Accueil🇫🇷Chercher

Scandale de 1Malaysia Development Berhad

Le « scandale 1Malaysia Development Berhad », également appelé « scandale 1MDB », décrit une affaire de complot de corruption, de pots-de-vin, détournement, vol et blanchiment d'argent impliquant les actifs du fonds souverain malaisien 1Malaysia Development Berhad (1MDB), avec des ramifications à l'échelle mondiale[1]. Il s'agit d'une affaire politico-financière majeure en Malaisie impliquant des institutions, personnalités politiques, personnalités du monde de la banque, de la finance et de l'industrie du divertissement ainsi que des agents d'influence (dont l'équipe Team Jorge). Des enquêtes criminelles ont été menées dans de nombreux pays.

Logo du fonds financier malaisien 1Malaysia Development Berhad

Cette affaire a été évoquée comme "l'un des plus grands scandales financiers au monde"[2] - [3] - [4], et décrite en 2016 par le ministère de la Justice des États-Unis comme le "plus grand cas de kleptocratie à ce jour"[5].

Histoire et contexte

Le scandale a éclaté en 2015 avec la publication dans The Edge, Sarawak Report et The Wall Street Journal de documents fuités montrant que le Premier ministre malaisien de l'époque, Najib Razak, avait détourné 2,67 milliards de ringgit malaisien (MYR), soit environ 700 millions de dollars US du fonds 1MDB, une société de développement stratégique gérée par le gouvernement malaisien, vers ses comptes bancaires personnels[6].

Le cerveau présumé du stratagème, le Malaisien Jho Low, a agi via des sociétés fictives et des comptes bancaires offshore.
Le Département de la Justice des États-Unis (DOJ) a plus tard découvert que plus de 4,5 milliards $ avaient en réalité été détournés par Low et d'autres conspirateurs, dont des responsables politiques de Malaisie, d'Arabie saoudite et des Émirats arabes unis[7]. Cet argent a servi à acheter des biens et des propriétés de luxe, dont par exemple le superyacht Equanimity. Une partie de l'argent a aussi financé la société cinématographique américaine Red Granite Pictures et la production du film de Martin Scorsese Le Loup de Wall Street[8]. L'argent volé à 1MDB a permis à Low, Najib et sa femme Rosmah Mansor de mener un train de vie somptueux et d'établir le beau-fils de Najib, Riza Aziz, à Hollywood. Ont aussi été signalées des tentatives de pots-de-vin à des politiques et à des lobbyistes aux États-Unis[9].

Najib a tout d'abord réagi en limogeant plusieurs de ses détracteurs de leurs fonctions gouvernementales, notamment son adjoint Muhyiddin Yassin et le procureur général malaisien Abdul Gani Patail. Les accusations portées contre Najib ont d'abord été rejetées[10].
Parmi ses détracteurs figurait l'ancien allié et quatrième Premier ministre malaisien Mahathir Mohamad[11] qui a présidé la « Déclaration des citoyens malaisiens ». Celle-ci réunissait diverses personnalités politiques et d'influence qui réclamaient la démission ou la destitution de Najib Razak. La Conference of Rulers malaisienne a appelé à une enquête rapide, ce scandale étant à l'origine d'une crise de confiance sans précédent en Malaisie[12] - [13].

Hors de Malaisie, des enquêtes financières et criminelles ont été ouvertes dans au moins six pays[8]. Les comptes de 1MDB rendus publics ont mis en évidence près de 42 milliards MYR (11,73 milliards USD/$) de dettes en 2015[14]. Une partie de cette dette résultait d'un prêt de 3 milliards $ en émission obligataire garantie par l'État en 2013, menée par la banque d'investissement américaine Goldman Sachs, qui aurait perçu des honoraires allant jusqu'à 300 millions $ pour l'opération (bien que la banque conteste ce chiffre)[15]. Goldman Sachs a été inculpé en vertu du Foreign Corrupt Practices Act et a accepté de payer plus de 2,9 milliards $ dans le cadre d'un règlement avec le ministère américain de la Justice (DOJ)[16]. Le rappeur américain Pras, l'ancien président de Goldman Sachs Tim Leissner et le collecteur de fonds Elliott Broidy figurent parmi les personnes inculpées aux États-Unis en lien avec le scandale 1MDB.

À la suite des élections législatives malaisiennes de 2018, le nouveau Premier ministre Mahathir Mohamad a rouvert les enquêtes malaisiennes sur le scandale[17]. Le département malaisien de l'immigration a interdit à Najib[18] et à onze autres inculpés[19] de quitter le pays, tandis que la police saisissait plus de 500 sacs à main et environ 12 000 bijoux (estimés à 270 millions $) dans diverses résidences appartenant à Najib (c'est la plus grande saisie de biens mal acquis dans l'histoire de la Malaisie)[20]. Najib a ensuite été accusé d'abus de confiance, de blanchiment d'argent et d'abus de pouvoir. Et Jho Low, le cerveau présumé alors en fuite à l'étranger, a été accusé de blanchiment d'argent[21]. Najib a ensuite aussi été reconnu coupable de sept chefs d'accusation liés à SRC International (filiale de 1MDB), et condamné à douze ans de prison[22].

En septembre 2020, le montant présumé volé à 1MDB était estimé à 4,5 milliards $, et les dettes impayées de 1MDB s'élevaient à 7,8 milliards $[23]. Le gouvernement a pris en charge les dettes d'1MDB, incluant des obligations à 30 ans échéant en 2039[24]. En août 2021, les États-Unis avaient récupéré et restitué 1,2 milliard $ de fonds détournés dans leur juridiction[25].

Les principaux protagonistes

Najib Razak : il devient Premier ministre de Malaisie en 2009. Lors de sa première année au pouvoir, il crée 1Malaysia Development Berhad (1MDB), un fonds souverain destiné à la réalisation d'investissements stratégiques et à réduire la pauvreté, dans le cadre de sa politique de libéralisation économique et de son programme 1Malaysia[2]. Le fonds est alors doté d'un budget d'investissement de 1 milliard $, et Najib est seul habilité à signer les investissements et à gérer le conseil d'administration[26]. Sa femme est Rosmah Mansor, dont le fils Riza Aztiz est issu d'une union précédente[2].

Jho Low : cet homme d'affaires malaisien originaire de Penang n'avait pas de poste officiel chez 1MDB, mais il en a soutenu la création. Il avait un accès étendu au fonds, en raison de relations politiques de premier ordre en Malaisie et au Moyen-Orient, et entretenait également des relations avec le monde du divertissement aux États-Unis. Low a participé à des réunions stratégiques de 1MDB et a facilité de nombreuses transactions[2].

Tim Leissner : ce banquier allemand a présidé la branche Asie du Sud-Est de la banque Goldman Sachs. Leissner est crédité d'avoir conclu des accords lucratifs pour Goldman dans la région, au lendemain de la crise financière de 2007-2008. C'est le directeur de Goldman Sachs en Malaisie, Roger Ng, qui a présenté Leissner à Jho Low. Leissner et Ng ont travaillé avec Low en utilisant ses relations politiques pour conclure des accords et orchestrer le stratagème[2].

La fraude en trois étapes

Le DOJ américain estime que la fraude s'est déroulée en 3 phases :

  1. En août 2009, Najib et Low ont rencontré des représentants de la compagnie pétrolière privée PetroSaudi sur un yacht, à Monaco, pour discuter du premier investissement de 1MDB. Parmi les représentants saoudiens figuraient Turki bin Abdullah Al Saud de la famille royale saoudienne et Tarek Obaid. Lors d'une visite ultérieure en Arabie saoudite, Najib a signé une joint-venture de 2,5 milliards $ entre PetroSaudi et 1MDB. Le DOJ estime que cette joint-venture fut utilisée comme "couverture" pour transférer 1 milliard $ sur un compte bancaire suisse[26].
  2. 1,4 milliard $ supplémentaire a ensuite été levé par Goldman Sachs dans le cadre d'une émission obligataire et détourné sur un compte bancaire en Suisse.
  3. 1,3 autre milliard $ a aussi été détourné par Goldman Sachs vers un compte bancaire à Singapour[26].

Selon les autorités américaines, Goldman Sachs, et en particulier Roger Ng, ont joué un rôle majeur dans l'orchestration du stratagème, en particulier le blanchiment d'argent du fonds, dont une partie a été utilisée pour verser des pots-de-vin à des fonctionnaires en Malaisie et aux Émirats arabes unis[27].

Utilisation des fonds détournés

Plus de 4 milliards $ ont été volés dans le fonds 1MDB, puis dépensés par les auteurs pour acheter des œuvres d'art, des diamants, des bijoux coûteux et autres objets de luxe, ainsi que des propriétés immobilières[27].

Low aurait utilisé les fonds 1MDB pour mener un train de vie luxueux aux États-Unis. Le DOJ a réussi à faire le lien entre 100 millions $ provenant de l'accord PetroSaudi à l'achat de propriétés à Hollywood, et 40 millions $ à l'achat d'appartements à New York[2]. Low a noué des amitiés avec les musiciens Swizz Beats, Alicia Keys et Pras, a été photographié lors de fêtes mondaines en compagnie de Paris Hilton ; il a aussi utilisé des fonds pour acheter des articles de luxe pour le mannequin Miranda Kerr et la chanteuse Elva Hsiao, avec qui il a entretenu des relations amoureuses[2].

De nombreux médias ont révélé que la société de production cinématographique hollywoodienne Red Granite Pictures, cofondée par Riza Aziz et Joey McFarland en 2010, a reçu de l'argent détourné. Le DOJ estime que cet argent fut destiné à la production des films Le loup de Wall Street, Very Bad Dads et Dumb and Dumber De ; le nom de Jho Low figure même dans la liste des personnes remerciées dans le générique du Loup de Wall Street[28]. En 2017, le DOJ a saisi les recettes des trois films[28].

Enquêtes et actions menées en Malaisie

Changement de commissaires aux comptes et manque de transparence

Les 425 millions MYR de bénéfices déclarés entre le 25 septembre 2009 et le 31 mars 2010 ont suscité de nombreuses et vives critiques et controverses en Malaisie en raison du manque de transparence des comptes publiés par 1MDB.

Tony Pua, député DAP de Petaling Jaya, a alors demandé à Najib, président du conseil consultatif de 1MDB, si les chiffres résultaient d'une injection d'actifs dans 1MDB par le gouvernement, comme le transfert de droits fonciers à l'entreprise[29] - [30].

Lors de la session parlementaire d'octobre 2010, 1MDB a expliqué que ses comptes avaient été entièrement audités et approuvés par le cabinet KPMG, et clôturés au 31 mars 2010. Deloitte a participé à l'évaluation et à l'analyse du portefeuille, tandis qu'Ernst & Young a conseillé 1MDB sur sa fiscalité.

1MDB a attiré l'attention en demandant une prolongation de six mois pour rendre son rapport annuel auprès de la Chambre de Commerce de Malaisie (CCM) alors qu'il devait être rendu le 30 septembre 2013. Au même moment, le remplacement de trois commissaires aux comptes présents depuis la création du fonds en 2009 a été jugé suspect[31] - [32]. Face aux critiques, la CCM a confirmé que 1MDB avait bien répondu et remis les pièces nécessaires dont l'enregistrement d'une adresse, comme l'exige la loi[33].

L'acquisition du terrain de l'aéroport de Sungai Besi a eu lieu en juin 2011, la première étape du projet immobilier de Bandar Malaysia, mixant usage commercial et résidentiel[34]. Avant cela, l'opposition s'était interrogée sur l'absence de progrès du projet Bandar Malaysia, malgré les 3,5 milliards MYR de prêts et obligations islamiques déjà levés par 1MDB pour financer le projet et s'approprier le terrain[35] - [36]. En avril 2013, 1MDB a finalement attribué un contrat de 2,1 milliards MYR à Perbadanan Perwira Harta Malaysia (PPHM), une filiale de Lembaga Tabung Angkatan Tentera (LTAT) pour aider à relocaliser la base militaire de Pangkalan Udara Kuala Lumpur qui était située sur le terrain de Sungai Besi[37]. La construction de Bandar Malaysia devait commencer après cette relocalisation. Dans le cadre de son plan de rationalisation de la dette, 1MDB a signé le 31 décembre 2015 un accord avec un consortium comprenant Iskandar Waterfront Holdings et China Railway Engineering Corporation pour céder 60 % de sa participation dans Bandar Malaysia Sdn Bhd[38], mais cet accord a finalement échoué[39].

Le 7 septembre 2015, un membre du conseil consultatif de 1MDB, Abdul Samad Alias, a démissionné après que nombre de ses demandes d'informations sur les affaires de 1MDB aient été ignorées[40] - [41]. 1MDB a par la suite nié avoir reçu des demandes répétées d'Abdul Samad, déclarant que son président, Arul Kanda, avait personnellement rencontré Abdul Samad en janvier et mars de cette année-là pour "discuter des affaires de l'entreprise"[42].

1MDB n'avait pas eu d'audit externe des comptes en bonne et due forme depuis 2013, en partie parce que Deloitte Malaysia, ses auditeurs au début de cette période, avait publié une déclaration en juillet 2016 indiquant que leurs rapports d'audit des états financiers de 1MDB datés du 28 mars 2014 et 5 novembre 2014 (portant respectivement sur les exercices 2013 et 2014), ne pouvaient plus être considérés comme fiables[43] - [44].

Début mars 2015, alors que le mécontentement du public grandissait face au manque perçu de transparence financière chez 1MDB, le Premier ministre (aussi président du conseil consultatif de 1MDB), ordonne au vérificateur général de la Malaisie de procéder à un audit de 1MDB[45], mais le rapport final d'audit est classé secret d'état et n'a été mis à la disposition que de la commission des comptes publics (PAC) chargée d'enquêter sur les irrégularités de 1MDB[46] - [47]. De supposées copies du rapport apparaissent cependant sur Internet[48] - [49] - [50]. Ce rapport sera déclassifié après l'éviction de Najib lors des élections générales de 2018, le 12 mai 2018[51].

En mai 2018, après la formation d'un nouveau Cabinet par Pakatan Harapan qui a remporté les élections générales, le ministre des Finances Lim Guan Eng ordonne la nomination de PricewaterhouseCoopers (PwC) pour effectuer un audit complet de 1MDB[52].

Dettes et dégradation de notation

Début 2015, la dette de 1MDB approchait 42 milliards MYR[53]. D'autres problèmes financiers auraient aussi contribué à ce que les obligations 1MDB se négocient à un niveau exceptionnellement bas[54] - [55].

Le cabinet malaisien a en outre rejeté une demande d'ajout de liquidités dans le fonds à hauteur de 3 milliards MYR, ce qui a réduit la capacité de 1MDB à rembourser ses dettes à temps[56] - [57] - [58].

Explication des dons du gouvernement

L'ancien Premier ministre malaisien Najib a été fortement lié à l'éventuelle insolvabilité de 1MDB[59]

Le 3 août 2015, la Commission malaisienne de lutte contre la corruption (MACC) a affirmé que 2,6 milliards MYR déposés sur le compte personnel de Najib provenaient de donateurs, et non de 1MDB, mais sans préciser qui étaient les donateurs ni pourquoi ces fonds avaient été transférés, ni pourquoi cette explication avait mis si longtemps à émerger depuis les allégations du 2 juillet 2015[60] - [61].

Le chef de la division UMNO Kuantan, Wan Adnan Wan Mamat a affirmé plus tard que 2,6 milliards MYR provenaient d'Arabie Saoudite, supposément en remerciement pour avoir combattu ISIS. Il a aussi affirmé que la communauté musulmane des Philippines ainsi que du sud de la Thaïlande avaient reçu des dons similaires, et que puisque les dons avaient été faits à Najib personnellement par opposition à l'UMNO, les fonds avaient donc été déposés sur ses comptes personnels[62].

Le ministre saoudien des Affaires étrangères (Adel al-Jubeir) a affirmé être au courant du don, ajoutant qu'il s'agissait d'un véritable don (sans contrepartie)[63] - [64].

Le procureur général Mohamad Apandi Ali a déclaré que le don provenait de l'un des fils du défunt roi saoudien Abdallah[65] - [66] : Turki bin Abdullah Al Saud[67].

Dans une interview pour ABC News, le rédacteur en chef des finances du WSJ, Ken Brown, a déclaré que l'argent ne provenait pas des Saoudiens et que des preuves montrent qu'il provenait d'entreprises liées à 1MDB[68] - [69] - [70].

Actions de la Banque centrale malaisienne

Sur le principe que 1MDB avait divulgué des informations inexactes ou incomplètes, la banque centrale malaisienne (Bank Negara Malaysia), début 2016, décida de révoquer les autorisations précédemment accordées à réaliser des investissements à l'étranger ; les investissements de 1MDB à l'international représentaient alors un total 1,83 milliard $[71] - [72]. Après avoir terminé ses propres enquêtes sur les transferts de fonds de 1MDB, la banque centrale a demandé au procureur général d'engager des poursuites pénales contre 1MDB[73] - [74]. 1MDB a répondu ne pas être en mesure de rapatrier les 1,83 milliard $ réclamés par la banque centrale au motif que les fonds avaient déjà été utilisés[75].

Rapports de police

Le scandale a pris une tournure pénale le 28 août 2015 quand un membre du propre parti UMNO de Najib Razak a intenté une action civile contre lui alléguant un manquement à ses devoirs d'administrateur et une fraude en omettant de divulguer la réception des fonds donnés et le compte pour leur utilisation[76].

Cette plainte a été déposée devant les Hautes cours de Malaisie (à Kuala Lumpur) ; elle visait aussi le secrétaire exécutif du parti Abdul Rauf Yusof. Craignant que Najib Razak exerce une influence pour révoquer tout membre de l'UMNO "dans le seul but d'éviter toute responsabilité", le tribunal a demandé une injonction pour empêcher l'UMNO, son Conseil suprême, son organe de liaison avec l'État, ses divisions et ses branches de retirer le demandeur nominal en tant que membre de la partie en attendant la décision de la poursuite.

Le plaignant demandait aussi le remboursement de 650 millions de dollars [somme prétendument déposée par Najib dans une banque de Singapour, un compte de toutes les sommes qu'il avait reçues sous forme de dons, les détails de toutes les sommes d'argent sur un compte bancaire AmPrivate (no 2112022009694), appartenant prétendument à Najib], ainsi que dommages-intérêts, frais et autres réparations[77].

L'une des représentantes de l'UMNO, Anina Saadudin, qui a porté plainte, a été immédiatement expulsée de son parti[78] - [79] - [80].

Un autre rapport de police suscité par un membre de Johor UMNO, Abdul Rashed Jamaludin, a visé Najib Razak, concernant les fonds qui sont allés sur son compte bancaire, et relatif à d'autres actes répréhensibles impliquant 1MDB[81] - [82].

Un autre membre de l'UMNO, Khairuddin Abu Hassan, et son avocat Matthias Chang, ont soumis des preuves sur le scandale 1MDB au procureur général suisse pour qu'il puisse enquêter et déterminer si des banques suisses avaient fait des affaires avec 1MDB[83] - [84].

Khairuddin a aussi déposé un rapport de police à Hong Kong contre Najib Razak et Jho Low, concernant 4 sociétés : Alliance Assets International, Cityfield Enterprises, Bartingale International et Wonder Quest Investment, qui auraient traité avec 1MDB[85] - [86]. Khairuddin et Matthias se sont vu interdire de quitter la Malaisie[87] - [88] - [89] et ont été inculpés en vertu de la loi malaisienne sur les délits de sécurité intérieure (SOSMA) au prétexte que leur plainte pourrait saboter le secteur bancaire et financier malaisien[90] - [91] - [92].

Poursuites locales

Le Parti de la justice populaire (PKR), parti d'opposition, a intenté une action en justice contre Najib Razak, Tengku Adnan Tengku Mansor, 1MDB et la Commission électorale, les accusant d'avoir utilisé les fonds de 1MDB pour des dépenses de campagne, violant ainsi les règles électorales[93] - [94]. Mais la Haute Cour malaisienne a rejeté la plainte sur sa forme, déclarant que PKR n'avait pas le droit d'intenter une action contre Najib et 1MDB[95] - [96].

L'ancien Premier ministre Mahathir a aussi porté plainte contre Najib Razak pour ingérence présumée dans les enquêtes gouvernementales sur 1MDB et en raison de dons politiques de 2,6 milliards MYR[97] - [98] - [99].

Mesures gouvernementales

À la suite de l'affaire 1MDB, le gouvernement et une partie de l'UMNO (parti au pouvoir) a cherché à étouffer ou minimiser le scandale.

Le vice-Premier ministre Muhyiddin Yassin a été démis de ses fonctions ; remplacé par le ministre de l'Intérieur de l'époque, Ahmad Zahid Hamidi[100] - [101] - [102]. Le ministre du Développement rural et régional, Shafie Apdal[103] - [104]. Ils ont tous deux été finalement expulsés de l'UMNO (en juin 2016).

Le procureur général Abdul Gani Patail, qui dirigeait un groupe de travail multi-agences enquêtant sur des allégations de détournement de fonds impliquant Najib Razak et 1MDB, a été démis de ses fonctions ; remplacé par Mohamed Apandi Ali, ancien juge de la Cour fédérale[105] - [106] - [107].

Le comité d'action publique chargé d'enquêter sur les pertes présumées de 1MDB a été gelé pour une durée indéfinie, au motif quatre de ses membres s'étaient sont vu attribuer des postes dans le cabinet de Najib Razak, à savoir le président du PAC Nur Jazlan Mohamed, Reezal Merican Naina Merican, Wilfred Madius Tangau et Mas Ermieyati. Samsudin[108] - [109] - [110].

Les publications d'information The Edge Malaysia et The Edge Financial Daily ont été suspendues pendant trois mois en juillet 2015 pour avoir prétendument publié de faux rapports sur les problèmes de 1MDB, par le ministère malaisien de l'Intérieur[111] - [112] - [113]. Toujours en 2015, le site Web Sarawak Report a été bloqué par la Commission malaisienne des communications et du multimédia, qui réglemente les services Internet en Malaisie[114] - [115].

La police malaisienne a aussi émis un mandat d'arrêt contre Clare Rewcastle Brown, qui dirigeait le rapport Sarawak, alléguant son implication dans des activités préjudiciables à la démocratie parlementaire et la diffusion de fausses informations sur le Premier ministre Najib[116] - [117].

La police a également arrêté Khairuddin Abu Hassan, membre de l'UMNO, après qu'il ait déposé des rapports de police à Londres, à Singapour, en France et à Hong Kong concernant des irrégularités financières présumées de 1MDB[118] - [119] - [120]. Selon son avocat, Khairuddin se rendait aux États-Unis pour rencontrer le Federal Bureau of Investigation (FBI) afin de les exhorter à enquêter sur 1MDB pour blanchiment d'argent[121] - [122]. Cependant, le bureau du FBI à New York a confirmé au WSJ qu'aucun agent n'avait prévu de rencontrer Khairuddin ni n'avait eu de contact antérieur avec lui[123].

L'ancien Kedah Menteri Besar Mukhriz Mahathir a démissionné de ses fonctions le 3 février 2016, affirmant qu'il l'avait fait parce que Najib Razak lui avait dit qu'il avait tort en le critiquant publiquement, lui et 1MDB[124] - [125].

Quatre mois plus tard, en juin, Mukhriz a été expulsé de l'UMNO. Son père, Mahathir Mohamad, qui avait été le quatrième Premier ministre de Malaisie et qui avait soutenu Najib depuis sa prise defonctions, a retiré son soutien à Najib, puis quitté l'UMNO le même mois[126].

Le député de l'opposition Rafizi Ramli a été arrêté et inculpé en vertu de la loi sur les secrets officiels par la police et le gouvernement pour avoir divulgué des informations sur le rapport du vérificateur général sur 1MDB[127] - [128] - [129].

Le ministère malais de l'Intérieur a déclaré que ses services, ni Interpol, n'avaient pu réussir à localiser diverses personnes liées à 1MDB pour les aider à faciliter leurs enquêtes, notamment le magnat des affaires Jho Low, les anciens cadres supérieurs de 1MDB Casey Tang Keng Chee et Jasmine Loo Ai Swan, directeur général de SRC International Nik Faisal Ariff Kamil et Yusof Annuar Yaacob, directeur national de la Deutsche Bank[130] - [131] - [132].

La Commission malaisienne des communications et du multimédia (MCMC) a bloqué l'accès des internaute à des sites Web tels que Medium.com, une plateforme de journalisme social, pour un seul article publié par Sarawak Report[133] - [134]. Un autre site Web, Asia Sentinel, a été bloqué après avoir publié un article du Sarawak Report lié à la MACC complétant une enquête qui aurait abouti à 37 accusations contre Najib[135] - [136] - [137]. Le Malaysian Insider a également été bloqué, et ses journalistes ont fait l'objet d'une enquête pour avoir publié un rapport alléguant que le MACC avait trouvé suffisamment de preuves dans ses enquêtes sur Najib pour l'inculper de corruption[138] - [139] - [140]. Ces blocages n'ont été supprimés que peu de temps après la chute du gouvernement Najib, lors des élections générales de 2018[141].

Ramifications et défaut de paiement de dette

L'enquête du Comité malaisien des comptes publics (PAC) sur 1MDB a révélé que la direction du fonds avait agi sans l'approbation de son Conseil d'administration et avait induit les auditeurs en erreur à plusieurs reprises[142] - [143] - [144], appelant la police à enquêter sur son ancien directeur[145] - [146]. Le Conseil d'administration de 1MDB, présidé par Najib Razak, accusé de n'avoir pas correctement contrôlé les finances du fonds[147] - [148] a présenté sa démission immédiatement après la publication des conclusions du PAC[149] - [150] - [151] qui indiquaient que 3,5 milliards $ avaient été versés à une société, Aabar Investments PJS, appartenant à l'IPIC. L'IPIC a publié une déclaration selon laquelle, ni elle, ni sa filiale Aabar Investments PJS, n'ont de liens avec la société Aabar BVI immatriculée dans le paradis fiscal des Îles Vierges britanniques, et qu'elles n'avaient pas reçu d'argent de la part de cette société[152] - [153] - [154].

International Petroleum Investment Company a annoncé à la Bourse de Londres que 1MDB n'avait pas réussi à rembourser 1,1 milliard $ dans le cadre de son accord de restructuration de la dette, et que l'accord de dette entre les deux sociétés était donc caduque[155] - [156] - [157].

Nouvelles enquêtes après la 14e élection générale

Après les 14e élections générales malaisiennes du 9 mai 2018 qui ont marqué une défaite historique pour la coalition Barisan Nasional dirigée par Najib Razak, Pakatan Harapan a formé un nouveau gouvernement dirigé par le Premier ministre Mahathir Mohamad. Ce gouvernement a mis en place un groupe de travail spécial, dirigé par l'ancien procureur général Tan Sri Abdul Gani Patail, pour relancer les enquêtes sur le scandale 1MDB[158].

Le gouvernement a interdit à Najib Razak de quitter le pays, et la police a saisi pour un montant compris entre 900 millions et 1,1 milliard MYR (entre 220 millions et 269 millions $) en espèces et objets de valeur. Ces saisies ont été réalisées dans des résidences appartenant à Najib et sa femme Rosmah Mansor. C'était la plus grande saisie de l'histoire de la Malaisie, avec notamment plus de 12 000 bijoux, 423 montres de valeur et 567 sacs à main de 37 marques de luxe différentes[159] - [160]. Najib a ensuite été arrêté par la MACC[161], faisant face en septembre 2018 à 25 chefs d'accusations d'abus de pouvoir et de blanchiment d'argent pour un montant de 2,3 milliards MYR (556 millions $), en plus de sept accusations criminelles d'abus de confiance et de pouvoir portées contre lui au cours des deux mois précédents[162]. 6 mois plus tard (en avril 2019), il était accusé de 42 chefs d'accusation.

Le nouveau gouvernement a aussi émis des mandats d'arrêt contre Jho Low et l'ancien directeur de SRC International Nik Faisal Ariff Kamil dans une enquête de corruption liée au fonds d'État 1MDB[163].

Le 28 juin 2018 (deux jours avant la fin de son contrat de travail), 1MDB a limogé son président-directeur général Arul Kanda pour manquement à ses fonctions[164].

En juin 2018, les médias indiquent également que la MACC a gelé des comptes bancaires associés à l'UMNO, en lien avec l'enquête sur 1MDB[165].

En août 2018, la police malaisienne a accusé Jho Low et son père (Larry Low) d'avoir blanchi 457 millions $ volés à 1MDB afin d'acheter le superyacht Equanimity[166] - [167]. Du 29 octobre au 28 novembre 2018, l'Equanimity est mis aux enchères par les enquêteurs[168] ; le groupe Genting l'a finalement acheté pour 126 millions $[169].

En décembre 2018, le procureur général de Malaisie a engagé des poursuites pénales contre des filiales de Goldman Sachs, leurs anciens employés Tim Leissner et Roger Ng Chong Hwa, l'ancien employé de 1MDB Jasmine Loo et Jho Low liées aux émissions obligataires de la banque Goldman Sachs en 2012 et 2013. Les procureurs réclament des amendes pénales élevées (plus de 2,7 milliards $ détournés du produit des obligations, 600 millions $ d'honoraires perçus par Goldman Sachs) assorties de peines à l'encontre des divers accusés[170] - [171] - [172].

Au cours d'une enquête sur le scandale 1MDB, Najib Tun Razak aurait demandé au prince héritier des Émirats arabes unis de l'époque, Mohammed Bin Zayed, d'aider à monter un accord de prêt montrant que son beau-fils avait reçu un financement de l'IPIC et non de 1MDB dans le but de dissimuler le scandale, selon les clips audio révélés par les responsables malaisiens de la lutte contre la corruption en janvier 2020[173].

Le 28 juillet 2020, Najib a été reconnu coupable des sept chefs d'accusation liés à SRC International et a été condamné à 12 ans de prison et à une amende de 210 millions MYR (49,5 millions $)[22].

Les 8 décembre 2021 et 23 août 2022, la Cour d'appel et la Cour fédérale malaisienne ont confirmé la condamnation et la peine de Najib dans toutes les affaires de la SRC, dans lesquelles Najib a été reconnu coupable de s'être approprié 42 millions MYR dans les coffres de l'entreprise[174] - [175].

Le 1er septembre 2022, l'épouse de Najib, Rosmah Mansor, a aussi été reconnue coupable de trois chefs d'accusation de corruption par la Haute Cour de Malaisie, et condamnée à dix ans de prison et à une amende de 970 millions MYR[176].

Enquêtes faites hors de Malaisie

En Australie

La société de gestion de fonds australienne Avestra Asset Management, qui gérait jusqu'à 2,32 milliards MYR en fonds d'1MDB, a été mise en liquidation judiciaire et fait l'objet d'une enquête par la Commission australienne des valeurs mobilières et des investissements pour des violations de la loi et des pertes potentielles pour ses membres[177] - [178] - [179]. La Haute Cour australienne a ordonné la fermeture de cinq programmes d'investissement gérés par Avestra après avoir découvert des transactions entre parties liées non divulguées, avec 13 violations potentielles du droit des sociétés et le non-investissement conformément aux mandats individuels du fonds[178] - [180].

En Arabie Saoudite

Le 25 avril 2023, le Ministère public de la Confédération et la cour pénale fédérale ont inculpé deux anciens managers de l'entreprise pétrolière saoudienne PetroSaudi pour avoir aidé à détourner 1,8 milliard $ provenant de 1MDB[181].

À Hong Kong

La police de Hong Kong a ouvert des enquêtes concernant la présence de 250 millions $ dans les coffres et comptes des succursales du Credit Suisse à Hong Kong, sommes attribuées à Najib Razak et 1MDB[182] - [183].

En Indonésie

Les autorités indonésiennes ont saisi le 28 février 2018 le superyacht Equanimity sur l'île de Bali, à la demande du ministère américain de la Justice, dans le cadre de l'enquête pour corruption liée au scandale 1MDB[184].

Le gouvernement indonésien a rendu le yacht à la Malaisie en août 2018, à la suite de l'activation des traités d'entraide judiciaire entre l'Indonésie, les États-Unis et la Malaisie[185] - [186].

Au Luxembourg

Les procureurs de la République luxembourgeoise ont ouvert des enquêtes pour blanchiment d'argent faisant suite au transfert de plusieurs centaines de millions de dollars de la part de 1MDB vers une société offshore ayant un compte bancaire au Luxembourg[187] - [188] - [189] - [190]. La banque en question est une banque privée du groupe Edmond de Rothschild qui gère de l'argent pour le compte de clients fortunés[191] - [192] - [193].

Aux Seychelles

L'unité de renseignement financier des Seychelles aide une enquête internationale sur 1MDB, en fournissant des informations sur les entités offshore enregistrées aux Seychelles qui sont liées à l'enquête internationale[194] - [195] - [196].

1MDB n'a pas contesté, et semble peu susceptible de contester, toute action en justice découlant des enquêtes de diverses autorités étrangères[197].

À Singapour

À Singapour, l'Autorité monétaire de Singapour (MAS) et le Département des affaires commerciales ont saisi un certain nombre de comptes bancaires pour blanchiment d'argent liées à la mauvaise gestion financière de 1MDB[198] - [199] - [200]. L'un des comptes bancaires gelés appartenait à Yak Yew Chee, ex-responsable des relations pour 1MDB Global Investments Ltd, Aabar Investment PJS Limited et SRC International[201] - [202] - [203]. Le Singapourien Yeo Jiawei (ancien banquier de BSI), a été accusé de blanchiment d'argent et de fraude dans le cadre de l'enquête de Singapour sur 1MDB et des relations de Yeo avec des sociétés liées à 1MDB, Brazen Sky Ltd. et Bridge Partners Investment Management[204] - [205]. Un second individu, Kelvin Ang Wee Keng, a également été accusé de corruption dans le cadre de l'enquête singapourienne[206] - [207].

Selon une déclaration conjointe du Cabinet du procureur général et de l'Autorité monétaire de Singapour, des actifs d'un montant total de 240 millions SGD ont été saisis lors de leurs enquêtes sur 1MD[208] - [209]. Parmi cette saisie, 120 millions SGD étaient détenus par Jho Low et sa famille[210] - [211] - [212].

En mars 2017, le MAS a interdit l'ancien banquier de Goldman Sachs Tim Leissner d'exercer pendant 10 ans pour avoir fait de fausses déclarations au nom de sa banque[213]. Cette interdiction l'empêche d'exercer toute activité réglementée en vertu du Securities and Futures Act à Singapour pendant 10 ans. Elle a été transformée, en décembre 2018, en une interdiction à vie, à la suite d'aveux dans l'enquête sur le Scandale 1MDB[214] - [215].

En septembre 2018, les tribunaux de l'État de Singapour ont accordé le remboursement à la Malaisie de fonds 1MDB d'une valeur totale de 15,3 millions USD, tandis que les avocats du gouvernement malaisien ont déclaré que des efforts pour récupérer d'autres actifs illégalement détournés étaient en cours[216] - [217].

En Suisse

Les autorités suisses, sous la direction du Bureau du Procureur général du pays, ont commencé à geler des comptes bancaires d'un montant de plusieurs millions de dollars américains liés à 1MDB[218] - [219] - [220]. Le bureau du procureur général a conclu qu'environ 4 milliards $ pourraient avoir été détournés. Il a annoncé enquêter sur quatre cas de conduite criminelle potentielle[221] - [222]. Selon le procureur, l'argent avait été déposé sur les comptes bancaires suisses d'anciens fonctionnaires malaisiens et d'anciens et actuels fonctionnaires des Émirats arabes unis[223] - [224] - [225].

L'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma) a ouvert des enquêtes envers plusieurs banques suisses, dans le cadre de l'enquête sur le blanchiment d'argent de 1MDB[226] - [227] - [228].

Le 15 mars 2018, le Parlement suisse a d'abord rejeté une motion visant à restituer au peuple malaisien les fonds saisis dans le cadre de leurs enquêtes sur 1MDB, malgré les demandes et pressions faites par des personnalités politique et des ONG suisses[229].

Puis, le 10 juillet 2018, le procureur général suisse Michael Lauber a indiqué que la Suisse ne s'enrichirait pas en conservant des avoirs illicites ou volés, et pourrait faire restituer les sommes via des obligations légales[230].

Aux Émirats arabes unis

Les Émirats arabes unis ont émis des interdictions de voyager et gelé les comptes bancaires de Khadem al-Qubaisi et Mohammed Badawy Al Husseiny, employés de l'ancien fonds souverain d'Abou Dabi International Petroleum Investment Company. Ceux-ci avaient des liens étroits avec 1MDB et pourraient avoir utilisé Aabar Investments PJS, basé aux Îles Vierges britanniques, pour y faire transiter l'argent de 1MDB vers divers comptes et entreprises réparties dans le monde[231] - [232].

Au Royaume-Uni

En septembre 2020, le ministère américain de la Justice a engagé une procédure civile de confiscation de fonds détenus par le cabinet d'avocats Clyde & Co à Londres, au Royaume-Uni. Les 330 millions $ de fonds avaient été détournés de 1MDB après l'échec d'un projet pétrolier au Venezuela[233] - [234].

Aux États-Unis

Le Wall Street Journal a rapporté en 2015 que le Federal Bureau of Investigation avait ouvert des enquêtes liées à du blanchiment d'argent[235] - [236] - [237]. L'unité anti-corruption internationale du département américain de la justice (DOJ) a ouvert une enquête sur des achats de propriétés aux États-Unis impliquant le beau-fils de Najib Razak, Riza Aziz, et le transfert de millions de dollars sur le compte personnel de Najib Razak[238]. L'enquête portait sur des propriétés achetées par des sociétés fictives appartenant à Riza Aziz et à un ami proche de la famille, Jho Low[239] - [240]. Le DOJ a demandé aux banques d'investissement JPMorgan Chase & Co., Deutsche Bank AG et Wells Fargo de coopérer afin d'identifier des transferts abusifs[241] - [242] - [243]. Le FBI a délivré des assignations à comparaître à plusieurs employés de la société de production cinématographique Red Granite Pictures, cofondée par Riza Aziz, également son président, sur des allégations de détournement de 155 millions $ de fonds 1MDB ayant servi à financer le film de 2013 Le Loup de Wall Street[191] - [244] - [245] - [246].

Le FBI et le DOJ ont également examiné de près le rôle de la banque d'investissement mondiale Goldman Sachs dans des allégations de blanchiment d'argent et de corruption[247] - [248] - [249]. Le FBI a sondé le lien entre Najib et un haut dirigeant régional de Goldman Sachs, et la nature de son implication dans des accords de plusieurs milliards de dollars avec 1MDB[250]. Tim Leissner, ancien président de la branche Asie du Sud-Est de Goldman Sachs et époux de Kimora Lee Leissner, a reçu une assignation à comparaître du DOJ dans le cadre de ces enquêtes[251] - [252] - [253] Dans le procès civil du DOJ de juillet 2016[254], un haut fonctionnaire du gouvernement contrôlant 1MDB, qui a été appelé plus de 30 fois par un certain "Malaysian Official 1" ("MO1"), aurait reçu environ 681 millions $ (2,8 milliards MYR) d'argent volé à 1MDB via Falcon Bank à Singapour les 21 et 25 mars 2013, dont 650 millions $ (2,0 milliards MYR) ont été renvoyés à Falcon Bank le 30 août 2013[255]. En septembre 2016, Najib Razak a été identifié comme étant le personnage « MO1 » par Datuk Abdul Rahman Dahlan, alors ministre au sein du département du Premier ministre[256] - [257]. L'épouse de « MO1 », Rosmah Mansor, aurait également reçu pour 30 millions $ environ de bijoux achetés avec de l'argent volé à 1MDB[258].

En juin 2017, le DOJ a entamé des actions pour récupérer plus d'1 milliard $ de la part de personnes proches de Najib et 1MDB[259] - [260] - [261] - [262], en saisissant des actifs, y compris des propriétés luxueuses à Beverly Hills, Los Angeles, Manhattan, New York et Londres[263] - [264], ainsi que de belles œuvres d'art, un jet privé, un yacht de luxe et les redevances du film Le loup de Wall Street via sa société de production Red Granite Pictures[265] - [266] - [267] . Le 7 mars 2018, devant les tribunaux californiens, les producteurs du film ont accepté de payer 60 millions $ pour compenser le détournement de l'argent de 1MDB [268]. Le litige s'est réglé en août 2018, son règlement stipulant que le paiement ne peut être interprété comme « un aveu d'acte répréhensible ou de responsabilité de la part de Red Granite[269] ».

Le 1er novembre 2018, le DOJ a annoncé que deux anciens banquiers de Goldman Sachs, Tim Leissner et Roger Ng, ainsi que le fugitif malaisien Jho Low avaient été inculpés pour détournement de fonds et pour avoir versé des pots-de-vin à divers responsables malaisiens et d'Abou Dabi. Tim Leissner a admis dans un plaidoyer que plus de 200 millions $ du produit des obligations 1MDB ont été versés sur des comptes contrôlés par lui et un parent[270] - [271] - [272] Il a accepté de perdre 43,7 millions $ (185 millions MYR) et a plaidé coupable de complot en vue de blanchir de l'argent et du viol de la loi sur les pratiques de corruption à l'étranger, tandis que Roger Ng a été arrêté en Malaisie à la demande du DOJ et extradé vers les États-Unis pour y être poursuivi avant de revenir et d'être inculpé en Malaisie[273] - [274] - [275] - [276] - [277] Selon ses avocats, Roger Ng a été infecté par la dengue et la leptospirose en prison et a perdu beaucoup de poids[278] - [279].

Le 30 novembre 2018, le DOJ a annoncé que George Higginbotham (ancien employé du DOJ) a plaidé coupable de complot en vue de tromper les banques américaines sur la source et le but des fonds étrangers lors d'une campagne de lobbying contre les enquêtes américaines sur le scandale 1MDB. Le DOJ a intenté une action en justice pour récupérer plus de 73 millions $ (305 millions MYR) sur des comptes bancaires américains que Higginbotham a aidé à ouvrir au nom de Jho Low pour financer cette campagne d'influence[280] - [281] - [282]. Cinq mois plus tard, en mai 2019, le DOJ annonce l'inculpation de Jho Low et de l'ancien rappeur des Fugees, Pras, qui avaient conspiré afin de financer la campagne présidentielle américaine de 2012 par des fonds étrangers estimés à 21,6 millions $[283].

Le 1er novembre 2019, Barron's a rapporté que des maisons de luxe d'une valeur de 100 millions $ appartenant à Jho Low avaient été saisies dans le cadre d'un accord avec des procureurs américains. Au total, Jho Low aurait accepté de renoncer à environ 700 millions $ d'actifs au profit du ministère américain de la Justice pour faire abandonner les charges qui pesaient contre lui, toujours sans admettre sa culpabilité[284].

Elliott Broidy a été inculpé par les autorités fédérales pour violation de la loi sur l'enregistrement des agents étrangers, conformément au dossier public publié le 8 octobre 2020. Il aurait ainsi reçu 6 millions $ de la part d'agents en Malaisie et en Chine pour faire pression sur des responsables de l'administration américaine afin de mettre fin au scandale 1MDB. Broidy a aussi été accusé de pressions sur des responsables de la Maison Blanche en servant dans ce cas des intérêts émiratis[285] - [286].

Le 23 février 2022, le témoin vedette du procès pour corruption de Roger Ng, l'ancien banquier de Goldman Sachs détenu à New York, a déclaré que l'ancien chef de Goldman, Lloyd Blankfein, avait rencontré en 2009 le Premier ministre malaisien de l'époque, Najib Razak, juste avant l'accord concernant 1MDB. À l'ordre du jour de cette réunion, Goldman devait s'engager à offrir un emploi aux trois enfants de Najib en échange de cet accord lucratif[287]. Le 24 février, la fille de Najib, Nooryana Najwa Najib, a confirmé qu'elle avait tenté d'obtenir un poste chez Goldman Sachs en rencontrant Roger Ng et Tim Leissner[288], mais finalement, un responsable de Goldman aurait mis fin au processus de recrutement[289].

Le 24 février 2022, on apprend que le procès de Roger Ng est suspendu pour vice de forme (les procureurs n'avaient pas partagé plus de 15 000 documents avec les avocats de la défense représentant Robert Ng)[290]. Ng a finalement été reconnu coupable de complot de blanchiment d'argent, de tentative de corruption sur des fonctionnaires malaisiens et émiratis, et d'avoir violé la charte comptable interne de son employeur qui respectait la loi sur les pratiques de corruption à l'étranger[291] - [292] ; 4,5 milliards $ de l'argent volé ont ainsi été blanchis par l'intermédiaire d'institutions financières américaines[293].

Récupération d'actifs volés à 1MDB

Le Superyacht Equanimity, saisi par les autorités indonésiennes à Bali en 2018, fut rendu à la Malaisie après confirmation qu'il avait été acheté par Jho Low avec de l'argent volé au fonds 1MDB

En mai 2019, la Malaisie avait récupéré 322 millions USD (1,3 milliard MYR) d'actifs de 1MDB, à la suite des nouvelles enquêtes lancées après la 14e élection générale en mai 2018[294].

Des mesures ont été prises pour préserver la valeur des actifs et biens mal acquis pris dans l'affaire, dont l'hôtel Park Lane acheté par Low à New York. Le bien est vendu en novembre 2018, une mesure entérinée par le DOJ américain[295].

En août 2018, les autorités malaisiennes ont saisi le Superyacht Equanimity, acheté par Low avec de l'argent détourné, pour le rendre aux autorités malaisiennes qui l'ont revendu environ huit mois plus tard au groupe Genting afin de minimiser les coûts liés à son entretien. Un porte-parole de Low a décrit cette saisie comme "illégale"[296] - [297].

L'acteur hollywoodien Leonardo DiCaprio a volontairement remis aux autorités américaines des cadeaux qu'il avait reçus de la part de Low en 2017 dont une statuette des Oscars ayant récompensé Marlon Brando et des peintures de Picasso et Jean-Michel Basquiat[28]. La somme de 57 millions $ confisquée à Red Granite Pictures a également été rapatriée en Malaisie après déduction des frais d'enquête, saisies et litiges[294].

Les tribunaux de Singapour ont également permis la restitution à la Malaisie d'une somme de 50 millions SGD (152 millions MYR) liée à l'affaire 1MDB[294].

La Malaisie a travaillé avec au moins six pays pour récupérer environ 4,5 milliards $ d'actifs qui auraient été volés à 1MDB[298], dont 1,7 milliard $ (7 milliards MYR) d'actifs confisqués par le DOJ américain[294].

Le 15 avril 2020, le DOJ avait restitué 300 millions $ de fonds volés[299].

Le 24 juillet 2020, la banque Goldman Sachs a annoncé le règlement en espèces de 2,5 milliards $ au gouvernement malaisien, en sus d'1,4 milliard $ d'actifs liés aux obligations 1MDB[300]. C'est bien moins que les 7,5 milliards $ réclamés par le ministre malaisien des Finances. Dans le même temps, le gouvernement malaisien a accepté d'abandonner toutes poursuites pénales contre la banque et de cesser les poursuites judiciaires contre 17 dirigeants de Goldman. Certains observateurs ont fait valoir que Goldman avait fait là une très bonne affaire[301].

En janvier 2022, le gouvernement malaisien a reçu 333 millions MYR (111 millions $) à titre d'amende de la filiale locale de KPMG en règlement du procès intenté contre elle[302].

Les rapports d'Offshore Alert indiquent que des actions visant à récupérer d'autres actifs détournés sont en cours dans diverses juridictions[303].

Couverture médiatique

Le scandale a pu être mis à jour puis médiatisé grâce à l'envoi en janvier 2015 d'environ 227 000 documents liés à cette énorme fraude au Wall Street Journal et à la blogueuse militante Clare Rewcastle-Brown, qui écrit dans le Sarawak Report (en)[26].

Ces documents ont été divulgués par le suisse Xavier Justo, ancien employé de PetroSaudi International[304]. Ce lanceur d'alerte est alors la cible d'une violente campagne de diffamation en ligne, dont on apprendra en 2023 qu'elle a été menée et orchestrée par une officine secrète privée appelée "Team Jorge", une société spécialisée dans la désinformation, dirigée par un certain Jorge (dont on sait depuis 2003 qu'il est en réalité Tal Hanan), et qui travaille pour le compte de clients fortunés. En particulier, fin 2020, un site internet et une chaîne YouTube se faisant passer pour Justo le dépeignent comme un mercenaire qui n'aurait agi que par l'appât du gain et à qui on ne peut se fier. Ce faux site et cette fausse chaîne sont largement diffusés sur les réseaux sociaux par de faux comptes, dans le cadre d'une opération de diffamation plus large, le traitant de voleur, de drogué, de maître chanteur[305].

En février 2015, le journal The Sunday Times et le blog Sarawak Report, faisant référence à des fuites de correspondances par e-mail, indiquent que Jho Low, basé à Penang et proche de Najib Razak, a détourné 700 millions $ d'un accord inter-entreprise entre 1MDB et PetroSaudi International via une entité nommée "Good Star Ltd."[306] - [307] - [308] - [309] - [310]. Bien que Low n'ait jamais reçu de poste officiel au sein de 1MDB, il est décrit comme quelqu'un qui était régulièrement consulté à propos de 1MDB sans avoir aucun pouvoir décisionnel[311]. Un e-mail a révélé que Low avait eu l'approbation par Najib d'un prêt d'1 milliard $, sans obtenir l'approbation de la banque centrale malaisienne (Bank Negara)[312] - [313]. En Malaisie, The Edge était l'un des rares médias à avoir publié des enquêtes sur le scandale. Sa licence a été suspendue par le gouvernement malaisien, ce que son éditeur a qualifié de censure[2].

Rôle du Wall Street Journal (WSJ)

Le Wall Street Journal a rapporté que 1MDB avait effectué des achats "hors de prix" de centrales électriques en Malaisie, par l'intermédiaire de Genting Group en 2012 ; Genting aurait ensuite fait don de cet argent à une fondation contrôlée par Najib, qui l'a ensuite utilisé pour sa campagne électorale lors des élections générales de 2013[314] - [315] - [316]. 1MDB a nié avoir surpayé ces centrales. 1MDB aurait déclaré que ces actifs n'ont été achetés que lorsque l'entreprise était convaincue de leur valeur à long terme[317].

D'autres allégations ont été faites par le Wall Street Journal selon lesquelles 700 millions $ ont été transférés de 1MDB et déposés sur des comptes chez AmBank et Affin Bank au nom de Najib[318] - [319]. Un groupe de travail chargé d'enquêter sur ces allégations a gelé six comptes bancaires liés à Najib et 1MDB[320] - [321].

La Commission malaisienne de lutte contre la corruption (MACC) a, dans un premier temps, en août 2015, innocenté 1MDB de cette allégation. La MACC a publié une déclaration disant, entre autres : "Les résultats de l'enquête ont révélé que les 2,6 milliards MYR qui auraient été transférés sur le compte appartenant à Najib Razak provenaient de la contribution de donateurs, et non de 1MDB"[322].

Najib Razak a d'abord nié, déclarant : "Si je voulais voler, je ne volerais sûrement pas d'argent et je ne le mettrais pas sur un compte en Malaisie[323].

Le WSJ a répondu en révélant en ligne les détails du compte bancaire, pour réfuter les démentis de Najib et de ses partisans[324] - [325] - [326].

La police de Singapour a gelé deux comptes bancaires à Singapour, dans le cadre de sa propre enquête sur la mauvaise gestion financière présumée chez 1MDB, après que des rapports aient indiqué que 700 millions $ de dépôts avaient été transférés via Falcon Bank à Singapour vers des comptes personnels de Najib en Malaisie[327] - [328].

1MDB a nié avoir eu connaissance du gel de ces comptes et a déclaré n'avoir été contacté par aucune des autorités étrangères menant l'enquête[329].

Le WSJ a également signalé que 1MDB a transféré environ 850 millions $ via trois transactions en 2014 à une société enregistrée aux Îles Vierges britanniques dont le nom indiquait qu'elle était contrôlée par International Petroleum Investment Company (IPIC), une société d'investissement appartement au gouvernement d'Abou Dabi[330] - [331] - [332].

Le WSJ a publié un rapport indiquant que 1MDB n'a pu payer 1,4 milliard $ à l'IPIC. L'argent était dû à l'IPIC après qu'il eut garanti 3,5 milliards $ d'obligations émises par 1MDB pour financer son achat d'actifs de centrales électriques en 2012[333].

Un autre rapport du WSJ a souligné que 1MDB, en lien avec un un collecteur de fonds politiques américain (DuSable Capital Management LLC), avait signé un accord inter-entreprise créant un autre fonds, Yurus PE Fund, visant à développer des centrales solaires en Malaisie[334] - [335]. Six mois après la signature de l'accord, 1MDB a racheté la participation de DuSable (de 49% de Yurus) pour 69 millions $ avant toute construction[336] - [337]. Sur la base des informations de virements bancaires, le WSJ a estimé que Najib avait dépensé pour près de 15 millions $ en vêtements, bijoux et une voiture aux États-Unis, Singapour, en Italie via une carte de crédit liée à l'un de ses nombreux comptes bancaires personnels, vers lesquels les fonds de 1MDB avaient été détournés[338] - [339] - [340] - [341].

Notes et références

  1. (en) Dennis Kelleher, « Goldman Sachs and the 1MDB Scandal », The Harvard Law School Forum on Corporate Governance, (consulté le )
  2. (en-GB) « 1MDB: The playboys, PMs and partygoers around a global financial scandal », sur BBC News, (consulté le )
  3. (en) © Stanford University et Stanford, « Shorenstein Journalism Award Winner Tom Wright Recounts Story of Global », sur fsi.stanford.edu (consulté le )
  4. « Shorenstein Journalism Award Winner Tom Wright Recounts Story of Global Financial Scandal », The Freeman Spogli Institute For International Studies, Stanford University, (consulté le )
  5. (en-US) « U.S. Seeks to Recover $1 Billion in Largest Kleptocracy Case to Date », sur Federal Bureau of Investigation (FBI) (consulté le )
  6. (en-GB) Agence France-Presse, « Malaysian taskforce investigates allegations $700m paid to PM Najib », sur The Guardian, (ISSN 0261-3077, consulté le )
  7. (en) « US DOJ says pursuing investigations related to Malaysia's 1MDB », sur The Star (consulté le )
  8. (en) « EXPLAINER-Malaysia's mega 1MDB scandal that brought down a prime minister », sur Reuters, (consulté le )
  9. (en) « 1MDB scandal: former Trump fundraiser charged with allegedly lobbying US to drop inquiry », The Guardian, (consulté le )
  10. « Dismissal of Corruption Charges Against Malaysian Prime Minister Prompts Scorn », Time, (consulté le )
  11. (en-GB) « Former Malaysia PM Mahathir calls for removal of PM Najib Razak », sur BBC News, (consulté le )
  12. « Malaysia's royal rulers urge quick completion of 1MDB probe », The Straits Times, (consulté le )
  13. « Royal rulers deplore Malaysia's 'crisis of confidence' », Al Jazeera (consulté le )
  14. « 1MDB faces fresh debt payment test » [archive du ], Free Malaysia Today,
  15. « Jho says it ain't so: Malaysian tycoon denies role in 1MDB 'heist of the century' », Euromoney Magazine, (lire en ligne)
  16. « Goldman Sachs Charged in Foreign Bribery Case and Agrees to Pay Over $2.9 Billion », United States Department of Justice, (lire en ligne, consulté le )
  17. (en) « Mahathir Picks Lim as Finance Minister, Returns Zeti to Council », sur Bloomberg.com, (consulté le )
  18. (en-GB) « Former Malaysia PM Najib Razak banned from leaving country », sur BBC News, (consulté le )
  19. (en) Hermes Auto, « 12 people on Malaysia's travel blacklist over 1MDB probe », sur www.straitstimes.com, (consulté le )
  20. « Malaysia's former first lady Rosmah Mansor's seized handbags damaged and government should pay, lawyer tells court », South China Morning Post, (consulté le )
  21. « Fugitive Malaysian Jho Low charged with money-laundering », The Standard (Hong Kong), (lire en ligne, consulté le )
  22. (en) Sharanjit Singh et Khairah N. Karim and Rahmat Khairulrijal, « Najib sentenced to 12 years' jail, RM210 million fine », NST Online, (consulté le )
  23. « Malaysia's 1MDB state fund still $7.8 billion in debt - government report », Reuters, (consulté le )
  24. « How 'Insolvent' 1MDB's Debt Stacks Up and Who's Saddled With It », (consulté le )
  25. « Over $1.6 billion in misappropriated 1MDB funds repatriated to Malaysia so far », Straits Times, (lire en ligne, consulté le )
  26. (en-GB) « 1MDB: The inside story of the world's biggest financial scandal », The Guardian, (lire en ligne, consulté le )
  27. (en-GB) « 1MDB scandal: Ex-Goldman Malaysia boss found guilty », BBC News, (consulté le )
  28. (en) « Leonardo DiCaprio turns over Marlon Brando Oscar, other gifts allegedly bought with 1MDB funds », www.straitstimes.com, (consulté le )
  29. « Pua says 1MDB profits suspect », The Malaysian Insider, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  30. « 1Malaysia Development Berhad Malaysia Factbook » [archive du ], malaysiafactbook.com
  31. Has 1MDB filed its accounts?, (lire en ligne)
  32. « Auditors highlight several critical areas in 1MDB's books », The Star, (lire en ligne)
  33. The business address is also available on the company's website, www.1mdb.com.my
  34. « Agreements inked to develop Sungai Besi airport land into Bandar Malaysia », The Star, (lire en ligne)
  35. « Amid lack of progress in Bandar Malaysia, Rafizi questions 1MDB's RM3.5b debt » (consulté le )
  36. « Why is 1MDB raising RM2.4bil in loans? », Malaysiakini, (consulté le )
  37. « 1MDB awards RM2.1bil contract to Armed Forces Fund Board unit », The Star, Malaysia (consulté le )
  38. « 1MDB to sell 60% stake in Bandar Malaysia for RM7.41bil – Nation – The Star Online » (consulté le )
  39. « Malaysia's $1.8 bln mega project with China Railway falls through », Reuters, (consulté le )
  40. « 1MDB accepts adviser's resignation – Nation – The Star Online » (consulté le )
  41. « 1MDB insists former adviser was not ignored », Malaysiakini, (consulté le )
  42. « 1MDB denies receiving 'repeated requests' for info from former advisor », The Malay Mail (consulté le )
  43. « Deloitte Malaysia's statement on 1MDB accounts », The Sun Daily, (consulté le )
  44. « Lack of concern about 1MDB's unaudited accounts shows cover-up, says MP », The Malaysian Insight, (consulté le )
  45. « Malaysian Leader Orders Auditor to Verify 1MDB Accounts », wsj.com, (lire en ligne, consulté le )
  46. « Malaysia Auditor General's 1MDB Report Classified », Asia Sentinel, (lire en ligne, consulté le )
  47. « Azmin fails to unseal 1MDB audit report », The Malaysian Insight, (lire en ligne, consulté le )
  48. « Now Is The Best Time To Declassify AG's Report on 1MDB – There Should Be Nothing To Hide! », Transparency International Malaysia, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  49. « Sarawak Report publishes AG's 1MDB report classified under Official Secrets Act », The Straits Times Singapore, (lire en ligne, consulté le )
  50. « Rafizi charged under secrecy law over leak on 1MDB federal audit », The Malay Mail Malaysia, (lire en ligne, consulté le )
  51. « 1MDB audit report now declassified, says Auditor-General », The Edge (Malaysia), (lire en ligne, consulté le )
  52. « 1MDB Unable To Repay Debts – Guan Eng » [archive du ], Malaysian Digest, (consulté le )
  53. « Ringgit under pressure over 1MDB debt » [archive du ] (consulté le )
  54. « 1MDB faces fresh debt payment test » [archive du ], Free Malaysia Today (consulté le )
  55. « 1MDB bonds drop to junk status as investors consider wind-down » (consulté le )
  56. « Cabinet rejects RM3 billion for 1MDB as debt repayment options narrow », (consulté le )
  57. « RPT-MALAYSIA PRESS-Cabinet rejects $834 mln proposed injection into 1MDB-The Malaysian Insider », Reuters (consulté le )
  58. « Cabinet rejects RM3 billion aid for 1MDB » [archive du ], Free Malaysia Today (consulté le )
  59. (en) Hermes, « 1MDB insolvent, unable to repay debts: 2 directors », sur www.straitstimes.com, (consulté le )
  60. « MACC: RM2.6bil in Najib's account from donors, not 1MDB's », www.thestar.com.my
  61. « Malaysia's anti-graft unit says funds in PM's account a 'donation', not from state fund », sur uk.reuters.com,
  62. « Najib's RM2.6 billion is from Saudi Arabia as thanks for fighting Isis, claims Umno leader » [archive du ]
  63. « Malaysia 1MDB: Saudi minister says Najib funds were donation », BBC News, (consulté le )
  64. « Saudi Arabia says money sent to Malaysian PM was a 'genuine donation' », The Guardian, (consulté le )
  65. « Late Saudi king's son is RM2.6b donor, says Apandi », Malaysiakini, (consulté le )
  66. Shannon Teoh, « KL graft-busters challenge A-G's decision on Najib », The Straits Times, (consulté le )
  67. « Malaysia's prime minister will call an election soon », The Economist, (lire en ligne)
  68. « RM2.6 billion in Najib's accounts not from Saudis, says WSJ editor », TODAYonline (consulté le )
  69. « RM2.6 bil in Najib's accounts not from Saudis, says WSJ editor » (consulté le )
  70. « WSJ refutes AG's Saudi donation claim », Malaysiakini, (consulté le )
  71. « Bank Negara: 1MDB breached exchange controls, three permissions revoked » [archive du ]
  72. « 1MDB acknowledges BNM's right to revoke earlier permissions », NST Online (consulté le )
  73. « Bank Negara urges criminal prosecution of 1MDB » [archive du ] (consulté le )
  74. « BNM recommends criminal prosecution against 1MDB » (consulté le )
  75. « 1MDB unable to repatriate US$1.83b ordered by Bank Negara », Malaysiakini, (consulté le )
  76. « Umno member files lawsuit against Malaysia PM Najib » [archive du ], Channel NewsAsia (consulté le )
  77. « 'Umno' sues Najib to retrieve chunk of RM2.6b » [archive du ] (consulté le )
  78. « Anina sacked from Umno » [archive du ], The Rakyat Post (consulté le )
  79. « Umno expels Langkawi woman rep for suing Najib, party executive secretary confirms » (consulté le )
  80. « Anina: 'I will continue to fight' » (consulté le )
  81. « The Malaysian Insider » [archive du ] (consulté le )
  82. « Now, Johor UMNO member lodges report against Najib over RM2.6 billion », TODAYonline (consulté le )
  83. « Umno man submits 1MDB evidence to Swiss AG », Malaysiakini, (consulté le )
  84. « 1MDB whistleblower submits evidence to Swiss prosecutor » (consulté le )
  85. « Khairuddin lodges reports against Najib, Jho Low in HK » [archive du ], Free Malaysia Today (consulté le )
  86. « 'These are traitors to the people, God and the country': Former Malaysian official asks Hong Kong police to investigate 1MDB scandal », South China Morning Post, (consulté le )
  87. « Pair who lodged reports on 1MDB barred from leaving M'sia », Malaysiakini, (consulté le )
  88. « Former Umno leader, lawyer allegedly barred from leaving country » [archive du ], AsiaOne (consulté le )
  89. « Khairuddin, Matthias Chang allegedly barred from leaving country – Nation – The Star Online » (consulté le )
  90. Shannon Teoh, « Mahathir, Umno leaders slam prosecution of 1MDB critic and his lawyer », The Straits Times, (consulté le )
  91. « Khairuddin and Matthias vow to fight on – Nation – The Star Online » (consulté le )
  92. Hafiz Marzukhi, « Khairuddin, Matthias Chang charged with sabotaging Malaysian banking, financial services », Astro Awani,
  93. « After WSJ exposé, PKR hauls PM, 1MDB to court for alleged electoral offences »,
  94. « PKR sues Najib over breach of election law in S$914m 'donation' », TODAYonline
  95. « High Court strikes out PKR civil suit against Najib », www.thestar.com.my
  96. « Court throws out PKR's election overspending lawsuit against Najib over RM2.6b »,
  97. « Dr M sues Najib over alleged interference in 1MDB, RM2.6b probes »,
  98. Oliver Holmes, « Former Malaysian premier Mahathir sues PM Najib over 'abuse of power' », TheGuardian.com,
  99. « Malaysia Political Spat Escalates as Former Premier Sues Najib », www.bloomberg.com,
  100. « Malaysia PM sacks top officials over corruption probe ahead of Cameron visit », The Daily Telegraph, (consulté le )
  101. « Malaysian PM Najib Razak sacks deputy after 1MDB graft scandal remarks », The Sydney Morning Herald, (consulté le )
  102. (en) « Malaysian PM Najib Razak sacks deputy after 1MDB graft scandal remarks », The Sydney Morning Herald,
  103. « Najib's manoeuvre cripples 1MDB probes », Malaysiakini, (consulté le )
  104. « Axed from Cabinet, Shafie says only speaking for grassroots », The Malay Mail (consulté le )
  105. « Gani Patail no longer Attorney-General, chief secretary says », The Malay Mail (consulté le )
  106. « Apandi Ali becomes new Attorney-General, replaces Gani Patail » [archive du ], themalaysianinsider.com (consulté le )
  107. (en) Loshana K. Shagar et M. Mageswari, « Mohamed Apandi Ali replaces Gani Patail as Attorney-General », The Star,
  108. « Cabinet reshuffled, AG replaced, PAC probe into 1MDB postponed », astroawani.com (consulté le )
  109. « PAC delay allows time to check on 1MDB document tampering, says minister » [archive du ], themalaysianinsider.com (consulté le )
  110. « 1MDB probe to continue as scheduled: PAC Deputy Chairman », NST Online (consulté le )
  111. « The Edge weekly, daily suspended for 3 months from July 27 » [archive du ], themalaysianinsider.com (consulté le )
  112. Jason Ng, « Malaysia Orders Suspension of Two Publications », The Wall Street Journal, (consulté le )
  113. « The Edge daily and weekly suspended three months over 1MDB reports », The Malay Mail (consulté le )
  114. « MCMC confirms Sarawak Report blocked to maintain 'national stability' » [archive du ], themalaysianinsider.com (consulté le )
  115. « Sarawak Report whistleblowing website blocked by Malaysia after PM corruption allegations » [archive du ] Inscription nécessaire, The Independent, (consulté le )
  116. « Malaysia issues arrest warrant for Gordon Brown's sister-in-law over allegations about prime minister Najib Razak », The Daily Telegraph, (consulté le )
  117. « Interpol alert for Clare Rewcastle Brown in 190 countries », The Rakyat Post (consulté le )
  118. « Cops arrest former Umno man after barring him from leaving country » [archive du ] (consulté le )
  119. « Cops arrest former Umno man after barring him from leaving country », (consulté le )
  120. « After travel ban, former Penang Umno leader nabbed by cops » (consulté le )
  121. « NYT: Khairuddin was supposed to meet FBI on 1MDB », Malaysiakini, (consulté le )
  122. « Malaysia Blocks Critic of Prime Minister From Taking Case to U.S. », The New York Times, (consulté le )
  123. « FBI begins probe into 1MDB, says WSJ » [archive du ] (consulté le )
  124. « Najib ticked me off over 1MDB, RM2.6 billion, Mukhriz tells supporters » [archive du ] (consulté le )
  125. « Free from constraints as MB, Mukhriz says will speak out more » (consulté le )
  126. (en) « Mahathir quits Umno, calling it 'Najib's party' », The Straits Times, (consulté le )
  127. « Malaysian opposition MP charged over 1MDB scandal-related leak », ABC News, (lire en ligne)
  128. « Malaysian opposition MP charged over 1MDB leak » [archive du ] (consulté le )
  129. « Malaysian opposition MP arrested for allegedly disclosing A-G's 1MDB report », TODAYonline
  130. « Cops unable to locate key people linked to 1MDB issue – Nation – The Star Online » (consulté le )
  131. « Interpol unable to locate Jho Low, others in 1MDB case » [archive du ], Free Malaysia Today (consulté le )
  132. « Interpol help not sought » (consulté le )
  133. « Why has Malaysia blocked Medium? », Engadget (consulté le )
  134. « The Post Stays Up », Medium, (consulté le )
  135. « Despite being blocked, Asia Sentinel says will continue reporting on corruption » [archive du ] (consulté le )
  136. « Putrajaya blocks access to Asia Sentinel, says portal » [archive du ], Free Malaysia Today (consulté le )
  137. « Najib is Indictable, M'sia's Anti-graft Body Believes », Asia Sentinel (consulté le )
  138. « Minister defends Malaysia's free speech, as blocked news portal probed » [archive du ], Channel NewsAsia (consulté le )
  139. « Malaysia blocks access to news portal for violating media law », Reuters, (consulté le )
  140. Rachel Middleton, « Malaysia blocks another news portal as 1MDB scandal deepens over oversight panel probing fund », International Business Times UK, (consulté le )
  141. « Malaysian government unblocks media sites, raising hopes of new freedoms », EFE, (consulté le )
  142. « 1mdb boss blamed by watchdog triggering boards resignation », The Australian
  143. « Malaysia parliament report calls for probe into 1MDB », sur Reuters,
  144. « PAC report: 1MDB got special treatment from Putrajaya », The Malay Mail,
  145. « Malaysian parliament calls for inquiry into 1MDB's former boss », TheGuardian.com,
  146. « 1MDB report: PAC zeroes in on former CEO Shahrol as among the culprits », www.thestar.com.my
  147. « Malaysia: directors of scandal-hit 1MDB state investment fund offer mass resignation », TheGuardian.com,
  148. « Malaysia Panel Calls for Investigation of Former Head of 1MDB Fund », The New York Times,
  149. « 1MDB Board Resigns After Parliamentary Report », sur Voice of America (consulté le )
  150. « Malaysia 1MDB board offers resignations after inquiry », sur ABC News,
  151. Eileen Ng, « Board of troubled Malaysia fund offers to resign »
  152. « IPIC denies links with BVI-incorporated firm linked to 1MDB » [archive du ], (consulté le )
  153. Leslie Shaffer, « 1MDB payment may have ended up in movies », CNBC,
  154. « Mystery deepens over US$3.5 billion Malaysia's 1MDB sent to BVI entity », (version du 14 avril 2016 sur Internet Archive)
  155. Bradley Hope, Nicolas Parasie et Tom Wright, « Abu Dhabi Fund Calls 1MDB in Default After Missed Payment », Wall Street Journal, (lire en ligne)
  156. « UAE fund says Malaysia's 1MDB in default on $1 billion deal », sur Reuters,
  157. « Abu Dhabi fund says 1MDB in default on rescue deal », CNBC,
  158. « Special task force formed to look into 1MDB », www.thestar.com.my (consulté le )
  159. (en) « Amount of cash seized from Najib-linked condo is RM114m », www.thesundaily.my (consulté le )
  160. « Value of cash and goods seized from Najib-linked residences amounted to about RM1bil (updated) », www.thestar.com.my (consulté le )
  161. (en) « Malaysian ex-prime minister Najib arrested in stunning fall from grace », Reuters, (consulté le )
  162. « Former Malaysian PM Najib Razak claims trial to 25 charges of abuse of power, money laundering » (version du 20 septembre 2018 sur Internet Archive)
  163. « MACC issues arrest warrants for Jho Low and Nik Faisal, ex Goldman Sachs banker is next », www.thestar.com.my (consulté le )
  164. « 1MDB sacks Arul Kanda », The Edge Market, (consulté le )
  165. Goh Pei Pei, « MACC has frozen SUPP's account », NST Online,
  166. « Malaysia files criminal charges against Jho Low in absentia », The Edge Markets, (lire en ligne, consulté le )
  167. « Report: Criminal charges filed against Jho Low and his father – Nation », www.thestar.com.my (consulté le )
  168. « Superyacht going cheap – 1MDB investigators auction off seized boat », The Thaiger, (lire en ligne, consulté le )
  169. (en) « Malaysia to sell 1MDB-linked superyacht to casino operator Genting for $170 million », The Straits Times, (consulté le )
  170. (en) Vathani Panirchellvum, « Malaysia files charges against Goldman over 1MDB scandal (Updated) », www.thesundaily.my (consulté le )
  171. « AGC files criminal charges against subsidiaries of Goldman Sachs and employees », www.thestar.com.my (consulté le )
  172. Nurbaiti Hamdan, « Ex-Goldman Sachs banker charged with abetting bank », www.thestar.com.my (consulté le )
  173. « 1MDB scandal: Malaysia's former PM 'asked UAE to fake evidence' », TheGuardian.com,
  174. (en) « Court of Appeal upholds Najib's SRC conviction », The Star
  175. Hafiz Yatim, « Najib to go to jail as apex court upholds guilty verdict in SRC final appeal », The Edge Markets, (consulté le )
  176. « Ex-Malaysian PM Najib's wife Rosmah gets 10 years' jail, fined $303m for corruption », The Straits Times, (lire en ligne, consulté le )
  177. « Australia firm caught up in 1MDB scandal: Report », CNBC,
  178. « Nocookies », The Australian (consulté le )
  179. Michael Peel, Cynthia O'Murchu et Bryan Harris, « Caribbean dealings stalk Malaysia's 1MDB », Financial Times, (lire en ligne)
  180. « Australia shuts down investment schemes run by fund linked to 1MDB » [archive du ] (consulté le )
  181. (en) « Deux gérants de PetroSaudi poursuivis en Suisse dans le scandale 1MDB », sur Le Matin (consulté le )
  182. « Hong Kong police launch probe into US$250 million linked to Najib » [archive du ] (consulté le )
  183. Bryan Harris and Michael Peel, « The growing 1MDB scandal has now spread to Hong Kong », CNBC,
  184. « Indonesia seizes luxury yacht linked to 1MDB investigation – ASEAN », www.thestar.com.my (consulté le )
  185. (en) « Indonesia Returns Yacht in Malaysia's 1MDB Corruption Probe », Time, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  186. « Equanimity was properly seized under the laws of Malaysia, says AG », www.thestar.com.my (consulté le )
  187. « Luxembourg Prosecutors Look for Embezzlement at Malaysia's 1MDB », www.bloomberg.com,
  188. « Luxembourg launches money-laundering probe into 1MDB »,
  189. « Luxembourg launches money laundering inquiry into Malaysian state fund » [archive du ], Channel NewsAsia, (consulté le )
  190. « UPDATE 2-Singapore seizes assets, to take action against major banks in 1MDB probe », reuters,
  191. Simon Clark, « Edmond de Rothschild Bank Cooperating With Luxembourg 1MDB Probe », Wall Street Journal, (lire en ligne)
  192. « Donation or 1MDB funds? Luxembourg probe may uncover missing link »,
  193. « Report: Foreign authorities investigating 1MDB's 2012 bond issue »,
  194. « Exclusive: Seychelles says helping worldwide probe into Malaysia's 1MDB fund », sur Reuters,
  195. « Seychelles says helping worldwide probe into 1MDB fund news », Newsunited.com (consulté le )
  196. « Seychelles assisting in 1MDB probe »,
  197. « Arul: More important for 1MDB to settle debts than take legal action », The Star Malaysia, (consulté le )
  198. « Singapore seizes bank accounts in 1MDB probe », Malaysiakini, (consulté le )
  199. « S'pore cracks down on money laundering » [archive du ], Free Malaysia Today (consulté le )
  200. Jasmine Ng, « Singapore Seizes 'Large Number' of Bank Accounts Amid 1MDB Probe », Bloomberg L.P., (consulté le )
  201. « Banker's accounts frozen in Singapore's 1MDB probe » [archive du ] (consulté le )
  202. YASMINE YAHYA, « Businessman Jho Low's private banker is first name to emerge from Singapore probe into 1MDB », The Straits Times, (consulté le )
  203. « Singapore court to hear first case related to Government's 1MDB probe » [archive du ], Channel NewsAsia (consulté le )
  204. « Ex-BSI Singapore banker involved in 1MDB probe faces new charge » [archive du ] (consulté le )
  205. « Singapore Brings 7th Charge Against Ex-BSI Banker in 1MDB Probe », sur Bloomberg News,
  206. « Singaporean Kelvin Ang, charged in 1MDB probe, out on bail »,
  207. « Second 1MDB probe-linked accused Kelvin Ang offered bail at $100,000 »
  208. « Singapore Finds Lapses Related to 1MDB Funds at Banks », Wall Street Journal, (lire en ligne)
  209. « Assets worth S$240m seized as part of Singapore's 1MDB probe » [archive du ] (consulté le )
  210. Adrian Lai, « Singapore authorities seize S$240 million in assets linked to 1MDB probe », Nst.com.my, (consulté le )
  211. « As 1MDB Scandal Unravels, Singapore Seizes $177 Million in Assets »,
  212. « Singapore financial institutions were used for dubious 1MDB deals, monetary authority says, citing 'serious lapses' », South China Morning Post,
  213. (en) « MAS bars former Goldman Sachs banker from trading in Singapore over 1MDB-related breaches » [archive du ], Channel NewsAsia (consulté le )
  214. (en) « Singapore central bank bans former Goldman Sachs director Tim Leissner for life » [archive du ], Channel NewsAsia (consulté le )
  215. (en) « Ex-Goldman Sachs banker Tim Leissner banned for life by MAS over role in 1MDB scandal », The Straits Times, (consulté le )
  216. « Guan Eng: RM46mil 1MDB-linked funds from Singapore is just 'tip of the iceberg' », www.thestar.com.my (consulté le )
  217. « S'pore returns 1MDB funds », www.thestar.com.my (consulté le )
  218. « Swiss freeze millions amid 1MDB fund probe » [archive du ], Free Malaysia Today (consulté le )
  219. John Revill, « Swiss Authorities Freeze Millions of Dollars Linked to Malaysian Fund 1MDB », The Wall Street Journal, (consulté le )
  220. « Swiss freeze millions amid Malaysian 1MDB fund probe », Reuters (consulté le )
  221. John Revill, « Swiss Prosecutors Investigating 1MDB Say Malaysia Funds Were Diverted », The Wall Street Journal, (consulté le )
  222. « 1MDB: Swiss probe finds 'indications' of $4bn being misappropriated », Financial Times, (lire en ligne)
  223. « Swiss: US$4bn believed embezzled from 1MDB » [archive du ], Free Malaysia Today (consulté le )
  224. « Malaysia 1MDB scandal: Investigators say about $4bn may be missing from fund », BBC News, (lire en ligne, consulté le )
  225. « Swiss Suspect $4 Billion Misappropriated in Malaysia 1MDB Case », NASDAQ.com, (consulté le )
  226. « Swiss Banks at Risk of Harboring Corruption Proceeds, Says Regulator », Wall Street Journal, (lire en ligne)
  227. « Swiss financial regulator calls 1MDB and Petrobras cases 'clear corruption' »,
  228. « Swiss Regulator Probes Panama Alongside 1MDB, Petrobras », Bloomberg News, (lire en ligne)
  229. « Swiss parliament rejects call to return 1MDB profits to Malaysia », The Straits Times, Singapore, (consulté le )
  230. « Swiss AG: '1MDB-linked funds will be returned' – Nation », www.thestar.com.my (consulté le )
  231. « UAE bans travel, freezes ex-IPIC execs' assets in 1MDB probe »,
  232. « Authorities Investigating Malaysia's 1MDB Fund Focusing on Bond Proceeds », Wall Street Journal, (lire en ligne)
  233. (en) Harry Davies, « US moves to seize $330m of alleged 1MDB assets held by UK law firm », The Guardian, (lire en ligne)
  234. (en) « $340m in London law firm's account suspected of 1MDB connection », The Guardian, (consulté le )
  235. Bradley Hope, « FBI Probes Malaysia Development Fund », The Wall Street Journal, (consulté le )
  236. « FBI investigates 1MDB » (consulté le )
  237. « FBI launches investigation into Malaysian state fund 1MDB: WSJ », AsiaOne, (consulté le )
  238. Christopher Matthews et Bradley Hope, « Malaysia Leader Najib Razak's Assets Probed by U.S. », The Wall Street Journal, (consulté le )
  239. « Malaysian PM Najib faces US corruption inquiry », The Straits Times, (consulté le )
  240. Louise Story, « Malaysia's Najib faces US property probe », CNBC,
  241. « 1MDB: US asks Deutsche, JPMorgan to give details on dealings » [archive du ], (consulté le )
  242. Keri Geiger GeigerWire Elffie Chew, « U.S. Asks JPMorgan, Wells Fargo to Save Records Tied to 1MDB », sur Bloomberg News,
  243. « Banks in firing line over Malaysia fund », The Australian,
  244. « Malaysia's 1MDB refutes report that it financed 'Wolf of Wall Street': Statement » [archive du ] (consulté le )
  245. « FBI probes 1MDB-Red Granite US$155m financing claim – WSJ », The Edge Markets,
  246. « 'The Wolf Of Wall Street' Financed By Wolf Of Malaysia? », www.inquisitr.com,
  247. Mia Lamar, Bradley Hope et Justin Baer, « U.S. Examines Goldman Sachs Role in 1MDB Transactions », The Wall Street Journal, (consulté le )
  248. « Goldman Sachs under FBI, DOJ scrutiny over 1MDB probe: WSJ », Reuters, (consulté le )
  249. « Goldman Sachs under FBI, US Department of Justice scrutiny over 1MDB probe: Wall Street Journal », The Economic Times (consulté le )
  250. (en-US) Arno Maierbrugger, « 1MDB scandal: Next suspect Goldman Sachs banker », Investvine, (consulté le )
  251. « Ex-Goldman Sachs banker Tim Leissner issued subpoena amid US probe into Malaysia's 1MDB »,
  252. « U.S. subpoenas ex-Goldman banker in 1MDB probe: Bloomberg », Business Insider
  253. « Ex-Goldman banker subpoenaed in Malaysia 1MDB probe: WSJ », CNBC,
  254. « U.S. lawsuits link Malaysian leader to stolen money from 1MDB fund », Reuters, (consulté le )
  255. « Malaysian Prime Minister transferred US$650 million back to Singapore Bank », StatesTimesReview, Singapore, (consulté le )
  256. « PM Najib is 'Malaysian Official 1' but not involved in 1MDB probe: Minister », The Straits Times, (consulté le )
  257. Karishma Vaswani, « Who is 'Malaysian Official 1'? Case closed », BBC News, (consulté le )
  258. A. Ananthalakshmi, « Malaysia's first lady linked to $30 mln worth of jewelry bought with 1MDB funds », Reuters, (consulté le )
  259. « Civil action in rem to forfeit assets involved in and traceable to an international conspiracy to launder money misappropriated from 1Malaysia Development Berhad (1MDB) », United States Department of Justice (consulté le )
  260. « US goes after $1.4 billion in assets linked to Malaysian fund 1MDB », Stuff,
  261. « US moves to seize USD1b in assets of M'sian 1MDB fund » [archive du ], (consulté le )
  262. Nash Jenkins, « U.S. to Seize $1 Billion in Assets in Malaysia's 1MDB Case », Time, (lire en ligne)
  263. « Malaysia 1MDB Scandal: Luxury Properties in US Linked To Najib Razak's Stepson Riza Aziz, Close Associate Jho Low Likely To Be Seized », International Business Times,
  264. « U.S. Maps 1MDB Fraud Trail From Kuala Lumpur to Hollywood », Bloomberg News, (lire en ligne)
  265. « U.S. Links Malaysian Prime Minister to Millions Stolen From Development Fund », Wall Street Journal, (lire en ligne)
  266. « US seeks to seize $1bn in Malaysia probe », BBC News, (lire en ligne)
  267. « US seeks $1bln in 1MDB-tied Assets, 'Wolf of Wall Street' royalties », Al Arabiya English, (consulté le )
  268. « Wolf of Wall Street producers to pay $60m to US government », The Guardian UK, (consulté le )
  269. (en) « 'The Wolf of Wall Street' producers to pay $60 million to U.S. in... », Reuters, (lire en ligne, consulté le )
  270. « The 1MDB deals that continue to haunt Goldman Sachs: QuickTake », (version du 14 novembre 2018 sur Internet Archive)
  271. « Goldman Sachs Tumbles on 1MDB Scandal and 'Fear of the Unknown' », sur Bloomberg.com, (consulté le )}
  272. « 1MDB: How did Leissner and other execs bypass Goldman's compliance rules? », www.thestar.com.my (consulté le )
  273. (en-GB) « Ex-Goldman bankers face 1MDB charges », BBC News, (consulté le )
  274. « Goldman Sachs and 1MDB: what we learned from US charges », www.thestar.com.my (consulté le )
  275. (en) « US prosecutors file charges against two Goldman Sachs bankers, Jho Low », www.thesundaily.my (consulté le )
  276. « DoJ has until Dec to extradite Ng, says Amar Singh », www.thestar.com.my (consulté le )
  277. (en) R. Loheswar, « AG: Roger Ng extradited to US for 10 months over 1MDB criminal charges », www.malaymail.com, (consulté le )
  278. « Ex-Goldman Banker in Plea Talks Ahead of 1MDB Trial in New York », Bloomberg.com, (consulté le )
  279. « Lawyer claims Ng down with leptospirosis and dengue », www.thestar.com.my (consulté le )
  280. « Ex-Justice Official Helped 1MDB's Jho Low Funnel Dirty Money », sur Bloomberg.com, (consulté le )
  281. « Ex-US Justice Dept employee pleads guilty to 1MDB fraud », www.thestar.com.my (consulté le )
  282. « US Justice official pleads guilty in 1MDB lobbying case », NST Online,
  283. « US charges Jho Low, ex-Fugees rapper, over funding in 2012 election », www.thestar.com.my (consulté le )
  284. « Fugitive Businessman Jho Low to Forfeit Over $100 Million in Luxury Homes », Barron's, (lire en ligne, consulté le )
  285. « Elliott Broidy, a Top Trump Fund-Raiser, Charged in Foreign Influence Case », The New York Times, (lire en ligne, consulté le )
  286. « Mueller probe witness secretly backed UAE agenda in Congress », AP News (consulté le )
  287. (en) « Meeting was to get Goldman jobs for Najib's children, star witness tells 1MDB jury in the US », The Star
  288. (en) « Nooryana says Leissner helped her get intern job at London firm, but was only PowerPoint, coffee girl », The Star (consulté le )
  289. (en) « Najib's Daughter Says She Got Ex-Goldman Banker's Help for a Job », (consulté le )
  290. « 1MDB: Trial of ex-Goldman banker paused after documents blunder », sur BBC News,
  291. (en) James Fanelli, « Former Goldman Banker Convicted », The Wall Street Journal Weekend, , A1.
  292. (en-US) Matthew Goldstein, « Ex-Goldman Banker Convicted in Case Over the Looting of Billions From a Malaysian Fund », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  293. (en) Hannah Beech et Austin Ramzy, « Wife of Malaysia’s Ex-Prime Minister, Known for Moneyed Lifestyle, Is Arrested », NY Times website, (lire en ligne, consulté le ).
  294. Rashvinjeet S. Bedi, « RM1.3bil in 1MDB assets recouped », www.thestar.com.my (consulté le )
  295. (en-GB) « 1MDB: Emboldened Trusts Wrangle Over Jho Low Assets », finews.asia, (consulté le )
  296. (en-US) Elizabeth A. Harris et Alexandra Stevenson, « A Yacht, a Monet, a See-Through Piano: The U.S. Collects on a Fugitive's Shopping Spree », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne [archive du ], consulté le )
  297. (en) Rozanna Latiff, « Court gives Malaysia nod to sell superyacht seized in 1MDB probe » [archive du ], Reuters, (consulté le )
  298. (en) « US begins return of US$200 million in 1MDB funds to Malaysia », CNA (consulté le )
  299. « US returns US$300m of 1MDB money to Malaysia », The Sun Daily, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  300. (en) « Goldman Sachs, Malaysia agree to US$3.9 billion settlement over 1MDB », CNA (consulté le )
  301. (en) « Commentary: Goldman has done it again with its 1MDB Malaysia deal », CNA (consulté le )
  302. « KPMG pays Malaysian government $111 million settlement over 1MDB audit scandal », ABC News Australia, (lire en ligne, consulté le )
  303. « 1MDB - OffshoreAlert », www.offshorealert.com (consulté le )
  304. (en) « 1MDB scandal's accidental whistle-blower: from banker to prisoner », South China Morning Post, (consulté le )
  305. (en) « Billionaires, whistleblowers, criminals, political opponents: The targets of the disinformation factory », Le Monde.fr, (lire en ligne)
  306. « Heist of the Century – How Jho Low Used PetroSaudi As "A Front" To Siphon Billions Out Of 1MDB! », Sarawak Report (consulté le )
  307. (en) Jon Ungoed-Thomas, Clare Rewcastle and Josh Boswell, « Harrow playboy linked to troubled Malaysian fund », The Times, (ISSN 0140-0460, lire en ligne, consulté le )
  308. « Jho Low allegedly siphoned off US$700 million from 1MDB, says website » [archive du ] (consulté le )
  309. « Jho Low accused of siphoning US$700m from 1MDB », (consulté le )
  310. « 'Stolen' 1MDB Funds: The DOJ lawsuit revisited », Malaysiakini,
  311. « Why are Najib, Jho Low giving similar answers on 1MDB, asks DAP », The Edge Markets, (consulté le )
  312. « Jho Low email said Najib approved US$1bn loan » [archive du ], Free Malaysia Today (consulté le )
  313. « Jho Low claims Najib okayed 1MDB's US$500 million loan to PetroSaudi, says Sarawak Report » [archive du ] (consulté le )
  314. « WSJ: Najib used 1MDB's funds for GE13 », (consulté le )
  315. « Bersih 2.0 says GE13 rigged, shocked over links to 1MDB » [archive du ] (consulté le )
  316. « Roadshow unnecessary, just come clean on 1MDB's objectives, Kit Siang tells BN » (consulté le )
  317. « 1MDB refutes WSJ article, says acquisitions based on long-term value », The Star Online (consulté le )
  318. Tom Wright et Simon Clark, « Investigators Believe Money Flowed to Malaysian Leader Najib's Accounts Amid 1MDB Probe », The Wall Street Journal, (consulté le )
  319. (en) « Special team to probe graft allegations against Malaysia PM Najib Razak », sur The Economic Times (consulté le )
  320. « Task force freezes bank accounts as pressure mounts on PM Najib » [archive du ], Channel NewsAsia (consulté le )
  321. Niluksi Koswanage, « Malaysia Task Force to Freeze Accounts in Najib Money Probe », Bloomberg L.P., (consulté le )
  322. « MACC: RM2.6bil in Najib's account from donors, not 1MDB's », The Star, Malaysia (consulté le )
  323. « 'If I wanted to steal money, I won't put it in Malaysia' », The Edge Markets, (consulté le )
  324. « Sensational Findings! – Prime Minister Najib Razak's Personal Accounts Linked To 1MDB Money Trail – Malaysia Exclusive! », Sarawak Report (consulté le )
  325. « DocumentCloud Document Viewer » (consulté le )
  326. « Take legal action against WSJ, PM urged », The Star (consulté le )
  327. « Singapore police freeze two bank accounts linked to 1MDB probe » [archive du ], Channel NewsAsia (consulté le )
  328. « Singapore freezes bank accounts over Malaysia 1MDB graft scandal », DW (consulté le )
  329. « 1MDB chief denies Singapore accounts frozen, says asset sales will put company in black by early 2016 », The Malay Mail (consulté le )
  330. Bradley Hope, « Malaysia's 1MDB Sent $850 Million to Entity Set Up to Appear Owned by Abu Dhabi Wealth Fund », The Wall Street Journal, (consulté le )
  331. « WSJ drops US$850m bombshell on 1MDB », Malaysiakini, (consulté le )
  332. « $850M 1MDB payment sent to Virgin Island firm », CNBC,
  333. « WSJ: UAE fund claims US$1.4b payment from 1MDB missing » (consulté le )
  334. Bradley Hope, « 1MDB's Latest Act: Two Obama Fundraisers, One Fugee and $69 Million », The Wall Street Journal, (consulté le )
  335. « Wong Chen queries Obama link in 1MDB-DuSable 'JV' » [archive du ], Free Malaysia Today (consulté le )
  336. « WSJ picks up on 1MDB-DuSable links to former Obama fundraisers » [archive du ], The Malaysian Insider (consulté le )
  337. « Najib urged to disclose dealings of 1MDB and Yurus PE Fund », Theedgemarkets.com, (consulté le )
  338. « Malaysian Prime Minister Spent Lavishly From Accounts He Says Weren't 'Personal' », Fortune,
  339. Tom Wright et Bradley Hope, « 1MDB Probe Shows Malaysian Leader Najib Spent Millions on Luxury Goods », The Wall Street Journal,
  340. « 1MDB probe shows Najib Razak spent millions on luxury goods: Report », Today
  341. Lee Seok Hwai, « Malaysia PM Najib spent millions on luxury goods, political payments: WSJ », The Straits Times,

Voir aussi

Articles connexes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.