Marcilly-le-Hayer
Marcilly-le-Hayer est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
Marcilly-le-Hayer | |
Le dolmen du Vamprin. | |
HĂ©raldique |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Grand Est |
DĂ©partement | Aube |
Arrondissement | Nogent-sur-Seine |
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Orvin et de l'Ardusson |
Maire Mandat |
Jean-Marie Camut 2020-2026 |
Code postal | 10290 |
Code commune | 10223 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Marcillons, Marcillonnes |
Population municipale |
726 hab. (2020 ) |
Densité | 21 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 48° 20′ 54″ nord, 3° 38′ 11″ est |
Altitude | Min. 113 m Max. 266 m |
Superficie | 34,34 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Lyé |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | marcillylehayer.fr |
GĂ©ographie
Le village s'est construit sur le cours de l'Orvin. Il y avait comme écarts : Abondance, Basson, Basson-le-Petit, la Belle-Epine, Bois-l'Abbesse, Chanteloup, le Château-Gaillard, les Chaumes-du-Manche, Chavaudon , Puttemusse, sur un cadastre de 1831.
Communes limitrophes
Toponymie
Le nom vient de Marcellus, nom romain de propriétaire[1].
Urbanisme
Typologie
Marcilly-le-Hayer est une commune rurale[Note 1] - [2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3] - [4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,5 %), forêts (33,9 %), zones urbanisées (1,9 %), zones agricoles hétérogènes (0,9 %), prairies (0,8 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
En plus de toutes les traces d'habitation anciennes développées ci-dessous, la seigneurie de Marcilly dépendait de deux mouvances. Dans la mouvance du château de Villemaur, le seigneur le plus ancien qui est connu est Montanus au VIe siècle. L'autre mouvance relevait de l'évêque de Troyes, en 1238 Gilon de Marcilly prêtait hommage.
En 1147, l'abbaye de Paraclet avait un moulin à Marcilly[9]. En 1789, le village de Marcilly relevait de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection de Troyes et du bailliage de Sens. Mais avant 1350 il dépendait du bailliage de Troyes et de la prévôté de Villemaur[10].
Basson
Ancien hameau, il était le siège de deux seigneurs. Une mouvance relevait de Villemaur dont un Thibaut Narores est attesté en 1172[11], puis les Trainel au XIIIe siècle. L'autre mouvance relevait de l'évêque de Troyes.
Une maison forte ou château est attestée à Basson depuis 1367, close de murs et de fossés, l'écuyer Henri de Vouziers la tenant de son frère[12]. Au XVIIIe siècle ce n'était plus qu'une ferme.
La Mothe
Hameau qui fit partie d'un ancien fief relevant de la Forge, à partir du XIVe siècle la Mothe eut les mêmes seigneurs que celui de Mothois et ils résidaient au château sis à la Mothe. En 1640 Louise de la Serre, dame de la Mothe était l'épouse de Edmé d'Avogarde ; le dernier seigneur est M. Jean-Baptiste Noel, garde de la porte de Monsieur frère du Roi qui en plus du château avait 200 arpents de terre.
Politique et administration
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].
En 2020, la commune comptait 726 habitants[Note 2], en augmentation de 2,11 % par rapport Ă 2014 (Aube : +1,08 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
Marcilly-le-Hayer possède cinq édifices protégés au titre des monuments historiques[21].
- Les pierres dites Pierres du Four gaulois et du Réservoir sont des mégalithes situés dans le bois de Chavaudon[22]. Elles sont classées au titre des monuments historiques par arrêté du 3 mars 1959[23].
- Le château de Chavaudon construit en 1913 dans le style "Art Nouveau" par l'architecte Hector Guimard et inscrit au titre des monuments historiques en 2014[24].
- Les dolmens de la Pierre Couverte sont un ensemble de dolmens, composé du dolmen des Blancs Fossés, qui fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 29 septembre 1936[25], et du dolmen de Vamprin, qui fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 2 octobre 1936[26].
- L'église Saint-Leu-de-Sens est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 21 décembre 1977[27].
- Chapelle de Saint-Flavit, construite en 1897 en l'honneur de l'ermite de Marcilly-le-Hayer, ordonné prêtre par Saint Leu.
Personnalités liées à la commune
- Saint Flavit, ermite mort à Marcilly le 18 décembre 630, apôtre de la région.
- Maaike Jansen, actrice, est née dans la commune.
- Marcel Ory, (1898-1944), instituteur et Lieutenant de Réserve, Secrétaire de Mairie et acteur majeur de la Résistance, né à Landéan ( Ille et Vilaine) et sa femme Jeanne Jacquinot, née à St Mesmin (Vendée), sont nommés instituteurs à Marcilly en septembre 1925. Sous l'occupation allemande, à partir de 1940, Marcel Ory, devient l'animateur d'un réseau de résistance sur toute la région. Il meurt en service commandé le 28 Août 1944, dans le sabotage du Pont de Nogent sur Seine, debout sur le marchepied d'une Traction Citroën, les armes à la main, à la poursuite de soldats allemands. A ses côtés les brigadiers de Gendarmerie Dupire et Gueno et trois autres occupants de la voiture, mortellement blessés, se trouveront précipités dans la Seine et périront noyés . Plaque Commémorative sur la façade de la Mairie.
- José Subirà -Puig, sculpteur d'origine espagnole, né le 28 août 1925 à Barcelone et mort le 7 décembre 2015, inhumé à Marcilly le Hayer (Aube).
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- D'Arbois de Jubinville, Recherches..., 269.
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Lalore, CartulairesII, 9.
- Auguste Longnon, Documents, II, 183.
- Auguste Longnon, Documents, I, 334.
- Arch. dep. Aube, E152, provisoire, f°76v°.
- Archives départementales de la Côte-d'Or, B3849.
- Un dernier hommage Ă Germain Douine
- Jean-Marie Camut, Ă©lu maire
- https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21598566
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Marcilly-le-Hayer sur la Base Mérimée
- http://www.lieux-insolites.fr/aube/four/four.htm
- Notice no PA00078150, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA10000032, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00078147, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00078148, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00078149, base Mérimée, ministère français de la Culture
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Marcilly-le-Hayer sur le site de l'Institut géographique national