Attichy
Attichy [ɑtːiʃi] est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France, en vallée de l'Aisne.
Attichy | |||||
La gare au début du XXe siècle. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Oise | ||||
Arrondissement | Compiègne | ||||
Intercommunalité | CC des Lisières de l'Oise (siège) |
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Maire Mandat |
Bernard Favrolle 2020-2026 |
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Code postal | 60350 | ||||
Code commune | 60025 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Attichois | ||||
Population municipale |
1 864 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 126 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 24′ 47″ nord, 3° 02′ 54″ est | ||||
Altitude | Min. 36 m Max. 140 m |
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Superficie | 14,74 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Compiègne (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Compiègne-1 | ||||
Législatives | 5e circonscription de l'Oise | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Oise
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Géographie
Localisation
La commune est limitrophe du département de l'Aisne, dans l'arrondissement de Compiègne et le département de l'Oise en région Hauts-de-France.
Lieux-dits et hameaux
Le site a la particularité d'englober le hameau de la « Maison Blanche » (commune de Jaulzy), au sud, qui fait le lien avec la route nationale 31.
Communes limitrophes
Distances orthodromiques[1] des communes dont le territoire est limitrophe ou distant de moins de 5 km de celui d'Attichy[2].
Géologie et relief
D'une superficie de 14,74 km2, l'altitude maximale est de 140 m, à la Borne de l'Arbre, tandis que le point le plus bas, 36 m, correspond au site de la piscine[3].
Le territoire communal est principalement composé de champs céréaliers et de bois privés.
Hydrographie
Les limites sud de la commune correspondent au cours de la rivière Aisne, d'est en ouest ; tandis que le ru de Milleville coupe le territoire en deux, dans un axe nord-sud, afin de rejoindre l'Aisne.
Deux étangs sont présents au sud-est, parallèles au cours de l'Aisne, séparant les lieux-dits du bac et de la maladrerie.
Axes routiers
La commune est au centre de deux axes routiers importants : la RN 31, au sud de l'Aisne, la reliant à Soissons et Compiègne, et au-delà à Reims et Rouen ; et la route départementale 16, la reliant à Villers-Cotterêts et Noyon, et au-delà à Paris et Amiens.
Une autre voie, au nord de la rivière, permet de relier Soissons à Compiègne : la combinaison des routes départementales 81 (dans l'Aisne) et 91 (dans l'Oise).
Crépy-en-Valois est accessible en empruntant la route départementale 335 depuis Berneuil-sur-Aisne.
Un service de bus fait plusieurs fois par jour, 6 jours sur 7, le trajet Compiègne/Soissons aller-retour en passant par Attichy. Quatre lignes sont en service : deux empruntant un itinéraire sud, suivant la RN 31 (l'arrêt de "Jaulzy Maison-Blanche" faisant office d'arrêt pour Attichy) ; les deux autres un itinéraire nord, suivant les D 81 et D 91[4].
Transport ferroviaire
Les gares les plus proches sont celles de Compiègne (18 km), et Crépy-en-Valois (28 km). Toutes deux assurent de nombreux trajets quotidiens vers Paris.
- Compiègne permet également la desserte de Noyon, Amiens ou Saint-Quentin.
- Crépy permet de desservir Villers-Cotterêts, Soissons et Laon, et offre aussi la possibilité de rejoindre Reims via Laon.
Transport aérien
L'aéroport le plus proche est celui de Roissy Charles-de-Gaulle, situé à 72 km par la route. Aucune desserte n'est directement possible par le rail, mais un service de navettes (bus) existe quotidiennement au départ et à destination de Compiègne et Crépy-en-Valois.
L'aéroport de Beauvais-Tillé est distant de 77 km, accessible en bus depuis Compiègne.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ribecourt », sur la commune de Ribécourt-Dreslincourt, mise en service en 1976[11] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[12] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,2 °C et la hauteur de précipitations de 738,4 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à 46 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[15] à 10,3 °C pour 1981-2010[16], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[17].
Urbanisme
Typologie
Attichy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [18] - [19] - [20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Compiègne dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21] - [22].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,5 %), forêts (20,4 %), zones urbanisées (7,5 %), zones agricoles hétérogènes (7,1 %), eaux continentales[Note 8] (1,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,8 %), prairies (1,8 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
Logement
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 786, alors qu'il était de 673 en 1999[a 1].
Parmi ces logements, 89,7 % étaient des résidences principales, 4,7 % des résidences secondaires et 5,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 83,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 15,1 % des appartements[a 2].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 72,8 %, en légère hausse par rapport à 1999 (70;8 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) est en hausse : 10,6 % contre 8,6 % en 1999, leur nombre ayant augmenté de 55 à 75 [a 3].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Aptiacus (vers 858) ; Atteci (1026) ; Girardus de atichio (vers 1102) ; Ateci (1126) ; Adtipiacum villa ; domina de Attriaco (1137) ; in monte de Attichiaco (vers 1140) ; Atichium (1143) ; de atticiaco (1150) ; in monte de Atichi (1167) ; in monte de Attichi (1170) ; Atechi (1170) ; Atichi (1170) ; alodium in ateci (1179) ; Attechi (1185) ; Atichi apud Vicum (1201) ; Renerus de attechi (1243) ; Johanne de Atechi (1210) ; Atechy (1197) ; de atechi (1258) ; Attipiacum villam apud fluvium axonam (XIIIe) ; de athechi (1258) ; in curia domini de Atechi (1332) ; ville datechi (1332) ; in villa de Attechiaco (1268) ; Athechi (1375) ; Atichy (XVe) ; Attechies (XVe) ; Attechy (XVe) ; Attechy sur Aixne (1554) ; Attichy sur Esne (1581) ; Attichy (1667)[25].
Le nom du bourg peut provenir du gaulois attegia désignant une cabane ou une maison gauloise sommaire par opposition à la casa latine[26]. Le nom du village pourrait donc s'appliquer à un groupe de cabanes de bûcherons.
Cependant, certains estiment que l'évolution phonétique n'aurait pas conservé aussi complètement le nom (voir par exemple Athée (Côte-d'Or), Athis-Mons, etc.) et qu'il faudrait plutôt voir un nom d'homme latin, Atticus, ou gaulois, Atepius, renforcé en Attepius car un -t- intervocalique ne se serait pas conservé tel quel avec le suffixe -acum, ce qu'indiquerait la forme peut-être mal latinisée de 858, Aptiacus[26].
Histoire
Antiquité
Vers 250 av. J.-C., le site d'une terrasse dominant l'Aisne (exploité de nos jours comme carrière de granulats) fut utilisé comme nécropole, dans laquelle des archéologues ont découvert en 2009 deux tombes à char parmi onze sépultures[27].
Au cours de la période gallo-romaine, un noble gaulois de la tribu des Suessions, du nom d'Atticus ou Attipius, fonde sur le site une riche villa. Le bourg qui se développe par la suite autour de la villa portera le nom d'Atticiacum[28].
Moyen Âge
Du XIIe siècle au XVe siècle, le domaine d'Attichy est possession de la maison de Montmorency, avant de passer sous la domination successive de différents seigneurs.
Révolution et Empire
Le château d'Attichy appartient à la maison de La Trémoille jusqu’à la révolution de 1789.
Entouré de vastes fossés, d'un parc comprenant fontaines et jets d'eau, le château était considérable. Le domaine fut démembré en 1789, et le château, après avoir plusieurs fois changé de propriétaires, fut démoli au cours de l'année 1796[29].
XXe siècle
La commune est titulaire de la croix de guerre 1914-1918, décernée le 21 février 1921[30].
En 1945, le territoire de la commune est utilisé par l'armée américaine pour établir un camp de prisonniers réservé aux soldats mineurs allemands. Le camp est surnommé Baby Cages et compte environ 10 000 prisonniers. Les enfants-soldats, venant de toutes les régions de France, sont ainsi séparés des adultes et soumis à un programme de rééducation. Ces faits sont très peu connus et ont fait l'objet d'un documentaire de Mary Börch réalisé en 2021 et diffusé sur la chaîne Toute l'Histoire[31] - [32].
Politique et administration
Instances judiciaires et administratives
Attichy relève du tribunal d'instance de Compiègne, du tribunal de grande instance de Compiègne, de la cour d'appel d'Amiens, du tribunal pour enfants de Compiègne, du conseil de prud'hommes de Compiègne, du tribunal de commerce de Compiègne, du tribunal administratif d'Amiens et de la cour administrative d'appel de Douai[33].
La commune accueille une brigade de la gendarmerie nationale ainsi qu'une caserne de pompiers.
Administration municipale
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 1 500 et 2 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 19[34].
Liste des maires
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[38].
En 2020, la commune comptait 1 864 habitants[Note 9], en augmentation de 0,27 % par rapport à 2014 (Oise : +1,35 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,4 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 908 hommes pour 986 femmes, soit un taux de 52,06 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
Attichy est située dans l'académie d'Amiens.
Elle administre une école maternelle et une école élémentaire communales regroupant 226 élèves en 2012-2013[43].
Bien que chef-lieu de canton, le collège d'enseignement secondaire Louis-Bouland, regroupant 567 élèves en 2012-2013, n'est pas situé sur le territoire communal, mais à Couloisy, commune voisine[44].
Santé
La commune propose les services d'un orthophoniste, d'un ostéopathe et accueille également une pharmacie et deux maisons de retraite[45].
Pour les soins hospitaliers, les centres les plus proches sont le centre hospitalier de Compiègne-Noyon et le centre hospitalier de Soissons.
Culture
Les infrastructures de la commune incluent une bibliothèque municipale et une salle polyvalente.
Sports
L'équipe locale de football est l'USA (Union sportive d'Attichy) Football.
La commune accueille également un club de tennis, un club nautique, une compagnie d'arc et un club de basket.
Elle dispose en outre d'une piscine en extérieur, ainsi que d'une autre, couverte, sur le territoire de la commune de Couloisy.
Manifestations culturelles et festivités
La Foire aux Marrons[46] d'Attichy attire chaque dernier week-end d'octobre des milliers de badauds provenant de toutes les communes alentour. En plus d'une fête foraine, cette foire offre la possibilité de déguster les châtaignes locales, ayant donné son nom à l’événement.
Cultes
Attichy se trouvant non loin du chemin de Compostelle, il est de coutume qu'un pèlerinage se déroule à l'église Saint-Médard.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 32 681 €, ce qui plaçait Attichy au 9 660e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[47].
Emploi
En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 1 162 personnes, parmi lesquelles on comptait 72,7 % d'actifs dont 67,5 % ayant un emploi et 5,2 % de chômeurs[a 4].
On comptait 685 emplois dans la zone d'emploi, contre 633 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 790, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 10] est de 86,7 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre un peu moins d'un emploi par habitant actif[a 5].
Entreprises et commerces
Au 31 décembre 2010, Attichy comptait 103 établissements : 10 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 8 dans l'industrie, 14 dans la construction, 50 dans le commerce-transports-services divers et 21 étaient relatifs au secteur administratif[a 6].
En 2011, sept entreprises ont été créées à Attichy[a 7], dont cinq par des autoentrepreneurs[a 8].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune contient un monument répertorié à l'inventaire des monuments historiques et trois monuments et lieux répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[48] :
- Église Saint-Médard (XIIe et fin XVIe siècle) : deux dalles funéraires et un tableau, hormis l'édifice lui-même .
- La villa des Avenues est une propriété du XVIIIe siècle, comportant une demeure bourgeoise typique du XIXe siècle, une serre, une écurie, une orangerie ainsi que d'autres dépendances. Le jardin est planté de quatre platanes âgés de 250 à 300 ans. Cette villa est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis le [49].
Trois autres lieux et monuments de la commune sont répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[48] :
Personnalités liées à la commune
- Louis Doni d'Attichy (1598-1664), évêque, seigneur d'Attichy.
- Charles des Acres de l'Aigle (1875-1935), conseiller général du canton d'Attichy.
- Jean Isaac Tondu du Metz (1789-1871), représentant du Peuple à l'Assemblée nationale de 1848, notaire honoraire et ancien maire d'Attichy.
- Charles Loonen, industriel
- Jacques Fourcy
- André Dumontois
- Famille Pillet-Will : le comte Maurice Pillet-Will (1870-1952), maire de Saint-Crépin-aux-Bois, est à l'origine de la maison de retraite du même nom. L'exposé des services extraordinaires de son mémoire de proposition pour sa nomination dans l'ordre de la Légion d'honneur précise, notamment, qu'il a consacré des sommes importantes à des œuvres d'assistance pendant la Première Guerre mondiale, venant ainsi en aide aux familles de soldats, lors de la réoccupation de Noyon en 1917, et en s'occupant d'une cinquantaine d'enfants abandonnés en les hébergeant dans sa propriété.
Héraldique
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Les armes d'Attichy se blasonnent ainsi : De gueules aux trois haches d’armes d’argent, celle de senestre et celle de pointe contournées, au chef cousu écartelé d’azur à une abeille d’argent posée en fasce et de gueules plain. |
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Voir aussi
Bibliographie
- J. Béreux et A. Robert, « L'église d'Attichy (Oise) », Bulletin monumental, Paris, A. Picard, vol. 83, , p. 41-68 (ISSN 0007-473X, lire en ligne)
Articles connexes
Liens externes
- « Attichy », sur auxpaysdemesancetres.com (consulté le )
- Association Historique Mémoire d'Attichy et de son Canton
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
Insee
- Dossier relatif à la commune, [lire en ligne]
- LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
- LOG T2 - Catégories et types de logements.
- LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
- EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
- EMP T5 - Emploi et activité.
- CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
- DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
- DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.
Autres références
- « lion1906.com/Php/Resultats/Res… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- Cartes des communes des cantons d'Attichy et Vic-sur-Aisne : http://www.insee.fr/fr/methodes/nomenclatures/cog/carte_comcan.asp?codecan=6001 + http://www.insee.fr/fr/methodes/nomenclatures/cog/carte_comcan.asp?codecan=0235
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- Offre cogérée par les services de transport axonais (lignes CAP363 et STEPA) et isariens (lignes OiseMobilité 25 et 26) - tarif normal : 2 € - horaires 2013/2014 : http://www.cita.asso.fr/ficheshoraires/Ligne_363_cap_verso.pdf + http://www.cita.asso.fr/ficheshoraires/Ligne_compiegne_soissons_stepa_verso.pdf + http://www.oise-mobilite.fr/ftp/FR_documents/Ligne%2025%202013-2014.pdf + http://www.oise-mobilite.fr/ftp/FR_documents/Ligne%2026%202013-2014.pdf
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
- « Station Météo-France Ribecourt - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Attichy et Ribécourt-Dreslincourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Ribecourt - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Attichy et Fontaine-lès-Clercs », sur fr.distance.to (consulté le ).
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- « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l’Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 17.
- Albert Dauzat, Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des Noms de Lieux en France, réédition Librairie Guénégaud, 1984
- Site de l'Institut national de recherches archéologiques préventives.
- Bulletin monumental, Société française d'archéologie, Arcisse de Caumont (1834)
- « L'église d'Attichy », sur Paroisse Vallée de l'Aisne (consulté le ).
- Association nationale « Croix de guerre et valeur militaire »
- Fiche du film sur le site film-documentaire.fr.
- Diffusion sur Toute l'Histoire en avril 2021 sur le site memoireattichy.net.
- « Liste des juridictions compétentes pour une commune », sur le site du ministère de la Justice et ds libertés (consulté le ).
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- A.C., « Bernard Favrole entamme un quatrième mandat compliqué », Oise Hebdo, no 1369, , p. 18 (ISSN 1774-6418).
- « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Attichy (60025) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
- « Oise (60), Attichy, écoles », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
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- « Usine de produits chimiques (usine de noir animal) dite Société des Colles et Gélatines Françaises, puis Rousselot, actuellement entrepôt commercial », notice no IA60001006, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Moulin à farine dit Moulin Flobert ; puis sucrerie (sucrerie de betteraves) Bride, puis Larangot Frères et Cie, puis S.A. Sucrière de Berneuil-sur-Aisne », notice no IA60001027, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Jardin d'agrément de la ferme de Morenval », notice no IA60001361, base Mérimée, ministère français de la Culture.