Nostang
Nostang [nɔstɑ̃] est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne.
Nostang | |
La chapelle de Locmaria. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Bretagne |
Département | Morbihan |
Arrondissement | Lorient |
Intercommunalité | Blavet Bellevue Océan Communauté |
Maire Mandat |
Jean-Pierre Gourden 2020-2026 |
Code postal | 56690 |
Code commune | 56148 |
Démographie | |
Population municipale |
1 607 hab. (2020 ) |
Densité | 102 hab./km2 |
Population agglomération |
14 800 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 45′ 02″ nord, 3° 11′ 11″ ouest |
Altitude | Min. 0 m Max. 53 m |
Superficie | 15,71 km2 |
Type | Commune rurale et littorale |
Aire d'attraction | Lorient (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Pluvigner |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.nostang.fr |
Géographie
Communes limitrophes
Géographie physique
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Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de Quéven, mise en service en 1952[7] et qui se trouve à 18 km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 11,6 °C pour la période 1971-2000[9], à 12 °C pour 1981-2010[10], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[11].
Urbanisme
Typologie
Nostang est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [12] - [13] - [14].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lorient, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15] - [16].
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[17]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[18] - [19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (39,1 %), forêts (30,6 %), terres arables (17 %), prairies (7,6 %), zones urbanisées (3,8 %), zones humides côtières (1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Toponymie
Anciennement le territoire de Nostang (Lausting), fondé primitivement par les Romains[22].
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Lausteing ; Laustenc ou Laustang au Ve siècle ; Laustanc en 1160 en 1427, en 1460 et en 1481 ; Nostanc en 1536[22].
En breton Lostenk, provient du breton Lost, « le bout, l'extrémité, la queue » et Stang, l'étang. La situation de Nostang, près de la Gwazh an Intel, la ria d'Étel, explique ce toponyme. Une explication récente de ce toponyme donne culée d'étang
Histoire
Le XIXe siècle
Entre 1865 et 1870 une épidémie de variole sévit dans le Morbihan : 150 malades furent atteints à Nostang, l'épidémie y faisant 50 morts[23].
La Seconde Guerre mondiale
La commune a été bombardée durant la Seconde Guerre mondiale. Le bourg a été reconstruit dans les années 1950.
L'après-Seconde-Guerre-mondiale
Léon Naveos, né le à Nostang, marin, fit partie des 51 victimes lors du naufrage de la frégate météorologique Laplace qui heurta une mine datant de la Seconde Guerre mondiale et coula en dix minutes le en baie de La Fresnaye[24].
Le XXIe siècle
Elle est partie prenante dans la création de la communauté de communes de Bellevue en 1993. Aujourd'hui, elle constitue Blavet Bellevue Océan Communauté, avec Kervignac, Merlevenez, Plouhinec et Sainte-Hélène.
Héraldique
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« D'azur à la bande d'argent chargée de cinq mouchetures d'hermine de sable posées en pal, accompagnée en chef d'un épi de maïs d'or feuillé de sinople et en pointe de deux clefs d'or posées en sautoir. » |
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Politique et administration
Jumelage
Nostang est jumelée avec le village jurassien de Bois-d'Amont[26].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[28].
En 2020, la commune comptait 1 607 habitants[Note 7], en augmentation de 6,78 % par rapport à 2014 (Morbihan : +3,12 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église paroissiale Saint Pierre-et-Saint Paul offre dans sa chapelle Notre-Dame une représentation murale du Dit des trois morts et des trois vifs qui est une danse macabre : trois jeunes gentilshommes sont interpellés dans un cimetière par trois morts, qui leur rappellent la brièveté de la vie et l'importance du salut de leur âme. Le clocher a été reconstruit en 1951.
- Chapelle de Saint-Cado
- Chapelle de Locmaria (XVe – XVIIe siècle)
- Chapelle Notre-Dame-de-Légevin (XVIe siècle)
- Saint-Maurice (XVIIIe siècle)
- Manoir de Saint-Georges avec son entrée fortifiée au temps des guerres de Religion (fin du XVIe siècle), a des allures de châtelet avec mâchicoulis, chemin de ronde, embrasure de tir et tour de flanquement[31].
- Château de Rongouët
- Manoir du Palivarch
- Dans les villages, nombreuses fermes anciennes (Kermarhan, Saint-Symphorien, etc.).
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
- « Station météofrance Lorient-Lann Bihoue - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Nostang et Quéven », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Lorient-Lann Bihoue - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Lorient-Lann Bihoue - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Lorient-Lann Bihoue - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lorient », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Étymologie et Histoire de Nostang », infobretagne (consulté le ).
- Alfred et Auguste Fouquet, "Compte-rendu des épidémies, des épizooties et des travaux des conseils d'hygiène du Morbihan", 1870, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6485479p/f15.image.r=Guidel
- Memorialgenweb.org - Léon NAVEOS
- « Municipales à Nostang : Jean-Pierre Gourden a été réélu maire », sur Le Télégramme, (consulté le ).
- « Comité de Jumelage », sur Ville de Nostang (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Christel Douard et Jean Kerhervé, Manoirs : Une histoire en Bretagne, Châteaulin, Locus Solus, , 215 p. (ISBN 978-2-36833-338-9), p. 16.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie de Nostang
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Nostang sur le site de l'Institut géographique national
- Nostang sur le site de l'Insee