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BĂ©duer

Béduer est une commune française, située dans l'est du département du Lot en région Occitanie. Elle est également dans le causse de Cajarc, le plus petit des quatre causses du Quercy, enserré dans les méandres du Lot et du Célé.

BĂ©duer
BĂ©duer
Église de BĂ©duer.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Lot
Arrondissement Figeac
Intercommunalité Communauté de communes Grand-Figeac
Maire
Mandat
BenoĂźt Normand
2020-2026
Code postal 46100
Code commune 46021
DĂ©mographie
Population
municipale
697 hab. (2020 en diminution de 7,44 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 28 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 34â€Č 54″ nord, 1° 57â€Č 01″ est
Altitude Min. 176 m
Max. 405 m
Superficie 24,78 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Figeac
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Figeac-1
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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BĂ©duer
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BĂ©duer

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par le CĂ©lĂ© et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© de trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    BĂ©duer est une commune rurale qui compte 697 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 1 511 habitants en 1846. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Figeac. Ses habitants sont appelĂ©s les BĂ©duĂ©riens ou BĂ©duĂ©riennes.

    Les habitants de Béduer s'appellent les Béduérois et les Béduéroises.

    GĂ©ographie

    Bastide de l'aire d'attraction de Figeac située dans le Quercy, sur le Célé.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Boussac, Brengues, Camboulit, Carayac, Corn, Espagnac-Sainte-Eulalie, Faycelles, Figeac, Gréalou et Saint-Pierre-Toirac.

    GĂ©ologie

    Le relief de la commune de BĂ©duer est mamelonnĂ©. Il prĂ©sente, le long du CĂ©lĂ©, une plaine d'alluvions fertile ; viennent ensuite des coteaux Ă  l'exposition du nord, recouverts d'une couche argilo-marneuse oĂč la vĂ©gĂ©tation est des plus actives ; on y rencontre de nombreux fossiles calcaires, particuliĂšrement des bĂ©lemites.

    L'argile domine aux environs du bourg, sur les plateaux qui s'Ă©tendent au sud vers Faycelles et Frontenac.

    Toute la partie du sud-ouest, de l'ouest et du nord-ouest, qui représente les deux tiers de la commune, est essentiellement calcaire et rocailleuse. Cette zone est également trÚs boisée.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,6 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,9 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 11,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,6 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 955 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Villeneuve », sur la commune de Villeneuve, mise en service en 1984[7] et qui se trouve Ă  17 km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 941,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Rodez-Aveyron », sur la commune de Salles-la-Source, dans le dĂ©partement de l'Aveyron, mise en service en 1972 et Ă  48 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă  10,7 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  11,1 °C pour 1991-2020[13].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensĂ©es sur la commune[14] : le « puech boisĂ© de Pierre Grosse » (401 ha), couvrant 4 communes du dĂ©partement[15] et la « riviĂšre CĂ©lĂ© » (1 383 ha), couvrant 15 communes du dĂ©partement[16] et une ZNIEFF de type 2[Note 5] - [14] : la « basse vallĂ©e du CĂ©lĂ© » (4 063 ha), couvrant 15 communes du dĂ©partement[17].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  BĂ©duer.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Béduer est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [18] - [I 1] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Figeac, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 59 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (52 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (56,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (44,6 %), prairies (31,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (16,8 %), terres arables (3,9 %), zones urbanisĂ©es (3,2 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (0,2 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de BĂ©duer est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[21]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[22].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le CĂ©lĂ©. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan État-rĂ©gion, visant Ă  informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[23]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1988, 1994, 1999 et 2003[24] - [21].

    BĂ©duer est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2015-2025. Les propriĂ©taires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mĂštres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situĂ©es Ă  moins de 200 mĂštres de terrains en nature de bois, forĂȘts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brĂ»lage des dĂ©chets issus de l’entretien des parcs et jardins des mĂ©nages et des collectivitĂ©s est interdit. L’écobuage est Ă©galement interdit, ainsi que les feux de type mĂ©chouis et barbecues, Ă  l’exception de ceux prĂ©vus dans des installations fixes (non situĂ©es sous couvert d'arbres) constituant une dĂ©pendance d'habitation[25].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Béduer.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines) et des glissements de terrain[26]. Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[27].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 68,4 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,7 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 424 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 283 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 67 %, Ă  comparer aux 72 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[27].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[21].

    Toponymie

    Pour Gaston Bazalgues, le toponyme Béduer est d'explication difficile avec une préférence pour une origine pré-celtique[29] :

    Histoire

    Le chĂąteau de BĂ©duer.

    Un habitat préhistorique est mentionné à Peyrelevade, au lieu-dit Pecharual dans les confronts de 1277. Le Néolithique est marqué par la présence de plusieurs dolmens encore visibles sur la commune. Aujourd'hui, on trouve des traces d'habitat gallo-romain (tegulae) au lieu-dit : Saint Pierre, prÚs du gué de la voie romaine qui permettait le franchissement du Célé.

    Au Moyen Âge, la communautĂ© de BĂ©duer avait deux paroisses, toutes deux mentionnĂ©es dans le testament de Sibylle de Panat, veuve d'Arnaud II Barasc (1268) : Saint-Étienne et Saint-Pierre. La paroisse de Saint-Etienne comprenait 250 communiants vers 1761. L'Ă©glise de cette paroisse n'existe plus : elle se trouvait situĂ©e non loin du CĂ©lĂ©, prĂšs du hameau de Bedigas. La paroisse de Saint-Pierre serait finalement devenue la paroisse principale de BĂ©duer.

    Ancienne possession de la famille de Barasc (XIe - XVIe), puis de NarbonnĂšs, et enfin de Lostanges (XVIIe - XVIIIe), la seigneurie de BĂ©duer domina un temps tout le territoire entre Lot et CĂ©lĂ© et rivalisa avec l'abbaye de Figeac. La famille de Lostanges est originaire de la commune du mĂȘme nom en CorrĂšze.

    La dynastie Barasc

    Dieudonné Ier (ou Dorde Ier?), fut l'un des fondateurs de la dynastie Barasc. Il mourut en terre sainte en 1085.

    En 1286, Déodat de Barasc, seigneur de Montbrun, créa à Lissac un prieuré de religieuses cisterciennes dont les seigneurs de Béduer furent patrons jusqu'à la Révolution.

    Pendant la guerre de Cent Ans, le seigneur de Barasc reprend aux Anglais le chùteau de Saint-Cirq. La guerre de Cent Ans laisse la région exsangue ; cependant, protégé par le chùteau, Béduer sera moins atteint que d'autres villages du Quercy.

    Afin de repeupler et dynamiser le village aprÚs cette période, on fit venir des régions voisines : Rouergue, Auvergne, Limousin des paysans moyennant des " franchises " (avantages en nature)

    Le dernier Barasc, DĂ©odat VIII mourut en combattant les protestants en 1552.

    La transition des NarbonnĂšs

    En 1562, les protestants (C. de Cornely) s'emparent du chĂąteau de BĂ©duer.

    En 1569, le comte de Montgomery pille et ravage la région. Le chùteau au est repris par les catholiques (capitaine Roques) en 1577.

    Le chùteau fut vendu à J. de NarbonnÚs en 1594. Sa femme en devint la propriétaire à la mort de celui-ci. Elle se remaria en 1604 avec Louis François de Lostanges qui devint son légataire universel et en hérita en 1608.

    La famille de Lostanges

    Les Lostanges furent des militaires peu présents à Béduer.

    Le seigneur du village n'est plus alors le maĂźtre absolu, car les mƓurs et les mentalitĂ©s ont Ă©voluĂ©.

    La RĂ©volution ne provoquera pas de heurts spectaculaires Ă  BĂ©duer, mĂȘme si les pauvres gens ont de plus en plus de mal Ă  s'acquitter de leurs charges.

    La famille de Lostanges, originaire de la petite commune qui porte le mĂȘme nom en CorrĂšze, voit sa fortune diminuer ; le chĂąteau est finalement vendu en 1874 puis Ă  nouveau en 1886.

    Époque contemporaine

    Le XIXe siĂšcle fut une pĂ©riode faste et prospĂšre pour BĂ©duer. La population s'Ă©levait Ă  1 500 habitants au milieu du XIXe siĂšcle.

    L'agriculture permet une existence quasi autarcique. Dans la deuxiÚme moitié du XIXe, la surpopulation rurale entraßne les premiers exodes des plus pauvres vers les grands travaux et les bassins industriels (constructions des routes, chemin de fer, mines).

    Le phylloxera (fin XIXe) accentue le dépeuplement de la commune. La grande guerre emporte, comme ailleurs, de nombreux jeunes gens à la fleur de l'ùge.

    AprÚs la deuxiÚme guerre mondiale, la vie s'accélÚre : la mécanisation se généralise, les exploitations agricoles se concentrent. Le village de Béduer devient un centre d'habitation préservé pour des salariés de Figeac ainsi qu'un lieu de villégiature appréciée en vue de la retraite.

    HĂ©raldique

    Blason de BĂ©duer Blason
    D'or aux trois fasces d'azur, au franc-canton d'argent, chargé d'un chùteau de trois tours de gueules.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Le pĂšlerinage de Compostelle

    Sur la via Podiensis du pÚlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, les randonneurs et les pÚlerins arrivent de Figeac par le GR 65. Arrivé au lieu dit Mas de la Croix de Béduer, deux variantes s'offrent à eux :

    • Certains jacquets rejoignent GrĂ©alou et son Ă©glise, Notre-Dame-de l'Assomption, et atteignent les rives du Lot Ă  Cajarc. C'est peu ou prou l'itinĂ©raire du chemin de grande randonnĂ©e actuel GR 65.
    • D’autres suivent le cours du CĂ©lĂ© jusqu’à sa confluence avec le Lot, et passaient par Espagnac-Sainte-Eulalie et son couvent. C'est l'itinĂ©raire par la variante du chemin de grande randonnĂ©e actuel GR 651.

    Politique et administration

    La mairie de BĂ©duer.
    Liste des maires successifs[30]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1793 1795 Jean Laborie
    1795 1797 Bourdes
    1797 1798 Pierre Augme
    1798 1801 Balthazar Longpuech
    1801 1802 Toussaint Maurandy
    1802 1810 René Desplas
    1810 1814 Jean-françois Debons
    1814 1825 Pierre Delfour
    1826 1830 Nicolas Mauranges
    1831 1835 Louis Vaysse
    1835 1848 Jean Cavarroc
    04.1848 10.1848 Louis Vaysse
    1848 1852 David Pierre Daynac
    1852 1860 Antoine Gautie
    1860 1871 Pierre Capus
    1871 1884 Emile Pezet
    1884 1888 François Frejaville
    1888 1902 Vaysse
    1944 1965 Jean Pélissié
    03.1965 03.1971 Emile Gilbert Soursou
    1971 1983 Jean Capus
    1983 2001 Jean Hirondelle
    2001 2008 Gabriel Soursou
    03.2008 Jean Hirondelle
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[32].

    En 2020, la commune comptait 697 habitants[Note 8], en diminution de 7,44 % par rapport Ă  2014 (Lot : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1591 4061 0131 2751 3541 4461 4591 5111 397
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3131 3721 1621 1411 0931 1211 1121 1231 032
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    832750680594574508510510460
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    419426454516596623708720745
    2017 2020 - - - - - - -
    720697-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee Ă  partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 321 mĂ©nages fiscaux[Note 9], regroupant 714 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 23 060 â‚Ź[I 4] (20 740 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 5]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 6]4,7 %4,6 %7,5 %
    DĂ©partement[I 7]7,3 %8,9 %9,6 %
    France entiĂšre[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  432 personnes, parmi lesquelles on compte 77,8 % d'actifs (70,3 % ayant un emploi et 7,5 % de chĂŽmeurs) et 22,2 % d'inactifs[Note 10] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Figeac, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 123 emplois en 2018, contre 127 en 2013 et 136 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 307, soit un indicateur de concentration d'emploi de 40,1 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 56,9 %[I 10].

    Sur ces 307 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 65 travaillent dans la commune, soit 21 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 86,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,3 % les transports en commun, 3,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Secteurs d'activités

    52 établissements[Note 11] sont implantés à Béduer au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12] - [I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble52
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    1528,8 %(14 %)
    Construction815,4 %(13,9 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    815,4 %(29,9 %)
    Activités immobiliÚres11,9 %(3,5 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    917,3 %(13,5 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    47,7 %(12 %)
    Autres activités de services713,5 %(8,7 %)

    Le secteur de l'industrie manufacturiĂšre, des industries extractives et autres est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 28,8 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (15 sur les 52 entreprises implantĂ©es Ă  BĂ©duer), contre 14 % au niveau dĂ©partemental[I 14].

    Entreprises et commerces

    Les trois entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[35] :

    • SARL Capus, sciage et rabotage du bois, hors imprĂ©gnation (1 485 k€)
    • Quercy Toit Production, production d'Ă©lectricitĂ© (71 k€)
    • EURL Sautelet Jerome, construction de maisons individuelles (55 k€)

    Agriculture

    La commune est dans la Limargue », une petite région agricole occupant une bande verticale à l'est du territoire du département du Lot[36]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations47221817
    SAU[Note 14] (ha)1 0851 332929747

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 47 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] Ă  22 en 2000 puis Ă  18 en 2010[38] et enfin Ă  17 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 64 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 60 % de ses exploitations[39] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 1085 ha en 1988 Ă  747 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 23 Ă  44 ha[38].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    PerchĂ© sur un coteau, il subsiste du chĂąteau des Barasc un donjon et une tour trĂšs restaurĂ©s. Ce chĂąteau d'architecture romane du XIIe siĂšcle, appartint Ă  la famille de Barasc dont un membre, GĂ©raud V Barasc, fut Ă©vĂȘque de Cahors de 1236 Ă  1250. Puis le chĂąteau fut propriĂ©tĂ© de la famille de Lostanges.

    • Jean Clottes a recensĂ© plus d'une dizaine de dolmens simples sur le territoire de la commune : dolmens de Combes-Salgues, de LeĂŻ-Barto, de Martignes, des BaillĂšres, de Sabin, des Garrigues, des Justices (3 dolmens), du Cloup de Coutze, du Mas-Perdut, du Pech de la Roussille[40].

    Personnalités liées à la commune

    • Petitjean (François), 1997, Les Barasc de BĂ©duer, Heurs et malheurs d'une famille noble au Moyen Âge quercinois[41].
    • Henri Descremps (1746-1826), magicien français
    • Augustin Boutaric (1885-1949), physicien et chimiste français.
    • Marie-Claude Malaval (1946-), femme politique française.
    • Famille David-Weill pendant la guerre de 1939-1945, cette famille de banquiers (Banque Lazard) avait trouvĂ© refuge au chĂąteau de BĂ©duer[42].

    Sources

    • Lartigaut (Jean), 1989, « Les paroisses dans la chĂątellenie de BĂ©duer Â», Bulletin de la SociĂ©tĂ© des Etudes du Lot, CX, p. 247
    • Champeval (J.-B.), 1890, « Franchises de BĂ©duer en Haut-Quercy Â», Bulletin de la SociĂ©tĂ© des Etudes du Lot, XV, p. 76, 160, 216
    • Albe (Edmond), Monographies, Archives diocĂ©saines de Cahors & quercy.net
    • Lefavrais-Raymond (A.) Laporte (D.), Histoire de BĂ©duer en Quercy

    Voir aussi

    Articles connexes

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Béduer » (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Lot » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Béduer » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Lot » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Béduer » (consulté le ).
    11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Béduer » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Lot » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Carte IGN sous GĂ©oportail
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Villeneuve - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Béduer et Villeneuve », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Villeneuve - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Béduer et Salles-la-Source », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Rodez-Aveyron - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Rodez-Aveyron - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Rodez-Aveyron - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Liste des ZNIEFF de la commune de Béduer », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    15. « ZNIEFF le « puech boisé de Pierre Grosse » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    16. « ZNIEFF la « riviÚre Célé » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    17. « ZNIEFF la « basse vallée du Célé » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    18. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    21. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Béduer », sur Géorisques (consulté le )
    22. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    23. DREAL Occitanie, « CIZI », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    24. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur www.lot.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    25. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur www.lot.gouv.fr (consulté le )
    26. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur www.lot.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    27. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Béduer », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    28. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    29. Gaston Bazalgues, À la dĂ©couverte des noms de lieux du Quercy : Toponymie lotoise, Gourdon, Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 127 p. (ISBN 2-910540-16-2), p. 106.
    30. « Les maires de Béduer », sur Site francegenweb, (consulté le ).
    31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    35. « Entreprises à Béduer », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
    36. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    37. PrĂ©sentation des premiers rĂ©sultats du recensement agricole 2020, MinistĂšre de l’agriculture et de l’alimentation, 10 dĂ©cembre 2021
    38. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune de Béduer - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    39. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans le département du Lot » (consulté le ).
    40. Jean Clottes, Inventaire des mégalithes de la France, 5- Lot, CNRS, , 552 p. (ISBN 978-2222019459), p 53-57.
    41. Quercy Recherche, 91 (octobre-décembre 1997), p. 50-57
    42. L'Esprit en fĂȘte de Michel David-Weill, Michel Lafon, 2007

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    14. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[37].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Liens externes

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