Saint-Thuriau
Saint-Thuriau [sɛ̃tyʁjo] est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.
Saint-Thuriau | |
La chapelle de Gohazé. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Bretagne |
Département | Morbihan |
Arrondissement | Pontivy |
Intercommunalité | Pontivy Communauté |
Maire Mandat |
Michel Pourchasse 2020-2026 |
Code postal | 56300 |
Code commune | 56237 |
Démographie | |
Gentilé | Thurialais |
Population municipale |
1 869 hab. (2020 ) |
Densité | 87 hab./km2 |
Population agglomération |
42 209 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 01′ 05″ nord, 2° 56′ 57″ ouest |
Altitude | Min. 48 m Max. 129 m |
Superficie | 21,47 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Pontivy (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Pontivy |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.saint-thuriau.fr |
Géographie
Situation
La commune de Saint-Thuriau est située dans le département du Morbihan, au sud de la ville de Pontivy.
- Carte de Saint-Thuriau et des communes avoisinantes.
Description
Le bourg de Saint-Thuriau, qui sert de chef-lieu, n'est distant que de 6 km du centre-ville de Pontivy. Le bourg traditionnel a un plan en étoile, l'église étant en position centrale. Le bourg s'est développé côté ouest en raison de la création de plusieurs lotissements pendant la deuxième moitié du XXe siècle[1].
Relief et hydrographie
Le territoire de la commune est faiblement vallonné, le sous-sol étant constitué majoritairement de schistes tendres. Les altitudes s'étagent entre 129 mètres (à la limite orientale de la commune, au sud du hameau de Lanville) et 48 mètres (en aval du moulin du Roc'h, dans la vallée du Blavet).
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Le Blavet, dont le cours est canalisé, borde la commune à l'ouest et décrit un large méandre. Plusieurs de ses affluents de rive gauche traversent le territoire communal ou le limitent (en alont, le ruisseau de Saint-Niel et un de ses affluents venant de Pont Quénet forment un temps la limite nord de la commune avec Pontivy ; le ruisseau de Kerihuel traverse le nord de la commune avant de se jeter dans le Blavet à la limite nord de la commune avec Pontivy, formant même la limite communale avec cette ville dans la dernière partie de son cours ; le ruisseau de la Fontaine Névé passe à l'ouest du bourg et conflue avec le Blavet à Gohazé ; le ruisseau de Poulfanc forme la limite sud-est de la commune avec Pluméliau (désormais Pluméliau-Bieuzy) et rejoint le Blavet en aval du moulin du Roc'h).
- Saint-Thuriau : le Blavet près de la chapelle de Gohazé, vue vers l'amont.
- Saint-Thuriau : le ruisseau de la Fontaine Névé en période de fortes pluies à proximité de la chapelle de Gohazé et juste avant sa confluence avec le Blavet. Le cercle sur le muret indique le niveau atteint par l'eau lors de la crue du Blavet en janvier 2001.
Transports
La commune est traversée du nord au sud par la départementale 768 (ancienne RN 168) qui relie Pontivy à Baud et contourne le bourg par l'ouest.
Paysages et habitat
Le paysage agraire traditionnel de Saint-Thuriau est le bocage avec un habitat dispersé en écarts formés de hameaux (villages) et fermes isolées. Le bourg occupe une position centrale au sein du finage communal. La proximité avec Pontivy explique la rurbanisation des hameaux les plus proches de cette ville, ceux situés dans la partie nord-ouest du territoire communal (Kerlodet, Goëh Vern, Confort, Le Hayo).
Saint-Thuriau appartient à l'unité paysagère du Bassin agricole de Pontivy parfois surnommée la « Petite Beauce » car la rareté des espaces boisés et des haies d'arbres et la prédominance des grandes parcelles de terre consacrés à la culture des céréales ne sont pas sans rappeler cette région agricole (voir le paragraphe occupation des sols)[2].
Saint-Thuriau a conservé un patrimoine bâti allant du XVe siècle au XXe siècle.
La zone industrielle de Kergoustard-La Ferté, en limite nord-ouest du territoire communal, est le prolongement de la zone industrielle de Signan située dans la commune de Pontivy.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pontivy », sur la commune de Pontivy, mise en service en 1968[9] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[10] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,4 °C et la hauteur de précipitations de 968,4 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de Quéven, mise en service en 1952 et à 43 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,6 °C pour la période 1971-2000[13], à 12 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Saint-Thuriau est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [16] - [17] - [18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pontivy, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19] - [20].
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Tissu urbain discontinu | 5,3 % | 114 |
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques | 2,9 % | 62 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 69,1 % | 1488 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 4,7 % | 102 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 15,0 % | 322 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 1,2 % | 26 |
Forêts de feuillus | 1,8 % | 38 |
Source : Corine Land Cover[21] |
L'occupation des sols met en évidence la nette prédominance des terres arables sur les zones agricoles hétérogènes et les prairies et la rareté de la forêt.
Toponymie
La commune porte le nom de Sant-Turiav en breton [22].
Le toponyme fait référence à saint Turiau, né à Lanvollon, évêque de Dol-de-Bretagne du VIIIe siècle entre 733 et 749.
Histoire
L'ancienne paroisse de Gohazé
Gohazé [Cohazé], actuellement un hameau de Saint-Thuriau, est une ancienne paroisse qui aurait été le premier lieu d'évangélisation de la région et le site initial de la future ville de Pontivy ; son existence est attestée dès 1160 (le nom "Gohazé" signifierait en breton "vieille dame assise", ce qui évoquerait une ancienne statue de la Vierge représentée assise dans l'église). Gohazé aurait été un village important au Moyen-Âge avant d'être supplanté par Pontivy. Cette ville, selon Jean-Baptiste Ogée, est restée en théorie une trève de Gohazé jusqu'à la Révolution française, même si, en réalité depuis longtemps « le Cohazé n'est plus regardé comme une paroisse ; on y célèbre seulement la messe les jours de dimanches et fêtes »[23].
Saint-Thuriau au Moyen-Âge
Une chapellenie, appelée parfois prieuré, fondée en 1415 par le seigneur du château de Coëtuhan ; elle fut transférée en 1733 à la chapelle Saint-Nicolas du château de Kerdréan, en Naizin[24]. La seigneurie de Coëtuhan, qui existait donc dès le XVe siècle au moins a appartenu successivement aux familles de Coëtuhan, La Fresnaye et Langle. Les restes du château ont disparu en 1944.
Selon un aveu de 1471, Saint-Thuriau était, au sein de la Vicomté de Rohan, une des 46 paroisses ou trèves de la seigneurie proprement dite de Rohan[25].
Les autres seigneuries de Saint-Thuriau étaient Rostadelin (au sud du bourg) et Rest-er-Bouer, à l'est de la trève, qui appartint à la famille de Lantivy entre 1604 et la Révolution française[24].
Saint-Thuriau, trève de Noyal-Pontivy
En 1669 (et peut-être avant) Saint-Thuriau est attestée comme trève de Noyal-Pontivy[24].
Révolution française
Émile Sageret écrit que vers 1798 « depuis Pontivy jusqu'à Locminé, tous les jeunes gens étaient aux chouans, disait-on, sauf à Noyal-Pontivy où les royalistes ne comptaient encore aucune recrue et au Moustoir-Remungol où il n'y en avait que deux »[26].
Le XIXe siècle
À l'origine simple trève de la paroisse de Noyal-Pontivy, Saint-Thuriau n'est érigé en commune qu'en 1840 (en même temps que Gueltas, Kerfourn et Saint-Gérand).
En 1806, lors de la grande enquête linguistique effectué sous le Premier Empire par Charles Coquebert de Montbret, la paroisse de Noyal-Pontivy est placée en Bretagne bretonnante ainsi que ses trèves de Saint-Thuriau et Kerfourn, tandis que ses trèves de Saint-Gérand et Gueltas sont placées en pays gallo.
Le une bande d'une quarantaine d'hommes armés de fusils ou de pistolets (plusieurs venant de la région de Plumelin, Auray et Sainte-Anne-d'Auray), se rassembla dans le bois de Coëthuan, entre Saint-Thuriau et Moustoir-Remungol : ces « bandits » (probalement des chouans légitimistes) avaient auparavant envahi des maisons et rançonné leurs habitants, principalement à Saint-Thuriau[27].
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Saint-Thuriau en 1853 :
« Saint-Thuriau : commune récemment formée par démembrement de Noyal-Pontivy ; desservance. Il y a foire le 3e vendredi d'avril, et les 15 mai, 15 juin, 13 juillet, 15 septembre, 5 octobre et 15 novembre. Géologie : granite et schiste talqueux. On parle le breton[28]. »
En novembre 1867 les habitants du hameau de Signan (en Pontivy, alors Napoléonville) demandèrent à être rattachés à Saint-Thuriau, bourg avec lequel les relations étaient plus faciles pour eux. Le conseil municipal de Saint-Thuriau se montra favorable à cette demande, mais pas celui de Napoléonville, et cette demande n'aboutit pas[29].
En 1880 sept des onze conseillers municipaux de Saint-Thuriau démissionnèrent pour protester contre le chagement d'instituteur décidé par le Préfet du Morbihan, lui écrivant : « Par un arrêté de février dernier, vous avez transformé en une école laïque l'école communale de Saint-Thuriau qui, depuis sa création [en 1845], était dirigée par un Frère de l'instruction chrétienne. (...) Peut-on avec un mépris plus audacieux violer nos intérêts les plus sacrés, (...) notre liberté de pères de famille de faire instruire nos enfants par un maître de notre choix ? »[30].
La Belle Époque
Des autodafés de manuels scolaires proscrits par l'église catholique furent organisés dans plusieurs communes du Morbihan comme Férel, Belz, Rochefort, Gestel et Saint-Thuriau en 1910[31]. En 1910 le recteur de Saint-Thuriau organisa une véritable chasse aux manuels scolaires, exigeant des enfants et de leurs familles le contrôle de leurs livres et se livrant à un véritable autodafé de ceux qui n'étaient pas conformes aux croyances catholiques[32].
En 1911 la vente d'un tableau intitulé Le Purgatoire, qui se trouvait dans l'église paroissiale, par le recteur à un antiquaire, déclencha une polémique et fit l'objet d'un procès, me maire ayant porté plainte ; le prêtre, l'antiquaire et quelques comparses furent condamnés à des peines d'amende[33].
En mars 1913 une fête fut organisée à Saint-Thuriau en l'honneur des anciens combattants de la Guerre de 1870 de la commune encore survivants[34].
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Saint-Thuriau porte les noms de 38 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; la plupart sont décédés sur le sol français, dont Mathurin Even, décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre, tué à l'ennemi le à Ainval-Septoutre (Somme), à l'exception de Pierre Pierre, décédé de maladie le à Saarlouis, donc après l'armistice, alors qu'il avait été prisonnier de guerre en Allemagne[35].
L'Entre-deux-guerres
- Saint-Thuriau : la Grand-Rue vers 1920 (carte postale).
- Saint-Thuriau : l'église paroissiale et la place devant l'église vers 1925 (carte postale).
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Saint-Thuriau porte les noms de 10 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi eux 3 au moins sont des soldats morts au printemps 1940 lors de la Bataille de France (Jean Bellec, Hubert Gillard et Jean Guidevais, ce dernier mort en Belgique) ; Jean Cadoret, résistant FFI, est mort le à Nostang ; les circonstances des décès des autres personnes ne sont pas précisées[35].
L'après Seconde Guerre mondiale
La "Garde du Gohazé de Saint-Thuriau", ouvre en 1947 : ce patronage, créé à l'initiative de l'abbé Ange Loric, développa initialement des activités sportives et culturelles, notamment du théâtre breton ; c'est désormais un club de football[36]
Un soldat originaire de Saint-Thuriau (Michel Bourvellec) est mort pour la France pendant la Guerre d'Indochine[35].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1841. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[40].
En 2020, la commune comptait 1 869 habitants[Note 12], en augmentation de 1,08 % par rapport à 2014 (Morbihan : +3,12 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Thuriau, XVe et XVIe siècles ; elle est inscrite comme monument historique depuis le , son plafond peint, datant de 1779, est lui classé depuis le . est l'ancienne église tréviale, devenue église paroissiale en 1802. De l'ancien enclos paroissial ne subsiste que le socle du calvaire qui s'y trouvait ; l'ossuaire à disparu ; le cimetière est resté en place jusqu'en 1954, date à laquell il a été déplacé hors du bourg[43].
- Église paroissiale Saint-Thuriau, vue extérieure d'ensemble 1.
- Église paroissiale Saint-Thuriau, vue extérieure d'ensemble 2.
- Église Saint-Thuriau : le clocher.
- Chapelle Notre-Dame-de-Joie du Gohazé : c'est l'ancienne église de la paroisse de Gohazé-Pontivy ; elle est de style gothique flamboyant ; son enclos paroissial date du XVe siècle ; son chancel et ses retables en bois peint sont du XVIe siècle[44]. Située à proximité de la confluence entre le russeau de la Fontaine Névé et le Blavet, elle est située dans un site inondable.
- Chapelle de Gohazé : vue extérieure d'ensemble du placître.
- Chapelle de Gohazé : vue extérieure d'ensemble.
- Chapelle de Gohazé : vue rapprochée.
- Chapelle de Gohazé : façade et clocher.
- Chapelle de Gohazé : porte d'entrée latérale.
- La chapelle de Gohazé vue de l'arrière et son placître.
- Le Calvaire de la Croix-de-Gohazé, XVIe siècle.
- Le calvaire du placître de la chapelle de Gohazé : vue d'ensemble.
- Calvaire de la Croix-de-Gohazé : partie sommitale.
- Calvaire de la Croix-de-Gohazé : partie sommitale (autre face).
- Chapelle Saint-Mathias, construite en 1848 sur le site d'une ancienne chapelle (son clocher a été reconstruit en 1887 et en 1902-1905 à la suite de son effondrement à deux reprises) ; elle se trouve dans le village de Saint-Mathias, dénommé par le passé Sant-Vocen ou Saint-Macenne (le terme Vocen ou Bocen signifie "peste" en breton), ce qui rend probable l'existence d'une léproserie dans ce village sous l'Ancien Régime, d'autant plus que la chapelle a conservé de la chapelle antérieure une statue de sainte Marie-Madeleine[45].
- Le calvaire de Kerfraval (XVIIIe siècle), restauré en 1962 ;
- Le moulin du Roc'h, après cinq siècles d'activité, a cessé de tourner en 1991.
Héraldique
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Les armoiries de Saint-Thuriau se blasonnent ainsi : |
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Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Jean-François Le Par, né vers 1790 probablement à Saint-Thuriau, décédé le à Saint-Thuriau.
- Jean-marie Picard, né le à Réguiny, décédé le à Confort en Saint-Thuriau.
- Nicolas Le Crom, né vers 1824, décédé le à Kermezec en Saint-Thuriau.
- Probablement Joseph Le Dain, né le à Moustoir-Remungol.
- Mathurin Le Roy, né vers 1849 à Saint-Thuriau, décédé le à Saint-Thuriau.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Présentation de la commune de Saint-Thuriau », sur patrimoine.bzh, (consulté le ).
- « Le pays de Pontivy est constitué de 4 unités paysagères » (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Pontivy - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Thuriau et Pontivy », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Pontivy - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Thuriau et Quéven », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Lorient-Lann Bihoue - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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- « Données statistiques sur les communes de Métropole ; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
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- « Étymologie et histoire de Saint-Thuriau », sur InfoBretagne.com (consulté le ).
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- « Municipales à Saint-Thuriau. Michel Pourchasse réélu maire pour un troisième mandat », sur Ouest-France, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Eglise paroissiale Saint-Thuriau (Saint-Thuriau) », sur patrimoine.bzh, (consulté le ).
- « Chapelle Notre-Dame de Joie de Gohazé (Saint-Thuriau) », sur patrimoine.bzh, (consulté le ).
- « Chapelle Saint-Mathias (Saint-Thuriau) », sur patrimoine.bzh, (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie de Saint-Thuriau
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :