Saint-Quentin-en-Tourmont
Saint-Quentin-en-Tourmont est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Saint-Quentin-en-Tourmont | |||||
La mairie et la salle communale (ancienne école) | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Abbeville | ||||
Intercommunalité | CC Ponthieu-Marquenterre | ||||
Maire Mandat |
Francis Gouesbier 2020-2026 |
||||
Code postal | 80120 | ||||
Code commune | 80713 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Quentinois | ||||
Population municipale |
281 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 8,5 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 17′ 08″ nord, 1° 35′ 25″ est | ||||
Altitude | Min. 2 m Max. 36 m |
||||
Superficie | 32,89 km2 | ||||
Type | Commune rurale et littorale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Rue | ||||
Législatives | 3e circonscription de la Somme | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
| |||||
Depuis le , la commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime et est, depuis 2022, la quatrième commune de la Somme à être labellisée Station Verte
Géographie
Description
Saint-Quentin-en-Tourmont est un village balnéaire et touristique située au sud-ouest du Marquenterre, région comprise entre les estuaires de la Somme et de l'Authie, dont le littoral est grandement soumis aux perturbations maritimes.
Pendant les années 1960, le territoire communal s'est vu augmenter de 200 hectares par la poldérisation d'une partie de la baie de Somme à l'initiative d'un grand propriétaire foncier[1] - [2]. Le conservatoire du littoral a acquis 180 ha de cette renclôture sur le domaine public maritime en 1986 pour environ 1 500 000 euros[3]. Le site est géré par le syndicat Mixte Baie de Somme Grand Littoral Picard.
Le Bout des Crocs, le Bout d'Amont, la Haie Penée constituent des éléments différenciés de la géographie locale.
En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche[4].
Communes limitrophes
Relief
Entre le village et la mer s'élèvent des collines de sable : les dunes. Les monts séparés s'appellent les « crocs »[5] mot parfois écrit " les crocqs ", dérivé du flamand " crinc " = " obstacle ".
Hydrographie
Saint-Quentin-en-Tourmont est une commune située sur le littoral de la Manche où le petit fleuve côtier la Maye se jette.
De nombreux canaux de drainage parsèment la commune.
Milieux naturels et biodiversité
- Des kilomètres de plage de sable fin accessible après avoir parcouru un sentier de près de 4 km.
- L'action du vent a façonné la crête des dunes en « crocs ».
- Oyats, dune blanche, dune grise et pinède forment un rempart bien fragile, souvent remis en cause face aux violentes marées d'équinoxe.
- La préservation des digues du parc du Marquenterre nécessite des confortements réguliers.
- Une armée de pieux pour les moules de bouchots.
Urbanisme
Typologie
Saint-Quentin-en-Tourmont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [6] - [7] - [8]. La commune est en outre hors attraction des villes[9] - [10].
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[11]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[12] - [13].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (57,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (57,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (30,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (23,6 %), terres arables (18,1 %), prairies (13,9 %), zones humides intérieures (4,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,2 %), eaux maritimes (2,2 %), zones humides côtières (0,6 %)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].
Habitat et logement
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 245, alors qu'il était de 230 en 2014 et de 220 en 2009[I 1].
Parmi ces logements, 52,5 % étaient des résidences principales, 38,3 % des résidences secondaires et 9,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0,4 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Quentin-en-Tourmont en 2019 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (38,3 %) supérieure à celle du département (8,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 70,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (66,4 % en 2014), contre 60,2 % pour la Somme et 57,5 pour la France entière[I 3].
Typologie | Saint-Quentin-en-Tourmont[I 1] | Somme[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 52,5 | 83,2 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 38,3 | 8,3 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 9,2 | 8,5 | 8,2 |
L’importance du parc de résidences secondaires de la commune rend difficile pour les jeunes locaux de se loger, ainsi que le note en 2022 le maire de la commune : « Les jeunes ne peuvent plus s’installer dans la région. Ils partent car les prix de l’immobilier deviennent beaucoup trop chers. La taxation des résidences secondaires ne peut être qu’un atout pour les communes[16] ».
Risques naturels et technologiques
La commune présente un risque de submersion marine[17].
Elle est également confrontée à l’érosion du littoral, aggravée par le réchauffement climatique et la pression humaine, et est soumise depuis 2022 à l'obligation de prendre des mesures pour lutter contre les conséquences du retrait du trait de côte, bien que la commune, qui compte 14 km de trait de côte, dispose de digues de sables de 80 mètres de largeur et 30 mètres de hauteur, qui protègent le village situé à 3 km de la mer. La commune est ainsi astreinte à faire réaliser des cartes du risque de recul du littoral à 30 ans (où les constructions nouvelles seront interdites, avec des exceptions pour l’extension de bâtiments existants ou l’installation de services publics et de nouvelles activités économiques nécessitant la «proximité immédiate» de la mer) et à 100 ans[18] - [19].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Tauri mons juxta mare (986) ; S. Quintinus (1100) ; Horsmer (1190) ; Tormunt (1197) ; Tormont (1210) ; S. Quintinus de Tormont (1217) ; Tormont en Marquenterre (1251) ; Tourmont (1595) ; S. Quentin en Tourmond (1698) ; S. Quintin (1710) ; S. Quentin (1733) ; Tormont S. Quentin (1736) ; S. Quentin en Tourmont (1757) ; S. Quentin en Turmont (1764) ; S. Quentin près Quend (1766) ; S. Quentin en Tournemont (1771)[20].
Saint-Quentin est un hagiotoponyme qui fait référence à Quentin de Saint-Quentin qui aurait été un apôtre originaire de Rome, envoyé en Gaule du Nord, dans le courant de la seconde moitié du IIIe siècle, pour l’évangéliser[21]. L'église de la commune lui est dévouée.
Le village est désigné par les expressions latines Tauri mons juxta mare en 986[20] (« Mont Taurus au bord de la mer ») et Villa de Torto Monte en 1257[22] (« Montagne plate »).
Histoire
Moyen Âge
- Au IXe siècle, le village est plus près de la mer et a un port. La mer s'est retirée peu à peu et l'envahissement des sables a forcé le village à reculer[5].
- En 1199, Guillaume III, comte du Ponthieu remet par lettre faite à Rue, la charte de commune du Marquenterre[23].
- 1256. Les moines de Forest-Montiers sont propriétaires de la vicomté de Tourmont en Marquenterre. Ils la cèdent au comte du Ponthieu qui leur donne en échange une partie de la forêt de Crécy appelée les Écanges[24].
- La reine de Castille, Jeanne de Dammartin, comtesse de Ponthieu, se réserve, en 1257, les baleines échouées sur la côte et les lapins de l'intérieur[25].
Temps modernes
- Lors du désastre que connait « l'Invincible Armada » en 1588 lors de la guerre anglo-espagnole de 1585-1604, un navire s'échoue dans la région des dunes de Saint-Quentin. Son épave rejoint celles d'autres embarcations de différentes époques dont le secteur est très parsemé[26].
- Le curé indique en 1728 que le tiers de sa dîme est perdu par suite de l'invasion des champs par le sable[27].
- En 1786, les habitants en sont déjà à leur troisième église et le village avait été chassé par les sables et reconstruit plus loin[27].
Révolution française et Empire
- 1791. La commune médiévale du Marquenterre, créée par une charte communale de 1190 est dissoute et donne naissance aux communes actuelles de Quend et de Saint-Quentin-en-Tourmont[28].
- À la fin du XVIIIe siècle, un navire chargé de lingots d'or s'ensable et s'enfonce à la pointe de Saint-Quentin. Il disparaît sous plusieurs mètres de sable. Il y est encore[29].
- Le , une baleine s'échoue à la pointe de Saint-Quentin. Plus de trente chariots, attelés chacun de quatre chevaux, emportent les morceaux découpés. On tire environ 4 000 litres d'huile de la graisse fondue[25].
Époque contemporaine
- Pour la défense côtière et le contrôle de l'entrée de la baie, côté nord, une batterie était installée à la pointe dite de Saint-Quentin-Vieille église (mentionnée sur les cartes d'époque[30]).
- 1849. Comme dans toutes les communes de France, la totalité de la population masculine majeure peut, pour la première fois, voter grâce à l'instauration du suffrage universel par la Deuxième République. Néanmoins, les femmes ne se voient reconnaitre leur droit de vote qu'en 1945, après la Libération de la France.
Voici la répartition (en nombre) de quelques patronymes des 94 électeurs[31] :
Caron | Courtois | Dufour | Granger | Lœillet | Réveillon | Milan | Nicolé | Vagogne | Thiébault | Vignol |
3 | 2 | 9 | 1 | 2 | 3 | 2 | 2 | 3 | 1 | 1 |
- En 1860 et depuis 40 ans, des oyats sont arrachés en bord de mer. Ils sont envoyés à Rue pour la fabrication de paillassons par plusieurs dizaines de personnes sous la direction d'un dénommé Jaspert, ouvrier belge[32].
- Au début du XXe siècle, l'industrie n'était représentée que par un moulin à vent, à peine utilisé[5].
- Pendant l'occupation allemande durant la Deuxième Guerre mondiale, une « piste en ciment » est réalisée de manière à faciliter l'accès à la mer pour les véhicules. Des blockhaus et des éléments de défense contre une éventuelle offensive alliée sont construits dans les dunes[1].
- Dans les années 1950, l'apparition de la myxomatose détruit le lapin de garenne qui freinait grandement les tentatives de fixation des dunes. Les plantations de pins modifient alors le paysage de manière importante[3].
Politique et administration
Rattachements administratifs
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Abbeville du département de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Rue[33]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Rue
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de la Somme.
Intercommunalité
Saint-Quentin-en-Tourmont était membre de la communauté de communes Authie-Maye, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2007 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes Ponthieu-Marquenterre dont est désormais membre la commune.
Liste des maires
Distinctions et labels
En 2020, Saint-Quentin-en-Tourmont, est la quatrième commune de la Somme à être reconnue Station verte après Poix-de-Picardie, Mers-les-Bains et Rue[39].
Classement au concours des villes et villages fleuris : une fleur récompense en 2015 les efforts locaux en faveur de l'environnement[40]. En 2022, la commune est reconnue par le département pour son fleurissement remarquable, et espère obtenir à nouveau une Première fleur au concours national en 2023[41].
En 2022, la commune a également obtenu le le prix de la biodiversité[41]
Équipements et services publics
Enseignement
Le village n'a plus d'école.
Les enfants sont accueillis au Crotoy où un regroupement pédagogique concentré a été construit. La suite de la scolarité peut se faire au collège de Rue et au lycée d'Abbeville.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[43].
En 2020, la commune comptait 281 habitants[Note 2], en diminution de 8,47 % par rapport à 2014 (Somme : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Le maximum de la population a été atteint en 1806 avec 595 habitants.
Manifestations culturelles et festivités
- La transhumance des chevaux Henson en Baie de Somme, organisée par les Cavaliers de la Baie de Somme et d’Authie et l’Association du cheval Henson, habituellement appelée « Trans’Henson », constitue le plus grand rassemblement de cavaliers et de chevaux en liberté en France.
Sa 32e édition a lieu le [45] - [46].
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 16 279 €[47].
Emploi
En 2009, la population de Saint-Quentin se répartissait ainsi : 69,2 % d'actifs et 30,8 % d'inactifs dont 8,2 % de retraités et 8,2 % d'élèves, d'étudiants et de stagiaires non rémunérés[48].
Le taux de chômage était de 11,6 %, inférieur à celui de 1999 (16,4 %)[49].
Entreprises et commerce
L'activité économique du village est principalement orientée vers le tourisme, avec plus de trois mille lits (hôtels, gîtes, chambres d’hôtes…), un restaurant, des producteurs et artisans locaux, ainsi que la présence du parc ornithologique du Marquenterre qui constitue le premier site touristique de la côte picarde, ainsi que du centre équestre Henson Marquenterre[50].
On note ainsi :
- création d'équipements extérieurs en bois, solutions végétales pour l'aménagement de milieux humides, aménagement d'espaces naturels pour le public ;
- chasse privée au gibier de plaine, gros gibier (sanglier, mouflon...) ;
- équitation (balades en attelage, randonnées en groupe avec des chevaux de race Henson) ;
- campings, gîtes, restauration ;
- vente de produits de la baie de Somme, tels que les escargots du Marquenterre[51]...
Culture locale et patrimoine
Patrimoine bâti
- Église Saint-Quentin en brique et pierre, entourée du cimetière.
- Nombreuses voies douces pour les cyclistes, les piétons et les cavaliers. La liaison à Rue par une voie douce, le vélomaritime, est prévue en 2023[41].
- Le parc ornithologique du Marquenterre est situé sur la commune : 200 hectares auxquels doivent s'ajouter les 3 000 hectares de la baie, en réserve.
Créé en 1973, le parc a accueilli 170 478 visiteurs en 2011, année record. En 2012, c'est le pôle touristique payant le plus fréquenté de la Somme : plus de 150 000 entrées. Sur le site, 307 espèces d'oiseaux ont été recensées, presque la moitié des espèces européennes[3].
- Le sentier d'accès à la mer (3,6 km) débouche sur les parcs à moules de bouchots. Il peut être le point de départ d'une boucle de randonnée pédestre sur 16 km.
- L'église paroissiale
- Église, panneau d'informations.
- La partie supérieure du monument aux morts, devant l'église.
- Blockhaus à la Pointe de Saint-Quentin.
Personnalités liées à la commune
- Michel Jeanson (1913-2013), à l'origine de la renclôture (polder sur le domaine public maritime) qui l'a conduit ultérieurement (1973) à la création du parc ornithologique du Marquenterre[52] - [2].
- François Sueur (1953-), ornithologue picard, auteur de plusieurs ouvrages et co-auteur du projet de réserve naturelle nationale de la baie de Somme[53].
Voir aussi
Bibliographie
- Claude Jeanson, La face cachée des dunes, Le domaine du Marquenterre, souvenirs et documents 1923-1993... avec l'étonnante aventure du Parc ornithologique racontée par ses fondateurs, édit. Marcanterra, Sarl domaine du Marquenterre, 48, chemin des garennes, Saint-Quentin-en-Tourmont, , (ASIN B0063RV7J2).
- Myriam Durand-Jeanson, Les vertus oubliées d'une plante répandue sur le littoral picard : l'argousier (Hippophae rhamnoïdes L.). Étude d'un échantillon du massif dunaire du Marquenterre, Université de Picardie Jules-Verne, Amiens, (thèse de pharmacie), 2002, 97 p.
Articles connexes
Liens externes
- « Dossier complet : Commune de Saint-Quentin-en-Tourmont (80713) », Recensement général de la population de 2019, INSEE, (consulté le ).
- « Saint-Quentin-en-Tourmont », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
- « Eppeville » sur Géoportail.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Site de l'Insee
- « Chiffres clés - Logement en 2019 à Saint-Quentin-en-Tourmont » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Saint-Quentin-en-Tourmont - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Saint-Quentin-en-Tourmont - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la Somme » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
- Claude Jeanson, La face cachée des dunes, Le domaine du Marquenterre, souvenirs et documents 1923-1993... avec l'étonnante aventure du Parc ornithologique racontée par ses fondateurs, édit. Marcanterra, Sarl domaine du Marquenterre, 48, chemin des garennes, Saint-Quentin-en-Tourmont, décembre 1999, (ASIN B0063RV7J2).
- Pascal Mureau, « Marquenterre : une saga familiale nommée Jeanson : Disparu cette semaine, Michel Jeanson était le fondateur du Parc du Marquenterre. Une fierté picarde qui est aussi le fruit d'une longue histoire familiale », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Le Courrier picard, édition d'Abbeville, 3 mars 2013, p. 2 et 3.
- « Trans80, Abbeville », sur trans80.hautsdefrance.fr.
- Notice géographique et historique de la commune réalisée par l'instituteur, M. Delecourt, 1899, archives départementales, Amiens
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Vincent Héry et Benjamin Radeau, « Surtaxer les résidences secondaires? Les maires du littoral picard sont divisés : La loi pourrait permettre aux maires des communes littorales de surtaxer les propriétaires de résidences secondaires. Mais la mesure est loin de faire l’unanimité chez les élus », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs - Préfecture de la Somme » [PDF], (consulté le ), p. 13/85.
- Décret n° 2022-750 du 29 avril 2022 établissant la liste des communes dont l'action en matière d'urbanisme et la politique d'aménagement doivent être adaptées aux phénomènes hydrosédimentaires entraînant l'érosion du littoral, sur Légifrance
- Alexandra Mauviel et Jérémy Hébras, « Menace de l’érosion côtière: les maires de Saint-Quentin-en-Tourmont, Ault, Criel-sur-Mer réagissent : Le gouvernement a publié les noms des 126 communes françaises qui auront l’obligation de s’adapter en priorité à l’érosion du littoral aggravée par le réchauffement climatique et la pression humaine. Trois communes du littoral normand-picard y figurent », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 282 (lire en ligne sur DicoTopo) .
- (en) Saint Quentin : résumé, dates et liens Internet, CatholicSaints.Info
- Cartulaire du Ponthieu, p.223,224
- Ernest Prarond, Cartulaire du Ponthieu, tome 2, p. 533.
- J. Jacques Lengagne, La forêt de Crécy-en-Ponthieu, 1400 ans d'histoire, 2006, édit. La Vague verte, Inval-Boiron, p. 7.
- Gérard Devismes, Histoires insolites de Picardie maritime, La Vague verte, 2008, p. 215.
- Gérard Devismes, Histoires insolites de Picardie maritime, La Vague verte, 2008, p. 260.
- La Picardie, Albert Demangeon, p.176, 1905, lib. Armand Colin, Paris
- Frédéric Zégierman, Le Guide des pays de France : Nord, Paris, Fayard, 1999, pages 599 à 600.
- Florentin Lefils, Géographie historique et populaire des communes de l'arrondissement d'Abbeville, 1868, p. 362.
- Archives départementales de la Somme, Amiens
- Liste électorale de Saint-Quentin-en-Tourmont, Archives Départementales de la Somme, Amiens, 1849
- Florentin Lefils, Histoire civile, politique et religieuse de la ville de Rue et du pays du Marquenterre, R. Housse, Abbeville, 1860, p.395/Gallica.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Saint-Quentin-en-Tourmont », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
- « À plus rien n’y comprendre aux élections municipales de Saint-Quentin-en-Tourmont », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Le maire de Saint-Quentin-en-Tourmont, Emile Riquet, avait annoncé de longue date que 2014-2020 serait son dernier mandat. Aussi, les portes de la mairie étaient grandes ouvertes pour la succession. Beaucoup de questions se posaient au sein même du conseil municipal jusqu’à le faire exploser et voir arriver 3 listes. Depuis dimanche, il y en a même 4. Et un candidat solo ».
- « Deux élus et l'agent médaillés », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Émile Riquet est élu depuis mars 1977. Il a effectué deux mandats au côté du maire, Roger Fauchatre, puis, en 1989, est devenu le 1 e adjoint de Jean-Marie Demets, avant d'être élu maire en 1995 ».
- Réélu pour le mandat 2014-2020 : Le Courrier picard, édition d'Abbeville, 12 avril 2014, p. 13.
- Claude Cailly, « Francis Gouesbier élu maire », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Francis Gouesbier, seul candidat à la succession d’Émile Riquet, maire sortant ne se représentant pas, a été élu avec 11 voix ».
- Vincent Beny, « Saint-Quentin-en-Tourmont labellisée station verte : Ce mercredi 4 mai 2022, la commune de Saint-Quentin-en-Tourmont va recevoir son label station verte. Une manière pour la municipalité de se démarquer des villes aux alentours », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Liste des localités figurant au palmarès des villes et villages fleuris », sur Villes et villages fleuris (consulté le ).
- Vincent Beny, « C’est quoi ces deux récompenses attribuées à la commune de Saint-Quentin-en-Tourmont ? : Depuis 2020, les élus de Saint-Quentin-en-Tourmont multiplient les initiatives en faveur du développement durables. Des efforts récompensés par deux nouveaux prix », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Vincent Beny, « Venez assister à l'incroyable transhumance de 250 chevaux Henson en Baie de Somme : La transhumance des chevaux Henson en Baie de Somme, plus communément appelée Trans’Henson, se déroulera dimanche 23 octobre 2022 à Saint-Quentin-en-Tourmont (Somme) », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Vincent Beny, « 32e Trans’Henson. Des milliers de personnes au rendez-vous de Saint-Quentin-en-Tourmont : Cette année encore, la Trans'Henson a attiré des milliers de personnes en Baie de Somme et au parc ornithologique du Marquenterre. », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité sur la fiche Insee de la commune, [lire en ligne](consulté le 2 décembre 2014).
- EMP T4 - Chômage (au sens du recensement) des 15-64 ans sur la fiche Insee de la commune, [lire en ligne](consulté le 2 décembre 2014).
- Johann Rauch, « Saint-Quentin-en-Tourmont : Francis Gouesbier : « On a tout pour incarner la station verte de baie de Somme » : Le conseil vote pour l'obtention du label "Station verte" dont les principes deviendront la clé de voûte de ses futures décisions », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Dominique Delannoy, « Baie de Somme. Les escargots du Marquenterre sur vos tables de fête : Au même titre que le foie gras, les huîtres... les escargots appartiennent à nos menus de fête. Dominique Bremer, de l'Escargotière du Marquenterre, en élève en Baie de Somme », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- http://www.baiedesomme.fr/sites/all/files/dp_parc_2012.pdf
- Sueur F. (1987) Étude préalable du projet de réserve naturelle en baie de Somme. Conseil Régional Picardie, Ministère Environnement, DRAE Picardie, GEMEL, 70 p.