Bassurels
Bassurels est une commune française située dans le sud du département de la LozÚre, en région Occitanie.
Bassurels | |
Vue sur le village. | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | LozĂšre |
Arrondissement | Florac |
Intercommunalité | Communauté de communes des Cévennes au Mont LozÚre |
Maire Mandat |
Josette Plantier Gaillac 2020-2026 |
Code postal | 48400 |
Code commune | 48020 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Bassurelois |
Population municipale |
67 hab. (2020 ) |
Densité | 1,4 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 44° 10âČ 49âł nord, 3° 37âČ 33âł est |
Altitude | Min. 553 m Max. 1 562 m |
Superficie | 46,34 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton du Collet-de-DĂšze |
LĂ©gislatives | Circonscription de la LozĂšre |
Localisation | |
ExposĂ©e Ă un climat de montagne, elle est drainĂ©e par le Gardon de Saint-Jean, le Tarnon, la Massevaques, le ruisseau de Brion et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les CĂ©vennes, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (les « vallĂ©es du Tarn, du Tarnon et de la Mimente », la « vallĂ©e du Gardon de Saint-Jean » et « les CĂ©vennes ») et six zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Bassurels est une commune rurale qui compte 67 habitants en 2020, aprÚs avoir connu un pic de population de 534 habitants en 1821. Ses habitants sont appelés les Barrois ou Barroises.
GĂ©ographie
Localisation
Située dans le Sud du département, la commune est limitrophe du département du Gard.
Bassurels est la commune la moins densément peuplée (0,93 hab/km2) du département de la LozÚre, département le moins peuplé de France.
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[3].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[2].
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et mise en service en 1986 permet de connaĂźtre en continu l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[7]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
TempĂ©rature minimale moyenne (°C) | â1,6 | â1,6 | 0,3 | 2,3 | 6,4 | 9,4 | 11,7 | 12,1 | 8,6 | 6 | 1,5 | â0,8 | 4,6 |
Température moyenne (°C) | 1,5 | 2 | 4,7 | 6,8 | 11,3 | 14,8 | 17,7 | 17,8 | 13,6 | 9,6 | 4,7 | 2,2 | 8,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 4,6 | 5,6 | 9 | 11,3 | 16,1 | 20,2 | 23,6 | 23,6 | 18,5 | 13,1 | 7,9 | 5,2 | 13,3 |
Record de froid (°C) date du record |
â19,5 12.01.1987 |
â16,3 11.02.1986 |
â15 01.03.05 |
â7 12.04.1986 |
â3,2 08.05.1997 |
0,1 06.06.1989 |
4 17.07.00 |
2 30.08.1986 |
â0,6 17.09.1994 |
â5,6 25.10.03 |
â10,5 22.11.1988 |
â15,1 14.12.01 |
â19,5 1987 |
Record de chaleur (°C) date du record |
18,7 01.01.22 |
20,6 27.02.19 |
22,7 22.03.1990 |
24,6 09.04.11 |
28,4 30.05.01 |
35,7 28.06.19 |
32,5 23.07.04 |
36,1 13.08.03 |
30,5 18.09.1987 |
25,4 02.10.11 |
21,2 20.11.1994 |
19,6 13.12.1994 |
36,1 2003 |
Précipitations (mm) | 132,2 | 98,3 | 69,2 | 147 | 119,4 | 74,7 | 33,1 | 47,7 | 146,8 | 230,6 | 201 | 147,2 | 1 447,2 |
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[8] - [9]. Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cĆur du Parc national des CĂ©vennes. Ce parc national, crĂ©Ă© en 1967, est un territoire de moyenne montagne formĂ© de cinq entitĂ©s gĂ©ographiques : le massif de l'Aigoual, le causse MĂ©jean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont LozĂšre, les vallĂ©es cĂ©venoles ainsi que le piĂ©mont cĂ©venol[10].
Les CĂ©vennes sont Ă©galement un territoire reconnu rĂ©serve de biosphĂšre par l'UNESCO en 1985 pour la mosaĂŻque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversitĂ© exceptionnelle, avec 2 400 espĂšces animales, 2 300 espĂšces de plantes Ă fleurs et de fougĂšres, auxquelles sâajoutent dâinnombrables mousses, lichens, champignons[11] - [12].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 3]. Deux sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la directive habitats[14] :
- les « vallées du Tarn, du Tarnon et de la Mimente », d'une superficie de 10 493 ha, des habitats pour deux mammifÚres : la Loutre (Lutra lutra) et le castor[15] ;
- la « vallĂ©e du Gardon de Saint-Jean », d'une superficie de 19 020 ha, prĂ©sentant une variĂ©tĂ© dâhabitats naturels dâintĂ©rĂȘt communautaire remarquables (22 gĂ©nĂ©riques dont cinq prioritaires)[16] ;
et un au titre de la directive oiseaux[14] :
- « les Cévennes », d'une superficie de 92 044 ha, correspondant précisément à la zone centrale du parc national des Cévennes et rassemblant plusieurs ensembles distincts. La diversité des milieux et des paysages permet le maintien d'une avifaune riche et diversifiée : au total, 135 espÚces d'oiseaux, dont 22 inscrites à l'annexe 1 de la directive 79-409-CEE, recensées dans la zone centrale du parc, dont une vingtaine d'espÚces de rapaces diurnes et sept nocturnes[17].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensĂ©es sur la commune[18] :
- les « pelouses du Mont Aigoual » (164 ha), couvrant 4 communes dont une dans le Gard et trois dans la LozÚre[19] ;
- le « vallon du Trépaloup » (57 ha), couvrant 2 communes du département[20] ;
- le « versant de la Can de l'Hospitalet » (451 ha), couvrant 3 communes du département[21] ;
et trois ZNIEFF de type 2[Note 5] - [18] :
- les « Can de l'Hospitalet » (2 062 ha), couvrant 9 communes du département[22] ;
- les « Hautes vallées des Gardons » (73 898 ha), couvrant 48 communes dont 27 dans le Gard et 21 dans la LozÚre[23] ;
- le « massif de l'Aigoual et du Lingas » (28 495 ha), couvrant 17 communes dont 12 dans le Gard et cinq dans la LozÚre[24].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Bassurels est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [25] - [I 1] - [26]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (98,8 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (98,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (70,4 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (27,6 %), prairies (1,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (0,8 %)[27].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Bassurels est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque particulier : le risque de radon[28]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[29].
Risques naturels
Bassurels est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en dĂ©cembre 2014 pour la pĂ©riode 2014-2023[30]. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par divers arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et sâappliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă moins de 200 mĂštres de celles-ci. LâarrĂȘtĂ© du , complĂ©tĂ© par un arrĂȘtĂ© de 2020, rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment dâapporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du , abrogeant un arrĂȘtĂ© de 2002, rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 7] - [30] - [31].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des Ă©boulements, chutes de pierres et de blocs et des glissements de terrain[32].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 1,8 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (15,8 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 57 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, aucun n'est en alĂ©a moyen ou fort, Ă comparer aux 14 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[34].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 2003, 2011 et 2020.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Bassurels est classĂ©e en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[35].
Histoire
Avant la Révolution, la commune s'appelait Saint-Martin-de-Campselade[36] - [37], Bassurels est le nom révolutionnaire qui lui a été attribué.
La paroisse de Saint-Martin de Campselade (San Martin de Campselado) est mentionnée réguliÚrement au moment de la fin de la guerre de Cent Ans. Des fermiers originaires de Saint André-de-Valborgne et de Saint-Flour du Pompidou y cultivaient les terres appartenant aux chùtelains du Folhaquier et de l'Hom. Au XVIe siÚcle, la paroisse passe entiÚrement à la Réforme ; des levées d'hommes ont lieu pour participer aux siÚges de Montpellier et de Mende (1562-1563).
Les consuls soutiennent à partir de 1573 le fameux Mathieu Merle qui remplace en Gévaudan le baron Astorg de Peyre, assassiné lors de la Saint-Barthélemy (1572). AprÚs l'édit de Nantes (1598), des miliciens participent au service de garde à Florac. Les guerres du duc de Rohan (1620-1629) drainent vers Florac, Mende et AlÚs plusieurs miliciens réformes (familles Bourgade, Bourrely, Chabal et Caulet).
Au moment de la Révocation (1685 : édit de Fontainebleau) la population abjure en l'église de Saint-Flour du Pompidou. Mais au moment de la guerre des Camisards, la population rejoint massivement les insurgés et participe aux victoires du plan de Fontmort et de Saumane. Les derniers Camisards rejoignent leurs habitations en 1705. Bénéficiaire de l'édit de tolérance de Versailles de 1787, la population participe avec enthousiasme à la Révolution de 1789 et constitue, en mobilisant presque tous les hommes, une compagnie de garde nationale qui perd cinq hommes dans les campagnes de 1792-1797. Sous l'Empire, la désertion se développe, les fugitifs se réfugiant sur les pentes du mont Aigoual. Lors de la Restauration, quatre paysans licenciés de l'armée en 1814 tuent pour le compte de nobles locaux deux bourgeois acquéreurs de biens nationaux qui avaient profité de la Révolution pour acquérir à vil prix des terres de bonne production. Le premier est acquitté, un deuxiÚme se suicide et les deux autres sont guillotinés en 1826 devant 6 000 personnes.
Au XIXe siĂšcle, l'exode rural porte un coup fatal au village. La Grande Guerre lui enlĂšve 16 chefs de famille. Bassurels devient un village de petits hameaux.
Politique et administration
DĂ©coupage territorial
La commune de Bassurels est membre de la communauté de communes des Cévennes au Mont LozÚre[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siÚge est à Le Collet-de-DÚze. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[38].
Sur le plan administratif, elle est rattachĂ©e Ă l'arrondissement de Florac, Ă la circonscription administrative de l'Ătat de la LozĂšre et Ă la rĂ©gion Occitanie[I 4].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Collet-de-DÚze pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la circonscription de la LozÚre pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[39].
Liste des maires
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[41]. En 2020, la commune comptait 67 habitants[Note 8], en augmentation de 21,82 % par rapport Ă 2014 (LozĂšre : +0,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %). |
Ăconomie
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 5] | 0 % | 5 % | 7,9 % |
DĂ©partement[I 6] | 5 % | 6,4 % | 7,1 % |
France entiĂšre[I 7] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 36 personnes, parmi lesquelles on compte 76,3 % d'actifs (68,4 % ayant un emploi et 7,9 % de chÎmeurs) et 23,7 % d'inactifs[Note 9] - [I 5]. En 2018, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était inférieur à celui du département et de la France en 2008.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3] - [I 8]. Elle compte 12 emplois en 2018, contre 8 en 2013 et 15 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 24, soit un indicateur de concentration d'emploi de 47,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44,6 %[I 9].
Sur ces 24 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 6 travaillent dans la commune, soit 23 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 69,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 7,7 % les transports en commun, 7,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 15,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Temple protestant de Bassurels.
Personnalités liées à la commune
- Ătienne AdhĂ©ran, pasteur protestant nĂ© sur la commune en 1799.
HĂ©raldique
Blason | Dâazur, Ă un soleil d'or, vĂȘtu d'or, coupĂ© de lâun dans lâautre. |
|
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DĂ©tails | La pointe basse dâor reprĂ©sente les bas fonds alluvionnaires de Bassurels. La partie basse d'azur indique la prĂ©sence de cours dâeau comme le Tarnon ou le Gardon.
La pointe haute symbolise le Mont-Aigoual (Mont aigu, pointu), vĂ©ritable chĂąteau dâeau de la rĂ©gion, d'oĂč la couleur azur. Le soleil indique la prĂ©sence de la station mĂ©tĂ©orologique du Mont-Aigoual sur le territoire communal. Les ornements sont deux branches de sapin de sinople, fruitĂ©es d'or, mises en sautoir par la pointe et liĂ©es d'or, pour indiquer la prĂ©sence de forĂȘts. Le listel d'argent porte le nom de la commune en lettres majuscules de sable. La couronne de tours dit que lâĂ©cu est celui dâune commune ; elle nâa rien Ă voir avec des fortifications.Le statut officiel du blason reste Ă dĂ©terminer. |
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[13].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu dâassurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et dâautre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Bassurels » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Bassurels » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la LozÚre » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Bassurels » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
Autres sources
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Fiche du Poste 48020003 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
- « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « Parc national des Cévennes - les cinq massifs », sur le site du parc national des Cévennes (consulté le )
- « Réserve de biosphÚre des Cévennes », sur mab-france.org (consulté le )
- « Cévennes - zone centrale - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- Réseau européen Natura 2000, MinistÚre de la transition écologique et solidaire
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