Saint-Martin-Labouval
Saint-Martin-Labouval est une commune française, située dans le sud du département du Lot en région Occitanie. Elle est également dans le causse de Cajarc, le plus petit des quatre causses du Quercy, enserré dans les méandres du Lot et du Célé.
Saint-Martin-Labouval | |
L'Ă©glise Saint-Martin. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | Lot |
Arrondissement | Cahors |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Lalbenque-Limogne |
Maire Mandat |
Jacques Vaquié 2020-2026 |
Code postal | 46330 |
Code commune | 46276 |
DĂ©mographie | |
Population municipale |
183 hab. (2020 ) |
Densité | 14 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 44° 27âČ 57âł nord, 1° 44âČ 03âł est |
Altitude | Min. 129 m Max. 384 m |
Superficie | 13,49 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Ălections | |
Départementales | Canton de Causse et Vallées |
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription |
Localisation | |
ExposĂ©e Ă un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par le Lot et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel rĂ©gional des Causses du Quercy, qui a depuis 2017 le label de gĂ©oparc mondial Unesco, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « moyenne vallĂ©e du Lot infĂ©rieure »), trois espaces protĂ©gĂ©s (les « falaises lotoises (rapaces) » et le « gĂ©oparc des causses du Quercy »la rĂ©serve naturelle nationale d'intĂ©rĂȘt gĂ©ologique du dĂ©partement du Lot) et trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Saint-Martin-Labouval est une commune rurale qui compte 183 habitants en 2020, aprÚs avoir connu un pic de population de 780 habitants en 1861. Ses habitants sont appelés les Saint-Martivaliens ou Saint-Martivaliennes.
GĂ©ographie
Saint-Martin-Labouval se situe dans la vallée du Lot entre Cahors et Figeac. Au sud du département, non loin de l'Aveyron, le village dispose d'un site naturel à l'écart des grandes voies de communication.
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Ce type de climat, Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le bouleversement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Gery », sur la commune de Saint GĂ©ry-Vers, mise en service en 1974[7] et qui se trouve Ă 12 km Ă vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 862,5 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et Ă 41 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă 12,7 °C pour 1981-2010[12], puis Ă 13,1 °C pour 1991-2020[13].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[14] - [15].
La commune fait partie du parc naturel rĂ©gional des Causses du Quercy, un espace protĂ©gĂ© crĂ©Ă© en 1999 et d'une superficie de 183 039 ha, qui s'Ă©tend sur 102 communes du dĂ©partement du Lot[16]. La cohĂ©rence du territoire du Parc sâest fondĂ©e sur lâunitĂ© gĂ©ologique dâun mĂȘme socle de massif karstique, entaillĂ© de profondes vallĂ©es. Le pĂ©rimĂštre repose sur une unitĂ© de paysages autour de la pierre et du bĂąti (souvent en pierre sĂšche), de lâempreinte des pelouses sĂšches et du pastoralisme et de lâomniprĂ©sence des patrimoines naturels et culturels[17] - [18]. Ce parc a Ă©tĂ© classĂ© GĂ©oparc en mai 2017 sous la dĂ©nomination « gĂ©oparc des causses du Quercy », faisant dĂšs lors partie du rĂ©seau mondial des GĂ©oparcs, soutenu par lâUNESCO[19] - [20].
Deux autres espaces protégés sont présents sur la commune :
- les « falaises lotoises (rapaces) », objet d'un arrĂȘtĂ© de protection de biotope, d'une superficie de 6,6 ha[21] ;
- la rĂ©serve naturelle nationale d'intĂ©rĂȘt gĂ©ologique du dĂ©partement du Lot, classĂ©e en 2015 et d'une superficie de 800 ha, composĂ©e de 59 sites d'intĂ©rĂȘts gĂ©omorphologique, minĂ©ralogique, tectonique et palĂ©ontologique remarquables[22] - [23].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : la « moyenne vallĂ©e du Lot infĂ©rieure »[25], d'une superficie de 2 554 ha, abritant plusieurs espĂšces d'intĂ©rĂȘt communautaire (Lamproie de Planer, Toxostome, Odonates) ainsi que des boisements alluviaux et des prairies humides[26].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[27] : le « cours moyen du Lot » (1 543 ha), couvrant 33 communes dont huit dans l'Aveyron et 25 dans le Lot[28] et les « pelouses landes et bois de la combe BĂ©dis, du pech Ladret et du bois Commun » (843 ha), couvrant 4 communes du dĂ©partement[29] et une ZNIEFF de type 2[Note 6] - [27] : la « Moyenne vallĂ©e du Lot » (7 893 ha), couvrant 36 communes dont huit dans l'Aveyron et 28 dans le Lot[30].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Saint-Martin-Labouval est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [31] - [I 1] - [32]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (85,1 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (85,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (45,1 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (40 %), prairies (6,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (5,9 %), eaux continentales[Note 8] (2,5 %), terres arables (0,1 %)[33].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Martin-Labouval est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, la rupture d'un barrage[34]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[35].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Lot. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan Ătat-rĂ©gion, visant Ă informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque dâinondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[36]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1999, 2003 et 2010[37] - [34].
Saint-Martin-Labouval est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt du fait de la prĂ©sence sur son territoire du massif de la Moyenne vallĂ©e du Lot. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2015-2025. Les propriĂ©taires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mĂštres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situĂ©es Ă moins de 200 mĂštres de terrains en nature de bois, forĂȘts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brĂ»lage des dĂ©chets issus de lâentretien des parcs et jardins des mĂ©nages et des collectivitĂ©s est interdit. LâĂ©cobuage est Ă©galement interdit, ainsi que les feux de type mĂ©chouis et barbecues, Ă lâexception de ceux prĂ©vus dans des installations fixes (non situĂ©es sous couvert d'arbres) constituant une dĂ©pendance d'habitation[38].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines), des Ă©boulements, chutes de pierres et de blocs et des glissements de terrain[39]. Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[40].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 66,7 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,7 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 240 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 184 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 77 %, Ă comparer aux 72 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[41] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[40].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2021[34].
Risques technologiques
La commune est en outre situĂ©e en aval des barrages de Grandval et de Sarrans, des ouvrages de classe A[Note 9] disposant d'une retenue de respectivement 270,6 millions[43] et 296 millions de mĂštres cubes[44] - . Ă ce titre elle est susceptible dâĂȘtre touchĂ©e par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture d'un de ces ouvrages[45].
Toponymie
Le toponyme Saint-Martin-Labouval est basĂ© sur l'hagiotoponyme chrĂ©tien Martinius qui Ă©tait un Ă©vĂȘque de Tours. Labouval vient de l'occitan boval qui veut dire Ă©table ou pĂąturage[46].
Histoire
La haute vallĂ©e du Lot a Ă©tĂ© prĂ©servĂ©e de toutes les vagues d'invasion et a servi de refuge aux populations locales. Ceci explique pourquoi dĂšs le Ve siĂšcle av. J.-C., le site de Saint-Martin-Labouval a Ă©tĂ© occupĂ© par des autochtones fuyant les invasions celtes. Les traces de romanisation sont absentes, montrant que sous l'Empire romain, la prĂ©sence civilisatrice du grand Ătat ne s'est pas fait sentir (la prĂ©sence de trois colonnes de type romain peut nuancer cette affirmation). Lors des invasions germaniques, la vallĂ©e retrouve sa vocation de refuge. C'est alors que le village grandit.
La commune de Saint-Martin-Labouval a annexé au début du XIXe siÚcle(la fusion des deux villages a été réalisée aprÚs 1792) sa voisine La Toulzanie.
Politique et administration
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[49].
En 2020, la commune comptait 183 habitants[Note 10], en augmentation de 5,78 % par rapport Ă 2014 (Lot : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 91 mĂ©nages fiscaux[Note 11], regroupant 174 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 18 150 âŹ[I 4] (20 740 ⏠dans le dĂ©partement[I 5]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 6,3 % | 6,5 % | 19,8 % |
DĂ©partement[I 7] | 7,3 % | 8,9 % | 9,6 % |
France entiĂšre[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 91 personnes, parmi lesquelles on compte 76,9 % d'actifs (57,1 % ayant un emploi et 19,8 % de chÎmeurs) et 23,1 % d'inactifs[Note 12] - [I 6]. En 2018, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 35 emplois en 2018, contre 49 en 2013 et 37 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 53, soit un indicateur de concentration d'emploi de 66 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 41,8 %[I 10].
Sur ces 53 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 22 travaillent dans la commune, soit 42 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 71,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,9 % les transports en commun, 7,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 18,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Activités hors agriculture
26 établissements[Note 13] sont implantés à Saint-Martin-Labouval au [I 13]. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,1 % du nombre total d'établissements de la commune (6 sur les 26 entreprises implantées à Saint-Martin-Labouval), contre 13,9 % au niveau départemental[I 14].
Agriculture
La commune est dans la vallée du Lot », une petite région agricole s'étendant d'est en ouest et de part et d'autre du cours du Lot, particuliÚrement réputée pour ses vignes, celles du vignoble de Cahors plus précisément[52]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 4]. Huit exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 16] (23 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 508 ha[54] - [Carte 5] - [Carte 6].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Personnalités liées à la commune
- Nicolas Ăpin-Preunaile (1878-1915), ancĂȘtre de la comĂ©dienne Marianne Ăpin, est un Ă©crivain rĂ©gionaliste du Quercy, aujourd'hui oubliĂ©. Ce fils de paysan, nĂ© sous la IIIe RĂ©publique a pu apprendre Ă lire est Ă Ă©crire grĂące aux lois Jules Ferry instaurant l'obligation scolaire. AprĂšs avoir pratiquĂ© divers mĂ©tiers, il s'installa Ă Cahors au dĂ©but du XXe siĂšcle. Il commença Ă publier en feuilleton dans la presse locale, Le petit Ă©cho de Cahors (conservĂ© Ă la bibliothĂšque municipale de la ville), les aventures amoureuses de Stella Haubilloine et de Martial Queysnaubit. S'inspirant de lĂ©gendes mĂ©diĂ©vales comme Tristan et Iseult et de farces de la mĂȘme Ă©poque comme la farce de maĂźtre Patelin, il dĂ©crit les amours impossibles de Stella, fille d'un hobereau quercynois et de Martial, un bateleur intrĂ©pide qui transporte des marchandises sur le Lot dans un style tragi-comique considĂ©rĂ© actuellement comme dĂ©modĂ©.
- René La Borderie (1935-2011), lui aussi fils d'agriculteurs de La Toulzanie, écrivain, chroniqueur, conférencier, professeur agrégé d'italien, docteur Ús lettres, professeur des universités à Bordeaux II et Rome III, précurseur de l'éducation aux médias dans le systÚme éducatif français, viticulteur.
Voir aussi
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Martin-Labouval » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Lot » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Martin-Labouval » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Lot » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Martin-Labouval » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Martin-Labouval » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Lot » (consulté le ).
Autres sources
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
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- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur www.lot.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
- Gaston Bazalgues, « Les noms des communes du Parc », Les cahiers scientifiques du Parc naturel rĂ©gional des Causses du Quercy, vol. 1,â , p. 116 (lire en ligne)
- https://www.ladepeche.fr/2022/01/29/le-village-fete-sa-centenaire-ancienne-maire-10075761.php
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- PrĂ©sentation des premiers rĂ©sultats du recensement agricole 2020, MinistĂšre de lâagriculture et de lâalimentation, 10 dĂ©cembre 2021
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune de Saint-Martin-Labouval - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[24].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[42].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[53].
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).