Saint-HĂ©len
Saint-HĂ©len [sÉÌtelÉÌ] est une commune du dĂ©partement des CĂŽtes-d'Armor, dans la rĂ©gion Bretagne, en France.
Saint-HĂ©len | |||||
Les vestiges du chùteau de Coëtquen en 2011. | |||||
HĂ©raldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Bretagne | ||||
DĂ©partement | CĂŽtes-d'Armor | ||||
Arrondissement | Dinan | ||||
Intercommunalité | Dinan Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Marie-Christine Pinard 2020-2026 |
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Code postal | 22100 | ||||
Code commune | 22299 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Hélennais, Hélennaise | ||||
Population municipale |
1 528 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 90 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 28âČ 19âł nord, 1° 57âČ 32âł ouest | ||||
Altitude | 75 m Min. 7 m Max. 87 m |
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Superficie | 17,02 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Dinan (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Lanvallay | ||||
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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GĂ©olocalisation sur la carte : CĂŽtes-d'Armor
GĂ©olocalisation sur la carte : Bretagne
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GĂ©ographie
Saint-HĂ©len est une commune proche de la Rance, Ă la limite entre les CĂŽtes-d'Armor et l'Ille-et-Vilaine.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Le Quiou », sur la commune du Quiou, mise en service en 1985[7] et qui se trouve Ă 14 km Ă vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,8 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 714,9 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Dinard », sur la commune de Pleurtuit, dans le dĂ©partement d'Ille-et-Vilaine, mise en service en 1950 et Ă 14 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11] Ă 11,6 °C pour 1981-2010[12], puis Ă 11,9 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Saint-Hélen est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dinan, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 25 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17] - [18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (69,2 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (70,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (46,9 %), forĂȘts (25,1 %), prairies (11,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (11 %), zones urbanisĂ©es (3,3 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (2 %), eaux continentales[Note 8] (0,5 %)[19].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Parochia Sancti Eleni en 1267, Ecclesia de Sancto Eleno en 1363, Sanct Thélin en 1371, Saint Elenus fin du XIVe siÚcle[21].
Saint-Hélen vient de Ellen, abbé de Lancarvan, au VIe siÚcle (venu d'Irlande avec saint Samson)[21].
Histoire
Le Moyen Ăge
La paroisse de Saint-HĂ©len faisait partie du doyennĂ© de Dol, qui relevait de l'Ă©vĂȘchĂ© de Dol, et Ă©tait connue sous le vocable de saint HĂ©len.
L'Abbaye Notre-Dame du Tronchet avait le droit de dĂźmes dans la paroisse[22].
Les guerres du XXe siĂšcle
Le monument aux Morts porte les noms des 62 soldats morts pour la Patrie[23] :
- 50 sont morts durant la PremiĂšre Guerre mondiale.
- 9 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale.
- 1 est mort durant la Guerre d'Algérie.
- 2 sont morts durant la Guerre d'Indochine.
L'aprĂšs-guerre
L'église néogothique fut ravagée par un incendie le .
HĂ©raldique
Blason | ĂcartelĂ©: au premier d'azur au lion passant d'argent surmontĂ© de deux fleurs de lys du mĂȘme, au deuxiĂšme d'argent Ă la fleur de lys florencĂ©e de sable, au troisiĂšme d'hermine plain, au quatriĂšme d'azur aux trois croissants d'argent ; sur le tout de gueules au chĂąteau donjonnĂ© d'argent, les trois tours couvertes et girouettĂ©es du mĂȘme. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[26].
En 2020, la commune comptait 1 528 habitants[Note 9], en augmentation de 9,93 % par rapport Ă 2014 (CĂŽtes-d'Armor : +1,05 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
- Chùteau de Coëtquen, XVe siÚcle, en ruines ; servit de cadre au roman "Patira" (1875, toujours réédité) de Raoul de Navery, pseudonyme d'Eugénie Saffray (1829-1885), née à Ploërmel.
En forĂȘt de CoĂ«tquen :
- Motte féodale,
- ChĂȘne des Forts, vieux de 400 ans,
- Allée couverte du Bois du Rocher.
- Ăglise Saint-HĂ©len.
Personnalités liées à la commune
- Olivier de Coëtquen qui, en 1221, donne et lÚgue ses dßmes de Saint-Pierre-de-Plesguen à l'Abbaye Notre-Dame du Tronchet[29]
- Michel Renouard, écrivain et universitaire, né à Dinan en 1942, vécut une partie de son enfance (1949-1957) dans le presbytÚre de son oncle Raymond Leforestier (1911-1957), recteur de Saint-Hélen, et y écrivit son premier roman.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Le Quiou - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Hélen et Le Quiou », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Le Quiou - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Hélen et Pleurtuit », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale-dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- infobretagne.com, « Ătymologie et Histoire de Saint-HĂ©len ».
- DĂ©clarations de 1685 & 1790
- « MémorialGenWeb Relevé », sur www.memorialgenweb.org (consulté le ).
- « Municipales Ă Saint-HĂ©len. Marie-Christine Pinard prend les rĂȘnes de la commune », Ouest-France,â (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- GdC, Pouillé, VI, p. 232;, Mélanges d'histoire et d'archéologie bretonnes, t.I. p. 38. Bl-Mx, XLI, 622.