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Le Sourn

Le Sourn [lə suʁn] est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement du Morbihan, en rĂ©gion Bretagne.

Le Sourn
Le Sourn
Mairie du Sourn
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement Morbihan
Arrondissement Pontivy
Intercommunalité Pontivy Communauté
Maire
Mandat
Jean-Jacques Videlo
2020-2026
Code postal 56300
Code commune 56246
DĂ©mographie
Gentilé Sournais, Sournaise
Population
municipale
2 124 hab. (2020 en augmentation de 1,34 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 132 hab./km2
Population
agglomération
42 209 hab.
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 02â€Č 37″ nord, 2° 59â€Č 19″ ouest
Altitude 106 m
Min. 46 m
Max. 184 m
Superficie 16,05 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Pontivy
(banlieue)
Aire d'attraction Pontivy
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Pontivy
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Le Sourn
Liens
Site web http://www.lesourn.fr/

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune du Sourn est située au sud-ouest de la ville de Pontivy.

    Carte de la commune du Sourn.
    Communes limitrophes du Sourn
    Malguénac Pontivy
    Guern du Sourn
    Bieuzy Plumeliau Saint-Thuriau

    Relief et hydrographie

    L'altitude de la commune varie de 46 m Ă  184 m. Le point le plus bas de la commune est situĂ© au niveau du canal du Blavet, en aval de l'Ă©cluse du moulin du Roc'h. Le point le plus haut est situĂ© Ă  l'extrĂ©mitĂ© nord-ouest de la commune. Le bourg de Le Sourn est situĂ© Ă  une altitude voisine de 100 mĂštres. Il est au pied du talus oriental du massif granitique de Guern. Le finage communal forme un plateau inclinĂ© vers l'est en direction de la vallĂ©e du Blavet, dĂ©chiquetĂ© en lambeaux par les vallĂ©es des petits affluents de rive droite qui limitent ou traversent la commune : le ruisseau du Moulin du Petit Resto, au nord, sert de limite communale avec Pontivy ; le ruisseau du Moulin de Kerdisson coule dans la partie nord de la commune, passant juste au nord du bourg ; le ruisseau de la Pierre Fendue passe au sud du bourg ; le ruisseau de Guermaude (nommĂ© ruisseau de Kerdanet dans sa partie aval) sert, au sud, de limite communale avec, respectivement, Guern et Bieuzy (dĂ©sormais PlumĂ©liau-Bieuzy).

    • voir la lĂ©gende ci-aprĂšs
      Carte topographique de la commune de Le Sourn.

    La présence de ces vallées explique un relief assez vallonné et la présence de nombreux bois, situés principalement sur leurs versants ou au niveau du talus oriental du massif granitique du Guern, les principaux étant le bois du Rongoët dans la partie nord de la commune, et le bois de Lann er Mantec dans la partie sud.

    Le lit majeur du Blavet occupé dans sa partie amont concernant la commune par une zone d'activités économiques, dont la présence s'explique par la proximité de la ville de Pontivy, située sur sa rive gauche.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,2 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,9 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 0,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 12,2 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 975 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 14,4 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Pontivy », sur la commune de Pontivy, mise en service en 1968[7] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 968,4 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de QuĂ©ven, mise en service en 1952 et Ă  42 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,6 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă  12 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  12,2 °C pour 1991-2020[13].

    Transports

    La commune est Ă  l'Ă©cart des grands axes routiers, desservie essentiellement par la D 2 venant de Pontivy et se dirigeant en direction de l'ouest vers Melrand, Bubry et Plouay. La ligne ferroviaire d'Auray Ă  Pontivy traverse la partie orientale de la commune, passant dans le lit majeur du Blavet, mais la commune ne dispose pas de gare, la plus proche Ă©tant celle de Pontivy.

    Habitat rural

    La commune présente un paysage agraire traditionnel de bocage avec un habitat dispersé formé de hameaux et fermes isolées. Elle est peu touchée par la rurbanisation en dépit de la proximité de Pontivy, mais le bourg a connu une croissance de type périurbain avec la construction de plusieurs lotissements, principalement à l'est du bourg.

    Urbanisme

    Typologie

    Le Sourn est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [14] - [15] - [16]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Pontivy, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 2 communes[17] et 16 713 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pontivy dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Le tableau ci-dessous prĂ©sente l' occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 5,3 % 86
    Zones industrielles et commerciales 7,1 % 86
    Terres arables hors périmÚtres d'irrigation 41,1 % 662
    Prairies et autres surfaces toujours en herbe 5,8 % 93
    SystĂšmes culturaux et parcellaires complexes 12,8 % 206
    ForĂȘts de feuillus 4,7 % 76
    ForĂȘts de conifĂšres 5,3 % 86
    ForĂȘts mĂ©langĂ©es 17,9 % 288
    Source : Corine Land Cover[22]

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes Er Sorn, Ar Sorn, Ar ou Er Sornes[23] - [24] , Sournes en 1814, puis Les Sournes en 1847[25].

    Le Sourn porte le nom de Ar Sorn en breton.

    Ce toponyme peut exprimer la notion de sources[26]. Autre possibilité : Er Sorn exprime une notion de « roches affleurantes » (la commune en est parsemée)[23].

    Histoire

    Ancien RĂ©gime

    Le Sourn était une trÚve de la paroisse de Guern, laquelle dépendait du doyenné de Kemenet-Guégant[Note 7] - [27].

    La création de la commune du Sourn (Journal officiel de l'Empire français du ).

    Le XIXe siĂšcle

    Le Sourn fut érigée en paroisse le ; celle-ci comprenait les villages de Saint-Julien, Saint-Michel, Kerghorent, Kervihan, Kerbulu et le Sourn[28].

    En 1868 ds habitants demandent la crĂ©ation d'une commune nouvelle : « DĂ©jĂ  Ă©rigĂ© en succursale, le village du Sourn possĂšde une Ă©glise, un presbytĂšre, un cimetiĂšre et la nu-propriĂ©tĂ© d'une maison qui pourrait servir de mairie et d'Ă©cole (...). Une Ă©cole existe dĂ©jĂ  dans ce village. (...) Les villages de la section du Sourn les plus Ă©loignĂ©s du bourg de Guern en sont Ă©loignĂ©s de 6 kilomĂštres, les plus Ă©loignĂ©s de prĂšs de dix. Cet Ă©loignement entraĂźne de graves inconvĂ©nients. Ainsi doit-on faire faire vingt kilomĂštres Ă  un enfant nouveau-nĂ© pour aller l'inscrire Ă  l'Ă©tat-civil. Pour les mariages, les parties sont obligĂ©es de se prĂ©senter pour l'acte civil Ă  la mairie de Guern et de revenir ensuite au Sourn pour le mariage religieux. Les mĂȘmes observations s'appliquent aux villages des communes de Bieuzy et MalguĂ©nac qui tous se trouvent Ă  plus de six kilomĂštres du chef-lieu de leur commune. (...) Quant Ă  la partie de NapolĂ©onville qui demande sa rĂ©union au Sourn, elle appartient pour le spritituel Ă  la paroisse de Stival, dont elle est Ă©loignĂ©e de huit kilomĂštres, et sans chemins praticables, Ă  moins de traverser la ville pour d'y rendre »[29].

    La commune de Le Sourn a été créée en 1869 par démembrement des communes de Guern, Napoléonville (Pontivy), Malguénac et Bieuzy[30], en annexant les villages de Kerdisson, Pleurit et le Rongoet au détriment de Pontivy ; Linguénec, Kermelin, Kermoisan et Kermarh-Patern pris à Malguénac et Kerdanet, le Neviet, Lescoet et Tréhonin qui appartenaient à Bieuzy[28].

    En 1880 la commune fit construire sa maison d'Ă©cole-mairie et, en 1881, un rĂ©amĂ©nagement fut dĂ©cidĂ© en vue de permettre l'installation d'une Ă©cole des filles dans le mĂȘme bĂątiment[31].

    La Belle Époque

    • Le Sourn : l'Ă©glise paroissiale Saint-Julien au dĂ©but du XXe siĂšcle (carte postale).
      Le Sourn : l'église paroissiale Saint-Julien au début du XXe siÚcle (carte postale).
    • La place centrale du bourg du Sourn au dĂ©but du XXe siĂšcle (carte postale A. Waron).
      La place centrale du bourg du Sourn au début du XXe siÚcle (carte postale A. Waron).
    • Le bourg du Sourn au dĂ©but du XXe siĂšcle (carte postale A. Waron).
      Le bourg du Sourn au début du XXe siÚcle (carte postale A. Waron).

    La PremiĂšre Guerre mondiale

    Le monument aux morts du Sourn porte les noms de 57 soldats morts pour la France pendant la PremiÚre Guerre mondiale ; parmi eux deux sont morts dans les Balkans lors de l'expédition de Salonique (Patern Allanic en Serbie en 1915 et François Le Picot à Salonique (GrÚce) en 1917) ; à l'exception de Joachim Dugué, tué à l'ennemi le en Belgique et dernier tué de la commune pendant cette guerre, la plupart des autres sont décédés sur le sol français dont par exemple Joachim Le Pabic, tirailleur au 2e régiment de tirailleurs algériens, mort des suites de ses blessures le à Verdun-sur-Meuse, décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre[32] et Joseph Allanic, soldat au 202e régiment d'infanterie, décédé le à l'hÎpital d'évacuation de La Veuve (Marne), décoré de la Croix de guerre[33].

    L'Entre-deux-guerres

    Le monument aux morts du Sourn fut inaugurĂ© le par Alphonse Rio, alors sous-secrĂ©taire d'État[34]

    • L'Ă©lection comme maire du Sourn d'Olivier Le Breton, l'un des plus jeunes maires de France (article du journal L'Ouest-Éclair du 10 dĂ©cembre 1919).
      L'Ă©lection comme maire du Sourn d'Olivier Le Breton, l'un des plus jeunes maires de France (article du journal L'Ouest-Éclair du ).
    • Le bourg du Sourn vers 1925 (carte postale Émile Hamonic).
      Le bourg du Sourn vers 1925 (carte postale Émile Hamonic).
    • L'ancienne Ă©cole communale du Sourn (transformĂ©e en mairie depuis la construction de l'Ă©cole Joseph Le Guyader).
      L'ancienne école communale du Sourn (transformée en mairie depuis la construction de l'école Joseph Le Guyader).

    Les Ă©lections municipales de 1925 opposĂšrent deux listes, celle du maire sortant Le Breton et celle de l'ancien maire, KervĂ©gant. Le journal L'Ouest-Éclair Ă©crit alors, se trompant d'ailleurs dans son pronostic : « La liste de M. KervĂ©gant, ancien maire, passera haut la main. Elle est composĂ©e d'hommes Ă©nergiques, jeunes, capables et indĂ©pendants. Nul n'ignore que le maire actuel Le Breton, est l'esclave des fonctionnaires qui le mĂšnent par le bout du nez au grand dĂ©triment des intĂ©rĂȘts de la commune (...) »[35].

    La Seconde Guerre mondiale

    Le monument aux morts du Sourn prte les noms de 7 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale : parmi elles, Corentin Audrain et Louis Letuault ont Ă©tĂ© tuĂ©s Ă  l'ennemi lors de la DĂ©bĂącle française au printemps 1940 ; Fernand Cargoet, rĂ©sistant FFI, fut fusillĂ© le dans le bois de CoĂ«t-Kermeno Ă  BotsĂ©gado en Colpo, mais survĂ©cut Ă  ses blessures et rprit le combat jusqu'Ă  ce qu'il soit tuĂ© Ă  l'ennemi le Ă  Guidel ; Marguerite Dodun d'Herbault, qui habitait le chĂąteau de Kerdisson, fut dĂ©portĂ©e au camp de concentration de RavensbrĂŒck oĂč elle est morte le ; EugĂšne Vally est aussi mort en dĂ©portation au Stalag X-B dĂ©pendant du camp de Sandbostel vers mai 1945 et Joachim Vally, lui aussi dĂ©portĂ©, est mort en mer lors de son rapatriement Ă  bord du paquebot Cap Arcona coulĂ© par la R.A.F Ă  cause d'une tragique mĂ©prise[32].

    L'aprĂšs Seconde Guerre mondiale

    Joseph Le Moignic, soldat originaire du Sourn , est mort pour la France pendant la Guerre d'Indochine[32].

    La création de la maison médicale municipale

    Fac au risque de devenir un désert médical en raison du départ en retraite du dernier médecin de la commune et de voir fermer pour cette raison la pharmacie de la commune, le conseil municipal décide de racheter et rénover le cabinet du médecin retraité et de salarier quatre médecins, épaulés par deux internes et deux secrétaires médicales.

    Cette initiative a coûté 500 000 euros financés pour moitié par la commune, mais est un succÚs sur le plan médical : en 2021 le cabinet a enregistré 12 000 consultations sur 4 000 patients différents, soit le double de la population communale, et le budget de fonctionnement, à la charge de la commune, est désormais excédentaire[36].

    Un internat rural, destiné à héberger les jeunes médecins internes venant faire leurs stages au Sourn ou dans les autres communes de Pontivy communauté est en 2021 aménagé à l'emplacement de l'ancien presbytÚre[37].

    Politique et administration

    En 2010, la commune du Sourn a été récompensée par le label « Ville Internet @@ »[38].

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1873 1879 François Rivalain [Note 8] Cultivateur. Premier maire de la commune.
    juillet 1879 mai 1896 Joseph Camlann[Note 9] Cultivateur.
    mai 1896 mai 1908 Louis Mahé[Note 10] Cultivateur.
    mai 1908 octobre 1909 Adolphe Turpin[Note 11] Cultivateur.
    octobre 1909 mai 1912 Julien Servel[Note 12] Cultivateur.
    mai 1912 novembre 1919 Jean Kervégant[Note 13] Cultivateur.
    novembre 1919 février 1935
    (décÚs)
    Olivier Le Breton[Note 14] A exercĂ© la fonction de maire pendant 16 ans. ÂgĂ© de 24 ans Ă  sa prise de fonction.
    Trois blessures et 5 citations à l'ordre de son régiment pendant la PremiÚre Guerre mondiale.
    Cultivateur à Kerphilippe. Décédé accidentellement en tombant d'une voiture à cheval[39]
    mai 1935 avril 1941
    (décÚs)
    Julien Talmon[Note 15] Cultivateur.
    mai 1941 novembre 1947 Joseph Le MĂ©tayer
    novembre 1947 mai 1959 Pierre Collias
    mai 1959 mars 1977 Joseph Le Métayer Son nom a été donné au nouveau groupe scolaire du Sourn.
    mars 1977 mars 1989 François Durand[Note 16] Agriculteur. La commune a connu de nombreuses transformations pendant ses mandats[40]
    mars 1989 mars 2014 Jean-Luc Oliviéro[41] DVG Cadre bancaire
    Président de Pontivy communauté (2012-2014)
    mars 2014
    RĂ©Ă©lu en 2020[42]
    En cours Jean-Jacques Videlo DVG Agent technique
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1872. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[44].

    En 2020, la commune comptait 2 124 habitants[Note 17], en augmentation de 1,34 % par rapport Ă  2014 (Morbihan : +3,12 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    9709309911 0249731 0349711 0091 012
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    9309329008919509039631 0081 246
    1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018 2020 -
    1 5891 7901 8431 9812 0232 0752 1022 124-
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee Ă  partir de 2006[45].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement et culture

    La commune du Sourn dispose de deux écoles élémentaires :

    • L'Ă©cole publique Joseph Le Guyader, ouverte en 1980 en replacement de l'ancienne Ă©cole communale : elle dispose de 5 classes depuis la fermeture de la sixiĂšme clase Ă  la rentrĂ©e 2021[46] en raison de l'Ă©volution des effectifs scolarisĂ©s (115 Ă©lĂšves en 2015-2016, 140 en 2019-2020 (record), 120 en 2021-2022)[47].
    • L'Ă©cole privĂ©e Saint-Julien : elle scolarise 118 Ă©lĂšves en 2015-2016, 102 en 2019-2020 et 97 en 2021-2022 rĂ©partis en 4 classes[48].
    • La mĂ©diathĂšque du Sourn Ă  ouvert en mars 2009.

    Lieux et monuments

    Vestiges préhistoriques et antiques

    • Menhir de Keroret.

    Église et chapelles

    • Église Saint-Julien (l'ancienne chapelle Saint-Julien datait du XVIIe siĂšcle) ; elle fut remplacĂ©e par l'actuelle Ă©glise paroissiale Saint-Julien, construite entre 1887 et 1889 ; c'est unĂ©difice en forme de croix latine, de style nĂ©ogothique, garni de vitraux.
    • La chapelle Saint-Michel (1642) : elle fut en 1642 Ă©rigĂ©e par Mgr de Rosmadec, Ă©vĂȘque de Vannes, en centre d'une trĂšve dĂ©pendant de la paroisse de Guern et jusqu'en 1872 on put y cĂ©lĂ©brer baptĂȘmes, mariages et enterrements, les cĂ©rĂ©monies Ă©tant assurĂ©es par des prĂȘtres de Guern ou parfois par des PrĂ©montrĂ©s ou prĂȘtres de Pontivy. TrĂšs Ă©loignĂ©s du bourg de Guern, les habitants du voisinage demandĂšrent en 1844 que leur quartier fut Ă©rigĂ© en paroisse , mais il fut finalement inclus en 1869 dans la commune du Sourn alors crĂ©Ă©e. A l'intĂ©rieur de la chapelle se trouvent une piscine datant du XVIe siĂšcle et des fonts baptismaux polygonaux danant de 1642 portant un Ă©cusson d'azur Ă  trois coquilles d'or. Un pardon, accompagnĂ© d'une fĂȘte profane, s'y dĂ©roule chaque dernier dimanche de septembre[49].
    • Le Sourn : chapelle Saint-Michel, vue extĂ©rieure d'ensemble.
      Le Sourn : chapelle Saint-Michel, vue extérieure d'ensemble.
    • Le  Sourn : chapelle Saint-Michel, vue extĂ©rieure d'ensemble.
      Le Sourn : chapelle Saint-Michel, vue extérieure d'ensemble.
    • Le Sourn : chapelle Saint-Michel, façade et clocher.
      Le Sourn : chapelle Saint-Michel, façade et clocher.
    • La chapelle Saint-Jean est un Ă©difice rectangulaire datant du XVIIIe siĂšcle, restaurĂ© en 1893 par l'abbĂ© Le GlĂ©our ; cette chapelle faisait partie par le passĂ© de la commune de Bieuzy.

    Fontaines

    • Fontaine de Sainte-Radegonde (XVIIIe siĂšcle).

    Moulins

    • Moulin de Ponto.

    ChĂąteau

    • Le chĂąteau de Kerdisson date des XVIIe siĂšcle et XVIIIe siĂšcle et a Ă©tĂ© restaurĂ© au XIXe siĂšcle. Un linteau de fenĂȘtre est datĂ© de 1756. Le chĂąteau primitif datait du XVe siĂšcle et appartenait Ă  Nicolas Rolland, puis Ă  ses successeurs, jusqu’en 1536, avant de devenir successivement la propriĂ©tĂ© des familles Fournoir, Bahuno du LiscouĂ«t (Ă  partir de 1618), Dodun d’Herbault, et en 1962 Roland de Verdun, qui le revendit en 1982. À proximitĂ© se trouvent les ruines d’un colombier, d’un moulin et d’un lavoir[50].

    Curiosités

    • Le chĂȘne de Kermelin (hauteur :18 mĂštres, circonfĂ©rence :7,65 mĂštres, houppier : 23 mĂštres).

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Le Kemenet-Guegant, dont le nom se retrouve dans celui de Guémené-sur-Scorff, serait issu , comme le Kemenet-Héboé, du démembrement d'un kemenet originel qui aurait été une division administrative du comté de Vannes. Il porterait le nom de Guégon [Guégant], qui en aurait été le premier titulaire.
    8. François Rivalain, né le à Kerjanic en Guern, décédé le au Sourn.
    9. Joseph Camlann, né le à Guern, décédé le au Sourn.
    10. Louis Mahé, né le à Lescouet en Bieuzy, 56, Morbihan, Bretagne, décédé le à Tréhonin en Le Sourn.
    11. Adolphe Turpin, né le à Cléguérec, décédé le au Sourn.
    12. Julien Servel, né le au Sourn.
    13. Jean-Marie Kervégant, né le au Sourn, décédé le au Sourn.
    14. Olivier Le Breton, né le à Pluméliau, décédé accidentellement le au Sourn.
    15. Julien Talmon, né le au Sourn, décédé le au Sourn.
    16. François Durand, né le au Sourn, décédé en décembre 2014.
    17. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

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    Voir aussi

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