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Guern

Guern ([gɄɛʁn][1]) est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement du Morbihan, en rĂ©gion Bretagne.

Guern
De haut en bas, de gauche Ă  droite : la basilique Notre-Dame de Quelven, la mairie, la grande colonne de Locmeltro.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement Morbihan
Arrondissement Pontivy
Intercommunalité Pontivy Communauté
Maire
Mandat
Joseph Le Bouédec
2020-2026
Code postal 56310
Code commune 56076
DĂ©mographie
Gentilé Guernate
Population
municipale
1 314 hab. (2020 en diminution de 3,52 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 28 hab./km2
Population
agglomération
42 209 hab.
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 01â€Č 53″ nord, 3° 05â€Č 26″ ouest
Altitude Min. 67 m
Max. 188 m
Superficie 47,01 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Pontivy
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Pontivy
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Guern
Liens
Site web Site officiel de la commune

    Ses habitants se nomment les Guernates (du breton Gwernad).

    GĂ©ographie

    La commune est situĂ©e au nord-ouest du dĂ©partement du Morbihan, dans le Pays de Pontivy. Sa superficie est de 4 701 hectares. La commune, de forme Ă©tirĂ©e, atteint 11 km dans sa plus grande extension selon un axe est-ouest. Elle est traversĂ©e du nord au sud par la Sarre, un affluent du Blavet.

    Les communes limitrophes sont au nombre de sept : Séglien au nord, Locmalo à l'ouest, Bubry au sud-ouest, Melrand au sud, Bieuzy au sud-est, Le Sourn à l'est et Malguénac au nord-est.

    Le bourg occupe une position centrale. L'habitat est dispersé. Les villages les plus importants sont Quelven et Locmeltro. En 1896, le bourg comptait 320 habitants et le village de Quelven 280 habitants.

    • voir la lĂ©gende ci-aprĂšs
      Carte topographique de la commune de Guern.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 0,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 12 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 1 044 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 15,2 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Pontivy », sur la commune de Pontivy, mise en service en 1968[8] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[9] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 968,4 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de QuĂ©ven, mise en service en 1952 et Ă  36 km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,6 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12], Ă  12 °C pour 1981-2010[13], puis Ă  12,2 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Guern est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [15] - [16] - [17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pontivy, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[18] - [19].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Le tableau ci-dessous prĂ©sente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 1,2 % 54
    Terres arables hors périmÚtres d'irrigation 33,0 % 1548
    Prairies et autres surfaces toujours en herbe 7,9 % 369
    SystĂšmes culturaux et parcellaires complexes 30,6 % 1438
    Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 2,4 % 112
    ForĂȘts de feuillus 6,3 % 295
    ForĂȘts de conifĂšres 6,9 % 324
    ForĂȘts mĂ©langĂ©es 11,6 % 544
    ForĂȘt et vĂ©gĂ©tation arbustive en mutation 0,2 % 9
    Source : Corine Land Cover[20]

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous la forme Guern en 1125[21], puis sous la forme Guaier en 1315.

    Le nom en breton de la commune est Gwern.

    Guern est issue du mot breton Gwern lui-mĂȘme issu du mot gaulois verno que l'on retrouve toujours en Gallois sous la forme Gwernin signifiant aulnes ou aulnaie, mais en breton, gwern peut Ă©galement signifier le "marais", l'un n'excluant pas l'autre, l'aulne Ă©tant un arbre qui aime beaucoup l'humiditĂ©, et qu'on trouve frĂ©quemment au bord des marais. Le toponyme pourrait Ă©galement provenir d'un hagionyme portant le mĂȘme nom[22]. Le cartulaire de Redon mentionne l'Ă©glise paroissiale de Guern Ă  partir de 836[23]. La paroisse primitive est placĂ©e sous le titre de saint Pierre (saint Paul lui Ă©tant adjoint aprĂšs l'incendie de l'Ă©glise en 1782) mais le lieu-dit Cranhuern rappelle peut-ĂȘtre l'habitude de consacrer un lieu secondaire de la paroisse Ă  son Ă©ponyme[24].

    Guern est un toponyme trÚs fréquent en Bretagne.

    Histoire

    Moyen-Âge

    La paroisse de Guern englobe la trÚve de Le Sourn et de Locmeltro et fait partie des 75 paroisses et trÚves de la vicomté de Rohan[25], Selon un aveu de 1471, Guern est une des 46 paroisses ou trÚves de la seigneurie proprement dite de Rohan[26].

    Révolution française

    En 1790, la paroisse est érigée en commune du canton de Melrand, district de Pontivy. En 1801, elle est rattachée au canton de Pontivy[27].

    Le XIXe siĂšcle

    HĂ©lĂšne JĂ©gado, surnommĂ©e la « Brinvilliers bretonne », alors qu'elle est cuisiniĂšre chez Le Drogo, curĂ© de Guern, empoisonne en utilisant de l'arsenic, entre le 28 juin et le 7 octobre 1833, le curĂ© ainsi que sa niĂšce, son pĂšre, sa mĂšre, et sa propre tante et sa sƓur Anne Jegado. Ils meurent d'empoisonnement et les mĂ©decins de l'Ă©poque ne le dĂ©tectent pas, pensant Ă  une Ă©pidĂ©mie de cholĂ©ra car les symptĂŽmes peuvent prĂȘter Ă  confusion. HĂ©lĂšne est considĂ©rĂ©e comme une miraculĂ©e.

    La commune est amputĂ©e en 1869 d'une partie de son territoire pour la crĂ©ation de la commune de Le Sourn[28]. Sa superficie passe ainsi de 5 286 hectares[29] Ă  4 701 hectares.

    En 1897, les surfaces cultivĂ©es occupaient 2 900,34 hectares dont 2 292,14 hectares de terres labourables, 501,73 ha de prĂ©s et 106,47 ha de jardins. Les principales cultures Ă©taient par ordre d'importance dĂ©croissant le seigle (1 147 hectares), le sarrasin (825 ha), l'avoine (284 ha), les pommes de terre (65 ha), le chanvre (27 ha) et le froment (12 ha). La population bovine s'Ă©levait Ă  3 545 individus dont 275 bƓufs de travail, 60 taureaux et 805 vaches. On dĂ©nombrait 1 200 ruches sur la commune[30].

    La Belle Époque

    En 1907 la comtesse Vefa de Saint-Pierre qui visite cette année-là le Canada, y rencontre notamment la famille Kervinio[Note 7], originaire de Guern et installée à Saint-Claude (au Manitoba) ; elle écrit : « Arrivés il y a trois ans avec 600 francs, quatre enfants petits. Défriché 24 hectares. Troupeau, matériel, vaut 7 500 francs (...). Enchanté, ne retournera jamais en Bretagne. PossÚde 63 hectares de terres »[31].

    Économie

    Secteur primaire

    Le tableau ci-dessous prĂ©sente les principales caractĂ©ristiques des exploitations agricoles de Guern, observĂ©es entre 1988 et 2010, soit sur une pĂ©riode de 22 ans[32].

    198820002010
    Nombre d’exploitations agricoles1356748
    Équivalent UnitĂ© de travail annuel (UTA)1857677
    Surface agricole utile (SAU) (ha)2 5582 5502 170
    Superficie en terres labourables (ha)2 3402 3401 966
    Superficie toujours en herbe (ha)210209153
    Nombre d’exploitations ayant des vaches laitiùres863621
    Vaches laitiĂšres (nombre de tĂȘtes)1 7451 1991 003
    Nombre d’exploitations ayant des poulets de chair et coqs2255
    Poulets de chair et coqs (nombre de tĂȘtes)137 592118 503206 001

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1790 1791 Le Mouel Pierre Laboureur
    1791 1792 Lavenant Vincent
    1792 1793 Le Beller Olivier
    Le Rouzic
    Postic
    1806 Le Mouël Louis
    1833 1859 Le Cam Joseph Cultivateur. Sujet d'une chanson en breton relatant ses voyages à Paris pour solliciter des crédits afin de reconstruire la tour de Quelven.
    1859 1863 Le Mouël Julien
    1863 1869 Bigouin Louis-Mathurin
    1869 1878 Kervégant Joseph-Marie
    1878 1896 Philippe Jacques
    1896 1907 Kervégant Alexis
    1907 1919 Le Cam Louis
    1919 1947 Bellec Julien
    1947 1965 Le Pimpec Mathurin
    1965 1989 Le Goff EugĂšne
    1989 2001 Yves PĂ©rez
    2008
    RĂ©Ă©lu en 2014 et 2020[33]
    En cours Joseph Le Bouédec

    Lieux et monuments

    Sites naturels

    • La vallĂ©e de la Sarre.

    Maisons et autres Ă©tablissements

    • Le bourg et ses maisons anciennes.
    • La maison du Diable, situĂ©e Ă  Locmeltro.
    • La fontaine de Locmeltro.

    Vestiges préhistoriques et antiques

    • Les colonnes ou stĂšles de Locmeltro

    Ces pierres sont situées à l'intérieur de l'enclos de la chapelle de Locmeltro. Elles auraient été déplacées et, en tout cas, christianisées au plus tard au milieu du XIXe siÚcle.

    Si on retient l'hypothÚse qu'elles aient été des colonnes itinéraires à l'époque romaine, elles étaient alors probablement situées au bord de l'ancienne voie du territoire des VénÚtes[34], allant de Vorgium (Carhaix ?) à Darioritum (Vannes). On envisage maintenant que cette voie traversait la commune de Guern au sud du hameau[35], puis continuait à l'est vers les alentours de Ménorval (Mané-er-Val).

    La plus grande colonne, bien qu'anĂ©pigraphe et sans dĂ©cors, semble en un seul morceau et mesure environ 3 mĂštres de haut. Elle serait « du vingt-troisiĂšme lieue » depuis Vannes, selon Seymour de Ricci[36]. L'autre colonne serait en deux fragments, dont le plus petit a Ă©tĂ© Ă©vidĂ© pour servir de bĂ©nitier[37], Ă  l'entrĂ©e de la chapelle.

    On envisage aussi que ces monolithes aient plutÎt été des stÚles protohistoriques[38], avant un remploi antique ou plus récent.

    • La grande colonne.
      La grande colonne.
    • Un fragment de colonne.
      Un fragment de colonne.
    • Le plus petit fragment (bĂ©nitier) est Ă  droite de la porte de la chapelle.
      Le plus petit fragment (bénitier) est à droite de la porte de la chapelle.

    ChĂąteaux & manoirs

    • Le manoir de Menorval.
      Le manoir de Menorval.

    Édifices religieux

    À la basilique, qui date du XVe siĂšcle, une foule de fidĂšles se rassemble le pour prier et brĂ»ler des cierges devant la statue de la Vierge qui s'ouvre en trois panneaux Ă©voquant la vie du Christ. Puis ils se rendent Ă  la fontaine, dont l'eau est rĂ©putĂ©e remĂ©dier Ă  la stĂ©rilitĂ©.

    • L'Ă©glise Saint-Pierre-et-Saint-Paul, datant du XVe siĂšcle, est reconstruite en 1788 par Julien Pichot, ingĂ©nieur des Ponts et ChaussĂ©es Ă  Pontivy, aprĂšs un incendie, et restaurĂ©e au XIXe siĂšcle. Elle est notamment flanquĂ©e, cĂŽtĂ© Sud, d'un porche Ă  baldaquin, et abrite une statue en bois polychrome de la « Vierge allaitant » (Notre-Dame de Joie) datĂ©e du XVIe siĂšcle[40].
    • La chapelle de Saint-Jean 1585.
    • La chapelle Saint-MeldĂ©oc de Locmeltro XVIe siĂšcle et sa fontaine.
    • La chapelle Boderel XVIIIe siĂšcle.
    • La chapelle Saint-Gilles XVIIe siĂšcle.
    • La chapelle Saint-Salomon.
    • La chapelle de Guermeur.
    • La croix de cimetiĂšre de Guern.
    • Basilique de Quelven.
      Basilique de Quelven.
    • Chapelle de Locmeltro.
      Chapelle de Locmeltro.
    • Guern - IntĂ©rieur de la chapelle Saint-Gilles au lieu-dit Guermeur
      Guern - Intérieur de la chapelle Saint-Gilles au lieu-dit Guermeur

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[42].

    En 2020, la commune comptait 1 314 habitants[Note 8], en diminution de 3,52 % par rapport Ă  2014 (Morbihan : +3,12 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 5002 2373 0583 0793 3863 4683 3273 6193 564
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 2803 2293 3412 6542 7092 7342 7662 7462 677
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 7872 8632 7142 5242 5752 6552 4662 4402 144
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 8961 6701 5551 5341 4091 3981 4451 4511 368
    2017 2020 - - - - - - -
    1 3061 314-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee Ă  partir de 2006[44].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement ĂągĂ©e. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  28,5 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (31,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 33,8 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 31,3 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 660 hommes pour 650 femmes, soit un taux de 50,38 % d'hommes, légÚrement supérieur au taux départemental (48,49 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[45]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    2,8
    8,2
    75-89 ans
    13,7
    21,8
    60-74 ans
    20,6
    23,4
    45-59 ans
    19,1
    16,7
    30-44 ans
    15,9
    12,3
    15-29 ans
    11,3
    16,9
    0-14 ans
    16,6
    Pyramide des ùges du département du Morbihan en 2018 en pourcentage[46]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,7
    90 ou +
    2
    8,1
    75-89 ans
    11,6
    19,5
    60-74 ans
    20,5
    21
    45-59 ans
    20,3
    17,4
    30-44 ans
    16,5
    15,6
    15-29 ans
    13,2
    17,8
    0-14 ans
    15,9

    Personnalités liées à la commune

    • Louis Dacquay (env. 1890 - env. 1960), immigrant au Canada.

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Jean Mathurin Kervinio, né le à Guern, époux de Marie Marguerite Dacquay [née le à Guern], décédé le à Saint-Claude (Manitoba).
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Erwan Vallerie : L'Art & la maniÚre de prononcer ces sacrés noms de lieu de Bretagne, Le Chasse-Marée / Armen, 1996, page 99.
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Pontivy - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Guern et Pontivy », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Pontivy - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Guern et Quéven », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Lorient-Lann Bihoue - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Lorient-Lann Bihoue - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Lorient-Lann Bihoue - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
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    37. Voir une image du bénitier sur t4t35.fr
    38. Cf. Patrick Galliou et al., préface de Jean Leclant, Le Morbihan, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, 2009, p. 143 (Carte archéologique de la Gaule : Pré-inventaire archéologique, 56) (ISBN 978-2-87754-238-8).
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