 % Ă  la retraite. Le taux de chĂ´mage est de 13,3 %, ce qui est la moyenne rĂ©gionale.
    • RĂ©partition par tranches d'âges en 1999 :
    Tranches d'âge Pourcentage
    0-19 ans 25,40 %
    20-39 ans 22,90 %
    40-59 ans 26,40 %
    60-74 ans 17,90 %
    >75 ans 7,40 %
    Total 100 %

    Remarque : 79,4 % de la population française a moins de 60 ans contre 74,7 % à Beaumont-de-Pertuis. Les habitants de Beaumont-de-Pertuis se répartissent presque conformément à la moyenne nationale : ils ne sont donc ni plus âgés, ni plus jeunes.

    Économie

    Généralité et actualité

    Champ d'oliviers au vallon de Christol (été 2006).

    Il y a 86 Ă©tablissements (groupements de personnes qui travaillent dans le langage INSEE). 39 travaillent dans le tertiaire (45,35 %), 32 dans l'agriculture (37,21 %), 9 dans le bâtiment (10,47 %) et 6 dans l'industrie (6,98 %) (source INSEE SIRENE). Au nord-est de la commune, il faut souligner l'usine hydro-Ă©lectrique de Cadarache avec son barrage sur la Durance et son bassin d'Ă©clusĂ©e pour le canal E.D.F de Provence. La prĂ©sence de l'International Thermonuclear Experimental Reactor (ITER) Ă  Cadarache change en profondeur le tissu Ă©conomique des communes avoisinantes dont celle de Beaumont-de-Pertuis. Il est prĂ©vu qu'ITER emploie environ 10 000 personnes dont 600 ingĂ©nieurs et techniciens ainsi que 400 scientifiques[82].

    Agriculture

    Au XIXe siècle, la commune était renommée pour ses olives et ses céréales.

    La surface agricole utile est de 1 354 ha environ vers 1999 (soit 25 % de la commune) mais la surface agricole diminue.

    La production viticole s'inscrit dans le cadre l'A.O.C. côtes-du-luberon. Parmi les exploitants, on peut citer le « domaine Auquier », le domaine de « Château Clapier »[83]. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément, le label Vin de pays d'Aigues[84].

    Parmi les produits du terroir, on peut citer : les raisins de table (muscat de Hambourg et Alphonse-lavallée exportés vers Cavaillon), les céréales (blé dur et orge surtout), le colza, les melons de Cavaillon, le lavandin, les olives et l'huile d'olive, le tournesol, le sainfoin, la luzerne, les truffes, l'osiericulture[85], les fromages de chèvre, le maïs et la pomme de terre seulement dans la plaine de Durance.

    Pomme de terre

    En 2008, est créée la confrérie de la pomme de terre de Pertuis[86] et le la pomme de terre de pertuis devient la marque[87] d'une pomme de terre cultivée dans les cantons de Pertuis, Cadenet, Lambesc, Peyrolles.

    Il semble que cette pomme de terre soit appréciée pour sa valeur gustative et sa belle tenue au niveau de la conservation et qu'elle possède une typicité liée au terroir sableux-limoneux très favorable de la plaine de la Durance. Cette pomme de terre à chair jaune est issue des variétés les plus cultivées comme la Monalisa et la Samba. Elle n'est pas lavée après la récolte, ce qui en favorise la conservation. Elle est conditionnée dans des sacs portant le logo officiel de la « Pomme de terre de Pertuis ».

    La route gourmande de la pomme de terre de Pertuis parcourt tout le bassin de production de la pomme de terre de Pertuis : le Pays d'Aix-en-Provence, le Luberon et la vallée de la Durance[88].

    Élevage

    La chèvre du Rove, qui est une chèvre traditionnelle de Provence, a été réintroduite dans la commune. Cet élevage est conduit dans la tradition du pastoralisme, les bêtes sont gardées en colline quotidiennement, alimentation 100 % naturelle de la garrigue et traite à la main, fabrication de fromage de chèvre au lait cru[89].

    Tourisme

    Beaumont est située à l'intérieur du parc naturel régional du Luberon, secteur Luberon-sud où le tourisme joue un rôle important. Randonneurs et cyclistes font de Beaumont un point de départ pour leurs randonnées, car il y a le sentier GR 9. Des randonnées équestres sont organisées par le poney-club local.

    Présence d'un camping sur aire naturelle. Lacs de pêche[90] comme celui de l'Aillade[91].

    Le patrimoine beaumontais

    HĂ©raldique

    Blason de Beaumont-de-Pertuis

    Les armes peuvent se blasonner ainsi :

    Blason d'azur à la fleur de lys d'or, entrelacée avec la lettre B capitale du même.

    Des murailles peuvent être placées sur le blason pour rappeler que le village en est doté.

    Monument aux morts de Beaumont-de-Pertuis (été 2006).

    Le monument aux morts, symbole républicain de la commune

    • D'autres symboles reprĂ©sentent le village, notamment le monument aux morts pour la France car chacun de ces monuments est unique.

    Jean Giroud, Raymond et Marise Michel[92] retracent toute l’histoire du monument de Beaumont d’Apt. Le monument coĂ»te 9 200 francs et, comme tous les monuments aux morts, est payĂ© par souscription auprès des habitants (le phĂ©nomène sans prĂ©cĂ©dent [93] de la commĂ©moration de la Première Guerre mondiale est initiĂ© par les citoyens).

    Pour payer le monument et son transport, les dĂ©mobilisĂ©s donnent chacun 10 francs, un bal (après « une cĂ©rĂ©monie avec appel aux morts au cimetière ») Ă©tĂ© organisĂ© en aoĂ»t 1919, les petites filles de l’école de Beaumont donnent 19 francs, une subvention de 2 000 francs est allouĂ©e par la mairie, le reste est couvert par une souscription publique (soit la majeure partie du budget) et l’État donne seulement 360 francs (somme versĂ©e au prorata des disparus : 33 Beaumontais sont morts, ce qui est lourd en comparaison d’autres villages qui ne reçoivent d’ailleurs aucune aide Ă©tatique). En parallèle Ă  la collecte de fonds, le maire Alamelle dĂ©cide de crĂ©er une commission chargĂ©e de recueillir l’avis des Beaumontais et c’est M. BrĂ©mond qui en prend la tĂŞte. Les Beaumontais choisissent la place Neuve pour accueillir le monument qui est demandĂ© sobre et sans rĂ©fĂ©rence cultuelle. En effet, si on compare le monument avec ceux des autres communes du Vaucluse, on s’aperçoit que la plus grande partie des autres villages ont optĂ© pour une absence de statue, une autre partie pour des figures combattantes, d’autres ont choisi des allĂ©gories laĂŻques –en particulier la figure de la RĂ©publique « AthĂ©na Victorieuse/NikĂ© » ou « Victoire » dotĂ©e d’ailes et du glaive- alors que seulement deux villages vauclusiens – Mazan et Morières-les-Avignon – ont optĂ© pour une reprĂ©sentation chrĂ©tienne sous la forme d’une piĂ©tĂ . Trois dĂ©corations sont reprĂ©sentĂ©es (la LĂ©gion d’honneur, la Croix de guerre et la MĂ©daille militaire) et pour conclure, les palmes dĂ©corent les initiales « R.F. » (RĂ©publique française).

    Le monument est inauguré par le conseil municipal présidé par M. Guilheaume le 11 novembre 1923.

    Saint-Eucher, symbole historique de la commune

    La statue et la grotte de Saint-Eucher sont les plus vieux emblèmes du village. La grotte est qualifiée de « célèbre » en 1836[41], preuve qu'elle est l'objet d'un pèlerinage dont l'importance est indéterminée aujourd'hui.

    Le patrimoine civil

    • Les vestiges des remparts mĂ©diĂ©vaux restent importants tels le portail de Valerne, la place du château ou Barbacane).

    Concernant l'état de ces monuments : il faut signaler que la tour Nord est dans un très bon état, car elle a été mise en valeur par la municipalité qui a aménagé une place publique dans les années 2000. À l'inverse, la tour Est surplombe un champ en friche qui empêche de voir sa bonne facture (cf. photographie) alors que dans les années 1970, quand Élisabeth Sauze a pris la photographie qui figure dans l'Inventaie du Patrimoine[94], cette tour Est était remarquable.

    - La fontaine du Cours[95].

    - Fontaine Basse : située en dessous du village, ce lieu comprend un lavoir couvert.

    - Fontaine des Morts.

    - Fontaines et lavoirs dans le village.

    • L'habitat dans le village.

    L'habitat beaumontais est un habitat groupé occitan typique. Beaucoup de demeures sont crépies aux ocres du Luberon.

    Le patrimoine religieux

    La chapelle, placée sous le vocable de saint Eucher, est une simple construction surmontée d'un clocher-arcade. Au-dessus de l'entrée se trouvent le blason de François de Margallet, seigneur de Saint-Paul-lès-Durance et de Saint-Auquille[99], qui la fit édifier ou restaurer en octobre 1648[100]. C'était un lieu de pèlerinage le lundi de la Pentecôte.

    La chapelle Notre-Dame de Beauvoir

    La découverte d'une fresque en 2008 éclaire d'un jour nouveau les connaissances sur Notre-Dame de Beauvoir et certains n'hésitent pas à écrire qu'une petite chapelle entre dans l'histoire[101]. Toutefois, on disposait déjà connaissances sur la chapelle :

    La chapelle est inventoriée au patrimoine général depuis 1969[102]. L'édifice a été construit dans la deuxième moitié du XIe siècle par les moines de l'abbaye Saint-Victor de Marseille. Des aménagements ont été entrepris dans la première moitié du XIIe siècle, le troisième quart du XVIe siècle, au XVIIIe siècle et au XIXe siècle. Le maître d'œuvre reste inconnu.

    Extrait de la notice : historique : Petit établissement religieux fondé avant 1079 ; abandonné au XVe siècle et annexe au XVIe siècle à l'église paroissiale de Beaumont ; chapelle à nef plafonnée et abside en cul-de-four, augmentée en 1555 (inscription) d'une chapelle latérale au sud ; la reconstruction partielle de la nef, de la chapelle latérale sud et la construction de la chapelle latérale nord sont probablement consécutives à l'un des 2 tremblements de terre de 1708 et 1812 description : chapelle à nef unique plafonnée, abside en cul-de-four, et 2 chapelles latérales voûtées en berceau plein-cintre ; petit clocher mur sur l'arc triomphal gros-œuvre : calcaire ; moyen appareil ; moellon ; molasse ; pierre de taille couverture (matériau) : tuile creuse plan : plan allongé étages : 1 vaisseau couvrement : voûte en berceau plein-cintre ; cul-de-four couverture (type) : toit à longs pans

    En 2008, lors d'un chantier de restauration, une fresque d'une dimension avoisinant les 60 m² est dĂ©couverte[103]. Elle reprĂ©sente la vie de JĂ©sus et serait la plus ancienne connue en Provence[101]. L'archĂ©ologue François Guyonnet souligne l'importance de cette dĂ©couverte en raison des destructions ou de la non-conservation des fresques de la mĂŞme pĂ©riode, notamment celles de l'abbaye Saint-Victor de Marseille[104].

    Le , la chapelle sort de l'inventaire pour ĂŞtre inscrit au titre des monuments historiques[105], ce qui renforce sa protection.

    L'ermitage Sainte-Croix

    Cette chapelle de pèlerinage du XIIIe siècle a été construite au sommet de la colline dominant le village. Cet ermitage a été désaffecté au début du XVIIIe siècle.

    Les sept prieurés de Beaumont

    Un prieuré est un établissement autour d'une dépendance foncière d'une abbaye. Les vestiges des prieurés de Beaumont ne sont pas parvenus jusqu'à nous. Jean-Pierre Muret en a très bien étudié les origines dans son ouvrage[106].

    • Le prieurĂ© de Saint-Gervais.
    • Le prieurĂ© de Saint-Laurent.
    • Le prieurĂ© de Saint-LĂ©ger.
    • Le prieurĂ© de Notre-Dame de Villevieille.
    • Le prieurĂ© de Saint-Marcel.
    • Le prieurĂ© de Saint-Martin.
    • Le prieurĂ© de Saint-Romain.

    Patrimoine environnemental

    • Les sept lacs sur la Durance (intĂ©rĂŞt Ă©cologique), qui sont des lacs artificiels crĂ©Ă©s lors de la construction du barrage hydro-Ă©lectrique de Cadarache.
    • Le patrimoine communal
    • Fontaine du cours PardĂ©.
      Fontaine du cours Pardé.
    • Notre-Dame de Beauvoir, oĂą des fresques romanes ont Ă©tĂ© retrouvĂ©es en 2008.
      Notre-Dame de Beauvoir, où des fresques romanes ont été retrouvées en 2008.
    • La statue de Saint-Eucher et la chapelle Notre-Dame de Beauvoir.
      La statue de Saint-Eucher et la chapelle Notre-Dame de Beauvoir.
    • Tour orientale des remparts (notĂ©e N dans l'inventaire gĂ©nĂ©ral).
      Tour orientale des remparts (notée N dans l'inventaire général).
    • Tour Est.
      Tour Est.
    • DĂ©coration extĂ©rieure d'une maison.
      Décoration extérieure d'une maison.
    • Église romane Saint-Jean-Baptiste.
      Église romane Saint-Jean-Baptiste.
    • Tombe rosicrucienne Ă  l'entrĂ©e du village.
      Tombe rosicrucienne à l'entrée du village.

    Vie locale

    Équipements publics et privés

    Enseigne de la bibliothèque de Beaumont (février 2008)

    L'école primaire s'appelle Les grands ferrages[107]. Il y a une cantine, un service halte-garderie et un service d'aide aux devoirs. Le collège de référence est le collège Albert-Camus[108]. Les élèves poursuivent ensuite au lycée Val-de-Durance[109] à Pertuis (enseignement général) ou Lycée Alexandre Dumas[110] à Cavaillon soit lycée Alphonse-Benoit[111] à L'Isle-sur-la-Sorgue (enseignements techniques).

    La bibliothèque municipale contient des fonds imprimés des XIXe, XXe et XXIe siècles, soit environ 4000 titres (fonds de lecture publique, fonds littéraire, scientifique et historique régional).

    Les habitants de Beaumont-de-Pertuis peuvent bénéficier des services d'une petite supérette, d'un tabac - presse, d'un salon de coiffure et de deux bars restaurants.

    Il existe deux bascules publiques (pour le pesage des véhicules) au Plan-de-Beaumont et au village, un bureau de poste (ouverture intermittente), et une petite caserne de gendarmerie.

    Le réseau internet non dégroupé Adsl a été installé à partir de 2005.

    En 2013, la mairie installe des caméras de vidéo-surveillance des rues principales[112].

    Les liaisons autocars s'effectuent sur demande (Ă  partir de Pertuis via Mirabeau).

    Beaumont a un stade municipal de football avec vestiaires et éclairage, un terrain de tennis municipal, un site de tir à l'arc, une aire de pétanque et un Poney-club.

    Activités

    Les principales associations beaumontaises, en 2009, sont :

    Nom de l’associationActivitésAdresse
    Amis de Notre-Dame de BeauvoirDĂ©fense du patrimoine..
    Cimes blanchesClub pour les personnes du troisième âge..
    Loly Circus[113]Formation dans le domaine des arts visuels.La Loly Circus, LeĂŻ Asteben, 84120 B.-de-P.
    Arc En Sol[114]Organisateur du Festival Les sons du Lub'.
    • Le journal Vivre Ă  Beaumont.

    Le journal de 12 pages paraît six fois dans l'année[115] et les exemplaires sont disponibles sur Internet depuis le numéro de décembre-janvier 2007[116].

    • Associations et tissu commerçant.

    Un marché hebdomadaire est organisé le samedi, une bourse aux instruments chaque troisième dimanche de mai [117] et une foire artisanale le jour de la fête des Mères. La fête communale a lieu chaque 3e week-end du mois d'août. De nombreuses associations d'activités et loisirs (chasse[118], danse, tennis, football, activités artistiques, cirque [119], Amis de Notre-Dame de Beauvoir[120], œnologie…) vivent avec la participation des habitants.

    • Pratiques religieuses et spirituelles.

    Plusieurs faits sont à noter. Tout d'abord, une messe catholique est organisée un dimanche sur deux dans l'église Saint-Jean-Baptiste et de manière régulière au monastère de la Pourraque. Il n'y a pas de culte protestant ou d'une autre religion. Pour l'anecdote historique, un rosicrucien a été enterré à Beaumont (cf. photographie à droite). En effet, une tombe en forme de pyramide est présente à l'entrée du village comme le sont les tombes rosicruciennes. Les membres de cette société ésotérique se faisaient enterrer dans un temple-montagne qu'ils appelaient « mont-tombe »[121]… Un cyprès a été planté à proximité : c'est un symbole de la mort, car le dieu de la beauté avait changé Cyparissos en cyprès. Le mur qui entoure la pyramide est juste assez haut pour épargner le monument des regards indiscrets.

    Personnalités liées à la commune

    Portrait de Mathilde Laigle par E. Guérin (crayon).
    • Saint Eucher Ă  Beaumont-de-Pertuis : Pour l'Ă©criture historique, deux problèmes relatifs aux sources se posent. Le premier est l'absence d'une campagne de fouille dans la grotte de Saint-Eucher[122]. Donc, pour l'instant on ne peut pas attester de l'endroit exact oĂą l'Ă©dile aixois a passĂ© sa retraite avant d'ĂŞtre appelĂ© pour de plus hautes fonctions Ă  Lyon.

    Il n'en reste pas moins que les Beaumontais à la Renaissance ont découvert ou « redécouvert ce lieu » selon l'expression heureuse de Jean-Pierre Muret. Une procession religieuse partait chaque année du village jusqu'à la grotte. Cette pratique a été abandonnée après-guerre.

    Le deuxième problème est évidemment la relative discrétion des sources écrites pour cette période du Ve siècle. Il est toutefois indiscutable qu'il est bien rentré dans une grotte surplombant la Durance comme l'attestent les écrits de l'ermite[123]. Il est possible d'affirmer que la grotte dite « de Saint-Eucher » n'est pas l'endroit où l'ermite chrétien a véritablement passé tant d'années. En revanche, il n'est pas question non plus pour l'instant de privilégier un autre lieu à proximité. De plus, la lettre d'Eucher et la faible distance entre la grotte et la Durance rendent l'hypothèse crédible. Toutefois, comme le rappelle Jean-Pierre Muret, la redécouverte à l'époque des guerres de Religion peut sembler suspecte et peut aussi être interprétée comme une tentative de renforcer la ferveur catholique chez les Beaumontais sans que l'exactitude du lieu ait été vraiment vérifiée.

    • Mathilde Laigle Ă  Beaumont-de-Pertuis : Ă©crivain(e), professeur au Wellesley College (universitĂ© des États-Unis). Elle a marquĂ© l'histoire des femmes par ses nombreuses publications et est considĂ©rĂ©e par les spĂ©cialistes comme une des premières intellectuelles travaillant Ă  l'universitĂ©. Elle est l'auteure du premier livre de rĂ©fĂ©rence sur Christine de Pisan (1912). Elle a vĂ©cu Ă  Beaumont-de-Pertuis, dans la rue appelĂ©e aujourd'hui « Partissol » depuis les annĂ©es 1930 jusqu'Ă  sa mort. Elle est enterrĂ©e au cimetière de Beaumont (dans la partie haute du cimetière).
    • Émile Maurice PardĂ© : rĂ©sistant[124] nĂ© Ă  Beaumont-de-Pertuis le 12 septembre 1920, tuĂ© par les nazis allemands le 13 aoĂ»t 1944, au PrĂ© d'Ornont, près du « Poursollet » (entre Briançon et Grenoble)[125]. Élève Ă  l'École de santĂ© navale, mĂ©decin sous-lieutenant « AndrĂ© ». Il repose au cimetière de Beaumont.

    Voir aussi

    Bibliographie

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    Bibliographie historique
    Fontaine (été 2006).
    Quartier du Claus (carte envoyée en 1964).
    • Saint-Eucher, Du mĂ©pris du monde, traduction de Mons. A. d’Andilly, 1687. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • Jules Courtet, Dictionnaire gĂ©ographique, gĂ©ologique, historique, archĂ©ologique et biographique des communes du dĂ©partement de Vaucluse, Avignon, Seguin AinĂ©, (1re Ă©d. 1857), 400 p. (lire en ligne) [126]. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, Éd. A. BarthĂ©lemy, Avignon, 1986. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • Commission rĂ©gionale Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur / Ministère de la culture et de la communication, Inventaire gĂ©nĂ©ral des monuments et des richesses de la France, Vaucluse : Pays d'Aigues : cantons Cadenet et Pertuis : texte et illustration, Paris : Imprimerie nationale, 1981, XIII-716 pages (ISBN 978-2-11-080763-2).
    • Elisabeth Sauze et Jean-Pierre Muret, Beaumont-de-Pertuis, Éditions du Luberon », Lauris, 2013 (ISBN 978-2-918736-10-3) | http://editions.luberon.free.fr/ |
    Sur les tremblements de terre
    • GrĂ©gory Quenet, Les Tremblements de terre aux XVIIe et XVIIIe siècles : La naissance d'un risque, (lire en ligne) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • Agnès Levret et Alain Rideaud, Traces de sĂ©ismes historiques sur le bâti ancien en moyenne Durance : Beaumont-de-Pertuis, Rapport du groupe APS (Association pour l'identification et l'Ă©tude des pathologies d'origine sismique dans le bâti ancien) (lire en ligne) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    Ouvrages littéraires
    • Claudie BergĂ©-Laval[127], habite Ă  Beaumont et puise dans son environnement naturel ou humain une partie de son inspiration…
    • Claudie BergĂ©-Laval, Du Sang Dans les Vignes, Saint-Martin-de-La Brasque, Saint-Martin-de-La Brasque, C.L.C., 2003, 240 pages, (ISBN 978-2-84659-020-4, OCLC 470092676).
    • Claudie BergĂ©-Laval, La malĂ©diction des OcrĂ©es, Beaumont-de-Pertuis, Beaumont-de-Pertuis, le Moulin Ă  paroles, 2005, 252 pages, (ISBN 978-2-916157-00-9, OCLC 470458682).
    • Claudie BergĂ©-Laval, Rouges collines, Beaumont-de-Pertuis, Beaumont-de-Pertuis, le Moulin Ă  paroles, 2006, 282 pages, (ISBN 978-2-916157-01-6, OCLC 470717752).
    Ouvrages touristiques
    • Patrick Ollivier-Elliott, Luberon, carnets d'un voyageur attentif, Edisud, 1991. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • Le Petit FutĂ© a mis gratuitement en ligne sa page sur Beaumont-de-Pertuis[128].

    Articles connexes

    Liens externes

    Ressources documentaires historiques

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Recensement 2010 », INSEE.
    2. Cet article « Beaumont-de-Pertuis » a été créé conjointement avec une « photothèque » : voir Beaumont-de-Pertuis sur Wikimedia Commons..
    3. Tout est lié
    4. Frédéric Mistral, Gallica. Trésor du Félibrige, page 280 du tome I.
    5. J. Courtet, op. cité.
    6. rubrique sur le site de la commune
    7. Sur le sujet du développement durable : le journal « Vivre à Beaumont » d'octobre-novembre 2008
    8. patrimoine historique
    9. patrimoine rural : parc du Luberon
    10. « Relevé météo de Pierrevert 2000/2007 », MSN Météo.
    11. Atlas du Parc du Luberon
    12. la base communale de Beaumont-de-Pertuis
    13. ZNIEFF Confluence Durance-Verdon
    14. ZNIEFF Basse Durance
    15. ZNIEFF Rocher de Saint Eucher
    16. ZNIEFF Plaine
    17. ZNIEFF Basse Durance
    18. Article : E. Lécrivain, J.P. Boutonnet, C. Deverre et J. Lasseur, Dynamique de l’élevage ovin et mesure agri-environnementale : Étude de l’opération locale “pelouse sèche” dans le Luberon, ressources.ciheam.org, mis en ligne le 8 mars 2008
    19. En 1978, Bernard Girerd a publié un premier inventaire floristique départemental du Vaucluse (travail issu de sa thèse de doctorat soutenue à l'université à Marseille)
    20. site d'ornithologie qui donne des exemples de migrations passant entre autres Ă  Beaumont
    21. Allée remarquable de mûriers blancs
    22. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    23. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    24. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    25. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence », sur insee.fr (consulté le ).
    26. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    27. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    28. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    29. Inventaire général du patrimoine culturel
    30. Inventaire général du patrimoine culturel
    31. Ces voies d'accès peuvent être repérées grâce à Géoportail IGN ou Carte satellite Google du village
    32. TransVaucluse Fiche horaire ligne 17.3
    33. La gare voisine de Mirabeau a été fermée depuis longtemps.
    34. Quenet2005.
    35. Pour les lecteurs de livres anciens, il est à noter que le fait est rapporté par le journal de l'abbé Marius.
    36. article commémoratif dans la Provence : « Depuis l'an 1500, il y a un tremblement de terre important par siècle en Provence : cela a été le cas à Manosque, à Beaumont-de-Pertuis… Où aura lieu le prochain ? Et surtout, quand ? »
    37. IUFM de Nice
    38. Cf. l'article d'Agnès Levret et Alain Rideaud, Traces de séismes historiques sur le bâti ancien en moyenne Durance : Beaumont-de-Pertuis : APS Rapport de l'Association pour l'identification et l'étude des pathologies d'origine sismique dans le bâti ancien
    39. Chronologie des séismes, geneprovence.com.
    40. Voir Liste des séismes en France
    41. Joseph Marie Quérard, La France littéraire, ou Dictionnaire bibliographique des savants sur Google Livres, vol. 8, Paris, Chez Firmin Didot frères,libraires, , 606 p. (lire en ligne), p. 72.
    42. Qui a donné baumetto à Beaumont
    43. Robert Bailly, Dictionnaire des Communes du Vaucluse, Éd. A. Barthélemy, Avignon, 1985, signale que l'endroit était désert, p. 76.
    44. Édouard Baratier, Histoire de la Provence, Éd. Privat, Toulouse, 1976, p. 37.
    45. C'est une lettre qu'envoya Eucher à sa fille Tullia et que cite J. Courtet : « Si tu ne veux pas me déplaire commence par te tondre la tête et décide de mener une vie de recluse sur nos terres appelées Mont Mars, près de la Durance, car telle est la volonté de Notre Seigneur ».
    46. Il avait dû se substituer à un possible S. Auqueri qui a donné en provençal Sant Auquille (Eucher), nom de lieu encore usité sur la commune au cours du XVIIe siècle.
    47. Cf. J. Courtet, op. cit. Le qualificatif « nobliacum » a traduit « dominicum », titre des cinq saints qui composèrent la famille d’Eucher.
    48. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, B. 299.
    49. Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (IXe-XIIIe siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, p. 486.
    50. Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du Xe au XIIIe siècle », inGuy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. (ISSN 1254-9371), (ISBN 2-906162-54-X), p. 215.
    51. Jean-Pierre Muret et Élisabeth Sauze, Ibid, p. 39 à 76 sur les fondations religieuses.
    52. Jean-Pierre Muret et Élisabeth Sauze, Ibid, p. 13, Ă  partir de la ligne 17 : « La seigneurie de Beaumont se trouve dès cette Ă©poque partagĂ©e entre plusieurs co-seigneurs (…) : Bertrand, Raimond et Pierre Cornut, dont les descendants sont seigneurs de Beaumont et de Mirabeau jusqu'au XIVe siècle, et Raimond de Beaumont dont le patronyme atteste la noblesse (…). » 
    53. Jean-Pierre Muret et Élisabeth Sauze, Ibid, page 13, lignes 9 Ă  10 : « Les Ă©pidĂ©mies et les guerres de la seconde moitiĂ© du XIVe siècle portent un coup fatal Ă  cette prospĂ©ritĂ©. » 
    54. Jean-Pierre Muret et Élisabeth Sauze, Ibid, page 29 et suivantes : « La première enceinte (…) [ne ceignait] plus les bourgades qui s'étaient édifiées sans protection, au cours du XIIe et XIIIe siècle (…). La construction de la deuxième enceinte n'est pas datée mais remonte vraisemblablement au troisième tiers du XIVe siècle (…) ».
    55. Grégory Quenet, Les tremblements de terre aux XVIIe et XVIIIe siècles - la naissance d'un risque sur Google Livres, Seyssel, Seyssel/Champ-Vallon, , 586 p. (ISBN 978-2-87673-414-2, LCCN 2005418846, lire en ligne), p. 123.
    56. Grégory Quenet, Les tremblements de terre aux XVIIe et XVIIIe siècles - la naissance d'un risque sur Google Livres, Seyssel, Seyssel/Champ-Vallon, , 586 p. (ISBN 978-2-87673-414-2, LCCN 2005418846, lire en ligne), p. 126.
    57. Grégory Quenet, Les tremblements de terre aux XVIIe et XVIIIe siècles - la naissance d'un risque sur Google Livres, Seyssel, Seyssel/Champ-Vallon, , 586 p. (ISBN 978-2-87673-414-2, LCCN 2005418846, lire en ligne), p. 124.
    58. Médiathèque Ceccano, Ms. 5529, f° 308.
    59. Guy Martin et Bernard Moulin, Grammaire provençale et cartes linguistiques, Comitat Sestian d'Estudis Occitans (IEO), C.R.E.O.-Prouvença, Edisud, 1998.
    60. Les termes provençaux sont écrits en graphie mistralienne
    61. Voir Guy Martin et Bernard Moulin, Ibid., carte 8, page 167.
    62. Son bilan sur le site de « Beaumont demain »
    63. résultats et blog beaumontais
    64. Ministère de l’Intérieur - Scrutin du 20 septembre 1992
    65. Ministère de l’Intérieur - Scrutin du 29 mai 2005
    66. résultats à Beaumont-de-Pertuis : élections présidentielles 2007
    67. résultats par départements
    68. Ministère de l’Intérieur - Élections législatives de juin 2007
    69. « Historique du SIVOM », SIVOM Durance-Luberon.
    70. « Prix de l'eau et de l'assainissement au sein du SIVOM », SIVOM Durance-Luberon.
    71. Vivre Ă  Beaumont, juin & juillet 2008.
    72. « Impôts locaux à Beaumont-de-Pertuis », taxes.com.
    73. Loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance)
    74. La CCLD sur le site de la commune
    75. Prix de l'Europe
    76. Voir sur ce sujet « Vivre à Beaumont »
    77. ici le parcours le plus court
    78. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    79. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    80. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    81. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    82. Livret du débat public sur ITER
    83. Château Clapier.
    84. Le label Vin de pays d'Aigues concerne les communes suivantes dans le département de Vaucluse : Ansouis, Apt, Auribeau, La Bastide-des-Jourdan, La Bastidonne, Les Beaumettes, Beaumont-de-Pertuis, Bonnieux, Buoux, Cabrières-d'Aigues, Cabrières-d'Avignon, Cadenet, Caseneuve, Castellet, Cavaillon, Cheval-Blanc, Cucuron, Gargas, Gignac, Gordes, Goult, Grambois, L'Isle-sur-la-Sorgue, Joucas, Lacoste, Lagarde-d'Apt, Lagnes, Lauris, Lioux, Lourmarin, Maubec, Ménerbes, Mérindol, Mirabeau, La Motte-d'Aigues, Murs, Oppède, Pertuis, Peypin-d'Aigues, Puget, Puyvert, Robion, Roussillon, Rustrel, Saignon, Saint-Martin-de-Castillon, Saint-Martin-de-la-Brasque, Saint-Pantaléon, Saint-Saturnin-d'Apt, Sannes, Saumane, Sivergues, Les Taillades, La Tour-d'Aigues, Vaugines, Viens, Villars, Villelaure, Vitrolles-en-Luberon.
    85. Site de Nicolas Appel
    86. « Site de la confrérie de la pomme de terre de Pertuis », sur lapommedeterredepertuis.fr.
    87. « la pomme de terre de pertuis devient une marque », Mairie de Pertuis, .
    88. « carte de la route gourmande », sur lapommedeterredepertuis.fr.
    89. http://www.lachevrerit.com
    90. À propos de la pêche aux 7 lacs de Beaumont de Pertuis.
    91. www.provenceguide.com Pêche aménagée
    92. Jean Giroud, Raymond et Marise Michel, Les monuments aux morts de la Grande Guerre, 1914-1918, dans le Vaucluse, L’Isle sur la Sorgues, Scriba, 1991, 352 pages : « Beaumont-de-Pertuis », pages 176-178. Pour en savoir plus, consultez le livre d’Annette Becker, de Ian Burney ou de George L. Moses qui retracent l’histoire des monuments aux morts du XIXe siècle jusqu’à septembre 2001 d’un point de vue européen et américain.
    93. Les morts des guerres napoléoniennes n’en ont jamais eu par exemple mis à part les Invalides à Paris
    94. Jean-Pierre Muret et Élisabeth Sauze, Beaumont, Ibid, page 30
    95. Voir la photothèque sur Wikimedia Commons..
    96. « Eglise paroissiale Saint-Jean-Baptiste », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    97. « Oratoire de Montjoyes », notice no IA84000060, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    98. « Grotte et Jardin de Saint-Eucher », notice no IA84000069, base Mérimée, ministère français de la Culture , 1969
    99. L'ancienne chapelle de Sant-Auquèri (nom provençal d'Eucher, francisé en Auquille), citée en 1330 et dépendante de l'abbaye bénédictine de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, avait été ruinée.
    100. Robert Bailly, Répertoire des prieurés, chapelles, abbayes du département de Vaucluse, Mémoire de l'Académie de Vaucluse, 1966.
    101. Article d'An1000.org, site spécialisé dans l'Histoire du Moyen Âge : Une petite chapelle entre dans l'histoire.
    102. « Chapelle Notre Dame de Beauvoir », notice no IA84000065, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    103. Dossier du presse du Conseil Général
    104. Mélodie Testi, Une fresque du XIIe siècle révélée, in La Provence, article publié le dimanche 14 décembre 2008
      Pour de plus amples informations sur les peintures murales murales romanes et gothiques en général : site d'un amateur.
    105. Notice no PA84000064, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    106. Jean-Pierre Muret et Élisabeth Sauze, Beaumont-de-Pertuis, Lauris, Éditions du Luberon, 2001, pages 47 à 61.
    107. Règlement de l'école
    108. « Site du collège Albert Camus », Académique Aix-Marseille, .
    109. « Site du lycée Val de Durance », Académique Aix-Marseille, .
    110. « Site du lycée Alexandre Dumas », Académique Aix-Marseille, .
    111. « Site du lycée Alphonse Benoit », Académique Aix-Marseille, .
    112. http://www.beaumontdepertuis.com/2-%20avril%20mai.pdf
    113. site de l'association Loly circus
    114. Numéros de décembre-janvier, février-mars, avril-mai, juin-juillet, août-septembre, octobre-novembre.
    115. journaux en ligne
    116. Bourse aux instruments
      présentation et photographies
    117. La Diane Beaumontaise
    118. cirque
    119. Jurnal Officiel
    120. Les francs-maçons ont repris ce symbole et il est pour eux soit le temple de l'architecte universel (d'où sa présence au-dessus de la déclaration des droits de l'homme par exemple) ou le delta-équerre de la raison, de la beauté et de la perfection (Grand Orient). Paul Naudon, La Franc-maçonnerie, Paris : Presses universitaires de France, 1999, 127 pages. Daniel Ligou (dir.), Dictionnaire de la franc-maçonnerie, Paris : PUF, 1357 pages.
    121. Les archéologues amateurs n'ont jamais eu d'autorisation de fouiller à Beaumont-de-Pertuis
    122. Saint-Eucher, Du mépris du monde, trad. de Mons. A. d’Andilly, 1687.
    123. site des anciens élèves de santé navale à propos d’Émile Pardé.
    124. site de la section Porte, maquis de l'Oisans Le drame du Poursollet, 13 août 1944
    125. Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique du département du Vaucluse sur Google Livres.
    126. Claudie BERGE-LAVAL à la librairie Mot-à-mot et Claudie Bergé-Laval sur le site de sa maison d'édition
    127. Le Petit Futé en ligne sur Google.Books
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