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Stalag X-B

Le Stalag X-B était, durant la Seconde Guerre mondiale, un camp de concentration allemand pour prisonniers de guerre situé à proximité de Sandbostel en Basse-Saxe au nord-ouest de l'Allemagne.

Stammlagger X-B
Baracken in Sandbostel.jpg
Les baraquements de Sandbostel
Présentation
Nom local Stalag X-B
Type Camp de prisonniers de guerre
Gestion
Créé par Troisième Reich
Dirigé par Nazis
Date de fermeture
Fermé par Armée britannique
Victimes
Morts de 8 000 Ă  50 000
GĂ©ographie
Pays Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Localité Sandbostel
CoordonnĂ©es 53° 23′ 59″ nord, 9° 06′ 35″ est
GĂ©olocalisation sur la carte : Allemagne
(Voir situation sur carte : Allemagne)
Stammlagger X-B

Entre 1939 et 1945, plusieurs centaines de milliers de prisonniers de guerre de 55 nations distinctes sont passĂ©s par ce camp. En raison des mauvaises conditions d'hĂ©bergement, des milliers y moururent de faim, de maladie ou furent abattus par les gardes. Les estimations du nombre de morts fluctuent de 8 000 Ă  50 000 prisonniers.

Instauration et fonctionnement

Sandbostel est situĂ© Ă  km au sud de Bremervörde, Ă  43 km au nord-est de BrĂŞme, dans ce qui constituait alors la Province de Hanovre. En 1932, lors de la grande dĂ©pression, l'Église Ă©vangĂ©lique luthĂ©rienne de Hanovre dĂ©cide d'y construire un camp pour chĂ´meurs cĂ©libataires afin de les employer dans des chantiers publics participant Ă  l'amĂ©lioration des infrastructures routières.

En 1933, le Reichsarbeitsdienst prend le contrôle du camp et en fait un camp d'internement nazi pour indésirables.

En , une commission du Heeresbauamt Bremen (département militaire de la construction) décide de créer un Mannschafts-Stammlager (un camp pour prisonniers de guerre) pour le Wehrkreis X local. En septembre, la construction du camp commence entre le village de Sandbostel et le camp pour travailleurs situé dans le Teufelsmoor. Ce dernier est alors affecté à l'hébergement des gardes de la Wehrmacht[1].

Au dĂ©but de , des prisonniers de guerre polonais furent affectĂ©s Ă  l'expansion du camp. Au dĂ©but, il Ă©tait prĂ©vu pour accueillir 10 000 prisonniers. Lorsqu'il commença Ă  ĂŞtre opĂ©rationnel, le camp fut subdivisĂ© en plusieurs sous-camps[1]:

Les prisonniers furent tout d'abord hĂ©bergĂ©s dans des tentes mais au printemps 1940, les internĂ©s construisirent des logements en maçonnerie. Par la suite, des baraquements prĂ©fabriquĂ©s en bois furent ajoutĂ©s. Courant 1941, il y avait plus de 100 baraques hĂ©bergeant les prisonniers, des latrines, des cuisines, un baraquement de confinement pour les punitions et le bureau du commandant. Il y avait en outre un hĂ´pital (Reservelazarett X-B) et un camp de travail disciplinaire comportant deux baraques[1]. Dès 1940, Ă  l'issue de la bataille de France, le camp est rempli au-delĂ  de sa capacitĂ©, le stalag X-B fut alors agrandi pour pouvoir accueillir jusqu'Ă  30 000 prisonniers.

À l'automne 1941, certaines parties du camp furent supprimées ou déplacées pour accueillir davantage de prisonniers soviétiques à la suite de l'opération Barbarossa. Le camp administre alors une centaine d'Arbeitskommandos composés d'environ une trentaine de prisonniers destinés au travail forcé. Ils constituaient une main d'œuvre bon marché pour servir l'industrie et les exploitations agricoles délaissées par les Allemands enrôlés[1] - [2].

Plan du Stalag X-B

Il y avait une hiérarchie très claire dans la perception que les Allemands avaient des prisonniers. Au sommet, on retrouvait les prisonniers de guerre américains et britanniques, ils étaient généralement traités correctement et en respect de la Convention de Genève. Ils recevaient en outre de nombreux colis en provenance de la Croix-Rouge internationale, ils étaient par conséquent bien nourris sauf à la toute fin de la guerre, lorsque les canaux d'approvisionnement furent rompus. Les prisonniers d'Europe occidentale (français, belges) étaient également traités comme des prisonniers de guerre, mais ils étaient moins bien nourris et avait moins accès à l'aide internationale. Les Serbes et les Polonais échappaient au contrôle des observateurs extérieurs. Les Italiens qui arrivèrent à Sandbostel après étaient considérés comme des traîtres, tant par les Allemands que par les autres prisonniers et constituaient à ce titre les laissés-pour-compte de cette hiérarchie de prisonniers. Ils étaient mal nourris et, à partir de l'automne 1944, forcés de travailler pour la Wehrmacht ou étaient considérés comme des travailleurs civils forcés. Un groupe de détenus recevaient cependant un traitement encore moins enviable, il s'agissait des prisonniers soviétiques qui se voyaient tout simplement refuser le statut de prisonniers de guerre, ne recevaient aucun colis de l'aide internationale, ni observateurs. Leurs gardes avaient une autorisation spéciale permettant de les abattre. La dénutrition, le manque de place occasionnèrent des épidémies qui les décimèrent. Des milliers d'entre eux moururent de faim, de maladie ou à la suite des mauvais traitements infligés par les gardes. Ils furent enterrés dans des fosses communes dans le cimetière du camp (aujourd'hui cimetière commémoratif)[1].

En , l'ensemble des camps de prisonniers de guerre furent retirés du contrôle de la Wehrmacht et confiés aux SS d'Heinrich Himmler. Bien que ceci n'engendra pas de conséquence immédiate à Sandbostel, certains prisonniers de guerre d'autres camps plus proches de la frontière y furent déplacés.

En , un contingent d'hommes, de femmes et d'enfants en provenance de Varsovie est interné au camp[3].

Durant la phase finale de la guerre, 9 000 dĂ©tenus de Neuengamme et ses sous-camps furent ainsi transfĂ©rĂ©s Ă  Sandbostel en [1]. Ils furent hĂ©bergĂ©s dans l'ancien Marlag oĂą ils Ă©taient bien gardĂ©s mais pour le reste, totalement livrĂ©s Ă  eux-mĂŞmes : ils ne reçurent aucune aide mĂ©dicale malgrĂ© les maladies qui les frappaient. Les conditions de dĂ©tention de ces dĂ©tenus Ă©taient effroyables, ils mourraient littĂ©ralement de faim. Le la plupart des membres de la SS emmenèrent avec eux plusieurs centaines de prisonniers dans une marche forcĂ©e. Après cet Ă©pisode, il fut autorisĂ© aux prisonniers de se venir mutuellement en aide afin de distribuer au mieux la nourriture existante[4].


DĂ©tenus illustres

Libération du camp

Lettre de remise du camp de Sandbostel datée du 21 avril 1945 et exposée au camp de concentration de Neuengamme.

Le camp fut libéré par le 30e corps d'armée de l'Armée britannique, le à l'issue d'un combat contre la 15e Panzergrenadier Division. Le commandant du camp, réalisant cependant que l'issue inéluctable était proche avait déjà signé la remise du camp aux prisonniers conduits par le colonel français Marcel Albert. Le , jour même de la signature du document de remise aux prisonniers du camp, des estafettes sont envoyées au devant de la Guards Armoured Division à Zeven afin de faire état de la situation critique dans laquelle se trouvait le camp. Deux unités armées furent envoyées vers le camp mais les combats ne leur permirent de l'atteindre que le [8].

Les Britanniques dĂ©couvrirent environ 15 000 prisonniers de guerre ainsi que 8 000 dĂ©tenus issus de camps de concentration[8].

Ă€ la libĂ©ration, le camp Ă©tait divisĂ© en trois zones. La première contenait les AlliĂ©s dans des conditions qui n'Ă©taient pas satisfaisantes mais qui rĂ©pondaient nĂ©anmoins Ă  la convention internationale de la Croix-Rouge. Les prisonniers soviĂ©tiques qui n'entraient pas dans ce cadre bĂ©nĂ©ficiaient de conditions nettement moins favorables. La troisième section Ă©tait constituĂ©e d'environ 8 000 prisonniers civils vivant dans des conditions dĂ©plorables dĂ©crites par le corps mĂ©dical militaire tout comme par les forces britanniques comme "extrĂŞmement horribles", "partout, les morts et les mourants se cĂ´toyaient dans les dĂ©jections humaines"[9]. Les conditions y Ă©taient tellement dĂ©plorables que les forces britanniques y faisaient rĂ©fĂ©rence en parlant de "little Belsen" en comparaison de ce qu'ils avaient trouvĂ© Ă  Bergen-Belsen[2].

Le commandant des forces britanniques pour le nord-ouest de l'Allemagne, Brian Horrocks, interpellé par ces conditions sanitaires ordonna à la population civile allemande de contribuer au nettoyage et à l'ensevelissement des nombreux corps.

Comme Ă  Bergen-Belsen et malgrĂ© les efforts des AlliĂ©s, des centaines d'ex-dĂ©tenus mouraient chaque jour qui suivit la libĂ©ration en raison des privations, du typhus ou d'autres maladies[8]. Selon les estimations, les morts Ă  Sandbostel entre 1939 et 1945 se comptèrent entre 8 000 et 50 000[10]. Seuls 5 162 dĂ©cès sont attestĂ©s. Les Russes estimèrent que pour leur seul contingent, 46 000 prisonniers y trouvèrent la mort mais ce chiffre semble exagĂ©rĂ©[2].

Les détenus furent soignés et transférés vers un hôpital improvisé à l'extérieur du camp. L'ancien Marlag fut brûlé entre le 16 et le pour prévenir toute épidémie du typhus. Les 350 derniers patients quittèrent l'hôpital le [9].

Certains baraquements furent dédiés à l'emprisonnement de Nazis en attente de leur jugement[8].

  • LibĂ©ration du camp -

Les cimetières

La gestion des camps par la Wehrmacht rendait nĂ©cessaire qu'il y eut Ă  proximitĂ© un cimetière. Initialement, les morts du Stalag X-B Ă©taient enterrĂ©s Ă  Parnewinkel oĂą un camp de prisonniers de guerre durant la Première Guerre mondiale avait Ă©tĂ© basĂ©. En raison de l'augmentation du nombre de morts en 1940, un second cimetière fut instaurĂ© Ă  proximitĂ© de Sandbostel Ă  environ 1,2 km du camp[10] - [11]. Si les non-soviĂ©tiques avaient droit Ă  une sĂ©pulture individuelle, les SoviĂ©tiques en revanche Ă©taient enterrĂ©s dans 70 fosses communes[11]. Ces sections incluant les fosses communes constituent le premier cimetière de Sandbostel (Gräberfeld 1). Entre 1954 et 1956, les corps non identifiĂ©s de 2 400 morts furent enterrĂ©s dans le second cimetière (Gräberfeld 2)[12].

Devenir du camp après guerre

Camp d'internement britannique

Dès le , les autoritĂ©s militaires britanniques Ă©tablissent un camp civil d'internement dans une partie de ce qui fut le Stalag X-B. Ce camp fut appelĂ© "No. 2 Civil Internment Camp" ou, en abrĂ©gĂ©, "No. 2 CIC" (camp civil d'internement no 2), il hĂ©bergea environ 5 000 prisonniers dont des membres de la SS. Très tĂ´t, ils firent l'objet de programmes de rĂ©Ă©ducation visant Ă  replacer ces Nazis dans une perspective dĂ©mocratique. Dans cette optique, les prisonniers Ă©taient autorisĂ©s Ă  publier leur propre journal, Der Windstoss[13].

En commencèrent les jugements près la Spruchkammergericht rĂ©unie Ă  Stade. Les dĂ©tenus n'y furent pas jugĂ©s sur base de crimes individuels mais bien sur base de leur appartenance Ă  une organisation criminelle comme cela fut dĂ©terminĂ© par le procès de Nuremberg. La cour rendit plus de 3 500 verdicts s'Ă©tageant de quelques mois Ă  six annĂ©es d'emprisonnement. En raison du fait que la durĂ©e de la peine Ă©tait calculĂ©e depuis le dĂ©but de l'internement, de nombreux dĂ©tenus furent libĂ©rĂ©s immĂ©diatement Ă  l'issue de leur jugement[13]. Les derniers dĂ©tenus furent libĂ©rĂ©s le et le camp d'internement fermĂ©, le [13].

Prison

En , le département de la justice de la Basse-Saxe y établit la Strafgefängnis Lager Sandbostel (Camp d'arrêt de Sandbostel). La prison compta rapidement 600 détenus emprisonnés pour des périodes allant de deux mois à deux ans, principalement pour atteinte à la propriété d'autrui. Ils occupaient six baraquements[14].

La prison comportait un petit hôpital, un atelier et une église protestante. Environ 110 personnes travaillaient dans ce camp, la plupart étaient des réfugiés allemands issus des territoires perdus après la Seconde Guerre mondiale. En 1952, en raison de la diminution du nombre de détenus, la prison est fermée[14].

Camp de réfugiés provenant de la RDA

DĂ©but 1952, une partie du camp sert de camp d'accueil d'urgence pour rĂ©fugiĂ©s issus de la RĂ©publique dĂ©mocratique allemande. Le , le ministère fĂ©dĂ©ral aux rĂ©fugiĂ©s y Ă©tablit le Notaufnahmelager Sandbostel pour jeunes rĂ©fugiĂ©s males âgĂ©s de 15 Ă  24 ans. En , un camp similaire pour femmes est Ă©tabli Ă  Westertimke. Ces deux camps Ă©taient sous la supervision du Durchgangslager Uelzen-Bohldamm et d'un comitĂ© qui dĂ©cidait individuellement de l'admission en Allemagne de l'Ouest ou Ă  Berlin-Ouest. Les dĂ©tenus recevaient Ă©galement une aide pour dĂ©crocher un emploi ou un contrat d'apprentissage. La plupart des jeunes ne frĂ©quentaient le camp qu'une ou deux semaines. En moyenne, s'y retrouvaient 800 jeunes et Ă  Westertimke, 300 jeunes filles. La rotation journalière Ă©tait Ă  l'Ă©quilibre avec une centaine d'entrants pour une centaine de sortants. En tout, environ 250 000 jeunes hommes et 80 000 jeunes filles passèrent par le camp de Sandbostel[15]. Cette mission de rĂ©insertion prit fin aux environs de 1960[10].

EntrepĂ´t de la Bundeswehr

En 1963, l'armée allemande, recréée en 1955 prit possession des baraquements restants pour en faire des entrepôts de matériel médical. Dix années plus tard, la Bundeswehr renonça à cette commodité. Le ministère de la défense, après avoir néanmoins envisagé la construction d'un bâtiment sur le site lui préféra néanmoins le site de Seedorf[16].

Parc d'activités commerciales

En 1974, le parc commercial "Immenhain" s'établit dans la partie du camp qui n'a pas été dévolue à un usage agricole. Des entreprises comme des haras, un surplus, un magasin militaire et même une maison close s'y installent. Ces affectations ne prirent fin qu'avec la fondation d'un mémorial dans les années 2000[16] - [17].

MĂ©morial

Mémorial russe détruit en 1956

Un premier mĂ©morial soviĂ©tique fut Ă©rigĂ© dans le cimetière du site en 1945. Il fut dĂ©truit en 1956 sur ordre des autoritĂ©s du district de Bremervörde et du ministère de l'intĂ©rieur de Basse-Saxe en raison du caractère exagĂ©rĂ© du nombre de victimes revendiquĂ©es par les SoviĂ©tiques. Sur l'inscription, on pouvait en effet lire: "Hier ruhen 46.000 russische Soldaten und Offiziere, zu Tode gequält in der Nazigefangenschaft" (Ici reposent 46 000 soldats et officiers russes torturĂ©s Ă  mort dans les geĂ´les nazies)[18]. Les dĂ©pouilles de la plupart des dĂ©funts non-soviĂ©tiques avaient Ă©tĂ© rapatriĂ©s dans leur pays d'origine. Les Italiens furent inhumĂ©s Ă  nouveau dans le cimetière commĂ©moratif de Hamburg-Ă–jendorf (de). Seules environ 170 tombes individuelles de prisonniers polonais, yougoslaves ou de nationalitĂ© non-Ă©tablie reposent encore dans le cimetière de Sandbostel[10].

Une association a été créée en 1992 pour veiller à la maintenance du site. Depuis cette année, la plupart des baraquements furent protégés ou classés en raison de leur intérêt patrimonial et commémoratif. La création d'un mémorial sur le site se heurta à une forte désapprobation locale[19]. En 2004, la fondation Stiftung Lager Sandbostel est instituée. Après trois années de préparation, le Gedenkstätte Sandbostel (mémorial de Sandbostel) est ouvert en 2007. En , une exposition permanente y est inaugurée. Sur l'ensemble des 150 baraquements, plus de 20 ont été conservés (la plupart dans la zone qui hébergeaient les prisonniers de guerre soviétiques). La plupart a conservé sa configuration d'origine, d'autres ont été altérés par les différentes affectations données au fil du temps à ces bâtiments[10] - [20] - [21].

Galerie

Références

  1. (en) « Kriegsgefangene im Stalag XB (German) », Stiftung Lager Sandbostel (consulté le )
  2. (en) Knut Henkel, « Mehr als nur Gedenken in "Klein Belsen" (German) », TAZ, (consulté le )
  3. Ministère de la guerre, état-major de l'armée, 5ème bureau, Documentation sur les camps de prisonniers de guerre (Secret)
  4. (en) « KZ-Häftlinge im Stalag X B (German) », Stiftung Lager Sandbostel (consulté le )
  5. Léo Malet, La vache enragée, autobiographie, éd. Hoëbeke, 1988, p. 157 et sq.
  6. (en) A. H. Ropper, « C. Miller Fisher », Annals of Neurology, vol. 72, no 1,‎ , p. 1–3 (DOI 10.1002/ana.23657)
  7. « Livre-Mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation »
  8. (en) « Die Befreiung der Kriegsgefangenen und der KZ-Häftlinge (German) », Stiftung Lager Sandbostel (consulté le )
  9. (en) Clifford Barnard, Two weeks in May 1945 : Sandbostel Concentration Camp and the Friends Ambulance Unit, Londres, Quaker Home Service, , 132 p. (ISBN 978-0-85245-315-5, OCLC 247734829)
  10. (en) « Sandbostel camp flyer », Stiftung Lager Sandbostel (consulté le )
  11. (en) « Kriegsgräberstätte Parnewinkel (German) », Stiftung Lager Sandbostel (consulté le )
  12. (en) « Kriegsgräberstätte in Sandbostel (German) », Stiftung Lager Sandbostel (consulté le )
  13. (en) « No 2 CIC – Internierungscamp der britischen Armee (German) », Stiftung Lager Sandbostel (consulté le )
  14. (en) « Strafgefängnis (German) », Stiftung Lager Sandbostel (consulté le )
  15. (en) « Notaufnahmelager für jugendliche DDR-Flüchtlinge (German) », Stiftung Lager Sandbostel (consulté le )
  16. (en) « Weitere Nachnutzung (German) », Stiftung Lager Sandbostel (consulté le )
  17. (en) Jochen Bölsche, « Vergessene Orte - Kannibalen im Stalag XB (German) », Spiegel, (consulté le )
  18. (en) « Kriegsgräberstätten als Lernort: "Sandbostel" (German) », Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge (consulté le )
  19. (en) Solveig Rixmann, « Stalag XB nahe Sandbostel (German) », Weser-Kurier, (consulté le )
  20. Scheurmann Ingrid, Sandbostel (German), Monumente, p. 16–18, août 2013, (ISSN 0941-7125)
  21. (en) « Gedenkstätte Lager Sandbostel (German) », Stiftung Lager Sandbostel (consulté le )

Bibliographie

  • Borgsen, W./Volland, K. (2010), Stalag X B Sandbostel, Édition Temmen, (ISBN 978-3-926-95865-5).
  • Ehresmann, A. (2013), Das Stalag X B Sandbostel. Geschichte und Nachgeschichte eines Kriegsgefangenenlagers (German). In: Gedenkstättenrundbrief Nr. 171 (09/2013), p. 19-31. Available online at

Liens externes

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