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Blesmes

Blesmes est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

Blesmes
Blesmes
Blesmes - vue d'ensemble du village.
Blason de Blesmes
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Château-Thierry
Intercommunalité Communauté d'agglomération de la Région de Château-Thierry
Maire
Mandat
Martine Simon
2020-2026
Code postal 02400
Code commune 02094
Démographie
Gentilé Blesmois
Population
municipale
469 hab. (2020 en augmentation de 12,2 % par rapport à 2014)
Densité 48 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 02′ 17″ nord, 3° 27′ 06″ est
Altitude 123 m
Min. 61 m
Max. 231 m
Superficie 9,7 km2
Unité urbaine Château-Thierry
(banlieue)
Aire d'attraction Château-Thierry
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Château-Thierry
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Blesmes
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Blesmes
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Blesmes
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Blesmes

    Ses habitants sont appelés les Blesmois.

    Géographie

    Localisation

    Le village est situé dans la zone d'appellation Champagne de l'Aisne, à 3,5 km à l'est de la ville de Château-Thierry. La commune de Blesmes s'étend sur 970 hectares et à une altitude qui va de 67 à 229 mètres, soit un dénivelé de 162 mètres. Les principaux cours d'eau qui traversent la commune sont la rivière de la Marne, le Ruisseau de Chierry, le ru Moret, le ru Tonnant. Le village est délimité géographiquement par les communes de Chierry, de Fossoy, de Courboin, de Pétret Nesles la Montagne.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap.
    Carte topographique.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 763 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1987 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records Blesmes (02) - alt : 222 m 49° 00′ 30″ N, 3° 27′ 42″ E
    Statistiques établies sur la période 1987-2010 - Records établis sur la période du 01-01-1987 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,5 0,9 2,8 4,5 8,1 10,5 12,5 12,7 10,1 7,5 3,4 1,1 6,2
    Température moyenne (°C) 2,8 3,8 6,7 9,3 13,2 15,8 18,3 18,4 14,9 11,2 6,2 3,2 10,4
    Température maximale moyenne (°C) 5,1 6,7 10,5 14,1 18,3 21,1 24 24,2 19,7 14,8 8,9 5,4 14,4
    Record de froid (°C)
    date du record
    −15,3
    12.01.1987
    −14,3
    07.02.1991
    −11,5
    13.03.13
    −6,4
    08.04.03
    −0,7
    06.05.19
    0,3
    04.06.1991
    4,4
    26.07.1987
    4
    29.08.1993
    1,6
    27.09.1990
    −4,2
    24.10.03
    −10,2
    30.11.10
    −11,4
    29.12.1996
    −15,3
    1987
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    15
    05.01.1999
    19,1
    27.02.19
    22,6
    31.03.21
    27,5
    20.04.18
    30,8
    28.05.17
    34,7
    21.06.17
    40,3
    25.07.19
    38,5
    12.08.03
    33
    15.09.20
    26,8
    01.10.11
    20,4
    07.11.15
    15,8
    16.12.1989
    40,3
    2019
    Précipitations (mm) 63,2 56,7 56,8 51,7 60,2 57,5 61,7 63,5 58 65,7 60,7 73,3 729
    Source : « Fiche 02094001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Blesmes est une commune urbaine[Note 4] - [7]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8] - [9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Château-Thierry, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[10] et 22 221 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[11] - [12].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Château-Thierry, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 52 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13] - [14].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,8 %), forêts (15,6 %), prairies (9,8 %), zones urbanisées (5,4 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %)[15].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[16].

    Toponymie

    Ernest Nègre (Toponymie générale de la France) y voit le nom de la déesse gauloise Belisama.

    Histoire

    Protohistoire et période romaine

    « La Roche aux Fées Â» ou « Pierre aux Fées Â», à Blesmes, fait partie des pétroglyphes mésolithiques des massifs gréseux du Bassin parisien. Elle est située sur la pente gréseuse de la rive gauche de la Marne. Cet abri fut découvert au XIXe siècle lors de l'aménagement de l'aqueduc de la Dhuis. Cette grande cavité servait de grotte sépulcrale aux Néolithiques. Au-dessus et autour de la grotte, d'autres cavités géodiques présentent quelques gravures d’époques différentes.

    La voie romaine Reims - Château-Thierry - Meaux, traversait la commune. Une occupation romaine, en relation avec une installation portuaire fluviale, fut également observée lors de prospections au sol à Blesmes, sur la rive droite de la Marne. Enfin, un rapport a été établi en 1903 sur une petite collection de vieilles monnaies et médailles par M. Morégnaux dans l'A.S.H.A.C.T.[17].

    Des fouilles archéologiques ont été également effectuées à Blesmes, dans le cadre de l’extension vers le nord de la zone artisanale qui se situe au nord du village, entre la RD 1003 et la voie de chemin de fer Paris-Strasbourg, dans l’ancien parc du Château, aujourd’hui détruit. Cette opération a été menée, en décembre 2006 et janvier 2007, par l’unité d’Archéologie du service du patrimoine de la ville de Château-Thierry, en convention avec l’Inrap, sur une superficie de 2 ha. Cela a permis de mettre au jour de nombreux fragments de céramiques à usage culinaire (gobelet caréné à pâte noire lissée, avec décor en deux bandes de molette simple à petit carré et, une fibule skeuomorphe de type peltoïde, dont la datation est communément admise et comprise entre 25 apr. J.-C et 100 apr. J.-C. Ces données apportent ainsi des éléments supplémentaires à la connaissance de l’occupation antique de Blesmes.

    Du XVIIe siècle à la Révolution française

    Au XVIIe siècle, à Blesmes, à la limite de Chierry, il existait une maladrerie (lieu où les lépreux étaient soignés). Cette maladrerie était attenante au ru de Chierry, le long de la route d'Allemagne (route D 1003). Elle était située à km à l'ouest du village au niveau du Moulin des Prés de Blesmes. C'est actuellement une pépinière et un jardin botanique. Le village de Blesmes appartenait autrefois à l'abbaye de Chézy-sur-Marne, de même que le moulin des Prés de Blesmes. Entre 1695 et 1698, le roi Louis XIV ordonna le rattachement d'une vingtaine de maladreries aux alentours à l'Hôtel-Dieu de Château-Thierry, dont celle de Blesmes.

    Sur la commune de Blesmes, de nombreuses fermes sont situées sur la route de Courboin, datant du XIVe siècle :

    • La ferme du Rocq et le château du Rocq : peu de temps avant la Révolution, Charles David du Temple de Rougemont avait acquis cette ferme et le château à la famille Lesguisé. Ensuite, ils ont appartenu à différents propriétaires et, en 1921 à Charles Blanche, architecte à Paris. Le château est toujours dans la famille Blanche et, la ferme ainsi que les terres appartiennent à Jean Baptiste Delerue.
    • La ferme du Houy : Louis Marquet de Mont-Saint-Peyre, receveur général des finances, acheta cette ferme en 1751 à Suzanne d'Argouges, veuve de Louis de La Rochefoucauld, marquis de Montendre. Il imposa au laboureur le marnage des terres. Après, pendant plus d’un siècle, la ferme fut cultivée par plusieurs générations de Hourdry. Aujourd’hui, et ce, depuis 1935, elle est le domaine des descendants d’Émile Saint.
    • La ferme des Aulnes Bouillants a appartenu à l'oncle de Jean de La Fontaine. Jean de La Fontaine en parle dans une lettre qu'il a adressé le 16 mars 1658 à son oncle monsieur Jannart.
    • La ferme du « Mont de Blesmes Â» : au « Mont de Blesmes Â», une ferme est située à km au sud du village, à 700 mètres de la ferme de la Tuèterie. Souliac Boileau écrit en 1865 : « C'est actuellement une ferme de 110 hectares assise sur un plateau élevé, dans un enfoncement assez sensible, à la naissance d'un ravin qui longe le Bois Pierre. Près de la ferme, au couchant, à 100 mètres se trouve une source abondante et limpide rejetant ses eaux dans le ravin ». Une partie des bâtiments d'exploitation utilise encore des restes de la maladrerie. La chapelle de la maladrerie existe toujours, c'est une espèce de petite chambre au premier étage, faisant corps, au nord, avec la maison d'habitation. Dans l'intérieur on y remarque une inscription, à la gauche en rentrant, écrite sur le mur, ainsi conçue : « Cette chapelle a été bâtie en l'honneur de la passion de Notre Seigneur et bénite par Mgr Argenlieu grand vicaire de Soissons, assisté de Monsieur de Champrépar curé d'Étampes et M. d'Augvy chapelain de l'Hôtel-Dieu en l'année mil six cent nonante (1690), en présence de Madame de l'Hôtel d'Dieu et trois religieuses de sa communauté ».

    Sur la route d’Allemagne (D 1003) s'élevait une demeure seigneuriale. Antoine Nicolas Duchesne en 1775, lorsqu'il se rendit à Reims pour assister au sacre du roi Louis XVI en parla en ces termes « un petit fief qui est isolé et entouré d’eau vive sur le bord du grand chemin Â». Cette demeure seigneuriale fut la propriété au XVIIIe siècle de Louis-Nicolas Lesguisé de Dormans, seigneur d’Aigremont. Elle fut vendue en 1804 à Charles David du Temple de Rougemont. Elle fut ensuite détenue par divers propriétaires. Devenue, au fil des ans, une ruine, elle fut entièrement démolie en 2001 et, ainsi, disparaissaient plusieurs siècles d’histoire. C’est aujourd’hui une jardinerie « Jardiland Â».

    L'an II (entre 1793 et 1794) fut terrible à plus d'un titre ; la grêle avait compromis les plus belles récoltes, entraînant une pénurie des denrées alimentaires de première nécessité. A la ferme du Mont de Blesmes, donnée par Jeanne d'Évreux en 1337 à l'Hôtel Dieu, les blés produits en faible quantité, furent réquisitionnés et destinés à la halle d’Egalité-sur-Marne (Château-Thierry) ainsi qu’aux magasins à grains de la capitale pour nourrir le peuple de Paris qui avait faim.

    Blesmes - le Cahier - Jean-Baptiste Levasseur.

    XXe siècle

    Un aérodrome est établi dès le 19 septembre 1914. Il était occupé alors par la 5e armée, il était établi sur les communes de Blesmes et Courboin, délimité au 49°00'45"N, 3°28'49"E. Il avait d’autres appellations : Ferme des Grèves ou Plateau de Nesles, il était situé à environ km au sud-est de la ville de Château-Thierry. En 1918, le 88th Aero Squadron, escadron américain du service aérien, a utilisé cet aérodrome du 4 août 1918 au 6 septembre 1918 et du 9 septembre 1918 au 12 septembre 1918. Il était alors affecté au IIIe Corps de la 1re Armée américaine. Les services techniques de la 6e Armée française avaient préparé la réception du groupe. Hangar hébergement, pour la plupart du type de tente individuelle. Les huttes et les billettes offraient un vaste abri aux divers quartiers généraux et au personnel mis en service et enrôlé. L’aérodrome n’avait aucune défense contre les raids aériens autres que l’artillerie antiaérienne régionale. Les abris contre les bombes existaient sous la forme de tranchées abandonnées et de pirogues construites par les troupes qui avaient récemment combattu sur le sol. Le 88th Aero Squadron a réalisé, durant tout ce temps, des photographies aériennes verticales. Ces photographies, remarquables par leur netteté de détail, ont été prises par le responsable de la photographie du groupe, à l'aide d'une caméra de 50 centimètres montée sur un support de son invention fixé à la tourelle de mitrailleuse de l'observateur. L’aérodrome fut ensuite utilisé par les unités aériennes françaises jusqu'en novembre 1918. Après l’Armistice, l’aérodrome est retourné à l’agriculture, sans indication de son utilisation pendant la guerre.

    Décorations françaises

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Blesmes est membre de la communauté d'agglomération de la Région de Château-Thierry, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Étampes-sur-Marne. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[18].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Château-Thierry, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[19]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Château-Thierry pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[19], et de la cinquième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[20].

    Administration municipale

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1871 1881 Jules Joseph Bertrand[21] Vigneron propriétaire
    1954 1965 Abel Blétry Technicien SNCF, mécanicien ajusteur
    1971 1979 Gaston Gilbert PCF Cadre SNCF, chef de district
    Les données manquantes sont à compléter.
    1984 1989 Jean-Claude Bracquemart Électricien
    mars 1989 mai 2020 André Simon PCF Retraité, dessinateur projeteur dans l'industrie automobile
    président du syndicat d'assainissement de
    la Région de Château-Thierry de 2001 à 2019
    [22] - [23]
    mai 2020 En cours
    (au 11 juillet 2020)
    Martine Simon PCF Retraitée, contrôleuse principale des finances publiques (ministère du budget des comptes publics)

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].

    En 2020, la commune comptait 469 habitants[Note 6], en augmentation de 12,2 % par rapport à 2014 (Aisne : −1,93 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    297294326263259324307324324
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    286304317316324324302294316
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    293256265272259265248270267
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    246232274352339381379379408
    2018 2020 - - - - - - -
    457469-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Place de la Mairie. La mairie de la commune de Blesmes, sous l’influence de son maire Jules Joseph Bertrand, fut édifiée en 1879. « L’ensemble du conseil municipal se prononça alors sur la construction d’une maison d’école mixte et d’une mairie ».
    • L'église du village, l'église Saint-Cyr de Blesmes est placée sous le patronage de saint Cyr et de Sainte-Julitte, elle se composait dans son état primitif d’une simple nef terminée par un chÅ“ur à chevet plat. Il ne subsiste de cette église que le chÅ“ur et le portail. On attribue ces parties à la seconde moitié du règne de Louis VI (vers 1130). La nef fut reconstruite entre la fin du XVe et le début du XVIe siècle, après avoir été détruite par un incendie, on y ajouta un collatéral côté sud. Souliac Boileau mentionne en 1860 une légende sur la source Saint-Cyr située à environ 15 mètres du portail de l'église, lui attribuant la guérison de la fièvre et de la jaunisse. En 1858, le conseil municipal décida la construction du clocher actuel.
    • Les lavoirs.
    • L'abreuvoir aux bestiaux.
    • La place des Marronniers au début du XXe siècle.
    • Le siphon de la Dhuis dans le Bois Pierre. L'aqueduc de la Dhuis est un aqueduc souterrain d'ÃŽle-de-France et d'Aisne en France, construit entre 1863 et 1865 pour alimenter Paris en eau potable Ã  partir de la Dhuis, il parcourt 130 km presque à l'horizontale, de la commune de Pagny la Dhuis, pour aboutir au réservoir de Ménilmontant, il alimente la ville de Paris et le complexe de Disneyland Paris. L'aqueduc franchit 21 vallées d'une profondeur comprise entre 20 et 73 m au moyen d'autant de siphons. Le siphon du Bois Pierre est situé entre les communes de Blesmes et de Chierry, il est l’un d'entre eux.
    • Blesmes - place de la Mairie.
      Blesmes - place de la Mairie.
    • Blesmes - l'entrée de l'église Saint-Cyr.
      Blesmes - l'entrée de l'église Saint-Cyr.
    • Blesmes - église du village vue du parcours de la Dhuis.
      Blesmes - église du village vue du parcours de la Dhuis.
    • Blesmes - lavoir proche de la mairie.
      Blesmes - lavoir proche de la mairie.
    • Blesmes - lavoir de la côte.
      Blesmes - lavoir de la côte.
    • Blesmes - lavoir et rue principale au début du XXe siècle.
      Blesmes - lavoir et rue principale au début du XXe siècle.
    • Blesmes - l'abreuvoir aux bestiaux.
      Blesmes - l'abreuvoir aux bestiaux.
    • Blesmes - la place des Marronniers au début du XXe siècle.
      Blesmes - la place des Marronniers au début du XXe siècle.
    • Blesmes - siphon de la Dhuis - Bois Pierre.
      Blesmes - siphon de la Dhuis - Bois Pierre.

    Personnalités liées à la commune

    • Henri Germain (1855-1918), auteur de nouvelles publiées dans des journaux de Paris et de province, de vaudevilles et de pièces de théâtre. Il a habité à la villa Les Bruyères, rue des Roinsettes à Blesmes.
    • Frédéric Gabriel (1970- ), ancien coureur cycliste, professionnel de 1995 à 2007, est né à Blesmes.

    Héraldique

    Blason de Blesmes Blason
    Coupé de un, parti de trois : au 1er d'or au chef émanché d'azur, au 2e d'azur à l'étoile d'or au canton dextre du chef, au 3e de sinople à la gerbe de blé d'or, au 4e d'azur à la bande cousue* de gueules, au 5e de sinople plain, au 6e coupé émanché d'azur et de gueules, au 7e de sinople à trois abeilles de sable*, ailées d'or ordonnées en chevron couché contourné, au 8e d'or à sept filets en fasce de sable et à la bande ondée d'azur brochante ; à l'écusson coupé au I d'argent au soleil non figuré à seize rais droits d'or*, au II d'or plain et à la face d'argent brochant sur le coupé, ledit écusson brochant en cœur sur les quatre quartiers de dextre[28].
    Ornements extérieurs
    Croix de guerre 1914-1918
    Détails
    * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives.
    Élaboré à partir d'une épitaphe retrouvée dans l'église Saint-Cyr qui représente une gerbe de blés et des abeilles.

    Adopté par la municipalité.

    Voir aussi

    Article connexe

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

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