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Saint-Pierre-de-Plesguen

Saint-Pierre-de-Plesguen est une ancienne commune française d'Ille-et-Vilaine, en Bretagne, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Mesnil-Roc'h.

Saint-Pierre-de-Plesguen
Saint-Pierre-de-Plesguen
Le bourg.
Blason de Saint-Pierre-de-Plesguen
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement Ille-et-Vilaine
Arrondissement Saint-Malo
Intercommunalité Communauté de communes Bretagne Romantique
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Catherine Paroux
2020-2026
Code postal 35720
Code commune 35308
DĂ©mographie
Gentilé Saint-Pierrais, Saint-Pierraise
Population 2 884 hab. (2016 en augmentation de 8,83 % par rapport Ă  2010en augmentation de 8,83 % par rapport Ă  2010)
DensitĂ© 98 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 26′ 50″ nord, 1° 54′ 48″ ouest
Altitude Min. 34 m
Max. 99 m
Superficie 29,49 km2
Élections
DĂ©partementales Combourg
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Mesnil-Roc'h
Localisation
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Saint-Pierre-de-Plesguen
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Saint-Pierre-de-Plesguen

    Elle est peuplĂ©e de 2 884 habitants[Note 1].

    GĂ©ographie

    Le territoire de la commune est presque totalement ceinturé de forêts et de grands bois, et il existe encore, à l'intérieur, des petits bois et des landes. Néanmoins, les cultures, 55 % environ de la superficie totale, sont assez importantes et établies sur les plateaux et les pentes granitiques.

    Du point de vue de la richesse de la flore, Saint-Pierre-de-Plesguen fait partie des communes du dĂ©partement possĂ©dant dans leurs diffĂ©rents biotopes le plus de taxons, soit 509 pour une moyenne communale de 348 taxons et un total dĂ©partemental de 1 373 taxons (118 familles). On compte notamment 45 taxons Ă  forte valeur patrimoniale (total de 207) ; 14 taxons protĂ©gĂ©s et 36 appartenant Ă  la liste rouge du Massif armoricain (total dĂ©partemental de 237) [1].

    Les forêts de Coëtquen et du Mesnil occupent une partie du territoire de la commune.

    Transports

    La commune se situe au carrefour des axes Rennes-Saint-Malo (RD 137 - ex-RN 137) et Dinan-Combourg (RD 794).

    Elle dispose depuis 2016 d'une gare intermodale desservie par la ligne 8a du réseau de cars interurbains BreizhGo. Elle constitue le terminus de la ligne avec une fréquence de l'ordre de 6 allers et 8 retours par jour en semaine vers et depuis Rennes.

    Liste des lieux-dits

    • Ardiers (les), Aulne (l').
    • Bashoix (la), Basse Motte (la), Basse Rougeolais (la), Basses Chapelles (les), Beau Soleil, Bel Air, Bellevue, Bois Hamon (le), Bois Mande (le), Bordière (la), Bornière (la), Boterel (le), Boutergot.
    • Cantine du Rouvre (la), Chambre (la), Champ ChrĂ©tien (le), Champdiers (les), Champs Rouaux (les), Chapelais (la), Chapelles (les), Château du Rouvre (le), Chaufetière, Chaumière (la), Chenaie (la), ChĂŞne (le), Clairette, Clos Loup (le), Clos au Coq (le), Clos de la Donne (le), Clos du Rouvre (le), Clos Neuf (le), Clos Rolland (le), Closset (le), Cocherie (la), CoĂ«tquen (château de), Communais (la), Corderie (la), Courtils Collets (les), Croix (la), Croix Chemin (le), Croix Marie (la).
    • Épine (l'), Erbregemens (les).
    • Fertier (le), Fresnais (la).
    • Gehardières (les), Grande Sauvagère (la), Grand Moulin du Rouvre (le), Grand Rocher (le), Gretay (le), Guermonais (la), Guermondière (la).
    • Haies (les), Haut Plessix (le), HĂ´tel Neuf (l'), Houssais (la), Homme Mort (l')
    • LĂ -bas, Launay Marie, Licornou.
    • Malabry, Manoir de la Chesnaye, MĂ©tairie du Bois Mande, MĂ©tairie du Rouvre, Morvonnais (la), Motte (la).
    • Noe-Davy (la).
    • Ormeaux (les).
    • PaillĂ© (le), Pas BouchĂ© (le), Pas Mainguy (le), Pas de Plesguen (le), PĂ©licain (le), Petite Sauvagère (la), Petites Chapelles (les), Pic Ă  vent (le), Planche (la), Point du Jour (le), Pont Ricoul (le), Petit Moulin du Rouvre (le)
    • Renardières (les), Rousselais (les), Ricolais (la), Rivaudais (la), Rocher Abraham (le), Rouvre (le).
    • Saudraye (la)
    • Teillère (la), Tiolais (la), Touche (la), Touchettes (les).
    • Vaujual (le), Ville Briand (la), Ville es Liez (la), Ville es Nees (la), Ville Gicquel (la), Ville Guerin (la), Ville Milcent (la), Ville Pion (la), Vit au Vit (le).

    GĂ©ologie

    Le sous-sol de la commune est constituĂ© de roches granitiques ; il fait partie du massif granitique de LanhĂ©lin. Ainsi de 1848-1850, beaucoup des pierres de grandes dimensions demandĂ©es pour la partie supĂ©rieure du viaduc de Dinan ont-elles Ă©tĂ© tirĂ©es de trois carrières du bois de Launay, au moins 215 m3 en 1848, et de la carrière du Rouvre, 95 m3 en 1850, le complĂ©ment de ces pierres de qualitĂ© supĂ©rieure ayant Ă©tĂ© obtenu dans les carrières de LanhĂ©lin[2].

    Hydrographie

    Trois rivières, qui sont de gros ruisseaux, drainent les eaux recueillies sur le territoire de la commune. Elles se dirigent toujours vers le nord :

    • Le ruisseau de la Chesnaie, qui descend des hauteurs du Pas-de-Plesguen pour se jeter vers la Rance qui est atteinte dans la plaine maritime du Bas-Champ Ă  Pleudihen-sur-Rance.
    • Le Meneuc prend Ă©galement sa source sur les hauteurs du Pas-de-Plesguen avant de se mĂ©langer avec les eaux de la rivière du Tronchet pour se perdre dans la baie du mont Saint-Michel.
    • La rivière du Tronchet prend sa source sur les pentes du Cobac avant de se dĂ©verser dans la rivière le Meneuc.

    Les deux rivières de la Chesnaie et du Tronchet servent de limites territoriales de Saint-Pierre-de-Plesguen à l'ouest et à l'est.

    Toponymie

    Le village est attesté sous les formes : parrochia de Ploeguen (en 1218) et Pleeguen (en 1289).

    Plesguen est issu de plebs > vieux breton ploiv / ploev « paroisse Â» et de guen « friche Â». Le nom de saint Pierre, patron de la paroisse, est ajoutĂ© avant le XVIIe siècle. Elle se nomme Sant-PĂŞr-Plewenn en breton.

    Le gentilé est Saint-Pierrais (Santpêrplewennad (…plewenniz) ou Santpêrplewennadez (-ed) en breton).

    Histoire

    La paroisse de Plesguen faisait partie du doyenné de Dol relevant de l'évêché de Dol et était sous les vocables de saint Pierre et de saint Firmin.

    Plesguen est semble-t-il un plou, c’est-Ă -dire une ancienne paroisse primitive. Les premiers seigneurs connus de la paroisse portent le nom de Plesguen dès le XIe siècle. Cette paroisse appelĂ©e au Moyen Ă‚ge PlĂ©guen (« paroisse blanche Â»), est donnĂ©e par l'Ă©vĂŞque de Dol Ă  son chapitre au dĂ©but du XIIIe siècle. En 1221, le sire Olivier de CoĂ«tquen, reconnaissant, donne et lègue la totalitĂ© de ses dĂ®mes sur la paroisse Ă  l'abbaye du Tronchet, parce que les moines avaient achetĂ© le manoir Ă©piscopal de Dinan et l'avaient cĂ©dĂ© pour lui ĂŞtre agrĂ©able au Jacobins de Dinan[3].

    En 1375, Geoffroy de Plesguen, fit son testament avant de partir en pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle gratifiant l'abbaye du Tronchet de toutes les dîmes lui appartenant sur la paroisse et désignant frère Jocelin, prieur du prieuré Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Roz-Landrieux, dépendant du Tronchet, comme son exécuteur testamentaire[4].

    Sous l'Ancien Régime, la paroisse de Plesguen (Saint-Pierre-de-Plesguen) relève du marquisat de Châteauneuf, de Coetquen et de l'abbaye Notre-Dame du Tronchet qui jouit sur la paroisse du droit de dîmer. Le bailliage de la Cocherie dépend de cette abbaye[5]. Au XIIe siècle, la seigneurie la plus importante est celle du Rouvre. L'abbaye y possédait le prieuré Saint-Lunaire de l'Hostellerie.

    Elle prit le nom de Saint-Pierre-de-Plesguen en référence à son vocable principal et fut érigée en commune en 1790, lors de la Révolution, qui est très favorablement accueillie. La commune organise des fêtes révolutionnaires, dont la principale est celle célébrant l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, accompagnée d’un serment de haine à la royauté et à l’anarchie, fêtée à partir de 1795[6]. D’autres fêtes sont célébrées, comme l’anniversaire de la fondation de la Ire République, la fête de la Jeunesse, ou encore la fête de l’Agriculture, pourtant peu suivie dans le département, est fêtée à Saint-Aubin[7].

    Le , elle fusionne avec Lanhélin et Tressé pour constituer la commune nouvelle de Mesnil-Roc'h dont la création est actée par un arrêté préfectoral du [8].

    Les Terre-Neuvas et les marins Ă  la Grande-PĂŞche

    Le mĂ©tier de terre-neuvas constituait autrefois une des activitĂ©s principales du village. Sur 2 500 habitants, on estimait qu’un quart des habitants vivaient de la grande pĂŞche. Sur le fronteau de la mairie de Saint-Pierre-de-Plesguen, on trouve ainsi une ancre de marine, ce qui symbolise bien le lien de la commune avec le « grand mĂ©tier ». Ces forçats de la mer ont aujourd’hui disparu. Les derniers terre-neuvas de Saint-Pierre-de-Plesguen naviguaient encore dans les annĂ©es 1970.

    HĂ©raldique

    Blason de Saint-Pierre-de-Plesguen

    D’argent aux deux clés de sable passées en sautoir, au chef d’hermine[9].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    octobre 1947 mars 1965 Ange Denis MRP Minotier
    Conseiller général du canton de Combourg (1949 → 1955)
    mars 1965 mars 1971 Paul Bellec
    mars 1971 mars 1977 Jacques Aubert
    mars 1977 mars 1989 Joseph Lebret Ancien commerçant
    mars 1989 mars 2001 François Lefeuvre[10] Retraité de l'armée
    mars 2001 mars 2008 Yannick Cochet DVD Ancien boucher-charcutier
    mars 2008 mai 2008
    (démission)
    LoĂŻc Agaesse[11] Pharmacien
    mai 2008 31 décembre 2018 Robert Monnier[12] SE Retraité de l'industrie

    Liste des maires délégués

    Liste des maires délégués successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    10 janvier 2019[13] 27 mai 2020 Robert Monnier SE Retraité
    27 mai 2020[14] en cours Catherine Paroux[15] 4e adjointe au maire de Mesnil-Roc'h

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].

    En 2016, la commune comptait 2 884 habitants[Note 2], en augmentation de 8,83 % par rapport Ă  2010 (Ille-et-Vilaine : +5,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 7801 6751 8722 0132 0862 0872 0842 2262 319
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 3512 3582 5072 3892 5122 5242 5912 5922 605
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 6432 6192 7492 4012 3832 4402 4732 2872 296
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    2 2702 1642 0382 0232 0751 9772 3992 5202 769
    2016 - - - - - - - -
    2 884--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee Ă  partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    • Agriculture (environ 55 % de la superficie de terres cultivĂ©es)
    • Carrière de granite bleu de LanhĂ©lin
    • Zone d'activitĂ©s de la Rougeolais

    Tourisme

    • GĂ®tes ruraux.
    • Chambre d'hĂ´tes.

    Commerce

    • La rue de la LibĂ©ration sous la neige.
      1 supermarché Carrefour Contact avec station-service.
    • 1 pharmacie.
    • 1 bureau de poste.
    • 1 salon de coiffure.
    • 2 restaurants dont un en vente Ă  emporter.
    • 2 bars dont un tabac-presse.
    • 1 auto-Ă©cole (annexe).
    • 1 boutique Ă©lectromĂ©nager - TV - Hifi.
    • 1 boulangerie.
    • 1 fleuriste
    • 2 garages rĂ©parations automobiles.

    Vie locale

    Enseignement

    • École publique
    • École privĂ©e Sainte-Anne
    • École de musique

    Équipements et services

    • Une maison de santĂ©
    • Un espace culturel : la mĂ©diathèque Simone-Veil
    • Un Espace Public NumĂ©rique
    • Le complexe sportif Joseph-Lebret composĂ© d'une salle omnisport, un terrain de tennis, un dojo, un espace multisports en plein air, 2 terrains de football.
    • La salle multisports Camille-Bert dotĂ© d'un dojo et d'une salle omnisport.
    • Un espace de nature "La VallĂ©e"
    • Un Ă©tang communal (pĂŞche)
    • Un EHPAD Le Voilier bleu de 21 places
    • Un cimetière construit en 1948
    • Diverses associations (sport, enfance, animation, troisième âge…)

    Lieux et monuments

    L'Ă©glise

    L'église Saint-Pierre datant des XVe et XVIe siècles. Elle se compose d'une nef à chevet droit et d'un transept.

    • Façade sud
      Façade sud
    • Façade est et clocher.
      Façade est et clocher.
    • Nef.
      Nef.
    • DĂ©tail de la crĂ©dence lavabo du croisillon Sud.
      Détail de la crédence lavabo du croisillon Sud.

    La mairie

    La mairie a été édifiée en 1949. La sculpture, présente sur son fronton, a été réalisée par Amédée Vaillant (1930-1960). Celle-ci symbolise bien Saint-Pierre-de-Plesguen, avec son ancre de marine, son marteau (pour le granit de Saint-Pierre-de-Plesguen, aussi appelé granit de Lanhélin) et sa clé (pour Saint-Pierre).

    • La mairie.
      La mairie.
    • Ecusson.
      Ecusson.

    Le monument aux morts

    Le monument aux morts, jadis placé au carrefour de la rue du Général-Leclerc et de la rue des Déportés, a été déplacé sur l'esplanade de l'église.

    • Le monument aux  morts.
      Le monument aux morts.
    • Hommage aux marins disparus de la commune.
      Hommage aux marins disparus de la commune.

    Les croix

    Croix de la Rougeolais.
    • La croix de Justice ou Pas de Plesguen (XVe siècle), situĂ©e route de Pleugueneuc. Elle marque, dit-on, l'emplacement d'anciennes fourches patibulaires.
    • La croix aux BĹ“ufs, situĂ©e jadis au bourg de Saint-Pierre-de-Plesguen.
    • La croix du Bois-Hamon, situĂ©e route de Pleugueneuc.
    • La croix dom Hue, situĂ©e route de Miniac-Morvan, non loin du lieu-dit le Rocher PsĂ©. Cette croix se composait autrefois de deux croix jumelles posĂ©es sur un mĂŞme socle.
    • La croix du Rouvre, situĂ©e route de Plesder Ă  LanhĂ©lin.
    • La croix de la Rougeolais

    Diverses constructions

    Le bois de la Chesnaie.
    • L'ancienne mĂ©tairie de la Petite Jehardière (XVe siècle), situĂ©e route de Plesder Ă  LanhĂ©lin. PropriĂ©tĂ© de la famille Barbe (en 1543), de la famille Grignart et de ses descendants (de 1565 Ă  1720), puis de Maurille Michau, seigneur de Ruberzo et enfin de la famille Le Prestre de Châteaugiron (au XVIIIe siècle). Jean-Marie de La Mennais (1780-1860) demeure le propriĂ©taire de la Grande Jehardière et de la Petite Jehardière jusqu'en 1860.
    • Le manoir de la Petite Sauvagère (entre le XVIe et le XVIIe siècle), situĂ© route de Pleugueneuc. Au XVIe siècle, la seigneurie est divisĂ©e en deux : la Sauvagère Ferron (la Grande Sauvagère) et la Sauvagère-Hamon (la Petite Sauvagère). Le manoir de la Sauvagère-Ferron possède une chapelle sĂ©cularisĂ©e. PropriĂ©tĂ© successive des familles Geffroy (en 1513), Ferron (en 1655), JonchĂ©e (au XVIIIe siècle).
    • Le manoir de la Petite Sauvagère (entre le XVIe et le XVIIe siècle), situĂ© route de Pleugueneuc. Au XVIe siècle, la seigneurie est divisĂ©e en deux : la Sauvagère Ferron (la Grande Sauvagère) et la Sauvagère-Hamon (la Petite Sauvagère). Le manoir de la Sauvagère-Ferron possède une chapelle sĂ©cularisĂ©e. PropriĂ©tĂ© successive des familles Geffroy (en 1513), Ferron (en 1655), JonchĂ©e (au XVIIIe siècle).
    • Le manoir de la Cocherie.
    • La mĂ©tairie du Bois-Hamon et celle de la Porte. Ces deux mĂ©tairies faisaient, au XVIe siècle, partie du domaine de la Petite Sauvagère.
    • Le château du Rouvre, situĂ© route de Plesder Ă  LanhĂ©lin. Il Ă©tait jadis fortifiĂ©. Il est pris et incendiĂ© par les Royaux vers 1592, puis reconstruit au XVIIIe siècle. On y voit un colombier et une chapelle rĂ©Ă©difiĂ©e vers 1660 et restaurĂ©e en 1874. Il relevait de la seigneurie de Châteauneuf. PropriĂ©tĂ© des seigneurs du Rouvre en 1381, puis des familles de ChampaignĂ© (Ă  la fin du XVe siècle), de BrĂ©hand vicomtes de l'Isle (au dĂ©but du XVIIe siècle), SerĂ© seigneurs des Landes (en 1656), Gouin seigneurs de Langrolay (en 1701), du Bourblanc (en 1786).
    • La grotte (ou fontaine) Saint-Pierre, situĂ©e au bas du bourg de Saint-Pierre-de-Plesguen.
    • L'ancien relais des maitres Postes (1800) qui a vu le passage de NapolĂ©on III et de l'ImpĂ©ratrice le .
    • L'ancien relais de poste.
      L'ancien relais de poste.
    • L'ancien relais de poste.
      L'ancien relais de poste.
    • L'ancien presbytère, situĂ© au bourg de Saint-Pierre-de-Plesguen. On y trouve les armes du recteur Tristan de Vendel, abbĂ© du Tronchet, dĂ©cĂ©dĂ© en 1553.
    • Les mottes fĂ©odales de la Guermonais, du Rouvre.
    • Le tumulus ou la Motte au lieu-dit le Taillis de la Pasquenaie.
    • Un lec'h funĂ©raire (Ve au VIIIe siècles), retrouvĂ© dans le vieux cimetière.
    • La dĂ©couverte de gisements de tegulae en plusieurs lieux-dits : Licornou, la Guermonais, la Cocherie, le Clos au Loup et la Bordière (Ă©poque gallo-romaine).
    • La dĂ©couverte d'un sesterce de Maximin, près de la Basse-Motte.
    • La dĂ©couverte d'un trĂ©sor de 1 200 monnaies (Ă©poque romaine).
    • L'ancien manoir de la Houssaye, situĂ© route de LanhĂ©lin.
    • L'ancien manoir du Bois-MandĂ©, situĂ© route de LanhĂ©lin.
    • L'ancien manoir des Chapelles, situĂ© route de LanhĂ©lin. PropriĂ©tĂ© de la famille Massuel en 1513. Il avait, dit-on, une chapelle frairienne qui remplaçait celle des Templiers de LanhĂ©lin.
    • L'ancien manoir de la Chapelais (XVIIe siècle), situĂ© route de Plesder Ă  LanhĂ©lin.
    • L'ancien manoir de la Fresnaye, situĂ© route de Plesder Ă  LanhĂ©lin. PropriĂ©tĂ© de la famille Geslin en 1513.
    • L'ancien manoir de la Ricolais, situĂ© route de Saint-Solen.
    • La voie de la LibertĂ© (Sainte-Mère-Église - Bastogne) traverse la commune.
    • La carrière de granite du bois de la Chauffetière, puis SociĂ©tĂ© Hignard, actuellement Hignard Granit.

    Les moulins

    On connaît, dans la commune, l'existence des moulins à eau ci-après :

    • Le moulin de la Chesnaie, sur la rivière du mĂŞme nom. Il ne reste aujourd’hui que la fondation des bâtiments, cachĂ©e au milieu des ronces.
    • Le petit moulin du Rouvre, sur la rivière le Meneuc.
    • Le grand moulin du Rouvre, sur la rivière le Meneuc qui Ă©tait le dernier a continuer Ă  travailler jusqu'en 1964 ; le meunier Ă©tait Ange Denis d'oĂą le nom d'une place du centre du village.
    • Le moulin de la Ville-Milcent, sur la rivière le Meneuc.
    • Le moulin du Tertre-Guy, sur la rivière le Meneuc.

    Il y avait aussi deux moulins Ă  vent :

    • Le moulin Ă  vent du Rochet-Pecet
    • Un moulin dans les landes sèches, dont l'emplacement est encore visible. Il en existait deux dans ces landes, mais en 1880 l'un d'eux est indiquĂ© sur la carte d'Ă©tat-major comme « dĂ©truit ».

    Les voies romaines

    Quatre voies romaines traversaient probablement le village :

    Au croisement de ces deux dernières dans le bourg formaient alors un vicus routier[20]

    Personnalités

    • François Garnier, nĂ© le Ă  Dinan et mort le Ă  Saint-Pierre-de-Plesguen, Ă©tait instituteur dans la commune mais aussi artiste peintre et miniaturiste de talent. Il illustra ainsi une petite monographie de la commune.
    • Takashi Naraha, nĂ© en 1930 Ă  Mito au Japon, est artiste sculpteur japonais. Il rĂ©side Ă  Saint-Pierre-de-Plesguen depuis 1991.

    Bibliographie

    • Émile Morel, Saint-Pierre-de-Plesguen, essai d'histoire locale, t. I et II, Rennes, Imprimerie Simon, (lire en ligne) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • Gilles Leroux, Un Etablissement gaulois de Haute-Bretagne. La fouille du site de L'Homme Mort en Saint-Pierre-de-Plesguen (Ille-et-Vilaine), coll. « Dossiers du Ce.R.A.A », , 87 p.

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2016, légale en 2019.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.

    Références

    1. Louis Diard, La flore d'Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005, carte p. 170.
    2. Louis Chauris, Les carrières exploitées pour la construction du viaduc de Dinan (1846-1852), dans Le Pays de Dinan, 2002, p. 219-241.
    3. GdC, Pouillé, VI, p. 232, Mélanges d'histoire et d'archéologie bretonnes, T. I, 1835, p.38., Bl-Mx, XLI, 622.
    4. Michel Pelé, ops. cit. p.8.
    5. DĂ©clarations de 1685 & 1790
    6. Louis Dubreuil, « Fêtes révolutionnaires en Ille-et-Vilaine », in Annales de Bretagne, volume 21, tome 4, 1905, p. 398-399
    7. Dubreuil, FĂŞtes, p. 405
    8. Arrêté préfectoral n° 2018-24063 du 11 décembre 2018 portant création de la commune nouvelle de "Mesnil-Roc'h" à compter du 1er janvier 2019.
    9. « Saint-Pierre-de-Plesguen Ille-et-Vilaine », sur GASO, la banque du blason (consulté le )
    10. « Le décès de François Lefeuvre, ancien maire de Saint-Pierre-de-Plesguen », sur ouest-france.fr, (consulté le )
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    Voir aussi

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