Montastruc (Tarn-et-Garonne)
Montastruc est une commune française située dans le centre du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Quercy Blanc, correspondant à la partie méridionale du Quercy, devant son nom à ses calcaires lacustres du Tertiaire.
Montastruc | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Occitanie | ||||
DĂ©partement | Tarn-et-Garonne | ||||
Arrondissement | Montauban | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Coteaux et Plaines du Pays Lafrançaisain | ||||
Maire Mandat |
Jean-Luc Silot 2020-2026 |
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Code postal | 82130 | ||||
Code commune | 82120 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Montastrucois | ||||
Population municipale |
292 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 63 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 44° 06âČ 07âł nord, 1° 17âČ 41âł est | ||||
Altitude | 80 m Min. 73 m Max. 213 m |
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Superficie | 4,67 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Lafrançaise (banlieue) |
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Aire d'attraction | Montauban (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Quercy-Aveyron | ||||
LĂ©gislatives | PremiĂšre circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Tarn-et-Garonne
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
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ExposĂ©e Ă un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par l'Aveyron, le ruisseau de Saint-Marc et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « vallĂ©es du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »), un espace protĂ©gĂ© (le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn ») et deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Montastruc est une commune rurale qui compte 292 habitants en 2020. Elle est dans l'unité urbaine de Lafrançaise et fait partie de l'aire d'attraction de Montauban. Ses habitants sont appelés les Montastrucois ou Montastrucoises.
GĂ©ographie
Localisation
Commune de l'aire d'attraction de Montauban située dans le Quercy, à une quinzaine de kilomÚtres au nord de Montauban.
Hydrographie
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par l'Aveyron, le ruisseau de Saint-Marc, un bras de l'Aveyron, le ruisseau de Brugifer, le ruisseau de Magnabal, le ruisseau de Nauze et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 6 km de longueur totale[3] - [Carte 1].
L'Aveyron, d'une longueur totale de 291 km, prend sa source dans la commune de Sévérac d'Aveyron et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Barry-d'Islemade, aprÚs avoir traversé 60 communes[4].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[9] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[10] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885[11] et qui se trouve Ă 11 km Ă vol d'oiseau[12] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,6 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 711,9 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[13]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et Ă 11 km[12], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,6 °C pour 1981-2010[14] Ă 14 °C pour 1991-2020[15].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[16] - [17].
Un espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn », objet d'un arrĂȘtĂ© de protection de biotope, d'une superficie de 1 262,3 ha[18].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallĂ©es du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »[20], d'une superficie de 17 144 ha, s'Ă©tendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles prĂ©sentent une trĂšs grande diversitĂ© d'habitats et d'espĂšces dans ce vaste rĂ©seau de cours d'eau et de gorges. La prĂ©sence de la Loutre d'Europe et de la moule perliĂšre d'eau douce est Ă©galement d'un intĂ©rĂȘt majeur[21].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 6] est recensĂ©e sur la commune[22] : la « riviĂšre Aveyron » (3 500 ha), couvrant 63 communes dont 38 dans l'Aveyron, cinq dans le Tarn et 20 dans le Tarn-et-Garonne[23] et une ZNIEFF de type 2[Note 7] - [22] : la « vallĂ©e de l' Aveyron » (14 644 ha), couvrant 68 communes dont 41 dans l'Aveyron, cinq dans le Tarn et 22 dans le Tarn-et-Garonne[24].
- Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Montastruc est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [25] - [I 1] - [26]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lafrançaise, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[I 2] et 3 135 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[I 3] - [I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montauban dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5] - [I 6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (85,1 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (85,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (65,9 %), cultures permanentes (16,7 %), forĂȘts (14,9 %), terres arables (2,5 %)[27].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Montastruc est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage[28]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[29].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Aveyron. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan Ătat-rĂ©gion, visant Ă informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque dâinondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[30]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1993, 1999 et 2021[31] - [28].
Montastruc est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Le dĂ©partement de Tarn-et-Garonne prĂ©sentant toutefois globalement un niveau dâalĂ©a moyen Ă faible trĂšs localisĂ©, aucun Plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les risques dâincendie de forĂȘt (PFCIF) n'a Ă©tĂ© Ă©laborĂ©. Le dĂ©broussaillement aux abords des maisons constitue lâune des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 10] - [32].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[33].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 99,1 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (92 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 135 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 134 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 99 %, Ă comparer aux 96 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[34] - [Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[35].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1998, 2003, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[28].
Risques technologiques
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible dâavoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[36].
La commune est en outre situĂ©e en aval du barrage de Pareloup, un ouvrage de classe A[Note 11] dans l'Aveyron sur les riviĂšres Aveyron et Viaur, disposant d'une retenue de 169 millions de mĂštres cubes[38]. Ă ce titre elle est susceptible dâĂȘtre touchĂ©e par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture de cet ouvrage[39].
Toponymie
Le nom de Montastruc est dâorigine occitane et signifie chanceux, nĂ© sous une bonne Ă©toile (« astruc »).
Histoire
Les origines du village remontent au temps des Romains : on trouve encore des ruines Ă Saint-Pierre.
Politique et administration
DĂ©mographie
Les habitants de la commune sont appelés les Montastrucois.
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[42].
En 2020, la commune comptait 292 habitants[Note 12], en diminution de 11,25 % par rapport Ă 2014 (Tarn-et-Garonne : +3,86 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 120 mĂ©nages fiscaux[Note 13], regroupant 309 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 22 250 âŹ[I 7] (20 140 ⏠dans le dĂ©partement[I 8]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 9] | 2,3 % | 8,5 % | 1,1 % |
DĂ©partement[I 10] | 8,4 % | 10,2 % | 10,3 % |
France entiĂšre[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 174 personnes, parmi lesquelles on compte 77 % d'actifs (75,9 % ayant un emploi et 1,1 % de chÎmeurs) et 23 % d'inactifs[Note 14] - [I 9]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montauban, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 4] - [I 12]. Elle compte 29 emplois en 2018, contre 42 en 2013 et 24 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 138, soit un indicateur de concentration d'emploi de 21 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 60,6 %[I 13].
Sur ces 138 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 22 travaillent dans la commune, soit 16 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 92,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,7 % les transports en commun, 1,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Activités hors agriculture
26 établissements[Note 15] sont implantés à Montastruc au [I 16]. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,8 % du nombre total d'établissements de la commune (8 sur les 26 entreprises implantées à Montastruc), contre 14,9 % au niveau départemental[I 17].
Agriculture
La commune est dans le « Bas-Quercy de Montpezat », une petite région agricole couvrant une bande nord du département de Tarn-et-Garonne[45]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 27 lors du recensement agricole de 1988[Note 18] Ă 16 en 2000 puis Ă 12 en 2010[47] et enfin Ă 12 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 56 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 57 % de ses exploitations[48] - [Carte 7]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 301 ha en 1988 Ă 201 ha en 2020[Carte 8]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 11 Ă 17 ha[47].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ăglise Saint-Pierre-Ăšs-Liens de Saint-Pierre-de-Campredon date du XIIIe siĂšcle. Elle a Ă©tĂ© incendiĂ©e Ă plusieurs reprises puis rebĂątie au XVIIe siĂšcle. Finalement, elle a Ă©tĂ© entiĂšrement reconstruite en 1876 dans un style nĂ©o-gothique.
- Le cĂ©lĂšbre ormeau de saint Pierre est rappelĂ© par une croix sur un tertre. Voici un extrait historique parlant de cet ormeau, source BibliothĂšque Nationale de France, Bulletin archĂ©ologique ["puis" et historique ; historique et artistique] publ. sous la dir. de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique de Tarn-et-Garonne⊠1898.p. 272 " BientĂŽt nous arrivons en face d'un bel arbre, dit Sully. Il y a plus de quarante ans que je ne l'avais vu. Il m'a semblĂ© le mĂȘme, et permettez-moi un souvenir de ce temps. Il y avait alors dans la propriĂ©tĂ© de Nivelle, prĂšs de Lagarde, de l'autre cĂŽtĂ© du Tarn, un ormeau presque semblable; or on me dit que les racines de ces deux arbres se touchaient, traversant ainsi l'Aveyron et le Tarn, et que c'Ă©tait la raison de leur grande vĂ©gĂ©tation. Dispensez-moi de vous donner les preuves de cette assertion. Le tronc a, Ă l'endroit le moins Ă©tendu, entre le commencement de l'Ă©cartement des branches et celui des racines, une circonfĂ©rence de neuf mĂštres. Les photographes se mettent en mesure de prendre ce gigantesque ouvrage de la nature. Un membre donnant l'idĂ©e de l'ascension de l'arbre, cette idĂ©e est immĂ©diatement suivie, et c'est ainsi que nous voyons M. le gĂ©nĂ©ral Verrier, comme entraĂźnant ses soldats, monter sur la branche la plus Ă©levĂ©e."
- Le moulin, aujourdâhui en ruines, remonte au XIVe siĂšcle et fut reconstruit au dĂ©but du XIXe. Son plus cĂ©lĂšbre meunier est le poĂšte occitan Jean Castela qui prit la succession de son pĂšre. Le moulin cessa de fonctionner Ă la fin du XIXe siĂšcle.
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[8].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[19].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le principe dâun dĂ©broussaillement efficace consiste Ă couper et Ă©liminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sĂšches 50 mĂštres autour des habitations et 2 mĂštres de part et dâautre des voies, Ă©laguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situĂ©s dans la zone Ă dĂ©broussailler pour Ă©viter que le feu ne se propage dâarbre en arbre, Ă©liminer les arbustes sous les grands arbres pour Ă©viter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se dĂ©barrasser des vĂ©gĂ©taux coupĂ©s par compostage, par Ă©vacuation en dĂ©charge autorisĂ©e ou par incinĂ©ration en respectant la rĂ©glementation sur le brĂ»lage et entretenir rĂ©guliĂšrement la zone dĂ©broussaillĂ©e, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans Ă proximitĂ© de lâhabitation
- Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[37].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[46].
- Cartes
- « Carte hydrographique de Montastruc » sur Géoportail (consulté le 1 novembre 2021).
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Lafrançaise » (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », (consultĂ© le ).
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- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
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- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).
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- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Montastruc » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
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- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Montastruc » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).
Autres sources
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