Saint-Mards-en-Othe
Saint-Mards-en-Othe est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
Saint-Mards-en-Othe | |
L'église Saint-Médard. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays d'Othe |
Maire Mandat |
Lionel Bertin 2020-2026 |
Code postal | 10160 |
Code commune | 10350 |
Démographie | |
Gentilé | Saintmédariens |
Population municipale |
638 hab. (2020 ) |
Densité | 20 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 10′ 25″ nord, 3° 48′ 00″ est |
Altitude | Min. 158 m Max. 267 m |
Superficie | 31,4 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Troyes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Aix-en-Othe |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairiedesaintmardsenothe.com |
La commune qui comptait 1 768 habitants, appelés Saintmédariens, en 1841 a vu sa population diminuer progressivement jusqu'en 1990, date depuis laquelle celle-ci remonte.
Cette localité comporte comme Kirrberg, Ratzwiller et Rauwiller en Alsace, un blason moderne avec une croix huguenote en rappel de leur passé. Celui-ci fait alors référence aux armes des Piédefer et au passé protestant du village.
Géographie
Localisation
La commune de Saint-Mards-en-Othe se trouve dans le département de l'Aube, en région Grand Est[1].
Elle se situe à 31,15 km par la route[Note 1] de Troyes[2], préfecture du département. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Aix-en-Othe[1].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[3] : Nogent-en-Othe (3,1 km), Villemoiron-en-Othe (3,4 km), Maraye-en-Othe (4,1 km), Chennegy (7,0 km), Aix-en-Othe (7,4 km), Vosnon (7,8 km), Bœurs-en-Othe (7,9 km), Bercenay-en-Othe (8,1 km).
Saint-Mards-en-Othe est située à l'ouest du département de l'Aube à la limite avec le département de l'Yonne. Le village est à mi-chemin entre Troyes et Sens (une trentaine de kilomètres), à 8 km d’Aix-en-Othe et à environ 130 km de Paris, le village est traversée par la D 374.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 3 140 hectares ; son altitude varie entre 158 et 267 mètres[4].
Hydrographie
Le territoire de la commune est traversé par la Nosle, rivière de 13,4 km de long qui baigne Aix-en-Othe[5]. Elle se jette dans la Vanne en rive gauche à Villemaur-sur-Vanne[6].
Climat
Tout comme le reste de la région Champagne-Ardenne, le village se situe dans un climat « tempéré océanique humide » (Cfb) d'après la Classification de Köppen. Les vents sont généralement issus de l’ouest et du sud-ouest.
La station météorologique la plus proche est celle dans la commune de Barberey-Saint-Sulpice.
À la suite des inondations par remontée de nappe naturelle, du 4 au 9 mai 2013, l'état de catastrophe naturelle a été reconnu pour la commune[7].
Paysages, milieux naturels et biodiversité
La commune est couverte de 485 hectares de bois.
Urbanisme
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (59,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (51,7 %), forêts (31,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,9 %), zones agricoles hétérogènes (6,4 %), prairies (1,3 %), zones urbanisées (1 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Zonages d'études
Saint-Mards-en-Othe est une commune rurale[Note 3] - [10]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[11] - [12].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13] - [14].
Lieux-dits, hameaux et écarts
Outre le bourg, le territoire de la commune compte treize hameaux : Vaucouards, Saint-Bouin, la Belle Fayte, Vaubadon, La Mivoie, la Lisière des Bois, la Belle Epine, le Nervost, le Prédaissy, les Robins, les Trois Maisons, la Croix-Saint-Jacques et le Bel Air.
Logement
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2007 | 2012 | 2017 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
373 | 381 | 376 | 377 | 387 | 404 | 429 | 438 |
En 2017, parmi ces logements : 61,6 % étaient des résidences principales, 26,0 % des résidences secondaires et 12,3 % des logements vacants. Ces logements étaient à 97,3 % des maisons individuelles[I 2].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 85,2 %, en hausse par rapport à 1999 (80,4 %)[I 3].
Projets d'aménagement
Après les travaux relatifs à l'éclairage public et l'entretien de la voirie, le maire annonce début 2013 les réparations de certains bâtiments communaux ainsi que la construction d'un hangar pour y abriter le nouveau camion de pompiers[15].
Voies de communication et transports
Le bourg est à l'intersection de la route départementale D 374 qui, venant de Tonnerre au sud, monte à Marcilly-le-Hayer, et des routes D 22 et D 194.
La commune est desservie par les lignes de bus no 91 « Troyes - Le Valdreux » et no 901 « Maraye-en-Othe -- Aix-en-Othex » du réseau de bus Les Courriers de l'Aube[16] - [17].
Toponymie
Le toponymiste Ernest Nègre cite les noms de Sanctus Medardus en 1110, Saint Maar en 1298, Sainct Mars en 1328[18]. Sont également attestés Mards-la-Montagne au cours de la Révolution française, Saint Mards en Othe en 1793 et Saint-Mards en 1801[19].
Saint-Mards-en-Othe s'est aussi appelé Saint-Médard-du-Chemin[20].
Histoire
Moyen Âge
Au XIVe siècle, Saint-Mards passe par le mariage aux Pièdefer, illustre famille parisienne gagnée à la Réforme et qui fera de Saint-Mards aux XVIe et XVIIe siècles, l’un des principaux centres du protestantisme en Champagne.
Temps modernes
« Le fief de Saint-Mards relevait de Villemaur avant que Jeanne de Brienne-Eu ne le fasse transférer à celui de Chaumont. Saint-Mards avait en 1527 deux foires le et le octroyées par lettre patente au seigneur de Saint-Mards, Jacques Piedfer. Saint-Mards avait aussi un marché chaque lundi. Le village a eu des murailles et fossés qui furent ensuite comblés et plantés d'arbres[21] et une ou plusieurs maisons seigneuriales[22] fortes : en 1636 : Jacques Piedfer pour un quart ainsi que Gérome Cochran pour un septième en 1648 décrite comme un corps de logis, une cour un jardin, grange, pourpris...fermé de murailles où fut adjoint une chapelle en 1668. »
Au XVIe siècle donc Saint-Mards est touchée, comme la ville de Troyes, par l'essor des idées protestantes. Avec d'autres villages, Saint-Mards sert même de refuge pour les protestants troyens lorsque la persécution devient trop menaçante. En 1630, les autorités catholiques troyennes s’inquiètent car le protestantisme se développe encore dans le diocèse. En 1634, elles obtiennent un arrêt d'expulsion de la part du Conseil du roi contre le pasteur de Saint-Mards, Sigisbert Alépée, au motif qu’il serait d’origine allemande. Toutefois, celui-ci n’obtempère pas, et il est toujours en place en 1663. Après la révocation de l’Édit de Nantes en 1685, le temple de Saint-Mards est démoli ; victimes d'opérations militaires, les protestants sont obligés d'abjurer leur foi ou de s'exiler dans la clandestinité (car l’Édit de Fontainebleau interdit précisément aux protestants de quitter le royaume)[23]. Ces événements marquants expliquent la présence d'une croix huguenote sur les armoiries de la commune.
Révolution française et Empire
En 1789, le village dépendait de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection et du bailliage de Troyes puis du bailliage de Chaumont à partir du XIVe siècle. Durant la Révolution, les Saintmédariens, républicains convaincus, affrontent les contre-révolutionnaires.
XIXe siècle
Le XIXe siècle est pour Saint-Mards-en-Othe l'apogée du textile : le village connaît son âge d’or au début du XIXe siècle ; il compte alors 1 700 habitants ; il est considéré comme « la reine de l’industrie du Pays d’Othe » en raison de l’activité de tissage avec ses 350 métiers à tisser[24]. Puis dans la seconde moitié du XIXe siècle, vient la bonneterie et les métiers dits « anglais » ou métiers Cotton (métiers rectilignes pour la fabrication de bas, pull-overs et autres articles diminués « Fully-fashioned ». Ces machines possèdent plusieurs têtes. Chaque tête produit un article[25] qui apportèrent la richesse. C'est alors pour le village une période de prospérité.
XXe siècle
Au début du XXe siècle, les métiers mécaniques à grande production s’implantent en ville, à Aix-en-Othe, à Estissac et vers la lointaine Troyes. Saint-Mards-en-Othe n'arrive pas à maintenir son industrie.
Vient ensuite la mobilisation due à la Première Guerre mondiale, le village perd ses bras, les hommes étant partis au Front]. À l'arrière, femmes et hommes encore valides se mobilisent.
Durant la Seconde Guerre mondiale, c'est au hameau La Lisière-des-Bois que se recentra le maquis de Saint-Mards-en-Othe à l'origine de nombreux actes de résistance[26]. Compte tenu de la géographie des lieux : vallons, cultures et vastes forêts épaisses, cette partie du département entre l'Yonne et l'Aube fut déterminante pour abriter les résistants. Des terrains de parachutages furent choisis, de nombreuses opérations nocturnes furent ainsi réalisées : dix-sept parachutages pour vingt-six avions et près de 40 tonnes d'armes et de munitions furent réceptionnées. Il était interdit de redistribuer du matériel aux francs-tireurs et partisans pour des raisons d'appartenance politique mais parfois, les dirigeants du Bureau des opérations aériennes (BOA) donnaient du matériel à leur voisin bourguignon. Saint-Mards-en-Othe est un village de France avec un monument commémoratif du B.O.A et des Francs-tireurs et partisans : « Entourée de hêtres se dresse une stèle de pierre surmontée d'une plaque sur laquelle est gravé : "FTPF-BOA à ceux qui choisirent le combat de la Résistance pour la liberté de la France. Vous qui passez, souvenez-vous" »[27].
Françoise Liechtenstein est sauvée par Marguerite Michelet de Saint-Mards (Son père la lui a confié pendant la guerre, il reviendra la chercher à la Libération) [28]
Après 1945
Le village après-guerre subit l'exode de sa population vers les villes. Il faut attendre les années 1970 pour voir la commune renaître ; de nombreux citadins principalement de la région parisienne achètent et restaurent des maisons.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Saint-Mards-en-Othe est membre de la communauté de communes du Pays d'Othe[29], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Aix-Villemaur-Pâlis. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[30].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Troyes, à la circonscription administrative de l'État de l'Aube et à la région Grand Est[29].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Aix-Villemaur-Pâlis pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[29], et de la deuxième circonscription de l'Aube pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[31].
Élections municipales et communautaires
Élections de 2020
Le conseil municipal de Saint-Mards-en-Othe, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[32] avec listes ouvertes et panachage[33]. Le nombre d'habitants de la commune étant compris entre 500 et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 15[34]. La totalité des quinze candidats en lice est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 66,87 %[35].
Lionel Bertin, qui se représente à l'issue de deux mandats[36], est réélu pour un troisième mandat[37].
Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[38]. Un siège étant attribué à la commune au sein de la Communauté de communes du Pays d'Othe, c'est le maire qui représente la commune au conseil communautaire.
Liste des maires
Autres élections
Au second tour de l'élection présidentielle de 2007, 58,24 % des suffrages se sont exprimés pour Nicolas Sarkozy (UMP), 41,76 % pour Ségolène Royal (PS), avec un taux de participation de 83,80 %[42].
Au second tour de l'élection présidentielle de 2012, 59,95 % des suffrages se sont exprimés pour Nicolas Sarkozy (UMP), 40,05 % pour François Hollande (PS), avec un taux de participation de 82,83 %[43].
Au second tour de l'élection présidentielle de 2017, 58,01 % des suffrages se sont exprimés pour Marine Le Pen et 41,99% pour Emmanuel Macron, avec un taux de participation de 80,65 %[44].
Finances communales
La commune de Saint-Mards-en-Othe est enregistrée au répertoire des entreprises sous le code SIREN 211 003 397[45]. Son activité est enregistrée sous le code APE 84.11Z, correspondant aux administrations publiques générales[46].
En 2017, le budget communal s'équilibrait à 594 000 € dont 509 000 € (soit 781 € par habitant) en section de fonctionnement et 85 000 € en investissement (soit 130 € par habitant). La part d'impôts locaux dans les produits de fonctionnement s'établissait à 33,3 %, contre 46,7 % pour la strate de communes équivalente, avec des taux d'imposition fixés à 17,98 % pour la taxe d'habitation y compris la taxe sur les logements vacants (THLV), 15,81 % et 43,57 % pour la taxe foncière sur le bâti et le non-bâti[47].
Équipements et services publics
Enseignement
Saint-Mards-en-Othe est située dans l'académie de Reims.
La commune administre une école primaire (école maternelle et école élémentaire) qui regroupe 64 élèves en 2020-2021[49].
Postes et télécommunications
La commune dispose d'un nœud de raccordement ADSL installé dans cette commune, mais ne dispose pas de connexion à un réseau de fibre optique[50].
Justice, sécurité, secours et défense
Saint-Mards-en-Othe relève du tribunal d'instance de Troyes, du tribunal de grande instance de Troyes, de la cour d'appel de Reims, du tribunal pour enfants de Troyes, du conseil de prud'hommes de Troyes, du tribunal de commerce de Troyes, du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne et de la cour administrative d'appel de Nancy[51].
Population et société
Démographie
Les habitants sont appelés les Saintmédariens[52].
Évolution démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[54].
En 2020, la commune comptait 638 habitants[Note 5], en diminution de 2,45 % par rapport à 2014 (Aube : +1,08 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,3 % la même année, alors qu'il est de 27,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 338 hommes pour 301 femmes, soit un taux de 52,9 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,59 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Cultes
Seul le culte catholique est célébré à Saint-Mards-en-Othe. La commune est l'une des vingt-six communes regroupées dans la paroisse « d'Aix-en-Othe », l'une des neuf paroisses de l'espace pastoral « Forêts d’Othe et d’Armance » au sein du diocèse de Troyes, le lieu de culte est l'église paroissiale Saint-Médard[58].
Médias
Le quotidien régional L'Est-Éclair assure la publication des informations locales à la commune[59].
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 26 247 €, ce qui plaçait Saint-Mards-en-Othe au 22 697e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[60].
En 2009, 52,7 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables[I 4].
Emploi
En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 399 personnes, parmi lesquelles on comptait 68,7 % d'actifs dont 59,3 % ayant un emploi et 9,4 % de chômeurs[I 5].
On comptait 77 emplois dans la zone d'emploi, contre 74 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 237, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 6] est de 32,3 %[I 6].
Entreprises et commerces
Au , Saint-Mards-en-Othe comptait 56 établissements : 16 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 4 dans l'industrie, 12 dans la construction, 20 dans le commerce-transports-services divers et 4 étaient relatifs au secteur administratif[I 7].
En 2011, une entreprise a été créée à Saint-Mards-en-Othe[I 8].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune ne compte ni lieu ou monument répertorié à l'inventaire des monuments historiques[61] ou à l'inventaire général du patrimoine culturel[62]. Toutefois, elle compte 4 objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[63] et 21 objets répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[64], tous à l'intérieur de l'église paroissiale. Le grand portail est surmonté d'un fronton triangulaire et des lettres DOM, abréviation de la locution latine Deo optimo maximo[65] qui signifie « à Dieu très bon, très grand ».
Le lavoir est le plus grand des lavoirs du département par sa taille. Il a été conçu pour permettre à une soixantaine de personnes d'y travailler simultanément. Il a été construit en 1845, en briques provenant des fourneaux du Gaty, il est éclairé de dix baies vitrées en plein cintre qui apportent une grande luminosité. Il était alimenté par la source Saint-Bouin. Ce lavoir est désaffecté et utilisé comme local pour la commune[66].
Saint-Mards-en-Othe et les arts
Le musée d'Art moderne de Troyes possède une œuvre du peintre Maurice Marinot dont les titre est Saint-Mards-en-Othe et datée 1929[67].
Personnalités liées à la commune
- Félix d'Hérelle, (1873-1949), biologiste franco-canadien est inhumé dans la commune.
- Jacques Ségui, (1938-2019), journaliste français, grand reporter de presse écrite et de télévision a vécu dans la commune[68].
- Agnès Aubé, (1948-) comédienne et écrivaine est née dans la commune.
- Charles Casimir Noël, dit Pistouf, (1809-1890), aubergiste, ancien déporté en Algérie au moment du coup d'état de 1851, maire républicain de Saint-Mards vers 1879, conseiller d'arrondissement du canton d'Aix-en-Othe.
Héraldique
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Les armes de la ville se blasonnent ainsi : de gueules à la croix huguenote d’or, à la bordure échiquetée d’or et d’azur. |
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Le blason moderne comporte une croix huguenote en rappel de son passé protestant, comme le blason des communes alsaciennes de Kirrberg, Rauwiller et Ratzwiller (cette dernière sans la colombe), seules communes en France à reprendre cette croix dans leur blason[69].
Pour approfondir
Bibliographie
- Daniel Delattre, Emmanuel Delattre, Nathalie Delattre-Arnould, Odette Delattre et Laëtitia Delattre-Rigaux, L'Aube, les 433 communes, Éditions Delattre, (réimpr. 2013), 240 p. (ISBN 978-2-36464-035-1)Ce livre consacre un chapitre à chaque commune du département de l'Aube.
- Laurent Denajar, L'Aube, volume 10 de Carte archéologique de la Gaule, Les Éditions de la MSH, 2005, (ISBN 978-2-87754-093-3).
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Saint-Mards-en-Othe sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes
- La distance est mesurée entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluée à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
Insee
- Dossier relatif à la commune, [lire en ligne]
- LOG T1 - Évolution du nombre de logements par catégorie en historique depuis 1968.
- LOG T2 - Catégories et types de logements.
- LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
- REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.
- EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
- EMP T5 - Emploi et activité.
- CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
- DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
Autres sources
- « Métadonnées de la commune de Saint-Mards-en-Othe », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Distance entre Saint-Mards-en-Othe et Troyes », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Saint-Mards-en-Othe », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- Sandre, « La Nosle » (consulté le ).
- Sandre, « La Vanne » (consulté le ).
- « Reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle pour plusieurs communes auboises », sur le site du quotidien L'Est-Éclair, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Le camion de pompiers sera bien abrité », sur le site du quotidien L'Est-Éclair, (consulté le ).
- Réseau de bus Les Courriers de l'Aube, ligne de bus no 91, [lire en ligne].
- Réseau de bus Les Courriers de l'Aube, ligne de bus no 901, [lire en ligne].
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France: Tome 3, Formations dialectales et françaises : étymologie de 35 000 noms de lieux., Librairie Droz, 1998, [lire en ligne].
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- .
- Pierre Fromont, Le Pays d'Othe sa vie économique, Nancy : Impr. nancéienne, 1923, p. 119.
- Inventaire Garnier, B22.
- J.S. Schweitzer, « Les huguenots et la Réforme à Troyes », sur https://www.jschweitzer.fr/ (consulté le )
- Saint-Mards-en-Othe (patrimoine) présentation par Jeanne Martel
- Le brevet attribué à William Cotton en Angleterre date de 1863. A Troyes, les établissements Bordier, fondés en 1860, ont fabriqué ce type de machine.
- Sébastien Touffu, Études des structures des principaux mouvements de Résistance auboise, Dijon, 1997.
- « Le chemin de la mémoire : sur les pas des maquisards », sur le site du quotidien L'Est-Éclair, (consulté le ).
- D'autres furent déportés : (Gilbert Couillard, Un adolescent dans la tourmente. De la Résistance en forêt d’Othe, Nîmes, Comédia, 2001) L'auteur témoigne pages 74-75 : « Le , les gendarmes d'Aix-en-Othe vinrent arrêter Liechtenstein Ernest et Gertrude. Ces juifs furent livrés aux autorités allemandes puis furent conduits à Auschwitz par le convoi no 11 en . Les mêmes gendarmes (à la suite de la décision de Laval d'emmener aussi les enfants en bas âge) arrêtèrent le , Liechtenstein Vera et Eva (1 an) qui furent conduites par le convoi no 53 du au camp de Sobibor. Quant à Koloman, compagnon de Gertrude, il était parti pour l'Angleterre. Sa fille Françoise a échappé à l'arrestation, car son père l'avait confié à Marguerite Michelet à Saint-Mards (rue Richebourg). À la Libération, il est venu la chercher. […] Lors d'une cérémonie à la synagogue à laquelle j'ai assisté en 2004 ou 2005, j'ai avisé le grand-rabbin de cette erreur au sujet de Françoise et il m'a demandé un témoignage par écrit afin de récompenser madame Marguerite Michelet par la médaille des Justes (mais elle est décédée) [et de poursuivre] Nous ne le savions pas, ceci est la faute de nos chefs religieux. »
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Saint-Mards-en-Othe », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « communauté de communes du Pays d'Othe - fiche descriptive au 01 octobre 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Découpage électoral de l'Aube (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
- Article L. 252 du Code électoral.
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