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Meillac

Meillac est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en Région Bretagne, peuplée de 1 936 habitants[Note 1].

Meillac
Meillac
L’église Saint-Martin.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Saint-Malo
Intercommunalité Communauté de communes Bretagne Romantique
Maire
Mandat
Georges Dumas
2020-2026
Code postal 35270
Code commune 35172
Démographie
Gentilé Meillacois
Population
municipale
1 936 hab. (2020 en augmentation de 8,28 % par rapport à 2014en augmentation de 8,28 % par rapport à 2014)
Densité 60 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 24′ 44″ nord, 1° 48′ 48″ ouest
Altitude Min. 22 m
Max. 92 m
Superficie 32,21 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Combourg
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Meillac
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Meillac
Liens
Site web www.meillac.fr

    Géographie

    Meillac se situe à 5 kilomètres de Combourg sur l'axe routier Fougères-Dinan et à 35 kilomètres de Rennes et Saint-Malo.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 11,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 12,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 743 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Quiou », sur la commune du Quiou, mise en service en 1985[7] et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[8] - [Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,8 °C et la hauteur de précipitations de 714,9 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Dinard », sur la commune de Pleurtuit, mise en service en 1950 et à 26 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,4 °C pour la période 1971-2000[11], à 11,6 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,9 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Meillac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (42,1 %), terres arables (36,7 %), prairies (15,9 %), forêts (4 %), zones urbanisées (1,3 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Milliac en 1137[21]; Millac en 1190 - 1199; Melac en 1229; Meillac en 1516; Millac en 1630[22]

    Il s'agit d'un type toponymique gaulois ou gallo-roman en -acum, suffixe marquant le lieu et la propriété.

    Albert Dauzat qui ne connaissait pas de formes anciennes a associé Meillac aux autres Meilhac (graphie occitane, lh valant Y), Meilly, etc. dont le premier élément Meill- représente l'anthroponyme gaulois Mellius (Mellios)[23].

    Les formes les plus anciennes s'opposent à cette interprétation, en effet, Mill(i)ac est semblable à la série toponymique des Milly, Millac, Milhac, etc. dont le premier élément représente en général l'anthroponyme gaulois Milius d'après le même Dauzat[24].

    Remarque : Le fait que l'évolution phonétique romane -(i)ac > -é ne se soit pas produite est l'indice que le breton était encore parlé dans les environs avant le Xe siècle.

    Le gentilé est Meillacois.

    Histoire

    La paroisse de Meillac faisait partie du doyenné de Dol relevant de l'évêché de Dol et avait pour vocable de Saint-Martin. Elle avait comme trève La Chapelle-aux-Filzméens. Meillac est connu pour son lieu-dit la Bataille, qui renferme le souvenir du combat que Du Guesclin mena face à une troupe anglaise dirigée par le commandant Jean Felleton[25].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Meillac appartient à l'arrondissement de Saint-Malo et au canton de Combourg depuis sa création. Le redécoupage cantonal de 2014 a modifié sa composition et le canton englobe aujourd'hui la quasi-intégralité de la communauté de communes.

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la troisième circonscription d'Ille-et-Vilaine, représentée depuis par Claudia Rouaux[26] (PS-NUPES). Auparavant, elle a successivement appartenu à la circonscription de Saint-Malo (Second Empire), la 2e circonscription de Saint-Malo (IIIe République), la 6e circonscription (1958-1986) et la 2e circonscription (1988-2012).

    Intercommunalité

    Depuis le , Meillac appartient à la communauté de communes Bretagne Romantique. Cette intercommunalité a succédé à l'association pour le développement économique du Combournais puis au SIVOM des cantons de Combourg, Tinténiac et Pleine-Fougères, fondé en , auquel appartenait la commune.

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 1 500 et 2 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 19[27].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    ? 1921
    (démission)
    Léon Leroux Ancien conseiller d'arrondissement
    mai 1921 février 1926 Alphonse Leroux Négociant
    février 1926 mars 1965 Pierre Desouches RG Négociant
    Officier de l'Instruction publique (1939)
    mars 1965 mars 1977 Gervais Lemur (1904-1983)
    mars 1977 juin 1995 René Lecointe[28] (1923-2012) Agriculteur, maire honoraire
    Adjoint au maire (1971 → 1977)
    Chevalier du Mérite agricole
    juin 1995[29] mars 2001 Francis Plihon (1939-2017) Agriculteur
    Adjoint au maire (1977 → 1989)
    mars 2001 mars 2008 Joël Rouxin (1949- ) Granitier, maire honoraire
    mars 2008[29] mars 2014 Francis Plihon[30] (1939-2017) Agriculteur, maire honoraire
    mars 2014[31] En cours
    (au 26 mai 2020)
    Georges Dumas (1957- ) PS Agent de maîtrise
    Vice-président CC Bretagne Romantique (2016 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[33].

    En 2020, la commune comptait 1 936 habitants[Note 7], en augmentation de 8,28 % par rapport à 2014 (Ille-et-Vilaine : +5,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %). La densité est de 60,11 hab/km2.

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 7001 7541 7621 8991 9652 0041 9142 1632 188
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 2632 2662 2422 3002 3602 4072 4252 5082 468
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 3512 2882 2051 8601 7851 7351 6571 5991 587
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 5661 4241 2951 3571 3801 3521 5681 7801 824
    2020 - - - - - - - -
    1 936--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    L’église Saint-Martin.
    • L'église Saint-Martin qui présente un riche mobilier classé ou inscrit[36].
    • La motte féodale dite de la Butte du Tertrais est, selon Paul Banéat, de l'assiette d'une forteresse antérieure au XIIe siècle.
    • La croix de Bourgneuf est probablement d'une croix de justice. En 1416, Gervaise du Bourgneuf épouse Olivier de La Feuillée. Sur cette croix gravée d'une épée sur chaque face, semble inscrit le prénom Olivier.
    • La grotte de Notre-Dame-de-Lourdes a été créée en 1877, par Clovis Salin, la grotte est dédiée à Notre-Dame de Lourdes. C'est la copie conforme de la Vierge de Lourdes.
    • Mobilier de l’église Saint-Martin
    • Autel du transept sud
      Autel du transept sud[37]
    • Statue de Sainte-Marguerite
      Statue de Sainte-Marguerite[38]
    • Statue de Saint-Martin
      Statue de Saint-Martin[39]
    • Statue de Saint-Sébastien
      Statue de Saint-Sébastien[40]

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2020, légale en 2023.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Le Quiou - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Meillac et Le Quiou », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Le Quiou - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Meillac et Pleurtuit », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. Hervé Abalain, « Noms de lieux bretons - Page 59, Editions Jean-paul Gisserot, ISBN 2877474828 » (consulté le ).
    22. KerOfis : http://www.fr.brezhoneg.bzh/40-kerofis.htm
    23. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6).
    24. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
    25. « Meillac : Histoire, Patrimoine, Noblesse (commune du canton de Combourg) », sur infobretagne.com (consulté le ).
    26. Elle remplace François André décédé en cours de mandat
    27. Art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    28. « L'ancien maire de la commune René Lecointe est décédé », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
    29. « Noces d'or : Francis Plihon, le maire, se remarie », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    30. Portail internet des services de l'Etat
    31. « Georges Dumas élu maire de la commune », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    36. Notice no IA35016716, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    37. Notice no IM35012145, base Palissy, ministère français de la Culture.
    38. Notice no IM35012191, base Palissy, ministère français de la Culture.
    39. Notice no IM35012190, base Palissy, ministère français de la Culture.
    40. Notice no IM35012171, base Palissy, ministère français de la Culture.

    Voir aussi

    Liens externes

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