67e division d'infanterie (France)
La 67e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale, puis à la Seconde.
67e division d'infanterie | |
Création | |
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Dissolution | |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Division d'infanterie |
RĂ´le | Infanterie |
Guerres | Première Guerre mondiale |
Batailles | 1914 - 1re Bataille de la Marne 1915 - 1re Bataille de la Woëvre 1916 - Bataille de Verdun 1917 - Bataille de la Malmaison 1918 - 2e Bataille de Picardie 1918 - Bataille du Matz 1918 - 3e Bataille de Picardie 1918 - Bataille de la Serre |
Les chefs de la 67e division d'infanterie
- : général Marabail
- : général Aimé[1] - [2]
- : colonel Michel (par intérim)
- - : général Savy
- ...
- août - octobre 1939 : général Penavayre
- octobre 1939 - juin 1940 : général Boutignon (sl)
Première Guerre mondiale
Composition
- infanterie :
- 211e régiment d'infanterie d' à (dissolution)
- 259e régiment d'infanterie d' à (dissolution)
- 214e régiment d'infanterie d' à (transféré à la 157e division d'infanterie)
- 220e régiment d'infanterie d' à (dissolution)
- 283e rĂ©giment d'infanterie d' Ă
- 288e rĂ©giment d'infanterie d' Ă
- 304e rĂ©giment d'infanterie de Ă
- 369e rĂ©giment d'infanterie de Ă
- cavalerie :
- 2 escadrons du 10e rĂ©giment de dragons d' Ă
- 2 escadrons du 19e rĂ©giment de chasseurs Ă cheval de Ă
- 2 escadrons du 6e rĂ©giment de chasseurs d'Afrique de Ă
- 2 (puis 1 escadron Ă partir de ) du 12e rĂ©giment de hussards de janvier Ă
- artillerie :
- 1 groupe de 75 du 18e rĂ©giment d'artillerie d' Ă
- 1 groupe de 75 du 23e rĂ©giment d'artillerie d' Ă
- 1 groupe de 75 du 57e rĂ©giment d'artillerie d' Ă
- 3 groupes de 75 du 218e rĂ©giment d'artillerie de Ă
- 110e batterie de 58 du 46e rĂ©giment d'artillerie de Ă
- 101e batterie de 58 du 46e rĂ©giment d'artillerie de janvier Ă
- 7e groupe de 155c du 134e rĂ©giment d'artillerie de juillet Ă
- génie :
- compagnies 17/13, 17/19, 17/23 du 2e régiment du génie
- 1 bataillon du 32e rĂ©giment d'infanterie territoriale d'aoĂ»t Ă
Historique
Mobilisée dans la 17e région
1914
- 11 - : transport par V.F. et concentration vers Suippes.
- 16 - : mouvement par Ă©tapes, par Valmy, vers le front est de Verdun.
- 22 - : mouvement offensif vers Senon et Amel : le , combats vers Éton et la ferme Longeau, puis repli sur la région de Bezonvaux.
- - : mouvement, par Haudainville, vers les Paroches. À partir du , mouvement, par Vadelaincourt, vers Samogneux.
- 1er septembre : mouvement offensif vers le nord-ouest : combats vers Consenvoye et la ferme Ormont.
- 2 - : repli sur Champneuville, puis mouvement, par la région de Dieue-sur-Meuse, vers celle de Courouvre.
- 6 - : engagée dans la Bataille de Revigny (1re Bataille de la Marne) : combats vers Ippécourt.
- : repli sur Pierrefitte et Courouvre.
- 13 - : mouvement, par Villers-sur-Meuse, vers la région d’Eix, Abaucout ; stationnement et travaux de défense.
- - : mouvement vers Lacroix-sur-Meuse ; engagée aussitôt : violents combats vers Saint-Rémy, Dompierre-aux-Bois et Ranzières. Stabilisation et occupation d’un secteur vers Vaux-lès-Palameix et le nord de Seuzey (guerre de mines au bois des Chevaliers) : front étendu à gauche, le , jusqu’au bois Loclont et à droite, le , jusque vers Maizey.
1915
- - : engagée, sur place, dans la 1re Bataille de la Woëvre : les 7 et , attaques sur le bois de Lamorville . puis occupation du secteur Maizey, Vaux-lès-Palameix ; à partir du , front déplacé vers la droite, entre le nord de Seuzey et Kœur-la-Grande, puis étendu à gauche, le , jusque vers Vaux-lès-Palameix.
1916
- – : retrait du front ; repos et instruction au camp de Belrain.
- - : transport à Verdun et occupation d’un secteur entre la Meuse et Béthincourt. Engagée, à partir du , dans la bataille de Verdun.
- 5, 6, 7, 8 et : attaques allemandes, combats au bois des Corbeaux, Ă BĂ©thincourt, Ă Forges et au Mort-Homme.
- - : retrait du front. À partir du , transport par camion vers Blesmes. À partir du , transport par V.F., de la région de Blesmes, Revigny, dans celle de Châtillon-sur-Marne ; à partir du séjour au camp de Ville-en-Tardenois.
- - : mouvement vers le nord, puis, à partir du , occupation d’un secteur vers Bétheny et La Neuvillette, étendu à droite, à partir du , jusqu’aux abords est de Reims.
- – : retrait du front, transport par V.F. dans la région de Revigny ; repos. À partir du transport par camions et mouvement par étapes ver Belrupt et Deuxnouds-devant-Beauzée.
- 2 – : transport par camions, transporté par V.F. à Verdun ; occupation d’un secteur vers le bois de Vaux Chapitre et l’ouvrage de Thiaumont.
- 9, 13, 14, 15 et : combats locaux.
- 22 – : retrait du front ; repos vers Combles.
- – : transport par V.F. dans la région de Toul ; repos.
- – : mouvement vers le front et occupation d’un secteur entre la Moselle Et l’ouest de Fey-en-Haye, étendu à gauche, le jusqu'à Limey.
1917
- – : retrait du front et transport par camion au camp de Saffais : repos et instruction.
- – : transport par V.F. dans la région de Villers-Cotterêts ; repos et instruction.
- – : mouvement vers le front et occupation d’un secteur sur le Chemin des Dames, entre le Panthéon et l’épine de Chevregny.
- – : retrait du front ; repos vers Oulchy-le-Château.
- 5 – : occupation d’un secteur entre le Panthéon et l’Epine de Chevregny. Engagée, les 23 et , dans la Bataille de la Malmaison (prise de Filain).
- – : retrait du front ; repos et instruction vers Fère-en-Tardenois.
- – : mouvement vers Jouaignes ; à Patin du , occupation d’un secteur vers la ferme Brunin et la ferme Malval, étendu à gauche, le , jusque vers le pont de Chevregny.
- – : retrait du front ; repos et instruction vers Ville-en-Tardenois.
1918
- – : mouvement vers le front et occupation d’un secteur vers Sapigneul et la Miette.
- 18 – : retrait du front, mouvement vers Montigny-sur-Vesle.
- , mouvement par Ă©tapes vers Soissons.
- – : transport par camions vers Cuvilly. Engagée dans la 2e Bataille de Picardie : les 30 et , combats à Mortemer, à Orvillers-Sorel, dans le bois de Mareuil et au nord de Mortemer ; puis stabilisation du front vers Rollot et Orvillers-Sorel.
- – : retrait du front et mouvement vers Rethondes. Du 6 au , travaux d’organisation d’une 2e position dans la région d’Attichy, puis mouvement vers Venette. Maintenue en soutien éventuel des forces engagées (3e Bataille de l’Aisne).
- - : engagé dans la Bataille du Matz : contre-attaque sur le mont de Caumont ; puis occupation d’un secteur au sud du Matz, vers Chevincourt et Machemont, étendu à droite, le 1er juillet, jusqu’à l’Oise.
- 10 – : engagée vers Chevincourt dans la 3e Bataille de Picardie : attaque et enlèvement du plateau de Thiescourt ; prise de Ribécourt ; progression jusqu’à la Divette et Noyon.
- – : retrait du front et repos vers Jonquières ; puis mouvement vers Carlepont.
- – : occupation d’un secteur entre Barisis-aux-Bois et l’Oise. À partir du , attaque entre l’Oise et Barisis-aux-Bois, puis à partir du , franchissement de la Serre (Bataille de la Serre) : combat d’Anguilcourt, de Nouvion-et-Catillon, de Catillon-du-Temple, de Mesbrecourt et d’Assis-sur-Serre ; progression jusqu’à Montigny-sur-Crécy et Valescourt. À partir du stabilisation et organisation des positions conquises.
- 6 – : stationnement puis repos vers Sains-Richaumont.
Rattachements
Affectation organique :
- Mobilisation : Isolée
- : 3e Groupe de RĂ©serve
- Novembre : 1914 Isolée
- : 6e corps d'armée,
- : Isolée
- : 38e corps d'armée,
- : Isolée
- : 39e corps d'armée,
- : Isolée
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- 15 –
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- 17 –
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- 3 –
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- 22 –
- Intérieur
- 2 –
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Seconde Guerre mondiale
Composition le 10 mai 1940
- 211e régiment d'infanterie
- 214e régiment d'infanterie
- 220e régiment d'infanterie
- 57e régiment d'artillerie mixte divisionnaire
- 52e groupe de reconnaissance de division d'infanterie
Historique
De série B, la division fait partie du 44e corps d'armée de forteresse, avec le secteur fortifié d'Altkirch, la place fortifiée de Belfort et le secteur fortifié de Montbéliard[3].
Le 22 mai 1940, la division, toujours installée dans la zone d'Altkirch, est rattachée au 45e corps d'armée[4].
La division, en repli depuis l'Alsace vers le sud, est dispersée le dans la région de Pierrefontaine face à l'assaut de la 2. Panzerdivision[4].
Elle est formellement dissoute le .
Notes et références
- Journal de marches et des opérations de la 67e D.I., cote SHD 26 N 389/1, ministère français de la Défense.
- Le général Aimé est tué à ce poste le .
- Philippe Garraud, « Le rôle de l' « hypothèse Suisse » dans la défaite de 1940 ou comment une simple possibilité théorique a pu affecter la réalité », Guerres mondiales et conflits contemporains, vol. 230, no 2,‎ , p. 59 (ISSN 0984-2292 et 2101-0137, DOI 10.3917/gmcc.230.0059, lire en ligne, consulté le )
- Eddy Bauer, « Les belligérants à nos frontières : 10 mai-25 juin 1940 [fin] », Revue militaire suisse,‎ (DOI 10.5169/SEALS-342458, lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- Les armées françaises dans la Grande guerre (AFGG), vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).
- Les grandes unités françaises (en), vol. 2, (lire en ligne).
Liens externes
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