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Tigny-Noyelle

Tigny-Noyelle est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Tigny-Noyelle
Tigny-Noyelle
Le centre de la commune.
Blason de Tigny-Noyelle
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Montreuil
Intercommunalité Communauté d'agglomération des Deux Baies en Montreuillois
Maire
Mandat
Bruno Delenclos
2020-2026
Code postal 62180
Code commune 62815
Démographie
Gentilé Tygniens (ou Tigny-Noyellois)
Population
municipale
174 hab. (2020 en augmentation de 1,16 % par rapport à 2014)
Densité 26 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 21′ 13″ nord, 1° 42′ 24″ est
Altitude Min. 2 m
Max. 49 m
Superficie 6,76 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Berck
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Berck
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Tigny-Noyelle
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Tigny-Noyelle
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Tigny-Noyelle
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Tigny-Noyelle

    La commune fait partie de la communauté d'agglomération des Deux Baies en Montreuillois qui regroupe 46 communes et compte 65 940 habitants en 2019.

    Géographie

    Localisation

    Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes dont deux dans le département de la Somme :

    Hydrographie

    Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

    La commune est traversée par l'Authie, cours d'eau naturel de 108,18 km, qui prend sa source dans la commune de Coigneux, située dans le département de la Somme, et qui se jette dans la Manche entre les communes de Berck et de Fort-Mahon-Plage[1].

    Paysages

    La commune s'inscrit dans l'ouest du « paysage du val d’Authie » tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1] - [2].

    Ce paysage, qui concerne 83 communes, se délimite : au sud, dans le département de la Somme par le « paysage de l’Authie et du Ponthieu, dépendant de l’atlas des paysages de la Picardie et au nord et à l’est par les paysages du Montreuillois, du Ternois et les paysages des plateaux cambrésiens et artésiens. Le caractère frontalier de la vallée de l’Authie, aujourd’hui entre le Pas-de-Calais et la Somme, remonte au Moyen Âge où elle séparait le royaume de France du royaume d’Espagne, au nord.

    Son coteau Nord est net et escarpé alors que le coteau Sud offre des pentes plus douces. À l’Ouest, le fleuve s’ouvre sur la baie d'Authie, typique de l’estuaire picard, et se jette dans la Manche. Avec son vaste estuaire et les paysages des bas-champs, la baie d’Authie contraste avec les paysages plus verdoyants en amont.

    L’Authie, entaille profonde du plateau artésien, a créé des entités écopaysagères prononcées avec un plateau calcaire dont l’altitude varie de 100 à 163 m qui s’étend de chaque côté du fleuve. L’altitude du plateau décline depuis le pays de Doullens, à l'est (point culminant à 163 m), vers les bas-champs picards, à l'ouest (moins de 40 m). Le fond de la vallée de l’Authie, quant à lui, est recouvert d’alluvions et de tourbes. L’Authie est un fleuve côtier classé comme cours d'eau de première catégorie où le peuplement piscicole dominant est constitué de salmonidés. L’occupation des sols des paysages de la Vallée de l’Authie est composé de 70% en culture[3].

    Milieux naturels et biodiversité

    La commune possède un arboretum qui regroupe une bonne partie des essences de la région.

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    La commune abrite une zone humide remarquable classée ZNIEFF de type 1 : le marais de Tigny-Noyelle[4], d'intérêt régional et national[5] notamment comme halte migratoire pour les oiseaux. Il est inclus dans l'une des 87 zones humides d'importance majeure en France et considéré comme tel par le schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux et la partie trame bleue du schéma régional Trame verte et bleue. La zone d'intérêt écologique dépasse la seule surface du marais puisqu'elle s'étend sur 154 hectares, incluant tourbières et mégaphorbiaies : le marais de Tigny ou marais de Tigny-Noyelle, actuellement classé comme site naturel protégé sur 33,48 hectares, dans un complexe plus vaste de zones humides, mosaïque de milieux associés (ex prairie hygrophile à scirpe des marais sur ce site), habitat menacé à échelle régionale, et coteaux de la basse vallée de l'Authie. Il se situe au cÅ“ur de la basse vallée de l'Authie et fait partie des zones humides qui facilitent la migration nord-sud des oiseaux migrateurs de l'Europe de l'Ouest. Il abrite aussi de nombreux oiseaux nicheurs ou de passage (dont Grèbe à cou noir, Cigogne blanche, Cygne tuberculé, Canard Chipeau, Sarcelle d'hiver, Sarcelle d'été, Canard souchet, Fuligule morillon, Marouette ponctuée, Bécassine des marais, Gorge-bleue à miroir, Bouscarle de Cetti, Phragmite des joncs). Outre un site riche en anatidés et limicoles notamment, c'est un des rares endroits de la région ou l'on peut observer la cigogne blanche (pour laquelle un mat de nidification a été implanté).

    On y trouve aussi une riche flore[6] (Ce site abrite environ 10 % des espèces de plantes pouvant être observée dans tout le Nord/Pas-de-Calais), dont l’Ache rampante[7] devenue très rare dans la région et dans toute l'Europe de l'Ouest, une petite plante palustre des bords (écotones) de milieux inondés et piétinés (par les animaux), ou encore la Grande douve, le Troscart des marais (plante toxique pour les moutons), l'Hottonie des marais et bien d'autres.

    Le marais, depuis 1997, fait l'objet de mesures de gestion restauratoire (étrépage expérimental, pose de clôtures pour une pression contrôlée de pâturage, avec suivi phytosociologique, d'inventaires naturalistes (faune, flore, fonge), avec l'aide de spécialistes[8]. Des études périodiquement mises à jour portent sur la biodiversité (invertébrés aquatiques, dont mollusques), orthoptères en particulier). Une étude pédologique a permis de mieux comprendre le fonctionnement du sol, en complément d'une cartographie des milieux et du réseau hydrographique et d'une sonde piézométrique, permet sur le site de suivre les variations du niveau de la nappe auxquelles de nombreuses espèces autochtones sont sensibles.

    Ce site reste néanmoins vulnérable à certaines pollutions et à des difficultés de maitrise des niveaux d’eau notamment car en lien direct avec le canal ; une menace est la baisse de la nappe consécutive à des drainages périphériques au site, mais ces derniers devraient maintenant être limités par le classement du site dans le Réseau Natura 2000.

    Ce marais et les prairies associées sont un élément important de la trame verte et bleue régionale et nationale. Un objectif de « bon état écologique » doit y être atteint pour 2015 (obligation de la Directive cadre sur l'eau). Les amphibiens, pour des raisons mal comprises sont assez mal représentés[8], mais on peut signaler le triton alpestre (protégé et en régression) ou encore Bufo calamite et rainette (Hyla arborea). Quatorze espèces d'odonates étaient répertoriées en 2003 (dont l'Agrion élégant et le Calopteryx éclatant, mais trois n'avaient pas été revus par rapport à l'inventaire du 1er bilan du plan de gestion, dont la libellule fauve)[8]. Parmi les orthoptères, le criquet ensanglanté est signalé (considéré comme une espèce patrimoniale). l'inventaire est loin d'être exhaustif, mais il sera riche ; on signalait déjà par exemple en 2003 pour les mollusques aquatiques : Escargots aquatiques : Viviparus contectus, Bithynia tentaculata, Bithynia leachi, Balvata christata, Limnaea stagnalis, Stagnicola palustris, Stagnicola fuscus, Radix ovata, Planorbis planorbis, Anisus vortex, Anisus locostoma, Bathyomphalus contortus, Segmentina nitida, Planorbarius corneus, Aplexa hypnorum[8]... La liste des papillons de jour et de nuit est beaucoup plus longue.

    À la suite de la disparition des grands mammifères herbivores (à la préhistoire ou plus récemment), ce type de milieux en l'absence d'intervention humaine évoluerait vers une forêt humide. Le marais est géré et protégé par le Conservatoire d'espaces naturels du Nord et du Pas-de-Calais de manière à rester une zone humide et un milieu ouvert, selon une convention signée en 1997. C'est le pâturage extensif ou des opérations de fauche avec exportation qui remplacent l'action de la grande faune herbivore disparue. Un travail d'information et de sensibilisation du public est fait par le gestionnaire, avec la commune, le comité consultatif de gestion, la pose de panneau d’information, et la diffusion d'une plaquette de présentation[9], ainsi que la mise en place d'une surveillance tout au long de l'année. Le marais est aussi une zone tampon hydrauliquement importante : quand il est sous un mètre d'eau, il stocke et épure 300 000 m3 d'eau, qui en été alimenteront l'Authie en étiage. Pour cette raison une partie du marais est inaccessible durant plusieurs mois. Parfois, comme en 2001, le niveau de l'eau est inhabituellement élevé[8].

    Le territoire communal comprend également une ZNIEFF de type 2[Note 2] : la basse Vallée de l’Authie et ses versants entre Douriez et l’estuaire. Cette ZNIEFF forme une longue dépression au fond tourbeux et offre plus de 4 000 ha de marais, de prairies humides et d'étangs[10].

    Site Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[11].

    Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : les prairies et marais tourbeux de la basse vallée de l'Authie, d'une superficie de 307 hectares[12].

    Urbanisme

    Typologie

    Tigny-Noyelle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3] - [13] - [14] - [15].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Berck, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16] - [17].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (92,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,7 %), prairies (19 %), zones agricoles hétérogènes (7,6 %), zones humides intérieures (4,6 %), forêts (3,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,3 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[19].

    Toponymie

    Tigny : vient du gallo-roman Tenniacum, nom d´homme roman Tennius dérivé avec le suffixe -acum « domaine, propriété »[20], donnant « domaine du seigneur Tennius » :
    Tigny (1152), Tegny (1249), Tigni (1252), Tingny (1256), Tinniacum, Tinniachum (1264)[21].

    Noyelle (ancien hameau de Tigny) : Nigella (917), Neiletta (fin XIe siècle), Nigellae (1123), Noilete (1153), Nuiella (1157), Noele (1197), Noella (1237), Noyelle (1249), Nigella super Alteiam (1249), Nihele (1263), Noiele (1281), Noiele-sur-Auty (1301), Noyelle-sur-Authie (1703)[22].
    Latinisé en Nigella au IXe, sur la base de l'homonyme nielle. Toponyme gaulois composé de *novio, latinisé en Nigella au IXe et Xe siècles (« neuf, nouveau Â» → voir Noyon) et *ialo- (« clairière, lieu défriché, essart Â» → voir Neuilly et Noailles).

    Histoire

    Tigny

    Foulques, chevalier, sire de Nempont et Enguerran, chevalier sire de Beaurain, possédaient chacun un moulin à Tigny : Foulques donna le sien aux religieux de Saint-Josse-au-Bois en 1142. Le fils d'Enguerran de Beaurain suivit cet exemple en 1158.

    Le comte de Ponthieu, les seigneurs de Nempont et de Collines, messires Enguerran de Lianne, Gaultier de Waben et Gilbert de Aurenc augmentèrent dans le cours du XIIIe siècle, le domaine que l'abbaye de Saint-Josse-au-Bois ou Dommartin avait à Tigny. Les marais d'Aurenc, qui lui appartenaient, longeaient la chaussée menant de Noyelle au moulin de Tigny.

    Au mois de , le comte de Ponthieu vint à Dommartin pour régler la bannée du moulin de Tigny. Il fut convenu que les habitants de Waben, de Verton, de Tigny, de Saint-Vaast et de Saint-Quentin-en-Tourmont en Marquenterre y feraient moudre leurs grains sous peine d'amende.

    Les droits de mouture se partageront également entre le comte et les moines ; ceux-ci choisiront le meunier.

    Les constructions occasionnées par le séjour du comte sont à frais communs, mais les dépenses occasionnées par le séjour du comte ou de l'abbé à Tigny demeureront personnelles.

    Aucun moulin ne pourra être établi contre le gré des moines depuis Maintenay jusqu'à la mer, et depuis Tigny jusqu'à Saint-Josse-sur-Mer.

    La comtesse de Ponthieu et sa fille Marie, les chevaliers Hugues de Fontaine, Hugues Boteris, Gaultier de Hallencourt, Dreux de Ponches et Simon de Donqueur, les abbés de Valloires et de Saint-Jean d'Amiens, assistèrent à cette convention. (G.C. de Domartin)

    Les moulins de Tigny étaient grevés de certaines redevances envers les seigneurs de Nempont, de Collines et de Beaurain, et payaient au roi deux-cents anguilles pour la retenue de la rivière.

    Le domaine des moines comprenait en 1252 environ 375 journaux de terres labourables, 90 journaux de bois et 10 journaux de prairies.

    Un religieux de Dommartin résidait à Tigny et y exerçait les fonctions de curé. La chronique de l'abbaye nous apprend que le prédécesseur du père Milon d'Andreult, nommé en 1682, s'était vu forcé de demeurer pendant quelque temps caché dans la tour de l'église pour se soustraire aux persécutions de ses paroissiens.

    Le père Maigret nommé curé de Tigny en 1758, trouva l'église complètement délabrée, il y pleuvait de toutes parts et la commune mise en demeure de réparer la nef s'étant refusé à le faire, l'évêque d'Amiens dut l'interdire. Cette mesure de rigueur décida les habitants à exécuter les travaux nécessaires.

    Hameau de Noyelle

    Le moulin de Noyelle appartenait à Guillaume de Montreuil-Maintenay qui le donna aux moines de Dommartin en 1158.

    Ses vassaux devaient y faire moudre leurs grains et lui-même s'engagea à fournir le bois nécessaire pour l'entretien des bâtiments. Guillaume de Nempont avait un four banal à Noyelle en 1311 (aveu de Maintenay).

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Montreuil du département du Pas-de-Calais.

    Commune et intercommunalités

    La commune est membre de la communauté d'agglomération des Deux Baies en Montreuillois.

    Circonscriptions administratives

    La commune est rattachée au canton de Berck.

    Circonscriptions électorales

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la quatrième circonscription du Pas-de-Calais.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1977 2014[23] Étienne Debruyne Agriculteur
    Vice-président de l'ancienne CC Opale Sud
    2014 En cours
    (au 7 avril 2022)
    Bruno Delenclos SE Cadre commercial[24] - [25] - [26]
    Réélu pour le mandat 2020-2026[27] - [28]

    Équipements et services publics

    Espaces publics

    La commune obtient sa première fleur au concours des villes et villages fleuris lors du dévoilement du palmarès le [29].

    Enseignement

    École de 1936.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[31].

    En 2020, la commune comptait 174 habitants[Note 5], en augmentation de 1,16 % par rapport à 2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    263294351375402401398430410
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    371364370345341327318305305
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    310300289284268276257224221
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    205190165185198196166157169
    2018 2020 - - - - - - -
    174174-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 34,5 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 88 hommes pour 86 femmes, soit un taux de 50,57 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,50 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[34]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0
    90 ou +
    1,2
    5,7
    75-89 ans
    8,1
    27,3
    60-74 ans
    26,7
    13,6
    45-59 ans
    16,3
    23,9
    30-44 ans
    19,8
    10,2
    15-29 ans
    11,6
    19,3
    0-14 ans
    16,3
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[35]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,5
    5,4
    75-89 ans
    8,9
    15,9
    60-74 ans
    17,3
    20,2
    45-59 ans
    19,4
    19,1
    30-44 ans
    18,2
    18,6
    15-29 ans
    16,3
    20,3
    0-14 ans
    18,3

    Manifestations culturelles et festivités

    Depuis 2006 l'association Euphonie organise le Festival Musica Nigella[36] entre le dernier weekend de mai et le premier weekend de juin. Cet événement à dimension internationale faisant partie du Réseau des festivals en Côte d'Opale, initié par le conseil régional, a donné naissance au premier ensemble orchestral professionnel du département : Ensemble Musica Nigella [37].

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine religieux

    L'église.
    • L'église de la Nativité-de-Notre-Dame ou église Saint-Valéry :
      • le chÅ“ur de l'église, bâti au XVIe siècle aux frais de l'abbaye de Dommartin ;
      • la voûte est tombée, mais on peut juger de son architecture par la richesse des sculptures qui ornent les culs-de-lampe ;
      • la tour située à l'entrée de la nef était autrefois beaucoup plus élevée. Le maître autel porte la date de 1703.

    Patrimoine civil

    Le monument aux morts.

    Personnalités liées à la commune

    • Takenori Nemoto (1969-), corniste, compositeur et chef d'orchestre japonais. Directeur artistique du festival Musica Nigella et directeur musical de l'Ensemble Musica Nigella, basé à Tigny-Noyelle.

    Héraldique

    Blason de Tigny-Noyelle Blason
    Tiercé en pal d'azur, d'argent en d'azur, à trois molettes, deux d'or en chef chargeant l'azur, une d'azur en pointe chargeant l'argent.
    Détails
    Armes de Philippe de Buisy, chevalier et seigneur de Tigny au XVIIIe siècle, qui portait « d'azur à trois molettes d'or », auxquelles a été ajouté un pal d'argent, censé symboliser le marais qui sépare Tigny et Noyelle.
    Adopté par la municipalité.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
    2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Authie (E5500570) » (consulté le )
    2. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    3. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages du val d’Authie », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    4. INPN, ZNIEFF310013698 - Marais de Tigny-Noyelle
    5. . Il correspond à une zone humide d'importance majeure telle que définie par la loi sur l'eau du 3 janvier 1992 (voir article 2)
    6. Voir inventaire flore de la Znieff (INPN)
    7. Fiche Opale-Sud ; Le marais de Tigny, une zone humide remarquable, consultée 2011-08-26
    8. Conservatoire des sites, Bilan du Plan de gestion, 2003
    9. « Plaquette de présentation du Marais de Tigny, Conservatoire des sites » [PDF].
    10. « ZNIEFF 310013700 - La basse Vallée de l’Authie et ses versants entre Douriez et l’Estuaire », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    11. « Réseau européen Natura 2000 », sur le site du Ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le )
    12. « Natura 2000 FR3100492 - Prairies et marais tourbeux de la basse vallée de l'Authie », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    13. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Berck », sur insee.fr (consulté le ).
    17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    19. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    20. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, (lire en ligne), p. 280.
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