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Villemade

Villemade est une commune française située dans le centre du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays Montalbanais, correspondant à la partie méridionale du Quercy.

Villemade
Villemade
Mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Tarn-et-Garonne
Arrondissement Montauban
Intercommunalité Grand Montauban
Maire
Mandat
Francis LabruyĂšre
2020-2026
Code postal 82130
Code commune 82195
DĂ©mographie
Gentilé Villemadais
Population
municipale
796 hab. (2020 en augmentation de 10,71 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 86 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 04â€Č 34″ nord, 1° 17â€Č 17″ est
Altitude 79 m
Min. 73 m
Max. 90 m
Superficie 9,21 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Montauban
(banlieue)
Aire d'attraction Montauban
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Quercy-Aveyron
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Villemade
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Villemade
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Villemade
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Villemade

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par l'Aveyron, le Tarn, le Grand Mortarieu, le ruisseau de Dagran et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « vallĂ©es du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »), un espace protĂ©gĂ© (le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn ») et trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Villemade est une commune rurale qui compte 796 habitants en 2020. Elle est dans l'agglomĂ©ration de Montauban et fait partie de l'aire d'attraction de Montauban. Ses habitants sont appelĂ©s les Villemadais ou Villemadaises.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Commune de l'aire d'attraction de Montauban située dans son unité urbaine au nord-est de Montauban, entre Montauban et Lafrançaise dans la vallée du Tarn.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Albefeuille-Lagarde, Barry-d'Islemade, Lafrançaise, Montastruc, Montauban et Piquecos.

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Villemade.

    La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainĂ©e par l'Aveyron, le Tarn, le Grand Mortarieu, le ruisseau de Dagran, un bras de l'Aveyron, un bras du Tarn et par divers petits cours d'eau, constituant un rĂ©seau hydrographique de 20 km de longueur totale[3] - [Carte 1].

    L'Aveyron, d'une longueur totale de 291 km, prend sa source dans la commune de SĂ©vĂ©rac d'Aveyron et s'Ă©coule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn Ă  Barry-d'Islemade, aprĂšs avoir traversĂ© 60 communes[4].

    Le Tarn, d'une longueur totale de 380 km, prend sa source dans la commune de Pont de Montvert - Sud Mont LozĂšre et s'Ă©coule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne Ă  Saint-Nicolas-de-la-Grave, aprĂšs avoir traversĂ© 98 communes[5].

    Le Grand Mortarieu, d'une longueur totale de 19,3 km, prend sa source dans la commune de Montauban et s'Ă©coule du sud-est vers le nord-ouest. Il se jette dans l'Aveyron sur le territoire communal[6].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,4 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,5 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 9,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,6 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 754 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 9,6 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[11] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[12] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885[13] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[14] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,6 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 711,9 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[15]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et Ă  km[14], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,6 °C pour 1981-2010[16] Ă  14 °C pour 1991-2020[17].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[18] - [19].

    Un espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn », objet d'un arrĂȘtĂ© de protection de biotope, d'une superficie de 1 262,3 ha[20].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallĂ©es du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »[22], d'une superficie de 17 144 ha, s'Ă©tendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles prĂ©sentent une trĂšs grande diversitĂ© d'habitats et d'espĂšces dans ce vaste rĂ©seau de cours d'eau et de gorges. La prĂ©sence de la Loutre d'Europe et de la moule perliĂšre d'eau douce est Ă©galement d'un intĂ©rĂȘt majeur[23].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 6] est recensĂ©e sur la commune[24] : la « riviĂšre Aveyron » (3 500 ha), couvrant 63 communes dont 38 dans l'Aveyron, cinq dans le Tarn et 20 dans le Tarn-et-Garonne[25] et deux ZNIEFF de type 2[Note 7] - [24] :

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Villemade.
    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Villemade est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 8] - [28] - [I 1] - [29]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Montauban, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 9 communes[I 2] et 80 503 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[I 3] - [I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montauban dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[I 5] - [I 6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (93,1 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (97,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (36,7 %), terres arables (36,3 %), cultures permanentes (20,1 %), zones urbanisĂ©es (4,1 %), eaux continentales[Note 10] (2,8 %)[30].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 2].

    Voies de communication et transports

    La ligne 32 du réseau TM péri-urbain relie la commune au pÎle d'échanges de La Fobio à Montauban, et la ligne 801 du réseau liO relie également la commune à La Fobio depuis LamagistÚre.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Villemade est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage[31]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[32].

    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) de Montauban-Moissac, regroupant 15 communes concernĂ©es par un risque de dĂ©bordement du Tarn, un des 18 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[33]. La crue historique de mars 1930 a provoquĂ© des dĂ©gĂąts considĂ©rables. Le sinistre a fait 210 morts et prĂšs de 10 000 sinistrĂ©s. 120 morts ont Ă©tĂ© recensĂ©s pour la seule ville de Moissac aprĂšs la rupture des digues et 2 769 maisons ont Ă©tĂ© dĂ©truites en Tarn-et-Garonne. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă  30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă  300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[34]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1993, 1996, 1999, 2003, 2006 et 2021[35] - [31].

    Villemade est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Le dĂ©partement de Tarn-et-Garonne prĂ©sentant toutefois globalement un niveau d’alĂ©a moyen Ă  faible trĂšs localisĂ©, aucun Plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les risques d’incendie de forĂȘt (PFCIF) n'a Ă©tĂ© Ă©laborĂ©. Le dĂ©broussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 11] - [36].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Villemade.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[37].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (92 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 355 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 355 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 96 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[38] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[39].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1998, 2002, 2003, 2006, 2007, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[31].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[40].

    La commune est en outre situĂ©e en aval du barrage de Pareloup, un ouvrage de classe A[Note 12] dans l'Aveyron sur les riviĂšres Aveyron et Viaur, disposant d'une retenue de 169 millions de mĂštres cubes[42]. À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture de cet ouvrage[43].

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au dernier recensement Ă©tant compris entre 500 et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 15[44].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[45]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1790 1793 Jean-Honoré Paga-Langle
    1793 1808 Guillaume Blanquefort
    1808 1818 Jean Boye
    1818 1828 Jean Baptiste Falby
    1828 1830 Jean-Pierre Presseq
    1830 1831 Etienne Boye
    1831 1846 Jean-Pierre Paga-Langle
    1846 1848 Antoine Combebiac
    1848 1867 Jean Boyer
    1867 1870 Jean Gineste
    1870 1871 Théophile Castel
    1871 1881 Jean Gineste
    1881 1903 Etienne Combebiac
    1903 1904 Bernard Padie
    1904 1925 Paul Dagrand
    1925 1937 Amédée Forest
    1937 1942 Jules Combebiac
    1942 1943 Jean Quebre
    1943 1944 Paul Gineste
    1944 1945 Jules Combebiac
    1945 1947 Jean Quebre
    1947 1971 Clément Quebre
    1971 1977 Roger Castel
    1977 1981 Bernard Taillefer
    1981 En cours
    (au 22 janvier 2022[46])
    Francis LabruyÚre PRG Retraité enseignement supérieur

    DĂ©mographie

    Les habitants de la commune sont appelés les Villemadais.

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[48].

    En 2020, la commune comptait 796 habitants[Note 13], en augmentation de 10,71 % par rapport Ă  2014 (Tarn-et-Garonne : +3,86 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    549539491568574610597588554
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    569575574585575557557581570
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    544504511458469588503456467
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    545523541561634673674675700
    2015 2020 - - - - - - -
    734796-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee Ă  partir de 2006[50].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Clocher de l'Ă©glise.

    Lieux et monuments

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[9].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[10].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[21].
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    11. Le principe d’un dĂ©broussaillement efficace consiste Ă  couper et Ă©liminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sĂšches 50 mĂštres autour des habitations et 2 mĂštres de part et d’autre des voies, Ă©laguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situĂ©s dans la zone Ă  dĂ©broussailler pour Ă©viter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, Ă©liminer les arbustes sous les grands arbres pour Ă©viter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se dĂ©barrasser des vĂ©gĂ©taux coupĂ©s par compostage, par Ă©vacuation en dĂ©charge autorisĂ©e ou par incinĂ©ration en respectant la rĂ©glementation sur le brĂ»lage et entretenir rĂ©guliĂšrement la zone dĂ©broussaillĂ©e, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans Ă  proximitĂ© de l’habitation
    12. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[41].
    13. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Villemade » sur Géoportail (consulté le 1 novembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Unité urbaine 2020 de Montauban » (consulté le ).
    3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
    4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », (consultĂ© le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montauban » (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).

    Autres sources

    1. Carte IGN sous GĂ©oportail
    2. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
    3. « Fiche communale de Villemade », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
    4. Sandre, « l'Aveyron (affluent du Tarn) »
    5. Sandre, « le Tarn »
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