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Îles Salomon

Les Îles Salomon[5] (en anglais : Solomon Islands[5]), parfois simplement appelĂ©es les Salomon[5], sont un État de MĂ©lanĂ©sie situĂ© Ă  l'est-sud-est de la Papouasie-Nouvelle-GuinĂ©e. C'est une monarchie constitutionnelle et parlementaire membre du Commonwealth.

Îles Salomon

(en) Solomon Islands

Devise en anglais : To Lead is to Serve (« Diriger c'est servir »)
Hymne en anglais : God Save Our Solomon Islands (« Dieu bĂ©nisse nos Îles Salomon »)
FĂȘte nationale
· ÉvĂ©nement commĂ©morĂ©
Indépendance vis-à-vis du Royaume-Uni ()
Description de l'image Solomon Islands on the globe (Oceania centered).svg.
GĂ©ographie
Plus grande ville Honiara
Superficie totale 28 450 km2
(classé 139e)
Superficie en eau 3,2 %
Fuseau horaire UTC + 11
Histoire
Entité précédente
Indépendance Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Date
DĂ©mographie
Gentilé Salomonien ou Salomonais
Population totale (2020[1]) 685 097 hab.
(classé 167e)
DensitĂ© 24 hab./km2
Économie
PIB nominal (2014) en augmentation 1,155 milliards de $
+ 8,96% (172e)
PIB (PPA) (2014) en augmentation 1,090 milliards de $
+ 3,02% (178e)
PIB nominal par hab. (2014) en augmentation 2 009,314 $
+ 6,56% (137e)
PIB (PPA) par hab. (2014) en augmentation 1 895,093 $
+ 0,66% (166e)
Dette publique brute (2014) Nominale :
1,144 milliards de SI$
- 5,69%
Relative :
13,395 % du PIB
- 14,53%
Monnaie Dollar des Îles Salomon (SBD​)
DĂ©veloppement
IDH (2021) en diminution 0,564[2] (moyen ; 155e)
IDHI (2010) en augmentation 0,430[2]
Coefficient de Gini (2013) en stagnation 37,1 %[3]
Indice de performance environnementale (2022) en augmentation 35,0[4] (130e)

Les Ăźles qui composent ce pays se trouvent essentiellement en mer des Salomon et en mer de Corail. Il est constituĂ© d’une douzaine d’üles principales et de prĂšs d'un millier d'Ăźles plus petites situĂ©es Ă  cheval sur deux archipels : l'archipel des Ăźles Salomon pour la majoritĂ© du pays et les Ăźles Santa Cruz pour la province de Temotu[6].

Cet État de MĂ©lanĂ©sie conserve encore son nom colonial, contrairement au Vanuatu, voisin, qui s'appelait avant 1980 les Nouvelles-HĂ©brides. Il est doit faire face Ă  d'importantes difficultĂ©s Ă©conomiques et politiques depuis son indĂ©pendance.

Histoire

Archipel de l’OcĂ©anie proche (c’est-Ă -dire des Ăźles qui, pour la plupart, sont intervisibles, ce qui facilite la navigation entre elles), il est peuplĂ© dĂšs la premiĂšre phase d’expansion de la culture ocĂ©anienne Lapita, par des populations qualifiĂ©es sans doute Ă  tort de mĂ©lanĂ©siennes par Jules Dumont d'Urville en 1831 parce qu’elles sont d'Ă©troites parentes de toutes les populations austronĂ©siennes voisines, et dont rien, du point de vue linguistique et culturel, ne les distingue. Plus proches du foyer initial (situĂ© dans les Ăźles de l'AmirautĂ©), elles sont sans doute parmi les plus fragmentĂ©es, surtout du point de vue linguistique. En revanche, aucune parentĂ© Ă©troite n’existe avec les Papous.

Le Royaume-Uni établit un protectorat sur les ßles Salomon dans les années 1890, dans le cadre de la Commission du Pacifique occidental, et face à l'expansion coloniale allemande dans cette région notamment en Nouvelle-Guinée et aux Samoa.

De trùs durs combats ont lieu dans ces üles entre les États-Unis et le Japon durant la Seconde Guerre mondiale (Campagne des üles Salomon).

L’autonomie est accordĂ©e le et l’indĂ©pendance est proclamĂ©e le . Peter Kenilorea devient le premier dirigeant du pays.

En 1986, l’archipel fait appel Ă  l’aide internationale aprĂšs avoir Ă©tĂ© dĂ©vastĂ© par un cyclone tropical.

XXIe siĂšcle

En , le gouverneur général des Salomon demande officiellement l'aide internationale.

Un important contingent international de sĂ©curitĂ©, baptisĂ© RAMSI, commandĂ©s par l’Australie et la Nouvelle-ZĂ©lande, composĂ© de soldats et de policiers, et avec des reprĂ©sentants d’une vingtaine d’autres nations du Pacifique dont les Tonga, les Ăźles Fidji et de la Papouasie-Nouvelle-GuinĂ©e, commence Ă  se dĂ©ployer en , sous le nom d'opĂ©ration « Helpem Fren » (terme signifiant « aider un ami » en pidgin local). Cette force rĂ©gionale d’assistance est aujourd’hui contestĂ©e. Michael Maina, le ministre salomonais de la Police, estime dĂ©but 2005 que cette force doit ĂȘtre passĂ©e en revue en raison de « graves carences ». En revanche, Peter Noble, un NĂ©o-ZĂ©landais, adjoint au « coordinateur spĂ©cial » de la RAMSI, quitte ses fonctions en Ă©tant chaleureusement fĂ©licitĂ© par sir Allan Kemakeza. Le coordinateur actuel est un Australien, James Batley, un diplomate de carriĂšre. La mort d’un jeune policier australien, abattu par balles dĂ©but , a provoquĂ© l’envoi d’une compagnie d’une centaine d’hommes.

Le , l’archipel est frappĂ© par un violent sĂ©isme suivi d’un tsunami (SĂ©isme de 2007 aux Îles Salomon). Un nouveau sĂ©isme, de magnitude Mw 8, frappe le pays le (SĂ©isme de 2013 aux Îles Salomon).

Les problĂšmes actuels qui mettent en cause la viabilitĂ© de cet archipel sont, entre autres : le dĂ©ficit budgĂ©taire, la dĂ©forestation et le paludisme. Le mĂ©contentement continu de la population mĂšne Ă  un arrĂȘt presque complet de l'activitĂ© normale ; les fonctionnaires restent impayĂ©s pendant des mois et les rĂ©unions du cabinet doivent ĂȘtre tenues dans le secret pour empĂȘcher des seigneurs de guerre locaux de s’y mĂȘler.

En novembre 2021 éclatent des émeutes motivées par les difficultés économiques, leur aggravation par la pandémie de Covid-19 et par la rivalité entre les ßles de Malaita, qui se considÚrent comme abandonnées et de Guadalcanal, siÚge de la capitale Honiara. Elles visent notamment le quartier chinois de celle-ci, les tensions s'étant aggravées en 2019 lorsque le gouvernement a décidé de reconnaßtre la Chine et non plus Taïwan[7].

En , la Chine annonce avoir signĂ© un accord de sĂ©curitĂ© avec les Ăźles Salomon, ce qui fait craindre Ă  l'Australie et aux États-Unis l'implantation de bases militaires chinoises[8].

Politique

Les Îles Salomon sont une dĂ©mocratie parlementaire fondĂ©e sur le systĂšme de Westminster — c'est-Ă -dire largement inspirĂ©e du modĂšle politique britannique. Les Îles Salomon Ă©tant l'un des quinze royaumes du Commonwealth, le chef d'État est actuellement Charles III. La monarchie salomonaise se trouve en Ă©tat d'union personnelle avec la monarchie britannique, le monarque britannique portant ainsi la Couronne salomonaise. Les fonctions du monarque, en son absence, sont dĂ©lĂ©guĂ©s Ă  un gouverneur gĂ©nĂ©ral, nommĂ© par le roi sur recommandation du Parlement. Les fonctions du monarque et du gouverneur gĂ©nĂ©ral sont cĂ©rĂ©monielles et symboliques.

Le chef du gouvernement est un Premier ministre, élu par le Parlement, et qui gouverne tant qu'il dispose du soutien d'une majorité des députés.

Le Parlement national est un organe monocaméral composé de cinquante députés élus dans autant de circonscriptions au suffrage universel, tous les quatre ans ou à la suite d'une dissolution, et d'un président (speaker) choisi en dehors du Parlement par les députés.

Subdivisions administratives

Les Salomon sont divisées en neuf provinces Centrale, Choiseul, Guadalcanal, Isabel, Makira-Ulawa, Malaita, Rennell et Bellona, Temotu et Occidentale, chacune dirigée par une assemblée provinciale élue. S'ajoute aux provinces le territoire abritant la capitale, Honiara, gouverné par un conseil municipal indépendamment de toute province.

La province de Temotu, située dans les ßles Santa Cruz, est la seule à ne pas dépendre géographiquement de l'archipel des ßles Salomon[6].

Instabilité politique et corruption

En raison de la multitude de partis politiques, auxquels les députés s'attachent parfois de maniÚre temporaire et qui ne sont pas fondés sur des différences de programme nettes et pérennes, les gouvernements sont composés de coalitions regroupant plusieurs partis ainsi que des députés sans étiquette. Ces coalitions sont souvent instables ; il est fréquent que des membres du gouvernement rejoignent l'opposition, ou vice-versa, provoquant une chute du gouvernement en cours de mandat.

En 2017, un rapport de Transparency International qualifie l'archipel de « trÚs corrompu »[9].

La corruption et l'instabilitĂ© gouvernementale rendent difficile l'action de l'État en rĂ©ponse aux catastrophes naturelles et crises Ă©conomiques.

Économie

L'Ă©conomie de subsistance est le secteur Ă©conomique le plus important. La majeure partie de la population dĂ©pend de l’agriculture, de la pĂȘche et de la sylviculture pour au moins une partie de leur vie[10].

La plupart des produits manufacturĂ©s et des produits pĂ©troliers doivent ĂȘtre importĂ©s. Les Ăźles sont riches en ressources minĂ©rales peu exploitĂ©es telles que le plomb, le zinc, le nickel et l’or.

Crise économique depuis la fin des années 1990

Les problĂšmes Ă©conomiques en Asie du Sud-Est ont menĂ© Ă  une diminution brusque de l’industrie du bois de construction et le rendement Ă©conomique a diminuĂ© d’environ 10 % en 1998.

Le gouvernement a instituĂ© des rĂ©ductions de salaire dans le service public et d’autres secteurs. L’économie a partiellement repris en 1999 grĂące Ă  la montĂ©e des prix de l’or sur le marchĂ© mondial et la premiĂšre annĂ©e complĂšte d’exploitation de la mine Gold Ridge. Cependant, dans le milieu de l’annĂ©e, la fermeture de la principale plantation de palmier Ă  huile du pays jette une ombre sur de futures perspectives. La situation politique dĂ©sastreuse n’est pas de nature Ă  faciliter la croissance Ă©conomique.

DĂ©forestation

Plus de 100 000 alertes de dĂ©forestation sauvage ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© lancĂ©es, la Chine Ă©tant au cƓur de cette crise selon Bill Laurance, professeur d’écologie tropicale Ă  l’universitĂ© James-Cook.

GĂ©ographie

Carte des Salomon.
Les Salomon avaient un score moyen de l'Indice d'intĂ©gritĂ© du paysage forestier 2019 de 7.19, le classant 48e sur 172 pays[11].

Les Îles Salomon se situent Ă  cheval sur deux archipels : celui des Ăźles Salomon, partagĂ© avec la Papouasie-Nouvelle-GuinĂ©e, situĂ© au nord-ouest, et celui des Ăźles Santa Cruz, situĂ© au sud-est. Ce dernier archipel est occupĂ© par une grande partie de la province de Temotu. Le reste du pays est situĂ© dans l'archipel des Salomon. L'Ăźle Bougainville de la Papouasie-Nouvelle-GuinĂ©e appartient gĂ©ographiquement Ă  l'archipel des Salomon. Le pays est situĂ© en OcĂ©anie, dans l'ensemble gĂ©ographique appelĂ© MĂ©lanĂ©sie oĂč il occupe plusieurs espaces maritimes. Les plus grandes Ăźles, au nord-ouest, se trouvent en mer des Salomon ; Ă  l'est-sud-est les Ăźles Santa Cruz et Duff baignent la mer de Corail, Ă  l'exception de Tikopia, Anuta et Fatutaka qui, plus Ă©loignĂ©es vers l'est, sont situĂ©es dans l'ocĂ©an Pacifique sud. Par ailleurs, ce dernier borde de tous cĂŽtĂ©s l'atoll de Sikaiana, qui se retrouve isolĂ© Ă  196 km Ă  l'est-nord-est de l'Ăźle de Malaita. Les Ăźles principales sont Choiseul, les Ăźles de la Nouvelle-GĂ©orgie, Santa Isabel, les Ăźles Russell, les Ăźles Florida, Malaita, Guadalcanal, Sikaiana, Maramasike, Sa’a, Uki Ni Masi (en), San CristĂłbal, Santa Ana, Rennell, Bellona et les Ăźles Santa Cruz.

La distance entre les Ăźles les plus occidentales et les plus orientales est d’environ 1 500 kilomĂštres. Au sud-est, les Ăźles Santa Cruz, qui se situent au nord du Vanuatu, sont particuliĂšrement isolĂ©es, Ă  plus de 200 kilomĂštres des autres Ăźles. Des volcans avec des degrĂ©s variables d’activitĂ© sont situĂ©s sur certaines des plus grandes Ăźles, alors que plusieurs des Ăźles les plus petites sont simplement des atolls minuscules recouverts de sable et de cocotiers.

Au nord-ouest de l’archipel, l’üle Bougainville et d'autres petites Ăźles liĂ©es sont incluses gĂ©ographiquement dans les Salomon (d'oĂč leur nom anglais de North Solomons), bien que politiquement elles soient rattachĂ©es Ă  la Papouasie-Nouvelle-GuinĂ©e avec un statut d'autonomie depuis 2004.

DĂ©mographie

Évolution de la dĂ©mographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.

Les Salomon comptent 667 000 habitants en 2018, soit une densitĂ© de 23 hab./km2. La croissance dĂ©mographique est alors de 2,1 %[12]. Les Ăźles les plus peuplĂ©es sont Ă  cette date celles de Malaita (155 000) et de Guadalcanal (237 000). Honaira, la capitale, sur l'Ăźle de Guadalcanal, compte 216 000 habitants. Aucune autre ville ne dĂ©passe 10 000 habitants[12].

Langues

La langue officielle des Salomon est l'anglais. La langue la plus répandue est le pijin des Salomon, proche du bichelamar parlé au Vanuatu.

De nombreuses langues méso-mélanésiennes (une soixantaine, environ 90 % de la population) natives y sont parlées, ainsi que quatre langues papoues, quelques langues polynésiennes ou encore le gilbertin, langue micronésienne.

Religions

Selon le Pew Research Center, en 2010, 97,4 % des habitants des Îles Salomon sont chrĂ©tiens, principalement protestants (76,6 %) et dans une bien moindre mesure catholiques (19 %). De plus, 1,3 % de la population pratique une religion populaire[13].

Selon les chiffres du recensement de 2015 prĂ©sentĂ©s par le ministĂšre français des Affaires Ă©trangĂšres, la proportion des chrĂ©tiens au sein de la population est de 92 % dont 45 % d'anglicans, 18 % de catholiques, 12 % de mĂ©thodistes, 9 % baptistes. En outre, l'archipel compte une importante communautĂ© Baha’i et quelques centaines de musulmans[14].

Santé

Présence active d'un paludisme à plasmodium falciparum.

Culture

Journaux

Il existe un quotidien, le Solomon Star, un site Internet quotidien d'informations en ligne, Solomon Times Online (www.solomontimes.com), deux hebdomadaires, Solomon's Voice et Solomon Times, et deux mensuels, Agrikalsa Nius et Citizen's Press.

Radio

La radio est le type de mĂ©dia le plus influent aux Îles Salomon en raison des diffĂ©rences linguistiques, de l'analphabĂ©tisme et de la difficultĂ© de recevoir les signaux de tĂ©lĂ©vision dans certaines rĂ©gions du pays[15].

La Solomon Islands Broadcasting Corporation (SIBC) exploite des services de radio publique, notamment les stations nationales Radio Happy Isles 1037 sur les ondes moyennes et sur la FM : Wantok FM 96.3 et les stations provinciales Radio Happy Lagoon anciennement, Radio Temotu. Il y a deux stations FM commerciales, Z FM sur 99,5 Mhz à Honiara mais recevable sur une grande majorité de l'ßle en dehors de Honiara, et PAOA FM sur 97,7 Mhz à Honiara (diffusant également sur 107,5 Mhz à Auki), et une station de radio FM communautaire, Gold Ridge FM sur 88,7 Mhz.

Télévision

Il n’existe pas de service de tĂ©lĂ©vision qui couvrent l’ensemble des Îles Salomon et elle est seulement disponible dans les six centres principaux de quatre provinces sur neuf.

Les chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision par satellite peuvent ĂȘtre reçues.

À Honiara, il existe un service de tĂ©lĂ©vision numĂ©rique et en ligne analogique HD gratuit appelĂ© Telekom Television Limited, exploitĂ© par la Solomon Telekom Co Ltd et rediffusĂ© sur un certain nombre de services de tĂ©lĂ©vision rĂ©gionales voir internationales comme : ABC Australia et BBC World News. Les rĂ©sidents peuvent Ă©galement s'abonner Ă  SATSOL, un service de tĂ©lĂ©vision numĂ©rique payante, retransmettant la tĂ©lĂ©vision par satellite.

La Solomon Islands Broadcasting Corporation compte lancer une chaßne de télévision nationale « à temps pour les 17e Jeux du Pacifique en novembre 2023 » à Honiara, avec l'aide de l'entreprise néo-zélandaise MMG Communications[16] - [17].

Censure depuis 2022

En 2022, le gouvernement trÚs controversé du Premier ministre Manasseh Sogavare critique la société publique de radiodiffusion australienne, la Australian Broadcasting Corporation (ABC), pour sa couverture des relations entre le gouvernement Sogavare et la république populaire de Chine. La ABC répond que son reportage a simplement rapporté le point de vue d'habitants des ßles[18]. Le gouvernement Sogavare a par ailleurs un temps envisagé d'interdire l'entrée de journalistes étrangers qui ne respecteraient pas les attentes du gouvernement, ainsi que d'interdire Facebook qui est un moyen d'accÚs des Salomonais à des points de vue hostiles au gouvernement[19] - [20] - [21].

En 2022, le gouvernement Sogavare accuse la Solomon Islands Broadcasting Corporation (la société publique nationale de radiodiffusion) de trop donner la parole à des personnalités de l'opposition parlementaire, et abroge en juin, sans consultations, le statut d'entreprise publique de la SIBC. Il place ainsi la SIBC sous le contrÎle direct du gouvernement, tout en promettant de respecter son indépendance éditoriale et de ne pas exercer de censure[21]. Le comité de direction de la SIBC est toutefois désormais nommé par le Premier ministre, et dÚs la fin juillet, le gouvernement censure la SIBC en lui ordonnant de ne pas diffuser de « points de vue critiquant le gouvernement »[21]. La Fédération internationale des journalistes condamne cette prise de contrÎle de la SIBC par le gouvernement[21].

Musique

Flûte de pan traditionnelle du XIXe (MHNT).

TrÚs présente dans la culture traditionnelle, la musique repose sur de grands ensembles de flûtes de pan.

FĂȘtes et jours fĂ©riĂ©s
DateNom françaisNom localRemarques
7 juilletjour de l'indépendance indépendance accordée par le Royaume-Uni le

Artistes salomoniens

Culture populaire

La plateforme d'entraßnement à la maison et jeu vidéo Zwift a recréé des parcours de cyclisme et de course à pied virtuels sur ces ßles, renommées Watopia.

Codes

Les Salomon ont pour codes :

Notes et références

  1. (en) « The World Factbook — Central Intelligence Agency », sur www.cia.gov (consultĂ© le ).
  2. Rapport sur le développement humain 2021/2022 : Temps incertains, vies bouleversées : façonner notre avenir dans un monde en mutation, New York, Programme des Nations unies pour le développement, , 337 p. (ISBN 978-92-1-126452-4, lire en ligne).
  3. (en) « Gini Index coefficient - distribution of family income », sur The World Factbook, Central Intelligence Agency (consulté le ).
  4. (en) Martin J. Wolf, John W. Emerson, Daniel C. Esty, Alex de Sherbinin, Zachary A. Wendling et al., 2022 Environmental Performance Index, New Haven, Connecticut, États-Unis, Yale Center for Environmental Law & Policy, , 192 p. (lire en ligne [PDF]).
  5. (fr) Commission nationale de toponymie, conseil national de l'information géographique, Pays, territoires et villes du monde juillet 2021, , 34 p. (présentation en ligne, lire en ligne), p. 30
  6. Atlas du 21e siĂšcle, Nathan, , p. 143.
  7. « Iles Salomon : troisiĂšme jour d’émeutes, un couvre-feu instaurĂ© dans la capitale », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  8. AFP, « La Chine annonce avoir signé un accord de sécurité controversé avec les Iles Salomon », sur rtbf.be, .
  9. Isabelle Dellerba, « Les Ăźles Salomon divisĂ©es face Ă  l’influence chinoise », sur Le Monde, (consultĂ© le )
  10. Lindsay Brown et al.: Papua New Guinea & Solomon Islands, p. 204. Loney Planet Global Ltd, Londres 2016
  11. (en) H. S. Grantham, A. Duncan, T. D. Evans, K. R. Jones, H. L. Beyer, R. Schuster, J. Walston, J. C. Ray, J. G. Robinson, M. Callow, T. Clements, H. M. Costa, A. DeGemmis, P. R. Elsen, J. Ervin, P. Franco, E. Goldman, S. Goetz, A. Hansen, E. Hofsvang, P. Jantz, S. Jupiter, A. Kang, P. Langhammer, W. F. Laurance, S. Lieberman, M. Linkie, Y. Malhi, S. Maxwell, M. Mendez, R. Mittermeier, N. J. Murray, H. Possingham, J. Radachowsky, S. Saatchi, C. Samper, J. Silverman, A. Shapiro, B. Strassburg, T. Stevens, E. Stokes, R. Taylor, T. Tear, R. Tizard, O. Venter, P. Visconti, S. Wang et J. E. M. Watson, « Anthropogenic modification of forests means only 40% of remaining forests have high ecosystem integrity - Supplementary material », Nature Communications, vol. 11, no 1,‎ (ISSN 2041-1723, DOI 10.1038/s41467-020-19493-3)
  12. « Salomon », PopulationData, lire en ligne, consulté le 26 novembre 2021
  13. (en) « Religions in Solomon Islands », sur www.globalreligiousfutures.org.
  14. « Présentation des Iles Salomon », sur diplomatie.gouv.fr (consulté le ).
  15. (en) "Solomon Islands media guide", BBC News, 1er février 2023
  16. (en) "Australia’s ABC and Solomon Islands Broadcasting Corporation sign historic new agreement", Australian Broadcasting Corporation, 28 mars 2023
  17. (en) "Solomon Islands Broadcasting Corporation awards SIBC TV build contract in time for Pacific Games", Pacific News Service, 9 mars 2023
  18. (en) « ABC response to Solomon Islands OPMC press release », sur About the ABC (consulté le )
  19. (en) Guardian staff, « Solomon Islands to ban foreign journalists who are not ‘respectful’ – report », sur the Guardian, (consultĂ© le )
  20. (en) « Solomon Islands threatens to ban foreign journalists entry into country over 'demeaning' coverage », ABC News,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  21. (en) "The future of public broadcasting is in danger in Solomon Islands", The Strategist, Institut australien de stratégie politique, 29 septembre 2022

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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